vendredi 15 mars 2013

Tournoi des VI Nations: Pris à partie par des supporters, Frédéric Michalak supprime son compte Twitter

L'ouvreur du XV de France en avait assez de se faire critiquer...
Trop, c’est trop. Après avoir subi, depuis le début du Tournoi des VI Nations, des insultes et des moqueries en tout genre, l’ouvreur du XV de France Frédéric Michalak a décidé de supprimer son compte sur le réseau social Twitter.
Plutôt en difficulté dans le jeu
, le Toulonnais sera malgré tout titulaire samedi face à l’Ecosse pour le dernier match d’un tournoi calamiteux pour l’équipe de France. Ce qui a visiblement provoqué l’ire des supporters français utilisateurs de Twitter. Michalak y postait souvent des photos de lui avec des coéquipiers pour faire suivre à ses abonnés la vie de l’équipe de France vue de l’intérieur.

http://www.20minutes.fr/sport/rugby/1119257-20130315-tournoi-vi-nations-pris-a-partie-supporters-frederic-michalak-supprime-compte-twitter

jeudi 14 mars 2013

Equipe de France: De l’AS Hellemmes au Real Madrid, le roman de Raphaël Varane

Le défenseur de 19 ans devrait être sélectionné par Didier Deschamps pour les matchs éliminatoires du Mondial 2014 contre la Géorgie et l’Espagne…
A son âge, son éventuelle sélection ne fait même plus de doute. Du haut de ses 19 ans, Raphaël Varane devrait retenu chez les Bleus par Didier Deschamps jeudi. La vraie question, c’est de savoir si le Madrilène va prendre les clés de la défense tricolore française dès maintenant. L’occasion de revenir sur le parcours du phénomène, en compagnie de témoins clés de son éclosion.
Benoît Hubaut, son premier entraîneur à Hellemmes
«A 6-7 ans, Raphaël avait déjà une ou deux têtes de plus que les autres gamins de son âge, avec un toucher de balle différent des autres. A cet âge-là, d’habitude, les gamins viennent d’abord pour s’amuser alors que lui, il était vraiment intéressé par le foot, il venait pour apprendre. Son père, son oncle et son frère ont joué au foot. Il a fait un entraînement avec les débutants avant d’être surclassé en poussins. Il a toujours été très bien entouré avec sa mère prof d’anglais à Lille et son père qui travaille au centre hospitalier de Lille. Il a la tête sur les épaules et a toujours eu un comportement irréprochable. C’était un garçon bien élevé, qui respectait l’adversaire et les éducateurs. Il était très timide mais sur un terrain, c’était un autre joueur. Lille et Lens sont venus le voir jouer et au final, c’est Lens qui a remporté la mise.»
Georges Tournay, ancien directeur du centre de formation du RC Lens
«Il est arrivé à 11 ans chez nous pour faire sa pré-formation. Il est venu nous voir avec sa maman, qui était très attentive au suivi scolaire mis en place au RC Lens. D’ailleurs, au début, elle l’emmenait aux entraînements, et elle l’attendait tout en corrigeant ses copies avant de le ramener. Il est resté deux ans en pré-formation, il a rejoint le pôle espoirs de Liévin, avant d’intégrer le centre de formation à 15 ans. On ne s’est jamais dit qu’on avait un phénomène chez nous car Raphaël est allé à son rythme. Après chaque match, on faisait des bilans en retenant les deux meilleurs et les deux plus mauvais de la rencontre; Raphaël était très souvent dans les meilleurs, mais il n’était pas au-dessus du lot. D’ailleurs, il n’a jamais été sélectionné en équipe de France des jeunes que ce soit en 16, 17 ou 18 ans. Mais il était vraiment comme un poison dans l’eau à La Gaillette, où il a d’ailleurs obtenu un bac ES, ce qui n’est pas rien. On l’a laissé grandir et on ne l’a jamais mis dans le dur. Et à 17 ans, au moment où on l’a essayé en équipe réserve, il a progressé à la vitesse grand V. En CFA, le physique ne suffit pas, il faut savoir s’étalonner par rapport à des joueurs plus âgés. D’ailleurs, Il n’a fait que 5-6 matchs de CFA avant d’intégrer l’effectif pro.»
Jean-Guy Wallemme, ancien entraîneur du RC Lens, qui l’a lancé en L1
«En tant que coach de l’équipe première, j’allais voir les matchs de la réserve. J’avais déjà vu Raphaël chez les jeunes et il avait montré beaucoup de maturité pour en arriver là. A un moment, je l’ai pris à l’entraînement, et Raphaël a su saisir sa chance. Comme il reproduisait à l’entraînement ce qu’il faisait à l’étage inférieur, c’est naturellement que j’ai décidé de le titulariser en L1 contre Montpellier et un certain Olivier Giroud, en novembre 2010. Il fallait prendre le risque de faire débuter un gamin de 17 ans! Ça avait surpris beaucoup de monde à l’époque. Pour ce match à Bollaert devant 40.000 personnes, j’avais décidé de lui associer un joueur d’expérience en la personne d’Eric Chelle. Et il a vite montré qu’il voulait s’imposer car il a répondu présent. Il m’a surpris car il a eu une progression très rapide. Mais c’est un garçon intelligent, il est arrivé là grâce à sa maturité et à sa simplicité. Quand il est parti à Madrid, ça ne m’a pas étonné car si un mec comme Mourinho dépense dix millions d’euros sur un joueur, c’est qu’il a bien vu toutes ses qualités.»
Pablo Polo, journaliste en charge du Real Madrid pour Marca
«Je suis allé à Lens quand le transfert de Raphaël Varane a été officiel en 2011 pour rencontrer sa famille, ses proches. On a été un peu surpris de sa venue, même si Manchester le voulait aussi. C’est rare que le Real prenne de si jeunes joueurs et mette dix millions d’euros. Maintenant, on peut dire que c’est un bon transfert vu sa mentalité et sa qualité. Les jeunes du Real qui évoluent à son poste n’ont pas ses qualités ni son talent. Dès sa première année, il a montré qu’il avait des qualités. Ça n’était pas facile, il a eu quelques difficultés à s’adapter mais c’était normal. Il était jeune, il devait s’habituer à José Mourinho, à la vie madrilène, à la langue… La saison dernière, j’ai essayé de lui parler deux ou trois fois, il ne voulait rien savoir. Il avait peur de la presse, il la voyait comme un ennemi. Mourinho lui avait sans doute demandé de ne pas trop parler aux médias. Cette année, il s’ouvre un peu plus, il est plus sympa et plus ouvert. Il a donné une conférence de presse en espagnol, il parle mieux qu’Özil, qui est là depuis 2010. A Madrid, il ne vit pas dans le même quartier que les autres joueurs. Mais il n’est en tout cas pas du genre à aller faire la fête en boîte de nuit. Les piliers du vestiaire le voient comme un joueur qui aura un futur extraordinaire. Il fait de grands matchs depuis plusieurs mois. Il a mis Pepe, un joueur très confirmé, sur le banc. Et les supporters l’apprécient de plus en plus.»

http://www.20minutes.fr/sport/football/1117663-20130313-equipe-france-las-hellemmes-real-madrid-roman-raphael-varane

mardi 12 mars 2013

Franck Ribéry pourrait manquer France-Espagne

Le milieu offensif du Bayern, très bon depuis le début de saison, s'est blessé samedi à la cheville...
Les Bleus devront-ils recevoir l’Espagne privés de l’un de leurs meilleurs éléments? Touché à la cheville gauche lors de la victoire du Bayern Munich contre le Fortuna Düsseldorf samedi (3-2), Franck Ribéry pourrait bien manquer les rencontres contre la Géorgie (22 mars) et les Ibériques (26 mars), selon L’Equipe. Le milieu offensif sera en tout cas absent pour le huitième de finale retour des Bavarois contre Arsenal mercredi et ne devrait pas être du déplacement à Leverkusen samedi.
A deux jours de l’annonce de la liste de Didier Deschamps pour les deux rendez-vous cruciaux dans l’optique du Mondial au Brésil, la nouvelle tombe mal. Selon le quotidien sportif, elle ne devrait cependant pas empêcher Ribéry de figurer dans la sélection tricolore. En attendant l’évolution de sa blessure.

http://www.20minutes.fr/sport/football/1116611-20130312-franck-ribery-forfait-france-espagne

lundi 11 mars 2013

Laurent Jalabert victime d'un grave accident à Montauban

L'ancien champion cycliste tarnais Laurent Jalabert a été victime d'un grave accident ce lundi vers 12h45. Alors qu'il circulait à vélo, route de Vignardeau à Montauban, il a été percuté par une voiture qui arrivait en sens inverse.

Inconscient à l'arrivée des secours, l'ancien champion a repris connaissance au moment où les pompiers et le SAMU 82 le prenaient en charge. Hospitalisé à Montauban, il souffrirait de plusieurs fractures selon les responsables du centre opérationnel des pompiers du Tarn-et-Garonne joints par France 3 Midi-Pyrénées.


http://midi-pyrenees.france3.fr/2013/03/11/laurent-jalabert-victime-d-un-grave-accident-montauban-214061.html

dimanche 10 mars 2013

Tournoi des Six Nations : la France arrache le match nul face à l'Irlande

Le XV de France, en arrachant le match nul (13-13) contre l'Irlande, a mis fin samedi à Dublin à une série de trois défaites en trois matches dans le Tournoi des Six Nations.

Le XV de France accroche un résultat nul inespéré (13-13) à Dublin, ce samedi, pour la quatrième journée du Tournoi des Six Nations. Sans convaincre - loin de là - les Bleus, qui avaient déjà été tenus en échec par l'Irlande l'an dernier (17-17), éloignent le spectre d'une humiliante Cuillère de bois, qui aurait été la première depuis 1957.

Apparaissant sans ressource ni inspiration, le XV de France a en effet présenté un visage bien inquiétant à Lansdowne Road. Sous un vent persistant, ils ont été dominés dans quasiment tous les secteurs - hormis la mêlée fermée - par des Irlandais réalistes à défaut d'être brillants. Il faut dire que leur confiance, déjà bien ténue, a été mise à l'épreuve dès la 11e minute, par un essai du capitaine Jamie Heaslip sur un ballon porté derrière une touche. Le jeune ouvreur Paddy Jackson, 21 ans, pour sa deuxième sélection, s'est pour sa part chargé d'alimenter le score au pied pour creuser l'écart avant la mi-temps (13-3).

Une fin de match inespérée

L'assurance de Jackson a d'ailleurs tranché avec le manque de certitude de son vis-à-vis Frédéric Michalak, dont les performances continuent à s'étioler au fur et à mesure de la compétition. Le Toulonnais, titularisé par le manager Philippe Saint-André, après avoir été laissé sur le banc face à l'Angleterre, a raté deux tentatives face aux poteaux, pour deux réussites, et n'est jamais parvenu à dynamiser le jeu français...

La seconde période a été d'une indigence rare pour le niveau international. Il a fallu attendre les 10 dernières minutes pour que la bruyante colonie de  spectateurs français trouvent une justification à leur déplacement. Sentant le vent d'une quatrième défaite, les Bleus ont multiplié les séquences dans les 22m irlandais et sont parvenus à inscrire un essai en force par le troisième ligne Louis Picamoles, encore excellent, qui jouait vite une pénalité obtenue grâce au travail de la mêlée française.

Face à l'Ecosse samedi prochain au Stade de France, il lui restera ainsi un espoir de décrocher une première victoire dans le Tournoi des six nations, après avoir été battu successivement en Italie (23-18), par le pays de Galles (16-6) puis en Angleterre (23-13).