Au final, cette rencontre fut historique pour une sélection slovaque qui dispute sa première Coupe du monde. Parce que son entraîneur a su tirer les leçons de deux premiers matches décevants face à la Nouvelle-Zélande (1-1) puis le Paraguay (0-2). En changeant d'organisation et de joueurs (il n'a pas hésité à sortir son fils du onze de départ), Weiss a su relancer son équipe et exploiter les faiblesses italiennes. «Je sais que c'est un vieux cliché mais depuis le début du Mondial, on a appris que tout est possible dans le foot. C'est dans notre mentalité mais on a quand même une petite expérience. On a montré qu'on pouvait jouer contre des grosses équipes. C'est une très grosse équipe qui nous attend.»
Les Pays-Bas sont en effet l'un des épouvantails de la compétition. Sortis tranquillement des poules avec trois victoires en trois matches, tout en laissant Arjen Robben récupérer totalement de sa blessure à la cuisse gauche, les Oranje s'attaquent au plat de résistance. Avec confiance, même si Bert van Marwijk connaît les vertus d'un adversaire qu'il sait «coriace». «La Slovaquie forme une vraie équipe, sans star mais difficile à manoeuvrer», explique-t-il. Avec leur jeu résolument offensif, caractéristique absente des trois équipes affrontées par la Slovaquie en poules, les Pays-Bas ont évidemment les armes pour se sortir de ce piège. Mais van Marwijk prévient : «Il y a souvent un moment de flottement dans nos matches quand on a pris l'avantage. J'en ai parlé très clairement aux joueurs. Je leur ai dit qu'à partir des huitièmes de finale, on ne pouvait pas se permettre ça. A ce niveau ça ne passera pas.» Surtout face à un adversaire tapi dans l'ombre, mais qui saura exploiter la moindre faille
http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20100628_001248_la-slovaquie-a-pas-feutres.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire