lundi 31 janvier 2011

Liga - Le Real est décroché

Battu par Osasuna (1-0), le Real Madrid a certainement vu ses derniers espoirs de remporter le titre s'envoler à Pampelune dimanche, lors de la 21e journée de Liga. Les Madrilènes, deuxièmes au classement, ont désormais sept longueurs de retard sur le FC Barcelone, vainqueur samedi à Alicante (0-3).


OSASUNA - REAL MADRID : 1-0




But : Camuñas (63e)


A force de devoir courir après le FC Barcelone, lancé sur un rythme échevelé depuis plusieurs mois, le Real Madrid s'est essoufflé. Dimanche soir, les Merengues ont concédé leur deuxième défaite de la saison en Liga après la claque reçue au Camp Nou en novembre dernier (5-0). Le bourreau se nomme cette fois-ci Osasuna (1-0), 17e du championnat espagnol et bête noire des Madrilènes, qui ne se sont plus imposés à l'Estadio Reyno de Navarra depuis trois saisons. Ce revers semble déjà être celui de trop pour les hommes de José Mourinho, relégué à sept points du leader catalan, victorieux à Alicante samedi (0-3).


La semaine avait pourtant bien commencé pour l'entraîneur portugais, avec une victoire à Séville en quart de finale aller de la Coupe du Roi mercredi (0-1) et l'arrivée tant attendue d'un attaquant supplémentaire dans son effectif, en la personne d'Emmanuel Adebayor, prêté jusqu'à la fin de la saison par Manchester City. Le Togolais était déjà dans le groupe pour le déplacement à Pampelune. Il a pris place sur le banc, laissant Karim Benzema occuper la pointe de l'attaque. Unique buteur du Real contre Majorque en Liga le week-end dernier (1-0) puis à Séville, l'international français n'a cette fois pu venir à la rescousse d'une équipe en quête d'un jeu cohérent. Il s'est pourtant démené sur le front de l'attaque mais n'a pu trouver la faille, malgré plusieurs opportunités (12e, 32e, 35e, 73e). Si les Merengues ont buté sur une équipe déterminée, pleine de panache et solide dans son antre (une seule défaite cette saison, 0-3 contre Barcelone), ils ont une nouvelle fois affiché leurs carences collectives.


Camunas crucifie le Real


A défaut de combiner entre eux, les joueurs offensifs du Real y sont chacun allés de leurs tentatives individuelles avec l'espoir d'endosser le costume du sauveur. La palme est revenue à Cristiano Ronaldo, qui a multiplié les envolées solitaires sans réussite, envoyant des frappes désespérées dans tous les coins du stade. Dans ce contexte, les hommes de Pampelune ont su saisir leur chance, avec un but de Javier Camunas (1-0, 63e), servi par Carlos Aranda, auteur d'un match énorme. Cette ouverture du score a obligé Mourinho à modifier son organisation pour passer en 4-4-2 et envoyer toutes ses forces offensives sur le terrain (Xabi Alonso, Kaka, Adebayor). Ces trois-là n'ont pas aidé leur équipe à se trouver une cohésion et n'ont pu empêcher la défaite. Avec ce revers sur la pelouse d'une équipe en lutte pour le maintien, les Madrilènes ont confirmé leur incapacité à vaincre les petites équipes, après avoir concédé le nul à Levante (0-0) et à Almeria (1-1), respectivement 18e et 19e. De nouveaux points lâchés en route qui mettent quasiment hors-course l'équipe de José Mourinho.


Le Real est même plus proche de la troisième place que de la première au soir de cette 21e journée. En s'imposant sur le terrain de l'Espanyol (0-1) grâce à un but de Giuseppe Rossi en fin de première période, Villarreal, troisième, revient en effet à six longueurs des Madrilènes. Le sous-marin jaune a signé une troisième victoire consécutive et apparait comme un candidat de plus en plus crédible à la Ligue des Champions. L'autre bonne opération du jour est pour l'Atheltic Bilbao, qui a consolidé sa sixième place en allant s'imposer à Vicente-Calderon (0-2) contre une équipe de l'Atletico Madrid rapidement réduite à 10 après l'expulsion de Perea (39e). Un doublé de Toquero (45e, 64e) a permis au club basque de confirmer sa très belle santé avec un troisième succès consécutif.


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dimanche 30 janvier 2011

Championnats d'Europe - Amodio-Joubert, les deux font la paire

Le Français Florent Amodio est devenu à 20 ans champion d'Europe, samedi à Berne. Son compatriote Brian Joubert, 7e après le programme court, est remonté à la 2e place à l'issue du programme libre. Le Tchèque Tomas Verner complète le podium.


La France n'est pas près d'oublier la ville de Berne. Vendredi, les danseurs Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat montraient la voie en décrochant l'or dans l'épreuve de danse. Samedi, Florent Amodio leur a emboité le pas en devenant champion d'Europe pour sa première participation. A l'annonce des résultats, le jeune homme de 20 ans sautait dans les bras de son compatriote Brian Joubert, revenu de la 7e à la 2e place à l'issue du programme libre. "C'était magique, a lâché Amodio, aux anges. C'était quelque chose de spécial pour moi de concourir pour une médaille. C'était très dur de patiner ce soir. J'ai fait deux, trois petites erreurs mais je suis dans l'ensemble vraiment heureux avec ce programme (libre). Le public a été grandiose, je n'arrivais même plus à entendre ma musique parfois."


Véritable show-man, Amodio a réalisé un passage remarqué élaboré sur des musiques de Michael Jackson. N'hésitant pas à solliciter le public, il a pleinement mis à profit ses qualités de danseur-né qu'il puise dans ses origines brésiliennes. Né à Sebral, il a été adopté par des Français alors qu'il n'avait qu'un mois. Il a franchi un cap cette saison en choisissant de quitter son entraîneur de toujours, Bernard Glesser, qu'il l'a découvert à 4 ans, pour s'entraîner avec le Russe Nikolai Morozov. Un choix qu'il n'est pas près de regretter.


Joubert : "Je suis fier"


Amodio, premier à l'issue du programme court, a terminé troisième du programme libre, qu'il a patiné avec la pression du favori, pour totaliser 226,86 points devant Joubert, premier du libre pour un total de 223,01 points. Le Tchèque Tomas Verner a pris la 3e place (222,60). "Je suis entré sans me poser de questions, a indiqué Joubert de son côté. Le plaisir est venu au fur et à mesure quand les éléments les plus difficiles étaient passés. Je suis vraiment content."


Joubert a choisi cette saison de retourner avec l'entraîneur qui l'a formé dès l'âge de 5 ans, Véronique Guyon. Un retour aux sources bénéfique pour le N.1 Français, qui avait déjà décroché en Suisse la première médaille de sa carrière (2002) et qui a obtenu samedi sa 16e médaille internationale (6 mondiales, 10 européennes). Mais l'argent helvète a sans doute la plus belle des saveurs pour Joubert, que nombre d'observateurs croyaient fini depuis sa débâcle aux JO 2010. "Je suis fier de ce que j'ai fait ce soir. Je sais que je suis dans le creux de la vague, pas au top de ma forme mais ça fait partie de la vie d'un sportif. Il faut s'en sortir et rebondir", a poursuivi Joubert avant de conclure: "J'ai qu'une envie: revenir sur piste !"


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samedi 29 janvier 2011

Championnats d'Europe - Péchalat et Bourzat en or

Les Français Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat sont devenus pour la première fois champions d'Europe en danse en s'imposant devant les Russes Ekaterina Bobrova et Dmitri Soloviev et les Britanniques Sinead et John Kerr, vendredi à Berne.


Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat se sont offert l'or pour la première grande médaille de leur carrière en danse sur glace lors des Championnats d'Europe, perpétuant un savoir-faire bien français, avec un programme libre époustouflant, vendredi à Berne. Voilà 11 ans qu'ils patinent ensemble et enfin, ils connaissent la consécration après avoir attendu dans l'ombre d'Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder, champions du monde 2008. Ils ont été les meilleurs avec un total de 167,40 points, devant les Russes Ekaterina Bobrova et Dmitri Soloviev (161,14) et les Britanniques Sinead et John Kerr (157,49).


Restés au pied du podium continental ces deux dernières années, ils sont montés sur la plus haute marche en Suisse, faisant fi de la pression de favoris qui leur collait à la peau pour la première fois avec leurs 6 victoires en 7 compétitions cette saison. Péchalat, 26 ans, et Bourzat, 30 ans, ont porté haut les couleurs de la danse sur glace "made in France", réputée comme l'une des meilleures au monde.


En 1962, Christiane et Jean-Paul Guhel sont devenus les premiers champions d'Europe français. En 1991, Isabelle et Paul Duchesnay ont coiffé la première couronne mondiale de la danse sur glace tricolore, définitivement consacrée avec le premier titre olympique remporté par Marina Anissina et Gwendal Peizerat en 2002. Péchalat et Bourzat, passés par l'école de Lyon sous la responsabilité de Muriel Zazoui, tout comme Delobel/Schoenfelder et Anissina/Peizerat, ont brillé grâce un programme libre inspiré du film "Les lumières de la ville" de Charlie Chaplin.


Amoureux à leurs débuts


La craquante Péchalat et le joueur Bourzat ont livré un programme fluide à la mise en scène particulièrement étudiée, qu'ils ont interprété comme des acteurs (100,49 points), sous les acclamations constantes du public. "C'est un programme facile à comprendre, pour le public qui ne connaît rien et pour les juges, il paraît très simple. C'est à ça qu'on reconnaît un bon programme. C'est notre programme le plus abouti. On est tout le temps en train de danser, de raconter quelque chose", a expliqué Péchalat, petite amie du patineur tchèque Tomas Verner.


La brune Péchalat et le blond Bourzat, amoureux à leurs débuts et qui se chamaillent désormais sans cesse comme deux gamins, sont partis s'entraîner en Russie il y a deux ans et demi, sous la houlette du champion du monde 1993, Alexander Zhulin, pour se libérer de la présence des N.1 français de l'époque, Delobel et Schoenfelder, retraités depuis un an. Un changement de cap qui leur a été bénéfique même si la vie à la Russe n'est pas la tasse de thé de Bourzat, qui prend des cours par correspondance alors que Péchalat, débordante de naturel, étudie à l'université de Moscou.


La France se souviendra longtemps de cette journée, au cours de laquelle la jeune Maé-Bérénice Méité (16 ans) a fini 7e à l'issue du programme court (51,61 points), une place en forme de belle promesse pour le patinage féminin en souffrance depuis la retraite de Surya Bonaly. Dès son entrée sur la glace, nombreux sont ceux qui ont tout de suite comparé Méité, originaire de Côte d'Ivoire et du Congo, à Surya Bonaly. Samedi, elle patinera pour se classer dans les 10 premières.


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vendredi 28 janvier 2011

Top 14 - La 17e journée en bref

Toulouse qui prend le large en tête du Top 14, Brive qui sombre à domicile devant Bayonne, George Smith qui termine face à La Rochelle au poste de demi de mêlée, l'essai de classe de Lapandry ou l'incroyable retour de Biarritz...Retrouvez tous les événements marquants de cette 17e journée.


EN HAUSSE:


Toulouse


Battu largement en championnat devant Paris (31-3), défait de manière cruelle en H Cup contre les London Wasps (21-16), Toulouse a prouvé qu’il avait de l’orgueil. Les hommes de Guy Novès ont remis les pendules à l’heure et c’est Montpellier, la belle surprise du championnat, qui en a fait les frais. Le travail de sape de Haut-Garonnais a usé des Héraultais solides en défense mais qui ont craqué face à la densité physique des Toulousains à l’heure de jeu. Les Stadistes ont alors concrétisé et se sont même permis le luxe de glaner le bonus offensif. Avant le Tournoi des 6 nations, Toulouse a pris le large en tête du Top 14, disposant de sept unités d’avance sur son nouveau dauphin, Clermont.


EN BAISSE:


Brive


Brive restait sur une probante victoire devant Clermont. Mais celle-ci est restée sans suite. Les Corréziens avaient pourtant l’occasion de la bonifier avec la réception de Bayonne. Il n’en fut rien. Apathique dans le jeu, peu inspiré offensivement, le CABCL a montré des choses inquiétantes pendant une mi-temps. Avant de sombrer totalement au retour des vestiaires avec trois essais encaissés en six minutes. Le retard était alors insurmontable pour les hommes d’Ugo Mola qui ont fait preuve d’une grosse maladresse tout au long de la rencontre. Brive chute dans la zone rouge et devra réagir impérativement à Toulon lors de la prochaine journée. Les Coujous n’ont gagné qu’un de leurs onze derniers matchs.


LE JOUEUR:


George Smith (Toulon)


Décimé par les blessures face à La Rochelle, Toulon ne comptait plus de demi de mêlée valide à l’heure de jeu. Le manager Philippe Saint-André a dû alors faire avec les moyens du bord et c’est…le troisième ligne australien George Smith qui a dépanné pour commander le pack varois. "Heureusement que j'ai George Smith, qui peut jouer à tous les postes", a soufflé en fin de match PSA, tout heureux de la victoire de justesse de son équipe devant le promu charentais (12-9). Stratégie payante : pendant ces vingt dernières minutes, Toulon a marqué deux essais pour s’imposer.


L’ESSAI:


Alexandre Lapandry (Clermont)


En s’imposant avec le bonus offensif devant le Racing-Metro, Clermont remonte à la deuxième place du classement. Les Jaunards retrouvent de bonnes dispositions dans le jeu. Témoin, l’essai de Lapandry à deux minutes du coup de sifflet final. Les Racingmen, du fait d’un jeu au pied trop court, ne trouvaient pas la touche. A la réception, Malzieu réussissait une superbe claquette en direction de Parra sur les 30 mètres franciliens. Le demi de mêlée international donnait un petit coup de pied rasant qu'il récupérait lui-même. Il accélérait le long de la touche et servait à l'intérieur Lapandry qui n'avait plus qu'à marquer l’essai du bonus.


LA STAT :


21


Un incroyable renversement de situation. Les Biarrots ont remonté un handicap de 21 points pour s’imposer devant Perpignan (23-21). Amorphes en début de rencontre, les Basques subissaient la furia catalane ponctuée de trois essais en moins de 25 minutes de jeu. Ce qui a entraîné une grosse colère de l’entraîneur Jean-Michel Gonzalez à la pause. "J'ai demandé aux joueurs de ne plus regarder leurs chaussures et d'y croire coûte que coûte". Message reçu par les Biarrots qui, sans s’affoler, ont grignoté petit à petit leur retard pour s’imposer grâce à une ultime pénalité de Yachvili (78e).


LA DECLA


Laurent Labit (Entraîneur de Castres)


Castres a sorti une très belle performance devant Paris en décrochant le bonus défensif (34-12). Sixième au classement, il faudra compter sur Castres pour les phases finales. Ce que rappelle dans Midi Olympique l’entraîneur Laurent Labit. "Nous avons disputé un quart de finale la saison dernière et l’on ne se soucie pas de nous. Les grands Spécialistes, les grands Experts ont coté jusqu’à Perpignan qui est dixième. Nous non. Lorsque nous nous sommes retrouvés jeudi matin, les joueurs ne parlaient que de ça. Maintenant, je souhaite aux Spécialistes de bien se reposer et de faire la même chose avant notre déplacement au Racing-Metro. Cela nous facilitera la tâche, car les joueurs avaient vraiment envie de prouver contre Paris".


LES CHIFFRES CLE


Meilleure attaque: Toulouse (480 pts)




Meilleure défense: Clermont (286 pts)




Meilleur marqueur: Médard (13 essais)




Meilleur réalisateur: Teulet (214 pts)


Rugbyrama
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jeudi 27 janvier 2011

Open d'Australie - Murray-Djokovic : Les insoumis

La défaite de Rafael Nadal en quarts de finale de l'Open d'Australie pourrait ne pas profiter qu'à Roger Federer, tenant du titre. Et si Andy Murray et Novak Djokovic étaient en fait les futurs finalistes à Melbourne ?


La rivalité Nadal-Federer est paradoxale. Elle irrigue le tennis professionnel, notamment par le biais des fans qui aiment en découdre (violemment) sur les forums, mais elle ne vit plus, ou presque, sur les courts dans la mesure où les deux champions ne se sont plus affrontés en Grand Chelem depuis exactement deux ans. En 2010, ils n’ont eu rendez-vous que deux fois, en finale à Madrid et au Masters de Londres.


Après la chute de Rafael Nadal contre David Ferrer, nous voilà obligés d’attendre à nouveau, au moins jusqu’au Masters Series d’Indian Wells, mais surtout jusqu’à Roland-Garros, pour espérer les revoir face-à-face dans une grande circonstance.


Au cours des deux dernières années, seuls deux hommes ont réussi à contrarier leur illustre duo aux deux premières places mondiales : Novak Djokovic et Andy Murray, devenus n°2 au classement ATP l’espace de quelques semaines, avant de devoir rentrer dans le rang. Nés tous les deux en 1987, à quelques jours d’intervalle, Djokovic et Murray ont été les empêcheurs de gagner en rond les plus constants de Nadal et de Federer qui ont remporté, rappelons-le, 21 des 23 derniers titres majeurs. Djokovic, vainqueur de l’Open d’Australie en 2008, et Del Potro, consacré à l’US Open en 2009, ont été les deux uniques exceptions à la règle de cette double domination sans partage sachant que l’Argentin, gravement blessé au poignet, a été un fugace challenger.


Un prolongement "logique"


Lors de cet Open d’Australie, Djokovic et Murray ont une chance d’enfoncer un coin pour de bon dans cette hégémonie en parvenant tous les deux en finale. Si David Ferrer a facilité, en principe, le travail d’Andy Murray, il reste à Novak Djokovic la charge de vaincre Roger Federer. Federer domine son tête-à-tête face à Djokovic (13-6), mais Djokovic a déjà battu Federer deux fois dans le Grand Chelem (Open d’Australie 2008, US Open 2010).


Car une finale Djokovic-Murray serait, après tout, le prolongement « logique » de tous leurs efforts résolus pour contrarier l’ordre établi. Ce serait aussi l’occasion de combler un vide. Le Serbe et l’Ecossais se sont croisés huit fois sur un court (la dernière fois, c’était il y a près de deux ans), mais jamais lors d’un tournoi du Grand Chelem.


Face à Nadal et Federer, contrairement à Djokovic et Murray, nombre de joueurs partent battus d’avance. Phénomène plus ou moins inconscient aperçu lors du quart de finale de cet Open d’Australie entre Roger Federer et Stanislas Wawrinka. Après avoir craché des flammes contre Gaël Monfils et Andy Roddick, Wawrinka s’est transformé en petit garçon face à Federer.


Djokovic veut "passer aux actes"


Rares sont ceux qui estiment qu’ils peuvent vraiment signer l’exploit. Depuis qu’ils sont arrivés sur le circuit, Djokovic et Murray ont toujours eu cette particularité d’afficher leurs ambitions et de ne jamais être révérends face au duo magique, quitte à passer parfois pour arrogants. Mais le dire (qu’on peut gagner), c’est aussi le faire, au moins en partie, dirait n’importe quel psychologue du sport. "Je ne peux pas me comparer à lui (Federer), a reconnu Novak Djokovic après son succès sur Tomas Berdych. Bien évidemment qu’il est le favori, comme Nadal, à chaque tournoi qu’il dispute. Pour gagner, j’ai l’obligation d’être confiant, d’avoir la bonne attitude. C’est la seule manière d’avoir une chance contre Rafa et Roger. Ce n’est pas suffisant de vouloir jouer son meilleur tennis. Il faut tout simplement passer aux actes. Contre Federer, j’essaie toujours de gagner."


Vouloir gagner, refuser de perdre. L’horreur de la défaite est l’autre marqueur psychologique de Djokovic et de Murray. Personne n’a oublié les larmes de ce dernier, l’an dernier, tandis qu’il venait d’échouer en finale à Melbourne contre Roger Federer. "Je peux pleurer comme Roger, mais c’est dommage que je ne puisse pas jouer comme lui", avait-il dit dans un sanglot. "Jamais je n’avais été aussi déçu", a-t-il redit en début de quinzaine. "J’ai appris qu’il ne faut jamais être satisfait, a-t-il ajouté. Et ne jamais oublier qu’au début d’un tournoi comme celui-là, Roger et Rafa ont aussi leurs doutes. Eux aussi ressentent de la nervosité. Mais face à eux, en cinq sets, vous savez à quoi vous attendre. Physiquement et mentalement, ils ne lâcheront rien. Vous vous devez d’être prêt pour un tel bras de fer."


Djokovic et Murray sont justement prêts pour jouer les deux premiers rôles à Melbourne. Ils n’ont pas mégoté leurs efforts pour préparer 2011. Il ne leur reste plus « qu’à » battre Federer et Ferrer pour faire de leur propre rivalité une vraie réalité.


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mercredi 26 janvier 2011

Open d’Australie - Le Rafa Slam n'aura pas lieu

Rafael Nadal ne réalisera pas le Grand Chelem sur deux saisons. David Ferrer a eu raison du N.1 mondial en quarts de finale de l'Open d'Australie (6-4, 6-2, 6-3). L'Espagnol a, semble-t-il, craqué physiquement dès le premier set où un problème aux ischio-jambiers serait à l'origine de son naufrage.


26 janvier, Melbourne. L'association de cette date et de ce lieu ne semblent pas porter bonheur à Rafael Nadal. En 2010, le Majorquin avait été contraint à l'abandon en quarts de finale de l'Open d'Australie face à Andy Murray. Un an plus tard, jour pour jour, il a disparu au même stade de la compétition, face à David Ferrer. Et s'il n'a pas abandonné cette fois, sans doute en grande partie par respect pour son compatriote, Nadal, diminué par une blessure aux ischio-jambiers, n'a pas pu défendre pleinement ses chances. Battu en trois sets, il voit sa série de victoires en Grand Chelem s'arrêter à 25. Il ne réussira donc pas le Grand Chelem sur deux saisons. Appelez-le Grand Chelem ou Rafa Sam, ou comme vous voulez, il n'aura de toute façon pas lieu. Pas cette année en tout cas.


Mais s'il a été trahi par son corps, le numéro un mondial a aussi été victime du tennis remarquable de David Ferrer. Invaincu cette année et en pleine confiance, le Valencian a abordé le match avec agressivité et détermination. Dès le deuxième jeu, long de 20 minutes, la manière dont il a pris Nadal à la gorge pour réussir le premier d'une longue série de breaks a prouvé qu'il n'avait pas l'intention de nourrir le moindre complexe. Et à cet instant, personne ne savait que Nadal était blessé. C'est juste après, au terme du troisième jeu, que le champion de Manacor a fait pour la première fois appel au docteur. Il s'est ensuite accroché jusqu'au bout, pendant 2h30, mais il a constamment subi le jeu.


"La situation n'était pas facile"


Le patron, sur le court, c'était Ferrer. Il a tout fait. Les points et les fautes. Chaque fois que Nadal a eu un soupçon d'espoir dans cette rencontre, c'est quand son adversaire a eu des sautes d'humeur, comme lorsqu'il a servi pour le gain de la première manche à 5-3, avant de commettre quatre fautes directes. Mais dans la foulée, il a aussitôt remis la tête de Nadal sous l'eau pour conclure cette première manche en 1h10. La suite ne fut qu'une longue agonie pour le plus jeune des deux Espagnols. Quand Ferrer a remporté 8 jeux d'affilée à cheval sur les deuxième et troisième sets pour mener 6-4, 6-2, 3-0, le sort du match été scellé pour de bon.


Pas dupe du contexte, David Ferrer est apparu presque gêné après sa victoire au micro de Jim Courier. "La situation n'était pas facile, a-t-il admis. J'ai bien vu qu'il avait du mal à courir, qu'il était diminué. Mais je devais me concentrer sur mon jeu et je suis content de m'en être sorti." Mais Ferrer n'a pas à s'excuser. Il a fait son match et on sait à quel point il est compliqué de gérer un match face à un adversaire diminué, surtout quand cet adversaire est un compatriote, un ami. Son grand mérite est de ne pas avoir perdu le fil de son jeu. Pour la deuxième fois de sa carrière, le voilà dans le dernier carré d'un tournoi majeur. La dernière fois, c'était en 2007, à l'US Open, et il avait déjà écarté Nadal de son chemin. Des quatre demi-finalistes, il n'est pas celui qui a le plus la cote, mais Andy Murray aurait tout intérêt à ne pas le sous-estimer
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lundi 24 janvier 2011

Liga - Benzema sauve le Real

Auteur du seul but de la rencontre, Karim Benzema a offert la victoire au Real Madrid contre Majorque (1-0), lors de la 20e journée de Liga. L'attaquant français, qui a disputé l'intégralité de la rencontre, permet aux Merengue de rester à quatre longueurs du FC Barcelone.


REAL MADRID - MAJORQUE : 1-0




But : Benzema (61e)


La roue tourne, même à Madrid. Remplaçant puis non-utilisé lors des deux derniers matches du Real, Karim Benzema a repris des couleurs en trouvant le chemin des filets face à Majorque lors de la 20e journée de Liga (1-0). Tout n'a pas été rose pour le Français dans cette rencontre mais son second but de la saison en Liga permet aux Merengue de rester dans le sillage du leader barcelonais, tranquille vainqueur de Santander samedi (3-0).


Présent cette fois dès le coup d'envoi sur la pelouse de Bernabeu, Benzema restait très attendu. Entre le soutien de Cristiano Ronaldo, les discussions entre Mourinho et le directeur sportif Jorge Valdano à son sujet, et les critiques de Kaka, l'ancien Lyonnais a pu goûter aux joies de la pression dans un grand club. Après la victoire du Barça, ses partenaires n'avaient également pas le droit à l'erreur sous peine de se retrouver sérieusement décrochés dans la course au titre. Les Merengue ont pourtant tardé à trouver la bonne formule. Hésitants et peu précis face à une défense majorquine parfaitement en place, ils ne se sont procurés aucune occasion franche en première période tandis que leurs adversaires ont trouvé le poteau de Casillas sur une frappe de Nsue après un contre (14e).


Lass de retour également


A la reprise, Mourinho, entraîneur de l'année, a décidé de revoir sa copie et de sortir le toujours décevant Kaka et l'inattendu Gago pour lancer Xabi Alonso et Ozil. La mise au point a tout de suite porté ses fruits et les locaux se sont montrés beaucoup plus dangereux. Après quelques réglages, Di Maria, Cristiano Ronaldo et Benzema ont mieux combiné. Servi à l'entrée de la surface adverse, le Français a fait preuve de lucidité face à deux adversaires pour se placer sur son pied gauche et tromper Aouate d'un tir à ras de terre (61e). Benzema n'avait plus marqué en championnat depuis le 21 septembre et une victoire face à l'Espanyol (3-0).


Après cette ouverture du score difficilement acquise, le prudent Mourinho a vite remplacé Granero par Lassana Diarra, en disgrâce depuis une sortie remarquée contre Villarreal (63e). Bénéficiant de davantage d'espaces grâce à cette tactique plus réfléchie et à leur supériorité technique, les Madrilènes ont enchaîné les situations dangereuses sur le but adverse. Mais Cristiano Ronaldo (77e et 83e) et Benzema (80e et 88e) n'ont pas su mettre leur équipe à l'abri. Au bout du temps additionnel, le Real Madrid aurait pu regretter son manque de réalisme mais l'incontournable Casillas a détourné le tir de Webo, permettant ainsi aux Merengues de signer une dixième victoire en autant de matches à domicile cette saison.


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dimanche 23 janvier 2011

Federer avance, Djokovic joue les gros bras

Roger Federer a perdu un set devant Tommy Robredo (6-3, 3-6, 6-3, 6-2) mais égale le record de Jimmy Connors (27 quarts de finale de suite en Grand Chelem). Novak Djokovic a expédié Nicolas Almagro 6-3, 6-4, 6-0. Tomas Berdych a dominé Fernando Verdasco. Andy Roddick fait face à Stanislas Wawrinka
Roger Federer (SUI/N.2) bat Tommy Robredo (ESP) 6-3, 3-6, 6-3, 6-2




Prochain adversaire : Wawrinka.




Stanislas Wawrinka (SUI, 19) bat Andy Roddick (USA, 8) 6-3, 6-4, 6-4


Un record et une victoire qui ne restera pas dans les annales, c'est tout pour Roger Federer aujourd'hui. C'est exceptionnel et banal à la fois, c'est le quotidien du Suisse. Face à Tommy Robredo, l'adversaire idéal : celui qui s'accroche mais qui perd toujours à la fin, il a perdu un set avec un gros passage à vide en première balle. Il s'est pourtant imposé une dixième fois en dix match contre l'Espagnol et obtenu un billet pour ses 27e quarts de finale en tournoi du Grand Chelem consécutifs ! Il faut remonter à Roland-Garros en 2004 et une défaite devant Gustavo Kuerten pour le voir échouer avant les quarts...


Au premier set, comme lors de son match face à Gilles Simon, où il avait été poussé en cinq sets, il avait pris un départ canon, ne perdant aucun point sur son engagement. Aujourd'hui, cela ne suffit pourtant pas pour impressionner ses adversaires. Il a fallu cravacher au début du troisième set pour marquer son territoire : "Je n'ai pas bien géré quelques jeux dans le second set. J'ai essayé de relancer différemment. Le jeu à 2-0 dans le troisième set a été important", a déclaré Federer à Jim Courier sur le court.


Le Suisse a déjà cédé trois manches dans la défense de son titre cette année, dont deux au Français Gilles Simon au 2e tour. L'an passé, il n'avait cédé que deux sets durant toute sa campagne, et aucun en 2007 : "Je suis satisfait, je suis toujours en course. Je suis de nouveau en quart de finale. J'ai toutes mes chances d'aller encore en demies. Cela a été une première semaine difficile avec quelques coups de chaud ces derniers matches. Mais je suis content de la manière dont je frappe la balle. J'ai eu un tableau piégeux, avec des gars d'expérience et de très bons retourneurs. C'est pour ça que je suis content de les avoir battus et de m'être donné une chance d'accéder en deuxième semaine." Il sera opposé mardi à son compatriote Stanislas Wawrinka, tête de série N.19, ou à l'Américain Andy Roddick, N.8 mondial, deux victimes du complexe Federer parmi tant d'autres, qui devaient s'affronter en clôture de la 7e journée.


Novak Djokovic (SRB/N.3) bat Nicolas Almagro (ESP/N.14) 6-3, 6-4, 6-0




Prochain adversaire : Berdych.


Tomas Berdych (CZE/N.6) bat Fernando Verdasco (ESP/N.9) 6-4, 6-2, 6-3


Quand les participants à la finale de la Coupe Davis, Gaël Monfils, Victor Troïcki, Michaël Llodra, Gilles Simon, et même les spectateurs (Jo-Wilfried Tsonga, Richard Gasquet) tombent, épuisés, les uns après les autres, Novak Djokovic surfe sur son triomphe serbe sur la côte australienne. En huitième de finale, il n'a mis qu'1h44 à se débarrasser de Nicolas Almagro, après un 3e tour tronqué par l'abandon de son compatriote Troicki.


A ce rythme là, Novak peut continuer à bronzer et prendre de cours de danse : "C'était un très bon match. Mon service était excellent aujourd'hui et c'était important d'arriver à hausser mon niveau de jeu avant les quarts de finale. J'ai eu un adversaire difficile, il frappait fort et j'ai pu tester plusieurs choses dans mon jeu, comme ma patience et mon agressivité. Je me sens bien au niveau de l'énergie, je n'ai pas passé trop de temps sur le court cette première semaine." Avec 75% de premières balles, trois balles de break sauvées sur trois, 17 fautes directes pour 31 coups gagnants, Nole s'est mis en condition pour un quart de finale qui devrait être d'une autre tenue : Tomas Berdych, qui semble enfin redevenu lui-même, le défie.


On parle peu de Tomas Berdych, mais le Tchèque continue d'avancer tranquillement dans le tableau. Il s'est qualifié pour la première fois de sa carrière pour les quarts de finale en Australie en corrigeant Fernando Verdasco en 1h58. Le finaliste du dernier Wimbledon n'a cédé que neuf jeux et commis seulement neuf fautes directes. Le match presque parfait. Verdasco a pourtant réussi le premier break de la partie dès le troisième jeu. Mais la suite fut à sens unique. "C'était vraiment un super match pour moi, juge Berdych. Je suis beaucoup plus agressif désormais et j'arrive à le faire sans commettre trop de fautes, c'est bon signe." Verdasco, lui, n'était toutefois pas à 100%. "J'avais très mal à la cheville et au tendon d'Achille. Je ne pouvais pas bouger normalement et face à un joueur comme Berdych, ça rend els choses impossibles. Mais je n'aime pas abandonner", a confié l'Espagnol.


http://fr.sports.yahoo.com/23012011/70/open-d-australie-federer-avance-djokovic-joue-les-gros-bras.html
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samedi 22 janvier 2011

Cornet, ni la cerise, ni le gâteau..Tsonga tombe

Alizé Cornet a bousculé Kim Clijsters lors du 3e tour de l'Open d'Australie, mais elle a perdu (7-6, 6-3), le jour de ses 21 ans. Avec elle, c'est la dernière représentante du tournoi, tous tableaux confondus, qui sort. Zvonareva a battu Safarova et Stosur contre Kvitova.


Kim Clijsters (BEL) bat Alizé Cornet (FRA) 7-6, 6-3


Alizé Cornet, 83e mondiale, n'a pas réussi à créer l'exploit le jour de ses 21 ans en s'inclinant 7-6 (7/3), 6-3 malgré une belle résistance face à la Belge Kim Clijsters, N.3 mondiale, samedi au 3e tour de l'Open d'Australie. Il n'y a désormais plus aucun Français en course à Melbourne, après l'élimination plus tôt samedi de Jo-Wilfried Tsonga.


Cornet, ancienne 11e mondiale, a montré de belles dispositions malgré la défaite. Elle peut désormais envisager plus sereinement sa saison 2011, après pratiquement deux ans de disette, marqués par des contre-performances, blessures et doutes. Samedi après-midi, sur le court central, la Niçoise a bousculé la Belge jusqu'au milieu du deuxième set, avant de lâcher prise, visiblement à court physiquement.


Elle poussait Clijsters jusqu'au jeu décisif, chacune ayant ravi par deux fois le service de l'autre au premier set. La N.3 mondiale faisait alors parler son expérience en prenant rapidement l'avantage 5-0. Cornet tenait encore tête lors de la deuxième manche. Elle concédait son service à 2-1 mais revenait dans la foulée, à grands renforts d'encouragements. Cependant, débordée par la puissance de son adversaire, qui l'obligeait à balayer le court, elle devait se résigner à laisser échapper le billet pour les 8e de finale. Elle sortait de la Rod Laver Arena avec le sourire et un bouquet de fleurs dans les mains, les spectateurs lui souhaitant alors un bon anniversaire.


AUTRES RESULTATS


Agnieszka Radwanska (POL/N.12) bat Simona Halep (ROM) 6-1, 6-2


Vera Zvonareva (RUS/N.2) bat Lucie Safarova (CZE/N.31) 6-3, 7-6 (11/9)
Il n'y a plus de Français à Melbourne : Jo-Wilfried Tsonga a été battu par l'Ukrainien Dolgopolov au 3e tour de l'Open d'Australie (3-6, 6-3, 3-6, 6-1, 6-1). Murray face à Garcia-Lopez, Söderling contre Hernych, sont passés sans problème. On attend Nadal face à l'Australien Tomic
http://fr.sports.yahoo.com/22012011/70/open-d-australie-tsonga-degringole.html

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vendredi 21 janvier 2011

Monfils: "J'ai eu tout faux"

C’est habillé d’un tee-shirt portant l’inscription "quiet please" que Gaël Monfils s’est présenté en conférence de presse. Battu en trois sets par Wawrinka, le Français a assumé son échec avec franchise. Il admet s'être trompé tactiquement. Mais il reste confiant pour la suite de la saison
Jusqu’à 4-2 en votre faveur au tie break au premier set, tout se passe bien. Et puis plus rien, ou presque…


G.M. : Je suis frustré. Tactiquement, je ne suis pas arrivé à jouer plus vite et à prendre la balle tôt. Je me suis usé, je me suis engagé dans des rallyes de terre battue. J’ai eu des opportunités que je n’ai pas faites. Il était dans son tempo, il me repoussait loin, je me suis crispé. J’ai joué contre-nature. Au début du 2e set, j’ai eu 10 minutes très dures où j’avais du mal à souffler, à ventiler. Pendant la rencontre, je ne suis pas arrivé à être sur ma ligne et à taper plus fort. Et puis j’ai mal servi. Je ne sais pas si j’ai jamais aussi mal servi. Il m’a imposé son style de jeu. Bravo à lui.


On a eu le sentiment que vous avez cédé après la perte du premier set…


G.M. : Je n’ai pas lâché prise, mais je me suis enfoncé dans sa tactique. Il m’a imposé une grosse cadence et j’ai décliné. Mon "body language" n’était plus le même.


Quel était votre plan de jeu ce soir ?


G.M. : Tactiquement, j’ai eu tout faux et c’est lui qui a gagné sur ce plan. Il m’a emmené dans sa filière de jeu. Je voulais le contrer un peu plus, mais je n’ai pas réussi à rester sur ma ligne. Je l’ai laissé s’installer dans ses gammes croisées. Et puis j’ai mal servi. Depuis le début du tournoi, j’ai péché au service.


Vous l’avez trouvé plus fort ?


G.M. : J’ai toujours trouvé qu’il jouait très bien. Il a fait partie des dix premiers mondiaux, non ? Mais il n’a pas fait un match extraordinaire ce soir, je n’ai pas fait un mauvais match non plus. Je l’ai fait briller ce soir en m’installant dans sa tactique.


L’un de vos objectifs cette année était de ne pas passer à côté des gros événements. Comme en 2010, vous perdez au 3e tour…


G.M. : C’est un échec, mais ça ne m’atteint pas car j’ai bien bossé. Je me sens vraiment bien. Je n’ai pas peur de la suite. J’ai encore besoin de fixer quelques petits détails. Je travaille trop pour ne pas y arriver. Oui, c’est un échec. Dans mon team, on est déçus, mais on est motivés pour être bons à Indian Wells et Miami, les prochains gros objectifs.


Pourquoi cette crise au service ?


G.M. : Ce soir, je ne suis pas arrivé à servir fort et à mettre la balle dans le carré. Bon, je vais faire des paniers de service. Je vais travailler tout simplement.


Quel est votre programme désormais ?


G.M. : J’ai décidé de changer et de ne pas jouer en Europe. Je vais faire les tournois de la tournée américaine. J’ai envie de jouer aux Etats-Unis. C’est un choix. J’ai failli aller jouer sur terre battue en Amérique du Sud, mais j’ai finalement opté pour les Etats-Unis parce que j’ai envie d’être bien pour Indian Wells et Miami.


http://fr.sports.yahoo.com/21012011/70/open-d-australie-monfils-j-ai-eu-tout-faux.html
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Open d'Australie : Gasquet éliminé...

Le Français Richard Gasquet a été éliminé aujourd'hui au troisième tour de l'Open d'Australie de tennis par le Tchèque Tomas Berdych en trois sets, 6-2 / 7-6 / 6-2.


Breaké dès son premier jeu de service, Berdych, sixième joueur mondial, a très vite refait son retard et n'a plus jamais été inquiété par le Biterrois, auteur de coups éclatants mais trop rares. Gasquet, tête de série numéro 28, n'a obtenu qu'une balle de break en deux heures et une minute de jeu, sur le premier jeu. Berdych a servi 72% de première balle, contre 56% pour Gasquet, et n'a fait que 17 fautes directes.


Deux Français restent en lice au troisième tour de l'Open d'Australie : Gaël Monfils, qui affronte aujourd'hui le Suisse Stanislas Wawrinka dans la session de nuit (à partir de 9 heures en France), et Jo-Wilfried Tsonga, opposé demain à l'Ukrainien Alexandr Dolgopolov.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/01/21/97001-20110121FILWWW00308-open-d-australie-gasquet-elimine.php

jeudi 20 janvier 2011

Tour de France : cinq équipes françaises au départ

Victoire pour les équipes françaises de cyclisme. Elle seront au nombre de cinq au départ du Tour de France le 2 juillet prochain en Vendée. Avec sa licence Pro Tour, AG2R-La Mondiale était assurée de participer à la Grande Boucle. La formation de Vincent Lavenu sera accompagnée par quatre autres représentantes tricolores. Les organisateurs du Tour ont en effet décidé de distribuer leurs quatre invitations à Cofidis, Europcar, la FDJ et Saur-Sojasun. Christian Prud'homme et Jean-François Pescheux ont annoncé la sélection ce janvier pour permettre aux équipes concernées d'organiser leur calendrier en conséquence.


En revanche, les grands perdants de cette sélection se nomment Denis Menchov et Carlos Sastre. Le Russe, troisième sur les Champs-Elysées en juillet 2010, et l'Espagnol, vainqueur du Tour en 2008, ont été recalés avec leur équipe Geox.






Pour Saur-Sojasun, managée par Stéphane Heulot, ce sera une grande première. Le leader sera Jérôme Coppel et Jimmy Casper se chargera des sprints. Soulagement aussi du côté d'Europcar qui a décidé de prendre la suite de Bbox, avec Thomas Voeckler, pour figurer au départ en Vendée, région de naissance de l'équipe.


Les équipes les plus attendues seront le Team Leopard-Trek des frères Schleck et la nouvelle équipe Saxo Bank Sungard, dont le leader n'est autre qu'Alberto Contrador. Si l'Espagnol, suspendu provisoirement par l'UCI, est autorisé à courir.


La sélection pour le Tour de France 2011:
Les 18 équipes Pro Tour : OMEGA PHARMA-LOTTO, QUICKSTEP CYCLING TEAM, SAXO BANK SUNGARD, EUSKALTEL-EUSKADI, MOVISTAR TEAM, AG2R LA MONDIALE, SKY PROCYCLING, LAMPRE - ISD, LIQUIGAS-CANNONDALE, PRO TEAM ASTANA, TEAM LEOPARD - TREK, RABOBANK CYCLING TEAM, VACANSOLEIL-DCM PRO CYCLING TEAM, KATUSHA TEAM, BMC RACING TEAM, HTC-HIGHROAD, TEAM GARMIN-CERVELO, TEAM RADIOSHACK.
Les quatre équipes invitées: COFIDIS, FDJ, SAUR - SOJASUN, TEAM EUROPCAR
http://www.francesoir.fr/sport/cyclisme/tour-france-cinq-equipes-francaises-au-depart-65771.html
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Open d'Australie - Tsonga décolle, Llodra atterrit

Comme Gasquet et Monfils, Jo-Wilfried Tsonga a obtenu son billet pour le 3e tour de l'Open d'Australie. Le Français a remporté un âpre combat face à Andreas Seppi (6-3, 7-6, 7-6) pour retrouver Dolgopolov au prochain tour. Michael Llodra a été éliminé. Rafael Nadal poursuit sa balade de santé.


LES FRANÇAIS


Jo-Wilfried Tsonga (FRA/N.13) bat Andreas Seppi (ITA) 6-3, 7-6 (7/1), 7-6 (7/5). Prochain adversaire: Dolgopolov.


Alexandr Dolgopolov Jr. (UKR) bat Benjamin Becker (ALL) 6-3, 6-0, 3-6, 7-6 (7/3)


Après un match marathon mardi, Jo-Wilfried Tsonga a passé le 2e tour en petites foulées. Le N.13 mondial n'a cette fois eu besoin que de trois sets face à Andreas Seppi, battu difficilement en 2h30 de jeu. Si le premier set était bien maîtrisé, les deux suivants ont été plus compliqués à décrocher, le Français ayant besoin de deux jeux décisifs pour arracher sa qualification des mains de cet Italien, 51e mondial.


Au 2e set, l'Italien creusait cependant l'écart alors que le Français commettait davantage de fautes directes et levait le pied au service. Tsonga s'accrochait cependant, comblait son handicap et enlevait la manche au tie-break. Il semblait tranquillement s'acheminer vers un succès après avoir rapidement pris la mise en jeu adverse. Il se compliquait cependant la tâche en lâchant son service au moment de conclure et devait de nouveau passer par le jeu décisif.


Tsonga, demi-finaliste à Melbourne l'an passé, affrontera l'Ukrainien Alexandr Dolgopolov, 46e mondial, au 3e tour où Richard Gasquet et Gaël Monfils seront aussi présents. Le Français doit garder un souvenir mitigé de leur seule rencontre, au dernier Wimbledon : il avait gagné les deux premiers sets, perdu les deux suivants et ne s'était imposé que 10 à 8 dans la 5e manche.


Milos Raonic (CAN) bat Michael Llodra (FRA/N.22) 7-6 (7/3), 6-3, 7-6 (7/4)




Prochain adversaire: Youzhny




Mikhail Youzhny (RUS/N.10) bat Blaz Kavcic (SLO) 6-3, 6-1, 5-7, 4-6, 6-1


Michaël Llodra est complètement passé au travers de son 2e tour. La faute au Canadien Milos Raonic, 152e mondial, qui a réussi à dominer le Français, 24e mondial 7-6 (7/3), 6-3, 7-6 (7/4). Tête de série N.22, le Parisien pouvait nourrir de belles ambitions en Australie, dans le sillage d'une saison 2010 réussie, notamment sur dur, et d'une victoire sur Berdych au 1er tour de l'US Open. Sous un chaud soleil, il n'a pourtant jamais semblé en mesure de trouver la clé du match face au jeune Raonic, 20 ans, sorti des qualifications et qui dispute seulement son deuxième tournoi du Grand Chelem.


"Je suis tombé tout simplement contre un joueur plus fort que moi, analysait sobrement Llodra. Il a été impressionnant au service et dans ses enchaînements aussi. Car derrière sa première balle, il n'est pas manchot non plus, il a des bons coups du fond de court. Je m'attendais à un match un peu plus décousu de sa part. Je n'ai eu aucune occasion sur son service avant le milieu du 3e set. Et puis il faisait chaud, la balle remontait beaucoup et ce n'était pas facile à retourner. Donc j'ai fait tout ce que j'ai pu mais ce n'a pas été suffisant malheureusement."


La première manche n'a tenu qu'à un fil, à savoir deux volées ratées par le Français dans le tie-break, l'une échouant dans le filet, l'autre hors des limites. Il concédait une fois sa mise en jeu au 2e set et ne parvenait jamais à combler l'écart, ni même à inquiéter une seule fois Raonic sur son service. Toujours à court de solution, gêné par des ampoules à un pied, le Français perdait son premier jeu de service dans la 3e manche. Il se procurait enfin trois balles de break pour revenir, en convertissait une, mais finissait toutefois par s'incliner dans le jeu décisif.




. LES RESULTATS IMPORTANTS


Rafael Nadal (ESP/N.1) bat Ryan Sweeting (USA) 6-2, 6-1, 6-1




Prochain adversaire: Tomic




Bernard Tomic (AUS/WC) bat Feliciano Lopez (ESP/N.31) 7-6 (7/4), 7-6 (7/3), 6-3


Lleyton Hewitt éliminé, Bernard Tomic reste le seul Australien en lice dans le tableau messieurs. Le jeune espoir aussie a fait sensation en éliminant l'Espagnol Feliciano Lopez, tête de série N.31, au 2e tour (7-6, 7-6, 6-3) pour gagner le droit d'affronter Rafael Nadal au prochain match. L'Espagnol, N.1 mondial, a perdu 4 jeux ce jeudi contre Ryan Sweeting, qui n'a pas abandonné comme l'a fait le premier adversaire de Nadal au 1e tour, Marco Daniel. "J'avais entendu parler de Sweeting, mais je ne savais pas du tout comment il jouait. Il est encore jeune et il peut s'améliorer, notamment au service, juge le patron du circuit. Avec sa taille, il peut mieux servir. Je pense que j'ai fait match solide. J'ai fait quelques erreurs en revers, c'est tout. Je dois jouer plus long sur ce coup. Peut-être aussi je dois être un peu plus agressif, plus à l'intérieur du court. Mais globalement je suis content. Mon service va mieux depuis le premier match."


Marin Cilic (CRO/N.15) bat Santiago Giraldo (COL) 6-3, 7-6 (7/1), 6-1


Guillermo Garcia-Lopez (ESP/N.32) bat Eduardo Schwank (ARG) 6-4, 7-6 (10/8), 6-1

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mercredi 19 janvier 2011

Open d'Australie - Gasquet ouvre la voie

Richard Gasquet est le premier Français à avoir assuré sa place pour le 3e tour de l'Open d'Australie face à son compatriote Adrian Mannarino 6-3, 7-6, 6-4. Au prochain tour, le Français affrontera Tomas Berdych, N.6 mondial. C'est fini pour Benoît Paire, dominé par Ivan Ljubicic 6-3, 6-7, 6-4, 7-6.


LES FRANÇAIS


Richard Gasquet (FRA/N.28) bat Adrian Mannarino (FRA) 6-3, 7-6 (7/4), 6-4. Prochain adversaire : Berdych


Richard Gasquet est le premier Français qualifié pour le 3e tour. Le Biterrois a dominé son jeune compatriote Adrian Mannarino, vainqueur de son premier match en Grand Chelem face à l'Américain Ryan Harrison lundi, 6-3, 7-6 (7/4), 6-4. La tête de série N.28 n'a eu besoin que de trois sets et plus de deux heures de jeu pour passer ce 2e tour pour la 4e fois en cinq ans. Un match serré dans les deux derniers actes, où Gasquet a été très sérieux avec 69% de premières balles et 11 aces face à Mannarino trop tendre dans les moments clés. L'ex-N.7 mondial affrontera au prochain tour l'actuel N.6, Tomas Berdych, qui a eu une mise en route compliquée face à l'Allemand Philipp Kohlschreiber, finalement battu 4-6, 6-2, 6-3, 6-4.


Ivan Ljubicic (CRO/N.17) bat Benoît Paire (FRA/WC) 6-3, 6-7 (2/7), 6-4, 7-6 (7/5)


Benoît Paire n'a pas fait de miracles, mais s'est incliné avec les honneurs contre le Croate Ivan Ljubicic, 16e mondial, 6-3, 6-7 (2/7), 6-4, 7-6 (7/5). Bénéficiaire d'une wild card, le Français, 145e mondial, a longtemps fait douter son aîné de 10 ans, à l'image de son 2e tour à l'US Open où il a failli éliminer Feliciano Lopez en septembre dernier, avant de plier dans un 5e set. Un peu à court physiquement, Paire a craqué dans le jeu décisif du 4e set. Pour le Croate, ce sera Almagro ou Andreev au prochain tour.


. AUTRES RESULTATS IMPORTANTS DE MERCREDI


Andy Roddick (USA/N.8) bat Igor Kunitsyn (RUS) 7-6 (9/7), 6-2, 6-3


Tomas Berdych (CZE/N.6) bat Philipp Kohlschreiber (GER) 4-6, 6-2, 6-3, 6-4


Tommy Robredo (ESP) bat Mardy Fish (USA/N.16) 1-6, 6-3, 6-3, 6-3


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mardi 18 janvier 2011

Open d'Australie - Tsonga joue à se faire peur

Comme Gaël Monfils la veille, Jo-Wilfried Tsonga a frôlé la catastrophe dès son premier match à l'Open d'Australie. Le Français, mené deux manches à rien par Philipp Petzschner, s'en est finalement sorti en 5 sets (4-6, 2-6, 6-2, 6-3, 6-4) et plus de trois heures. Michael Llodra est également passé.


Jo-Wilfried Tsonga (FRA/N.13) bat Philipp Petzschner 4-6, 2-6, 6-2, 6-3, 6-4




Prochain adversaire : Seppi.


Michaël Llodra (FRA/N.22) bat Juan Ignacio Chela (ARG) 6-3, 3-6, 6-2, 6-4




Prochain adversaire : Raonic.


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Open d'Australie - Journée portes ouvertes pour Nadal

Rafael Nadal n'a passé que 47 minutes sur le court au 1er tour de l'Open d'Australie. Son adversdaire, le Brésilien Marcos Daniel a abandonné. Murray, Del Potro, Ferrer, Youzhny et Cilic passent. Les Français Chardy et Millot sortent. On attend Llodra et Tsonga, et Nalbandian-Hewitt.
Il lui suffit de se présenter sur le court pour que les portes du premier tour s'ouvrent grand. Rafael Nadal a bénéficié de l'abandon de son premier adversaire à Melbourne : Marcos Daniel ayant été obligé de quitter le court après 47 minutes de jeu ! A 32 ans, le Brésilien, dont le principal fait d'arme en Grand Chelem est un 2e tour à Roland-Garros en 2008, a vite cédé la première manche, en 19 minutes. Malgré quatre balles de break en début de seconde manche, il devait se résoudre à abandonner en raison d'une blessure à un genou. Le 93e mondial était alors mené 6-0, 5-0.


"Je voulais essayer quelque chose, s'est désolé le Brésilien. Je sais que je peux jouer 10 fois mieux que cela." Dix fois mieux, on ne sait pas si cela lui aurait permis de décrocher plus d'un jeu ou deux. Soit. N'est pas un successeur de "Guga" (Gustavo Kuerten, ex-champion brésilien, ndlr) qui veut. Nadal lui peut tranquillement poursuivre sa remise en forme après un tournoi de Doha agité par un virus inopportun.


RESULTATS IMPORTANTS


Rafael Nadal (ESP/N.1) bat Marcos Daniel (BRA) 6-0, 5-0 (abandon)




Prochain adversaire : Sweeting ou Gimeno-Traver.


Andy Murray (G-B/N.5) bat Karol Beck (SVK) 6-3, 6-1, 4-2




Prochain adversaire : Marchenko ou Ramirez.


Juan Martin Del Potro (ARG) bat Dudi Sela (ISR) 7-6 (15/13), 6-4, 6-4




Prochain adversaire : Baghdatis ou Zemjla.


Marin Cilic (CRO/N.15) bat Donald Young (USA) 6-3, 6-2, 6-1




Prochain adversaire : Giraldo.


Mikhail Youzhny (RUS/N.10) bat Marsel Ilhan (TUR) 6-2, 6-3, 7-6 (7/5)




Prochain adversaire : Kavcic.


LES FRANÇAIS


Bernard Tomic (AUS) bat Jérémy Chardy (FRA) 6-3, 6-2, 7-6 (7/5)




Jurgen Melzer (AUT/N.11) bat Vincent Millot (FRA) 6-2, 6-4, 6-2


On peut être défait et heureux, c'est possible. Surtout quand on manque d'expérience au plus haut niveau et que l'on sort des qualifications d'un tournoi du Grand Chelem. Vincent Millot peut donc être ravi de n'avoir inscrit que huit jeux au premier tour de l'Open d'Australie : "C'est cool, ça va me servir. Mais je m'attendais à jouer un peu mieux. J'ai fait pas mal d'erreurs, j'ai peut-être un peu trop attendu. En tout cas, je n'ai pas le sentiment d'avoir bien joué. Lui ne m'a pas pris de haut. Je vais lancer la saison avec un peu plus de confiance. Je suis de plus en plus certain du niveau et de la qualité de jeu que je peux avoir."


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lundi 17 janvier 2011

Open d'Australie - Monfils: "Un moment de peur"

Pour la première fois de sa carrière, Gaël Monfils a remonté un handicap de deux sets. Mené 7-6, 6-2, 5-2 par Thiemo de Bakker au 1er tour, il s’en est finalement sorti 6-7, 2-6, 7-5, 6-2, 6-1 et ne cachait pas sa satisfaction lors d’une conférence de presse pleine de bonne humeur.
Peut-on parler de chance après une telle victoire ?


G.M. : C’est de la réussite. Je perds deux sets zéro, je suis très loin. Mais j’ai su garder des idées positives alors qu’il menait largement. A un moment donné, je me disais qu’il allait prendre conscience qu’il était en position de gagner. Il fallait qu’il rate à un moment donné et c’est ce qui est arrivé. Dès que j’ai vu une ouverture, j’ai su la saisir. Mais oui, j’ai eu un moment de peur.


Comment ne pas sombrer quand on est si loin ?


G.M. : Tu t’accroches à quelque chose, à cette idée qu’il va finir par rater. Avant la rencontre, Roger (Rasheed, son entraîneur, NDLR) n’avait cessé de me répéter que Thiemo avait cette particularité de ne pas trop croire en lui. J’ai laissé passer ma chance de débreak à 4-2 au 3e set, mais à 5-3, j’ai pu rebondir.


N’est-ce pas l’une des victoires les plus satisfaisantes de votre carrière en Grand Chelem ?


G.M. : Peut-être pas. Je me souviens de ma victoire au premier tour du dernier US Open (contre Robert Kendrick) où j’étais mené d’un break dans le 5e set. Quand on est lâché deux sets à rien, on n’a plus rien à perdre. Quand on a un break dans la vue au 5e set, c’est une autre paire de manches. Mais bon, c’est sûr ça fait du bien de s’imposer dans ces conditions d’autant que si j’avais perdu, vous m’auriez immanquablement parlé de l’épouvantail de la coupe Davis (rire). Je vous voyais déjà arriver avec vos questions.


Dans quel état physique vous sentez-vous ?


G.M. : J’ai eu une bonne préparation physique et là, je suis davantage fatigué mentalement que physiquement. Comme je manque de compétition, j’étais fatalement nerveux et ça fatigue. Mais bon, pendant le match, je voyais défiler le score des autres sur le tableau d’affichage et je voyais que Fish, Querrey n’étaient pas bien non plus. Je me disais que je n’étais pas le seul. Là, c’est bien, j’ai déjà une victoire derrière moi pour voir la suite.
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samedi 15 janvier 2011

But missile

Bundesliga - Dortmund assomme la Bundesliga

Leader incontesté, Dortmund a frappé fort en s'imposant chez le troisième, Leverkusen (1-3) lors de la reprise de la Bundesliga. Le Borussia a provisoirement 13 longueurs d'avance sur son dauphin, Mayence. Le Bayer pourrait quitter le podium au profit de Hanovre, qui joue à Francfort dimanche.


LEVERKUSEN - DORTMUND : 1-3




Buts : Kiessling (80e) pour Leverkusen - Grosskreutz (49e et 53e) et Götze (55e) pour Dortmund


Pour son retour à la compétition après un mois de trêve hivernale, Dortmund a vécu une soirée parfaite. Large leader du classement de Bundesliga, l'équipe de Jürgen Klopp a encore démontré sa supériorité en allant s'imposer sur le terrain du Bayer Leverkusen, un de ses principaux rivaux pour le titre et invaincu depuis le mois d'octobre (1-3). Défaits à domicile par les hommes de Jupp Heynckes lors de la première journée de championnat (0-2), les joueurs du Borussia ont pris leur revanche et remis les choses en ordre.


Après avoir concédé leur seconde défaite de la saison face à Francfort lors de la dernière journée de la phase aller (1-0), les protégés de Klopp étaient attendus à la BayArena pour le choc face au troisième du classement. Malgré l'absence du Japonais Kagawa, leur meilleur buteur parti disputer la Coupe d'Asie, ils ont très vite répondu présents. Dès la troisième minute, Bender a placé une puissante tête sur le poteau d'Adler à la suite d'un coup franc. Dans un début de match rythmé, les visiteurs se sont appuyés sur leur jeu court pour mettre en danger une défense de Leverkusen un peu trop passive. Hummels, de la tête après corner, a raté la cible de peu (20e). Lewandowski, titulaire à la pointe de l'attaque, a, lui, perdu son duel face au portier du Bayer (23e).


Trois buts en six minutes


En face, si le grand et remuant Kiessling s'est souvent démené, il n'a pas su trouver la faille face à une défense vigilante (11e et 40e). En voulant jouer trop vite vers l'avant, ses coéquipiers ont souvent manqué de précision dans leurs passes. Après la pause, Klopp a sorti Sven Bender, dont le frère jumeau Lars évoluait dans le camp adverse, pour lancer Da Silva. Outre ce changement, c'est surtout la nouvelle détermination de ses joueurs qui a fait basculer la rencontre en quelques instants. Peu réalistes en première période, les visiteurs ont haussé le ton et claqué trois buts face à une défense dépassée.


D'une reprise à bout portant puis d'une frappe parfaitement précise dans l'axe (49e et 53e), Grosskreutz s'est chargé de déboussoler Adler et son arrière-garde. Götze a ensuite pu tuer le suspense en partant sur la droite pour aller tromper le malheureux gardien (55e). Jupp Heynckes a bien tenté de relancer ses hommes en effectuant ses trois changements d'un coup mais les dés étaient jetés. De retour de blessure après quatre mois d'absence, Ballack a assisté à la tardive réduction du score signée Kiessling du banc de touche (80e). Avec désormais treize longueurs d'avance sur ses poursuivants, Dortmund a fait un nouveau pas vers le titre.


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http://fr.sports.yahoo.com/14012011/70/bundesliga-dortmund-assomme-la-bundesliga.html
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vendredi 14 janvier 2011

Open d'Australie - Menu copieux pour les Bleus

Le tirage au sort n'a pas offert un parcours facile aux Bleus. Tsonga, qui a tiré Petzschner au 1er tour, pourrait retrouver Söderling dès les 8e. Monfils, après des retrouvailles avec De Bakker, croisera Federer sur son chemin comme Simon dès le 2e tour. A suivre: Nadal-Daniel et Hewitt-Nalbandian.


PREMIER QUART DE TABLEAU


Rafael Nadal (ESP/N.1) - Marcos Daniel (BRA)




Qualifié - Daniel Gimeno-Traver (ESP)




Bernard Tomic (AUS/WC) - Jérémy Chardy (FRA)




Alejandro Falla (COL) - Feliciano Lopez (ESP/N.31)




John Isner (USA/N.20) - Florent Serra (FRA)




Radek Stepanek (CZE) - Qualifié




Rui Machado (POR) - Santiago Giraldo (COL)




Qualifié - Marin Cilic (CRO/N.15)


Mikhail Youzhny (RUS/N.10) - Marsel Ilhan (TUR)




Qualifié - Kevin Anderson (RSA)




Qualifié - Bjorn Phau (GER)




Juan Ignacio Chela (ARG) - Michaël Llodra (FRA/N.22)




David Nalbandian (ARG/N.27) - Lleyton Hewitt (AUS)




Richard Berankis (LTU) - Marinko Matosevic (AUS/WC)




Michael Russell (USA) - Matthew Ebden (AUS/WC)




Jarkko Nieminen (FIN) - David Ferrer (ESP/N.7)


. DEUXIEME QUART DE TABLEAU


Robin Söderling (SWE/N.4) - Potito Starace (ITA)




Qualifié - Qualifié




Denis Istomin (UZB) - Qualifié




Ricardo Mello (BRA) - Thomaz Bellucci (BRA)




Ernests Gulbis (LAT/N.24) - Benjamin Becker (GER)




Alexandr Dolgopolov (UKR) - Mikhail Kukushkin (KAZ)




Andreas Seppi (ITA) - Arnaud Clément (FRA)




Philipp Petzschner (GER) - Jo-Wilfried Tsonga (FRA/N.13)


Jurgen Melzer (AUT/N.11) - Qualifié




Carsten Ball (AUS/WC) - Pere Riba (ESP)




Dudi Sela (ISR) - Juan Martin Del Potro (ARG)




Qualifié - Marcos Baghdatis (CYP/N.21)




Guillermo Garcia-Lopez (ESP/N.32) - Michael Berrer (GER)




Eduardo Schwank (ARG) - Leonardo Mayer (ARG)




Illya Marchenko (UKR) - Ruben Ramirez Hidalgo (ESP)




Karol Beck (SVK) - Andy Murray (GBR/N.5)


. TROISIEME QUART DE TABLEAU


Tomas Berdych (CZE/N.6) - Qualifié




Philipp Kohlschreiber (GER) - Tobias Kamke (GER)




Ryan Harrison (USA/WC) - Adrian Mannarino (FRA)




Qualifié - Richard Gasquet (FRA/N.28)




Nikolay Davydenko (RUS/N.23) - Florian Mayer (GER)




Fabio Fognini (ITA) - Kei Nishikori (JPN)




Mischa Zverev (GER) - Janko Tipsarevic (SRB)




Rainer Schuettler (GER) - Fernando Verdasco (ESP/N.9)


Nicolas Almagro (ESP/N.14) - Qualifié




Igor Andreev (RUS) - Filippo Volandri (ITA)




Qualifié - Benoît Paire (FRA/WC)




Peter Luczak (AUS/WC) - Ivan Ljubicic (CRO/N.17)




Viktor Troicki (SRB/N.29) - Dmitry Tursunov (RUS)




Brian Dabul (ARG) - Qualifié




Ivo Karlovic (CRO) - Ivan Dodig (CRO)




Marcel Granollers (ESP) - Novak Djokovic (SRB/N.3)


. QUATRIEME QUART DE TABLEAU


Andy Roddick (USA/N.8) - Jan Hajek (CZE)




Michal Przysiezny (POL) - Igor Kunitsyn (RUS)




Carlos Berlocq (ARG) - Robin Haase (NED)




Julien Benneteau (FRA) - Juan Monaco (ARG/N.26)




Stanislas Wawrinka (SUI/N.19) - Teymuraz Gabashvili (RUS)




Qualifié - Andrey Golubev (KAZ)




Frederico Gil (POR) - Pablo Cuevas (URU)




Thiemo De Bakker (NED) - Gaël Monfils (FRA/N.12)


Mardy Fish (USA/N.16) - Victor Hanescu (ROM)




Tommy Robredo (ESP) - Somdev Devvarman (IND/WC)




Sergiy Stakhovsky (UKR) - Daniel Brands (GER)




Lukasz Kubot (POL) - Sam Querrey (USA/N.18)




Albert Montanes (ESP/N.25) - Dustin Brown (GER)




Pablo Andujar (ESP) - Xavier Malisse (BEL)




Yen-Hsun Lu (TPE) - Gilles Simon (FRA)




Lukas Lacko (SVK) - Roger Federer (SUI/N.2)


Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/14012011/70/open-d-australie-menu-copieux-pour-les-bleus.html
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