En effet, après avoir s'être fait connaitre aux yeux du monde entier lors de la Coupe du Monde 2011, la France n'a pas réussi à confirmer. Au point même que l'homme qui les a amenées à un tel niveau de popularité - en France et dans la sphère footballistique -, l'ancien sélectionneur Bruno Bini a été sacrifié sur l'autel du résultat après l'élimination en quart de l'Euro 2013. "Il y a eu énormément de déception. Tout le monde a pris conscience que quand on a des occasions de gagner des titres et qu'on les laisse filer, c'est dur. Il faut qu'on se mette en tête qu'on est capable d'aller chercher ce Mondial", a donc déclaré la capitaine Wendie Renard. "Il faut bien sûr rester humbles et continuer à travailler. Mais on a fait une très belle année 2014 avec des résultats contre de grosses nations. L'équipe de France a de l'ambition et on fera tout pour aller le plus loin possible. Et ça pour moi, c'est la finale et le titre", a ajouté la Lyonnaise.
"Ne pas être champion du monde des matches amicaux"
Le ton est donné. Les Françaises en ont assez des défaites méritoires et veulent une médaille, portées par la solidité de leurs résultats depuis deux ans, une période au cours de laquelle elles ont battu toutes les grandes nations (Allemagne, Etats-Unis, Japon, Brésil, Suède...) et grimpé jusqu'au troisième rang du classement Fifa. Elles l'ont fait sous la direction du nouveau sélectionneur, Philippe Bergeroo, qui a installé le duo Le Sommer-Thiney en pointe de son 4-4-2, augmenté les doses de travail et laissé au second plan le fameux "projet de vie" de son prédécesseur."L'équipe a pris confiance. On ne se prend pas pour ce qu'on n'est pas mais on s'est rapproché des meilleures", estime le Basque, ancien gardien de but des Bleus. "Mais il ne faut pas être champion du monde des matches amicaux. Désormais l'objectif est le podium, aller chercher une médaille. Pour certaines, c'est maintenant ou jamais", a ajouté Bergeroo, qui sait aussi que ce Mondial canadien trouvera un prolongement dans quatre ans avec la Coupe du monde organisée en France. Avant de regarder tout en haut, les Bleues doivent déjà boucler un premier tour dont elles n'ont a priori rien à craindre. Leur adversaire le plus dangereux, l'Angleterre, sera aussi le premier, mardi à Moncton. Ensuite, la Colombie (13 juin encore à Moncton) et le Mexique (17 juin à Ottawa) ne devraient pas leur poser de problèmes. Sur le papier, il n'est donc pas question de viser autre chose que la première place du groupe F.
Le programme des Bleues
Mardi 9 juin 2015 : France-Angleterre (19 heures heure française), MonctonSamedi 13 juin : France-Colombie (19 heures heure française), Moncton
Mercredi 17 juin : Mexique-France (22 heures heure française), Ottawa
http://www.lepoint.fr/sport/football/
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