lundi 28 février 2011

Coupe Davis - La mise au point de Simon

Gilles Simon met les choses au clair concernant sa perception de l'équipe de France et son entente avec Guy Forget avant d'affronter l'Autriche à partir de vendredi, au 1er tour de la Coupe Davis. Le numéro un français par défaut, en raison des absences de Tsonga et Monfils veut "plus de règles
Au lieu d'être un plaisir, être en équipe de France était devenu un poids". A quatre jours du premier tour de Coupe Davis contre l'Autriche, Gilles Simon se lâche. Dans L'Equipe de lundi, le 30e joueur mondial a expliqué les raisons de son malaise, notamment le mode de fonctionnement de l'équipe et l'incompréhension qui règne avec Guy Forget. "Quand je suis arrivé dans le groupe, j'étais dans un état d'esprit très simple : "On est dans une équipe, je me plie aux règles communes, je m'assois sur mes petites habitudes, c'est normal. Quand tu vois que t'es le seul à faire ça, ça ne peut plus marcher", explique le numéro un français par défaut, après les forfait de Tsonga, Monfils et Gasquet, tous blessés. Qui poursuit : "Depuis que je suis tout petit, j'arrive en retard tout le temps […] J'arrive en sélection dans l'idée qu'il faut absolument de plier aux règles. Et qu'est-ce que je vois ? Je vois que chacun arrive à l'heure qu'il veut. Je vois qu'aux entraînements, c'est pareil. Chacun fait ce qu'il veut". L'élève de Thierry Tulasne "aimerait plus de règles. Ou alors, si c'est vraiment libre, que chacun vienne avec son coach. Ces deux dernières années, avec ce fonctionnement à la carte, je ne me sentais pas à l'aise." Ses partenaires en bleu apprécieront.




"A Belgrade, on aurait tous pris une valise contre Djokovic"




Et Guy Forget dans tout ça ? Simon n'y va pas avec le dos de la cuillère. Il lui reproche d'abord de ne pas lui avoir fait confiance lors de la dernière finale de Coupe Davis, perdue contre la Serbie (2-3). "J'étais un choix par défaut. A Belgrade, on aurait tous pris une valise contre Djokovic. Il a fallu attendre que Gaël (Monfils) prenne une rouste le dimanche pour le comprendre. Quand tu entends toute l'année que le meilleur mec pour gagner tel ou tel point ce n'est pas toi, tu n'es pas préparé à joueur le simple d'une finale. Et puis le dernier jour, contre Troicki, il fallait envoyer celui qui avait le plus de chances de gagner. Et je pense que c'était moi." On ne peut pas lui donner tort, puisque Simon n'a jamais lâché un set au Serbe en cinq confrontations, sa dernière victoire contre le 18e joueur mondial remontant au 16 janvier dernier (7-5, 7-6 [7/4]), en finale du tournoi de Sydney.


Il estime ensuite que le capitaine ne comprend pas son jeu. Les deux hommes en ont discuté lors du dernier Open d'Australie et Forget avait avancé le même argument : " Gilles a l'impression qu'il a une manière à lui de voir le jeu qui est très, très, très, très différente des autres. Il a parfois tendance à couper le cheveu en 12 morceaux. Derrière, dans la loge, il analyse tout, il découpe en tranches le match comme une IRM ! Mais c'est du tennis, on ne parle pas de la fusion nucléaire. Le tennis c'est 1) ne pas faire de fautes ; 2) quand le mec est à gauche, tu mets la balle à droite ; et de temps en temps tu le surprends avec tes armes."


Ses encouragements sont très importants, mais je préfère qu'il me laisse réfléchir tout seul."


Réponse de Simon, par média interposé : "Qu'il ne me parle pas de mon jeu quand il est sur la chaise et moi sur le terrain. Ou alors qu'il passe plus de temps à regarder comment je gagne. Guy a une vision d'action et moi je joue plus en réaction. Guy était un attaquant. Il a gagné la Coupe Davis en attaquant, Bercy en attaquant, donc c'est sa perception du jeu. Je respecte ça, mais ça ne correspond pas du tout à ma façon de jouer. Quand j'ai battu Nadal en 2008, Guy ne voyait que mes deux ou trois montées au filet sur la fin. Il me disait : "T'as vu ! C'est comme ça que tu l'as battu." Mais non. Dans ce match, j'avais galopé partout. Des kilomètres. Guy retient surtout les points gagnants, mais pas les fautes que je fais faire à l'autre. Quand j'ai joué en Coupe Davis, j'écoutais vachement ses conseils, mais ça me parasitait plus qu'autre chose. Ses encouragements sont très importants mais sur le jeu, je préfère qu'il me laisse réfléchir tout seul." Leurs retrouvailles s'annoncent chaleureuses…


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dimanche 27 février 2011

6 Nations - Juste une illusion...

Jamais vraiment distancés au score, les Bleus ont longtemps cru pouvoir s'imposer en Angleterre, ce samedi pour le compte de la 3e journée du Tournoi des 6 Nations. Mais ils ont fini par s'incliner (9-17) en raison notamment du seul essai inscrit par Foden. Le XV de la Rose s'envole vers le titre
L'équipe de France a laissé son titre européen sur la pelouse de Twickenham. La marche anglaise était trop haute pour des Bleus volontaires mais qui n'ont pas su résister pendant quatre-vingt minutes d'un combat âpre et incessant. La stratégie de Marc Lièvremont et de son staff était certainement adéquate mais les joueurs n'ont pu l'appliquer que pendant vingt minutes. Insuffisant pour faire douter et enrayer la mécanique du XV de la Rose.


Pénalisés lors des deux premières mêlées et ayant perdu leur première touche, les Français n'avaient pas débuté cette rencontre de la meilleure des manières. Laissant le ballon aux Anglais, ils subissaient les assauts adverses et la défense tricolore manquait d'agressivité pour empêcher Ben Youngs et Toby Flood de dicter leur rythme à cette entame. Logiquement, les hommes de Martin Johnson effectuaient la course en tête grâce à des pénalités de leur ouvreur.


Une révolte de courte durée


Les Bleus, bien que généreux, étaient alors voués à l'échec, à couler lentement sous les coups de boutoirs du XV de la Rose. C'était le scénario inexorable de ce "crunch" avant la révolte de la 21e minute. La rébellion de la mêlée tricolore pour l'obtention d'une pénalité. Un véritable déclic pour les Français qui prenaient le jeu à leur compte en monopolisant le ballon et en se montrant plus malins en défense. En effet, ils parvenaient à anticiper leurs montées pour couper les transmissions. Enfin, les impacts tricolores commençaient à laisser des traces sur les corps anglais.


Une période faste en munitions mais stérile en points. A la pause, les hommes de Marc Lièvremont n'avaient pas réussi à prendre l'avantage, en raison notamment de leur incapacité à conserver une vitesse intéressante après plusieurs temps de jeu. Et malheureusement, ce visage séduisant et prometteur de l'équipe de France restait aux vestiaires à la pause.


Les Bleus perdent le fil


Comme lors du premier acte, l'entame de la seconde période était à l'avantage des pensionnaires de Twickenham. Un dégagement de Yachvili contré, une faute de main d'Huget, et les Anglais inscrivaient le premier essai de la rencontre par Ben Foden (42e). Un véritable coup de massue pour Thierry Dusautoir et ses coéquipiers qui perdaient le fil de la rencontre pendant dix minutes. Un trou noir pendant lequel Chris Ashton plongeait dans l'en-but tricolore sans conséquence au tableau d'affichage en raison d'un en-avant peu évident sifflé par l'arbitre. Trois points étaient tout de même inscrits par Jonny Wilkinson, toujours roi en son jardin à l'applaudimètre.


Les Français couraient alors derrière un nouveau déclic. Il aurait pu intervenir à la 59e minute sur un jeu au pied rasant de François Trinh-Duc dans l'en-but adverse mais Rougerie n'arrivait pas à contrôler le ballon. Dernier sursaut d'une équipe en manque de solution et d'imagination pour inverser le cours de ce match. Néanmoins, elle mettait un point d'honneur à ne pas sombrer dans les dix dernières minutes, en résistant tant bien que mal aux offensives anglaises. Mais, le don de soi ne pouvait pas suffire pour mater un XV de la Rose aujourd'hui plus fort et en route pour ravir la couronne européenne des vaincus du jour, officiellement déchus de leur titre.


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samedi 26 février 2011

Angleterre France en Live



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6 Nations - Le bonheur à l'extérieur

A Twickenham, l'Angleterre, qui vient de réaliser deux prestations convaincants, aborde la rencontre face à la France avec le statut de favori ce samedi. Pourtant, les Bleus peuvent faire sensation à Londres car le XV de la Rose présente quelques faiblesses. Décryptage des clés du match (18h).


Bousculer les avants


Ce n'est pas révolutionnaire, mais la première condition à remplir pour espérer l'emporter à Twickenham sera de contrer les avants anglais. En conquête bien évidemment mais surtout dans l'intensité physique. L'Afrique du Sud, dernière nation victorieuse face à l'Angleterre, avait concassé le huit de devant du quinze de la Rose. En imposant leur loi sur chaque impact, les Springboks avaient réussi à fissurer la belle mécanique des joueurs de Martin Johnson. Et ce n'est pas un hasard si le talonneur sud-africain Bismarck Du Plessis avait été élu homme du match. Les Boks, en gagnant la guerre du sol, ont montré la voix et le pilier Thomas Domingo reconnaissait cette semaine l'importance d'être performant dans les regroupements: "Les zones de ruck, ce sera une des clés du match. Bien plus que la mêlée. Il faudra réussir à pourrir leur libération de balle pour éviter qu'ils mettent de la vitesse dans leur jeu."


Museler la charnière


Deuxième défi pour les hommes de Marc Lièvremont : empêcher Ben Youngs et Toby Flood de transformer le jeu. Les deux joueurs des Tigres de Leicester se connaissent parfaitement et sont très complémentaires. Le demi de mêlée Youngs varie très bien entre le jeu au près et au large et c'est souvent lui qui dicte le rythme de la rencontre et n'hésite pas à porter le ballon dans les défenses adverses. Il est très dangereux car il ajoute une dose d'incertitude à une équipe anglaise qui était plus connue jusqu'à maintenant pour son jeu stéréotypé. Cette nouveauté permet à Flood de bénéficier de plus d'espace. Il peut donc naviguer avec un plus grand confort et possède du temps pour trouver la solution adéquate à chaque situation. La troisième ligne française, aidée par Yachvili et Trinh-Duc, devra redoubler d'attention. Enfin, c'est toute la défense française qui devra se montrer plus agressive. Monter vite et haut pour réduire l'espace temps.


Tenir le ballon


Le trident offensif anglais composé de Cueto, Ashton et Foden s'est révélé démoniaque lors des deux premiers matchs du Tournoi des 6 Nations. Les Français devront les priver de ballon s'ils ne veulent pas voir ces fusées anglaises briller une nouvelle fois. La meilleure solution est donc de les priver de munitions. Pas question de se contenter de repousser les Anglais avec un jeu au pied profond. Au contraire, les Français veulent arriver à tenir le ballon sur de longues séquences selon le propre aveu de l'ouvreur François Trinh-Duc: "A nous de les surprendre en jouant, en essayant de tenir le ballon, et ayant la volonté de ne pas leur rendre au pied pour éviter des relances. Si leurs attaquants peuvent remonter des ballons en début de rencontre, nous allons les mettre en confiance. Il faudra aborder ce match avec la même philosophie qu'en Irlande où nous avons voulu attaquer sur notre premier lancement dans nos 22 mètres."


Jouer sur les extérieurs


Enfin, pour espérer l'emporter sur la pelouse anglaise, le XV de France doit trouver des solutions offensives pour inscrire des points. Les Bleus, qui n'ont réussi à inscrire qu'un seul essai en Irlande, ont tout de même une idée pour prendre à revers la défense de l'Angleterre. C'est David Ellis, l'expert défense des tricolores, qui livre une partie de la solution: "La zone de Mike Tindall est le gros point noir de leur défense. C'est un joueur qui n'est pas rapide et il est toujours en difficulté. C'est aussi le cas avec Gloucester en championnat. Il faudra chercher les extérieurs." Une zone du terrain où Aurélien Rougerie a montré face aux Irlandais qu'il pouvait y faire la loi.


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vendredi 25 février 2011

6 Nations - Harinordoquy, numéro complémentaire

Le Basque Imanol Harinordoquy débutera la rencontre contre l'Angleterre au poste de troisième ligne aile pour laisser le numéro huit à Sébastien Chabal. Un poste qu'il occupe de plus en plus souvent au sein du Biarritz olympique même s'il avoue avoir moins d'affinité pour ce nouveau rôle.


"Je ne m'attendais pas forcément à ce changement." Imanol Harinordoquy a donc été le premier surpris du choix de Marc Lièvremont de le faire glisser au poste de troisième ligne pour affronter les Anglais à Twickenham. "Nous n'en avions pas discuté mais il est vrai que j'ai souvent joué en troisième ligne cette saison avec Biarritz." En club, il laisse le couloir à Raphaël Lakafia, dont la progression fulgurante des derniers mois en fait une nouvelle attraction du championnat. Chez les Bleus, c'est Sébastien Chabal, repositionné en troisième ligne centre depuis la tournée d'automne, qui a poussé le sélectionneur a tenté l'expérience Harinordoquy en numéro 7.


Pour autant, le Basque ne veut pas envisager une reconversion à long terme: "Ce n'est pas un poste qui me fait vraiment envie. Je préfère jouer en numéro huit car je pense y être plus performant. C'est là que je peux apporter le plus à l'équipe." Mais le joueur qui compte 65 sélections, capitaine face aux Fidji en novembre, se dit prêt à relever ce nouveau défi: "Pour ce match, ça ne me dérange pas car il va y avoir du combat avec beaucoup de barbaque à remuer. J'aime quand ça pique."


"Un compromis entre agressivité et lucidité"


Imanol Harinordoquy sait qu'il sera servi ce samedi à Twickenham où la défense française est très attendue après deux prestations mitigées. Et lui et Thierry Dusautoir auront fort à faire avec une équipe anglaise qui n'hésite pas à envoyer leurs ailiers près des zones d'affrontements. Des joueurs rapides et dynamiques sur leurs appuis, à l'image d'Ashton ou Foden, pour trouver des intervalles au milieu des avants adverses. "Il sera capital de mettre plus d'engagement physique qu'en Irlande, même si nous devons être un peu plus pénalisés. Nous allons devoir agresser l'attaque anglaise tout en arrivant à garder nos nerfs. Il faut trouver un compromis entre agressivité et lucidité pour ne pas tomber dans la bêtise. La frontière est souvent mince."


Si Imanol Harinodoquy a bien intégré les enjeux de son changement de poste, reste à savoir si cette nouvelle association en troisième ligne peut tenir le choc face à une équipe d'Angleterre en pleine confiance. Le dernier essai de Marc Lièvremont au poste de troisième ligne aile à Twickenham (Chabal en numéro 7) s'était soldé par un échec cuisant. Réponse ce samedi.
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jeudi 24 février 2011

Il a marqué le but dont rêvait Pelé

Un joueur des Emirats Arabes Unis a réussi un geste tenté par le roi Pelé à la Coupe du monde 1970...


Abdullah Ahmed Salem ne restera peut-être pas dans l'histoire du football mais il aura au moins réussi un geste sur lequel le roi Pelé s'était cassé les dents il y a 31 ans. Le 17 juin 1970 au stade Guadalajara, le génie brésilien avait en effet ébloui la planète d'un geste incroyable, qualifié de but de l'histoire... alors qu'il n'avait pas marqué ! Lors de la demi-finale de la Coupe du monde mexicaine face à l'Uruguay, il avait tenté un grand pont sans toucher le ballon lancé dans sa course, feintant ainsi le gardien, mais avait finalement vu son tir échouer à quelques centimètres du but adverse.


Le 22 février, lors d'une rencontre de Ligue des Champions asiatique, le joueur du club d'Al Ain, Abdullah Ahmed Salem, a donc retenté ce geste, en le réussissant cette fois. C'est la trajectoire de la passe, dirigée vers le but contrairement à l'action de Pelé, qui a fait la différence cette fois, l'attaquant n'ayant pas à redresser le ballon pour le glisser dans le but.
http://www.chronofoot.com/


Ligue des Champions - Gomis a bien fait d'insister

Au terme d'un match compliqué, Bafétimbi Gomis a finalement permis à Lyon d'entretenir l'espoir face au Real Madrid (1-1). Il aura dû se battre pour égaliser à la 83e minute. Son onzième but de la saison toutes compétitions confondues, ce qui en fait le meilleur buteur de l'OL.


Heureusement que Bafétimbi Gomis s'est retrouvé à point nommé pour catapulter au fond des filets une remise de la tête de Cris à sept minutes de Lyon-Real Madrid (1-1) hier soir. Sinon, l'attaquant aurait longtemps entendu parler de l'action de la 34ème minute où il n'avait pas su profiter d'un ballon mal maîtrisé par Iker Casillas : "ll relâche le ballon mais me laisse peu de temps pour l'ajuster, expliquait hier soir le buteur lyonnais. Je tape fort mais, malheureusement, il la touche suffisamment pour la mettre au-dessus. C'est le football, je savais que j'aurais une autre opportunité et qu'il fallait que je garde mon sang-froid. Et c'est exactement ce qui s'est passé."


Longtemps isolé, "Bafé" s'est comme à son habitude battu comme un lion à la pointe de l'attaque lyonnais. Toutefois, face à la paire Pepe-Ricardo Carvalho, il a eu du mal à exister et à gagner des duels. Mais jamais il n'a lâché ni compté ses efforts. Une opiniâtreté qui en fait désormais l'un des chouchous de Gerland et, surtout, un titulaire indiscutable dans l'esprit de Claude Puel : "J’ai appris à l’OL qu’il ne fallait jamais lâcher, que le travail était toujours récompensé."


"Les copains m'ont pas mal aidé"


Après le but de Karim Benzema en faveur des Madrilènes, Claude Puel a lancé Jérémy Pied, Jimmy Briand puis Miralem Pjanic dans la bataille, tout en laissant son avant-centre terminer son travail de sape. À la 83e minute, après un coup-franc de Pjanic dévié par le dos de Cristiano Ronaldo puis remisé par Cris, Gomis a endossé le costume de héros en inscrivant le but égalisateur d'une jolie volée du plat du pied : "Oui c'est mon but mais il fait suite à un mouvement collectif. J'ai eu la chance d'avoir une belle remise de mon capitaine, les copains m'ont pas mal aidé."


Un but qui change (presque) tout, l'Olympique Lyonnais est encore en vie avant le match retour dans trois semaines à Santiago Bernabeu. "On a préservé nos chances. Ça se jouera jusqu'à la dernière minute à Bernabeu où il y aura beaucoup de suspense", a déjà promis Gomis.


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mercredi 23 février 2011

Ligue 1: Rolland Courbis proche de Nice?

L'ancien entraîneur de l'OM serait en première ligne pour remplacer Eric Roy...
La défaite face au PSG (0-3) dimanche n’a pas vraiment plu au président de Nice, Gilbert Stellardo. Son équipe, actuellement 17e de Ligue 1, est petit à petit en train de sombrer vers la Ligue 2, juste avant la livraison de son grand stade (35.000 places), prévue en 2013. Du coup, il chercherait un remplaçant à son entraîneur, Eric Roy, qu’il a pourtant défendu dans les colonnes de Nice-Matin mardi. «Il n’est pas menacé, je l’ai toujours soutenu», lâchait ainsi Stellardo.


Sauf qu’en coulisses, le président de Nice s’agite. Selon l’Equipe, Rolland Courbis, ancien entraîneur de l’OM et désormais consultant RMC, aurait été approché et sondé. «Personne ne m’a contacté, rétorque Courbis. Je n’aime pas l’idée de prendre la place d’un entraîneur sous contrat. Maintenant, si c’est pour travailler avec lui, pourquoi pas?». Rolland Courbis n’a pas entraîné depuis juin 2009, à Montpellier.


http://www.20minutes.fr/article/675069/sports-ligue-1-rolland-courbis-proche-nice

mardi 22 février 2011

6 Nations - Bleus : Retours de Yachvili et Chabal

Le sélectionneur des Bleus Marc Lièvremont a dévoilé le XV de départ qui affrontera l'Angleterre samedi à Twickenham. Comme pressenti, Dimitri Yachvili remplace Morgan Parra à la mêlée. Sébastien Chabal fait son retour en numéro 8, Yannick Jauzion au poste de centre et Vincent Clerc à l'aile
Dans Midi Olympique lundi, Marc Lièvremont avait annoncé qu'il effectuerait "trois ou quatre changements" dans son XV de départ destiné à croiser le fer avec les Anglais. Il a tenu parole : quatre joueurs font leur retour tandis que deux autres changent de postes. La première était modification très attendue : Dimitri Yachvili a été préféré à Morgan Parra à la mêlée. Montré du doigt pour la "gestion catastrophique" déplorée par Lièvremont à l'issue de la victoire à Dublin (25-22), le Clermontois paye un début de Tournoi mitigé. Et le staff des Bleus voulait revoir le Biarrot à l'oeuvre après une bonne rentrée face aux Irlandais. Ce dernier est d'ailleurs considéré comme une sorte de bourreau des Anglais.


Autre changement qui était pressenti : le retour de Sébastien Chabal au poste de troisième ligne centre. Bien que ménagé samedi en raison d'une cheville douloureuse, le joueur du Racing-Metro pousse Julien Bonnaire sur le banc et Imanol Harinordoquy sur l'aile de la troisième ligne. On se rappelle qu'il avait été titularisé au poste de flanker, sans grand succès, lors du dernier voyage des Bleus à Twickenham (conclu par une déroute 10-34). Derrière, le retour de Vincent Clerc était aussi prévisible. Le Toulousain bénéficie en fait de l'éviction de son coéquipier de club Clément Poitrenaud, qui paye une performance contrastée en Irlande. Du coup, Maxime Médard glisse au poste d'arrière et laisse la porte ouverte à Clerc qui se voit offrir sa première titularisation du Tournoi. Il sera associé au Bayonnais Yoann Huget qui enchaîne une troisième place dans le XV de départ consécutive.


Traille sacrifié, cinq Toulousains titulaires


La surprise vient en fait de la mise au banc de Damien Traille. Le Biarrot, qui avait été titularisé à l'ouverture en novembre, à l'arrière contre l'Ecosse et au centre en Irlande, cède sa place à Yannick Jauzion. Le Toulousain fait son retour après avoir été sorti du groupe face aux Ecossais et laissé remplaçant à Dublin. Il sera aligné aux côtés d'Aurélien Rougerie, reconduit en numéro 13 après y avoir fourni sa meilleure prestation il y a dix jours. Pour le reste, que du classique. La première et la deuxième ligne ont été reconduites en intégralité, tandis que le flanker toulousain Thierry Dusautoir conserve son poste de capitaine. François Trinh-Duc portera de nouveau le numéro 10.


A noter que huit joueurs, parmi les 23 retenus, étaient de la dernière victoire à Twickenham en 2005 (18-17). il s'agit de Damien Traille, Julien Bonnaire, Sébastien Chabal, Jérôme Thion, Nicolas Mas, Sylvain Marconnet, William Servat et Dimitri Yachvili, qui avait inscrit tous les points tricolores (six pénalités).


Le XV de départ tricolore : Médard (Toulouse) ; Huget (Bayonne), Rougerie (Clermont), Jauzion (Toulouse), Clerc (Toulouse) ; (o) Trinh-Duc (Montpellier), (m) Yachvili (Biarritz) ; Harinorodquy (Biarritz), Chabal (Racing-Metro), Dusautoir (cap, Toulouse) ; Pierre (Clermont), Nallet (Racing-Metro) ; Mas (Perpignan), Servat (Toulouse), Domingo (Clermont).


Remplaçants : Guirado (Perpignan), Marconnet (Biarritz), Thion (Biarritz), Bonnaire (Clermont), Parra (Clermont), Traille (Biarritz), Poitrenaud (Toulouse).


23e homme : Ducalcon (Castres).


Emilie Dudon / Rugbyrama
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lundi 21 février 2011

Triple saut: Record du monde en salle pour Teddy Tamgho

Le Français améliore d'un centimètre la meilleure marque mondiale (17,91m)...
Un petit record du monde en guise de rodage. A deux semaines des championnats du monde en salle de Bercy, Teddy Tamgho est déjà prêt. Le Français a amélioré dimanche son record du monde du triple saut, lors des championnats de France en salle d’Aubière. Avec un triple bond à 17,91m, l’élève d’Ivan Pedroso efface d’un centimètre sa précédente marque, établi en mars 2010 aux Mondiaux en salle de Doha. A Aubière, Tamgho remporte logiquement le titre de champion de France. Petite précision, il ne s’était pourtant pas rendu en Auvergne «pour la performance.»


http://www.20minutes.fr/article/673373/sports-triple-saut-record-monde-salle-teddy-tamgho

dimanche 20 février 2011

Grange champion du monde de slalom

Le Français Jean-Baptiste Grange a remporté le titre de champion du monde de slalom, aujourd'hui, à Garmisch-Partenkirchen en Allemagne.


C'est la première fois qu'un skieur français décroche la médaille d'or dans cette épreuve de ski alpin depuis 1982.


Jean-Baptiste Grange devance Jens Byggmark et Manfred Moelgg sur le podium malgré son 10e temps lors de la deuxième manche.


Il succède au palmarès à Manfred Pranger et offre à la France sa troisième médaille des Mondiaux.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/20/97001-20110220FILWWW00095-grange-champion-du-monde-de-slalom.php

Blake Griffin's Top 10 Dunks of Nov

vendredi 18 février 2011

Des Parisiens revanchards

11 septembre 2010, le Top 14 vit sa sixième journée et le Stade Français reçoit Brive. Jusque-là, le bilan des Parisiens est plus qu'honorable avec seulement deux défaites à l'extérieur. Et voilà que les Corréziens viennent faire un coup à la capitale en s'imposant (27-29). Gros coup de massue pour les Parisiens et coup d'arrêt pour une formation qui semblait commencer à se trouver. Treize journées plus tard, la pilule n'est toujours pas avalée.




Une envie de revanche
«C'est sûr que nous n'avons toujours pas oublié ce match. Ils sont venus gagner chez nous, cela avait été un gros coup d'arrêt pour l'équipe. C'est toujours très dur de gagner à Brive mais on va essayer de rester sur la continuité de ce que l'on a fait contre Biarritz, pour tenter de décrocher un résultat à Brive», confie Pierre Rabadan sur le site du club. Revanchards, les Parisiens ? «Le contexte est différent du match aller. Comme ils ont gagné à Charléty, je dirais qu'on a envie de prendre notre revanche. On a surtout envie de rattraper les points perdus et c'est le plus important», précise le troisième-ligne parisien.




Deux équipes diminuées
Car Paris n'a pas officiellement dit adieu à une qualification pour les phases finales du championnat. Mais pour cela, la moindre défaite est interdite et chaque point devient essentiel. Mais le Stade Français n'est pas au mieux malgré son bon résultat du week-end dernier. Lionel Beauxis, qui a porté son équipe face à Biarritz, vient d'être suspendu vingt jours et manquera les deux prochaines rencontres. Les internationaux anglais et italiens ne seront pas là et Pascal Papé fera une nouvelle pige en N° 8. Autant dire que le déplacement en Corrèze s'annonce délicat, même si ces derniers seront privés d'Alexis Palisson, touché au poignet
http://www.lequipe.fr/Rugby/breves2011/20110217_185141_des-parisiens-revanchards.html
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jeudi 17 février 2011

Ligue des Champions - Guardiola, pas si joueur...

La défaite de Barcelone à Arsenal (2-1) en 8e de finale aller de la Ligue des Champions s'explique aussi par un coaching perdant de Josep Guardiola. En optant pour une stratégie défensive, "Pep" a offert une chance aux Gunners de revenir dans le match. Wenger a pris le risque gagnant de la saisir.


Le public de l'Emirates a vu deux matches entre Arsenal et Barcelone. Le premier a duré 68 minutes. Arsenal l'a dominé dans le premier quart d'heure avant de subir la maîtrise catalane, concrétisée par l'ouverture du score de David Villa (26e). Le deuxième a duré environ 25 minutes. Pendant ce laps de temps, les Gunners ont mis le Barça au supplice, inscrivant deux buts en cinq minutes par Robin van Persie (78e) et Andreï Arshavin (83e) pour renverser la situation et signer une victoire inespérée (2-1) sur l'ensemble de la rencontre. Le tournant, c'est donc cette 68e minute. Celle choisie par Josep Guardiola pour remplacer Villa par Seydou Keita.


Le changement défensif opéré par l'entraineur catalan a eu des effets néfastes sur sa formation. Il a désorganisé ce pressing offensif à l'origine de la domination barcelonaise pendant les trois premiers quarts du match. Libérés de cette étreinte, les Gunners ont pu pratiquer ce jeu démarré de l'arrière qui fait leur force et revenir dans le match. Ce changement a aussi cassé le carré axial Busquets-Xavi-Iniesta-Messi, si déterminant dans la maitrise du ballon qui caractérise le Barça. Surtout, il a autorisé Arsène Wenger à sortir un joueur défensif, Alexandre Song, en sursis après avoir été averti en début de match, pour un joueur offensif, Andreï Arshavin. Entré lui aussi à la 68e minute, le Russe a été impliqué sur le premier but londonien avant d'inscrire le deuxième. Il symbolise le coaching gagnant du manager alsacien. Et l'erreur fatale de son homologue barcelonais.


Wenger : "On aurait pu se faire contrer et perdre 0-2 ou 0-3"


Dans ce match entre les deux équipes les plus offensives du continent, il devait être écrit quelque part que le premier qui reculerait le paierait au prix fort. Guardiola a peut-être voulu retenir la leçon du quart de finale aller de l'an passé entre ces deux formations, qui s'était soldé par un nul (2-2) alors que le Barça avait un break d'avance à l'heure de jeu. Il est surtout allé à l'encontre de sa propre philosophie de jeu. Un piège qui semblait plutôt tendu à Arsenal. "Tout le monde nous incitait à jouer différemment, alors je crois que cela va renforcer la confiance qu'on peut avoir en notre jeu", jubilait Wenger à l'issue d'une rencontre où le manager des Gunners n'a pas calculé. "On a tenté ce pari et cela aurait pu se retourner contrer nous. On aurait pu se faire contrer et perdre 0-2 ou 0-3. Mais ça a marché", expliquait-il ainsi au moment d'évoquer l'entrée d'Arshavin à la place de Song.


A ce jeu de poker menteur, Wenger a en effet misé son tapis. Barcelone a eu de multiples opportunités pour tuer définitivement la rencontre, et probablement ce huitième de finale par la même occasion. Si Lionel Messi avait fait preuve de son réalisme habituel, elle aurait même été pliée bien avant cette 68e minute. Le manager des Gunners aurait pu se dire qu'un retard d'un but n'était pas une si mauvaise opération par rapport au scénario du match. Il n'en a jamais tenu compte et bien lui en a pris. A l'inverse, Guardiola estimait qu'une défaite 2-1 à l'extérieur n'était pas un mauvais résultat, après avoir vu sa formation dominer quasiment les trois premiers quarts du match. L'entraineur du Barça a pourtant bel et bien perdu cette partie. Il lui faudra gagner la prochaine dans trois semaines au Camp Nou. Face à une équipe d'Arsenal qui "attaquera et jouera pour gagner", dixit Wenger. Ce n'est probablement pas un coup de bluff.


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mercredi 16 février 2011

Ligue des Champions - Gattuso : L'UEFA enquête

L'UEFA a décidé d'ouvrir une enquête disciplinaire à l'encontre de Gennaro Gattuso. Le capitaine du Milan AC s'est rendu coupable d'un coup de tête sur Joe Jordan, l'assistant du manager de Tottenham, Harry Redknapp, lors du 8e de finale aller de Ligue des Champions entre les deux équipes (0-1).


Gennaro Gattuso s'expose à une sanction. L'UEFA a en effet décidé d'ouvrir une enquête après les incidents survenus lors du huitième de finale aller de Ligue des Champions remporté par Tottenham sur la pelouse du Milan AC mardi soir (0-1). Le capitaine milanais, déjà très nerveux au cours de la rencontre, s'est rendu coupable d'un coup de tête sur Joe Jordan, l'assistant du manager de Tottenham, Harry Redknapp. Il a ensuite été impliqué dans une bagarre générale survenue peu après le coup de sifflet final de la rencontre.


Devant la presse, Gattuso a reconnu ses erreurs. "J'ai perdu la tête, a avoué le milieu rossonero. J'assume l'entière responsabilité de mes actes (..) J'ai fait quelque chose que je n'aurais pas dû faire. Jordan me cassait les c... durant la seconde période mais cela ne justifie pas ma réaction, a-t-il insisté. J'étais énervé par les mots que j'avais échangés avec Jordan. On parlait tous les deux en écossais car j'ai joué dans son pays à Glasgow (aux Rangers, ndlr) mais je ne vais pas révéler ce qui a été dit. J'ai commis une erreur de faire ce que j'ai fait à une personne plus âgée que moi. Je vais attendre et voir ce (que l'UEFA) va décider", a ajouté l'international italien, suspendu pour le match retour après avoir écopé un carton jaune à San Siro.


L'entraîneur de l'AC Milan, Massimiliano Allegri, a admis qu'il s'attendait à ce que Gattuso soit sanctionné. "Je n'ai pas aimé ce qui s'est passé, ce n'est pas beau à voir, et évidemment cela va être étudié (par l'UEFA). Il y a certainement une raison qui explique pourquoi il a agi comme ça mais cela n'excuse rien". De son côté, Mathieu Flamini se serait rendu dans le vestiaire des Spurs afin de s'excuser au sujet de sa vilaine faute sur Vedran Corluka qui a entraîné la sortie du défenseur croate à la 59e minute. Harry Redknapp souhaite que ce geste soit également étudié par la commission de discipline de l'UEFA. "J'aimerais bien qu'ils y jettent un coup d'oeil. Je ne comprends pas pourquoi il n'a pas pris de carton rouge. C'est le genre de tacle qui peut casser des jambes", a déploré le manager des Spurs.
Eurosport
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mardi 15 février 2011

6 Nations - Les Bleus font de l'esprit

Malgré la victoire en Irlande dimanche (25-22), l'équipe de France n'a pas encore convaincu sur le plan du jeu, en raison notamment d'une "gestion catastrophique" selon Marc Lièvremont. Mais les joueurs veulent retenir le positif, à savoir l'état d'esprit irréprochable dont ils ont fait preuve.


D'accord, la prestation d'ensemble n'était pas encore convaincante. Malgré la victoire, la première réaction de Marc Lièvremont dimanche stigmatisait "une entame pour le moins catastrophique et une gestion du match du même niveau pendant 80 minutes". Pourtant, si le sélectionneur tricolore a donné à ses joueurs un petit 4/10 pour leur copie rendue à l'Aviva Stadium, leur capitaine Thierry Dusautoir les a pour sa part gratifiés d'un "10/10 dans l'état d'esprit". C'est bien là-dessus que les Bleus voulaient insister après la rencontre. "Il y a eu une solidarité énorme et ça, c'est très positif, précise le Toulousain. Le groupe a connu des épreuves difficiles ces derniers temps mais il y règne un très bon état d'esprit. On est en train de le construire petit à petit."


Rapidement menée 10-3 après un mauvais début de match, l'équipe a trouvé les ressources pour revenir au score et s'imposer dans un Aviva Stadium résonnant et hostile. "C'est ce qu'il faut retenir, avance Yoann Huget, qui a souffert à Dublin pour sa quatrième sélection. On était très mal partis mais on n'a rien lâché." Cette victoire, les Bleus l'ont gagnée au mental, à l'image de la pénalité remportée sur la dernière mêlée irlandaise à cinq mètres de leur ligne. "Même quand ils pilonnaient près de l'en-but, on n'a pas baissé les bras, relève, satisfait, Lionel Nallet. Ce que je retiens avant tout, c'est qu'on a bien défendu et qu'on ne s'est pas mis à la faute. Pour ça, il fallait un gros esprit d'équipe et de la solidarité."


"On ne va pas bouder notre plaisir"


Alors tant pis si Lièvremont a joué "les rabat-joie" dans le vestiaire, comme il l'avoue lui-même. Certes, le déchet a été grand encore, avec une attaque sans puissance et une défense qui a encaissé trois nouveaux essais. Le groupe n'a pas réalisé le match référence qu'il espérait mais les joueurs estiment que "c'était mieux que contre l'Ecosse". Et quand François Trinh-Duc affirme que leur prestation valait "plus que 4/10", Lionel Nallet insiste sur sa joie d'avoir gagné. "C'est le principal", rajoute-t-il. "On ne va pas bouder notre plaisir !,conclut Aurélien Rougerie. Le groupe a besoin de ces moments-là, de gagner, de boire un verre et de manger ensemble en savourant la victoire."


Jeudi, les joueurs de l'équipe de France se retrouveront à Marcoussis pour préparer un déplacement en Angleterre qui s'annonce autrement plus compliqué. A Twickenham dans quinze jours, la solidarité et l'esprit d'équipe entrevus à Dublin seront plus que jamais nécessaires... mais probablement insuffisants. Les Bleus le savent.


Emilie DUDON, envoyée spécial Midi Olympique-Rugbyrama / Rug
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lundi 14 février 2011

Roland Garros - Roland-Garros reste à Paris

Les élus de la FFT ont finalement choisi de maintenir le site parisien pour l'organisation de Roland-Garros. Ce projet qui prévoit l'agrandissement du lieu a obtenu le deux-tiers des votes dimanche face à Marne-la-Vallée, arrivé en finale. Gonesse a été sorti au 1er tour, et Versailles au deuxième.


Sans trop de surprise, Roland-Garros restera donc à Paris intra-muros. Le projet parisien soutenu par la mairie de la ville a obtenu la majorité des deux-tiers au vote de l'Assemblée Générale de la FFT dimanche. Les 195 délégués de la FFT se sont donc prononcés largement en faveur de l'extension du site actuel de 8,5 à 13,5 hectares et donc contre une délocalisation à Versailles, Marne-la-Vallée ou Gonesse à partir de 2016.


Ce vote confirme les recommandations du comité de direction de la FFT qui avait fait part de sa nette préférence pour le projet parisien dès vendredi. Paris, qui avait besoin de 66,6% des voix pour être retenu dès ce dimanche, a raflé la mise avec 70% des votes en "finale" face à Marne-la-Vallée, alors que Gonesse a été éliminé au premier tour et Versailles au deuxième, a-t-on appris de source proche du dossier.


Alors que les trois dossiers concurrents proposaient un complexe flambant neuf d'environ 35 hectares, Paris a joué la carte de la tradition, du prestige, de la proximité et de l'économie pour défendre leur projet qui devrait coûter deux fois moins cher que les trois autres (environ 250 millions). La FFT ne sera pas propriétaire mais profitera d'un bail étendu à 99 ans, débarrassé de la clause de revoyure après 25 ans, une concession de dernière minute de la part de la mairie.


Le début des ennuis juridiques ?


Le projet parisien risque désormais de faire face à des recours juridiques de la part des écologistes et des riverains. Une pétition contre l'extension sur une partie des serres d'Auteuil a recueillie près de 30 000 signatures, alors que la FFT prévoit d'y construire un nouveau court de 5000 places. Quelques minutes seulement après la décision, le conseiller Vert de Paris Yves Contassot a averti dans un communiqué que "au plan juridique, financier, environnemental, le choix de Paris risque de se révéler un miroir aux alouettes tant les obstacles sont nombreux et sérieux".


Selon la mairie de Paris, l'enceinte serait bâtie sur une surface de 2 000 m² actuellement occupée par des "serres chaudes" contenant des collections de fleurs rares et des bâtiments techniques, préservant ainsi les serres classées aux Monuments historiques. La perspective de doter le court Philippe-Chatrier d'un toit léger et l'utilisation du stade Georges-Hébert pour implanter le Centre national d'entraînement se heurte également à l'opposition des associations de quartier.


. ROLAND-GARROS EN QUELQUES DATES


- La victoire des Mousquetaires (Lacoste, Borotra, Cochet, Brugnon) en Coupe Davis à Philadelphie en 1927 plonge les dirigeants du tennis français dans l'embarras: pas de site suffisant à Paris pour que les Français puissent y défendre leur titre l'année suivante. Le Stade Français et le Racing, faisant cause commune, obtiennent un bail de 25 ans sur un site de 3 hectares dont la concession est arrivée à échéance, après appel d'offres de la mairie de Paris. Le nouveau stade s'appellera Roland-Garros, du nom d'un ancien stadiste, aviateur mort pour la France en 1918. Un concours d'architecture est lancé, le projet de stade omnisports en béton de Louis Faure-Dujarric, mettant en valeur la croix de Saint-André, est retenu: 10.000 spectateurs, des loges.


- Pendant cinquante ans, Roland-Garros ne change quasiment pas, hormis la suppression de la piste d'athlétisme, mais la FFT se renfloue sur le plan financier. Elle annexe le terrain de l'Institut Marey, qui permet la construction en 1980 d'un "central bis" (court n°1) de 4.500 places (architectes Jean Lovera et Claude Girardet). Coût: 17 millions de francs (2,6 M Euros), financé par FTT, Etat, Ville et région.


- En 1990, le maire de Paris Jacques Chirac soutient le projet d'agrandissement du stade et cède le stade du Fond-des-Princes à la FFT. L'architecte Didier Girardet conçoit une enceinte de 10.000 places, dont la construction commence en 1991 avant d'être interrompue après une décision de justice sur une plainte de riverains. Le court est livré pour le tournoi de 1994, la facture s'élevant à 230 millions de francs (43,4 M Euros), selon la FFT. Il sera baptisé Suzanne Lenglen, plus grande championne de tennis française de l'histoire. Des locaux pour la presse, des bureaux et un parking de 516 places sont aménagés.Le stade s'étend alors sur 7,9 hectares.


- Toutes les tribunes du mythique "court central", qui avait accueilli en 1928 les Français et les Américains, ont été démolies, puis reconstruites entre 1988 et 2008. Le "central" a été baptisé court Philippe Chatrier en 2001, un an après son décès. Aujourd'hui, le stade Roland-Garros s'étend sur 8,5 hectares: un court de 15.000 places, un de 10.000, un de 4.500 et 18 courts annexes. Aucun n'est couvert.


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dimanche 13 février 2011

Irlande France en live ici

Suivez le match Irlande France en direct ici en cliquant sur ce lien

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6 Nations - Les Gallois recrachent du feu

Magnifique succès du pays de Galles en Ecosse (24-6), une semaine après sa défaite à domicile devant l'Angleterre. Les Gallois, auteurs d'un excellent début de match, ont su mettre la main sur le ballon et se sont montrés réalistes avec deux essais de Shane Williams. L'Ecosse a été trop brouillonne.


Écosse/Pays de Galles, grand classique du Tournoi qui sent toujours le souffre. D'autant plus que, d'un côté, le quinze du Poireau n'avait pas goûté à la victoire en huit matchs consécutifs, et que de l'autre, les hommes d'Andy Robinson, auteurs de quelques belles performances en 2010, cherchaient à confirmer ce regain de forme pour ce premier match de l'année à domicile. Entre deux formations penchées vers le jeu, on était donc en droit de s'attendre à une rencontre enjouée et rythmée.


Et du rythme il y eut, malheureusement trop souvent haché par une multitude de fautes de main, notamment de la part d'Ecossais maladroits dans le dernier geste et incapables de concrétiser leurs temps forts au tableau d'affichage. Les Gallois étaient d'ailleurs les premiers à inscrire des points, par l'inévitable de l'ailier Shane Williams (8e), puis grâce à la botte de James Hook (15e, 19e, 22e), auteur d'un très bon match. Il fallait attendre les deux cartons jaunes gallois (B. Davies 24e, Byrne 28e) pour que le quinze du Chardon marque ses premiers points par Parks (32e). Les Écossais vendangeaient plusieurs occasions et ne parvenaient donc jamais à recoller au tableau d'affichage. M. Clancy sifflait la pause sur le score de 16 à 3 pour des Gallois qui avaient su marquer quand il le fallait. La deuxième période s'annonçait peu évidente pour l'Écosse.


Le dragon a la peau dure


Il a la peau dure, mais peut-être pas aussi dure que la défense galloise lors du deuxième acte. Les hommes de Warren Gatland abandonnaient la possession aux Écossais, mais s'arc-boutaient en défense et infligeaient un nombre impressionnant de plaquages offensifs à leurs adversaires qui lâchaient toujours plus de ballons. Seul Parks passait une pénalité (59e) à laquelle répondait Hook (66e). Williams profitait d'un ballon de récupération pour inscrire son 53ème essai international (70e) et ainsi clore la marque malgré une fin de match complètement débridée et somme toute un peu désordonnée. On en restait donc à 24 à 6 pour des Gallois qui avaient maitrisé le match sans vraiment frémir.


Belle victoire à l'extérieur du quinze du Poireau qui efface quasiment la désillusion vécue la semaine dernière face aux Anglais. Les Gallois se relancent bien dans la compétition avant de se déplacer en Italie et d'espérer y faire le plein. En revanche c'est une deuxième défaite de suite pour les Écossais qui espéraient certainement mieux figurer dans ce Tournoi 2011. Les hommes du Chardon vont vraisemblablement être une nouvelle fois à la lutte avec l'Italie pour éviter la cuiller de bois. Encore une fois, du grand classique de ces dernières années.


Rugbyrama
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vendredi 11 février 2011

Premier League: Arsenal va attaquer France 2 en justice

Le club londonien a décidé d'attaquer France 2 en justice après que la chaîne a émis des doutes de corruption autour du match Newcastle - Arsenal (4-4).


Arsenal vient de se trouver un nouvel adversaire, mais sur le terrain médiatique. Il s'agit de la chaine du groupe France Télévisions, France 2. Au cours de son émission sportive dominicale, Stade 2, elle a émis des doutes de corruption concernant le dernier match des Gunners en Premier League à Newcastle. Les hommes d'Arsène Wenger, qui menaient 4-0 à la mi-temps, se sont finalement faits rejoindre au tableau d'affichage et la rencontre s'est achevée sur un score nul (4-4). Il n'en fallait pas tant pour attiser les soupçons. Tomas Rosicky, auteur d'une entrée catastrophique et directement impliqué sur deux des quatre buts des Magpies, est également mis en cause.


Au cours d'un reportage, France 2 a révélé qu'Interpol menait une enquête sur ce match à la suite de paris douteux. Une information démentie par Interpol. De son côté, la Premier League affirme ne pas avoir été mise au courant de mouvements d'argent suspects autour de la rencontre. Ces allégations ont provoqué la colère de dirigeants londoniens qui, selon le Daily Mail, vont intenter une action en justice à l'encontre de la chaine de télévision publique française.


http://www.chronofoot.com/
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jeudi 10 février 2011

Matches amicaux - Equipes nationales - Messi a le dernier mot

L'Argentine de Lionel Messi a battu le Portugal de Cristiano Ronaldo (2-1) en match amical à Genève. Passeur sur le premier but de Di Maria (14e), Messi a marqué le but de la victoire argentine sur penalty (90e). Cristiano Ronaldo avait égalisé pour le Portugal (21e).


ARGENTINE-PORTUGAL : 2-1




Buts : Di Maria (14e), Messi (90e) pour l'Argentine, Cristiano Ronaldo (21e) pour le Portugal


Messi-Ronaldo, les artistes dissociés. Constamment opposés tous les week-ends en Liga, les deux stars du Barça et du Real se retrouvaient à Genève pour un match de gala entre l'Argentine et le Portugal. Mais, ce n'est un secret pour personne, l'Argentin et le Portugais peinent beaucoup plus en sélection qu'en club. Pourtant, les deux hommes restaient sur deux performances encourageantes en amical, le premier en marquant l'unique but face au Brésil, l'autre en survolant la rencontre contre l'Espagne (4-0). Leurs deux équipes, qui ne s'étaient pas affrontées depuis 40 ans, attendaient donc confirmation de l'embellie. Au terme d'un match extrêmement rythmé, les statistiques retiendront que Messi, auteur d'une passe décisive et du but de la victoire à la dernière minute, a pris le pas sur son rival, qui avait égalisé. Dans les faits, le duel est beaucoup plus équilibré.


Le lutin argentin est le premier à se mettre en évidence sur la pelouse bosselée du Stade de Genève. D'abord en raflant un ballon de la tête à Ronaldo pour l'une des seules fois où les deux hommes se trouveront dans la même zone. Quelques instants plus tard, "la pulga" se faufile en repiquant dans l'axe avant se servir dans un mouchoir Di Maria qui vient tromper Eduardo d'une balle piquée pleine de sang-froid (1-0, 14e). Au bout d'un quart d'heure, le premier round est incontestablement tombé dans l'escarcelle de Messi. Piqué au vif, "CR7" ne reste pas longtemps dans les cordes. Ses dribbles passent, sa pointe de vitesse met au supplice l'arrière-garde pataude de l'Albiceleste. Mais c'est bien son sens du placement qui va permettre aux siens d'égaliser : centre pour la déviation de la tête du précieux Hugo Almeida, et Ronaldo surgit pour devancer la sortie hasardeuse de Romero et marquer d'une reprise à bout portant (1-1, 21e)! Le combat vient de changer d'âme...


Messi vainqueur aux points


Dès lors, l'équipe de Bento va peu à peu prendre la mesure d'une Argentine encore bien trop distendue entre les lignes. Pratiquant un jeu bien plus direct, le Portugal se crée les occasions les plus franches, la plupart amorcées par la star du Real. En face, Messi, après son entame en fanfare, sort un peu de son match. Moins présent, parfois dilettante, le n°10 argentin semble retomber dans les travers qui lui sont reprochés dès qu'il enfile le maillot ciel et blanc. La seconde période confirme la tendance mais le duel entre Messi et Ronaldo tourne court quand Bento décide de sortir son arme offensive numéro un à l'heure de jeu. A ce moment-là, le Portugais est le vainqueur moral de ce combat mais Messi va profiter d'un rab' de jeu pour l'emporter aux points. Quelques minutes avant le coup de gong final, Coentrao fauche Marcos Rojo dans la surface et offre à l'Argentine un penalty ! Messi, qui peut définitivement faire oublier une seconde période inégale, ne tremble pas sous la pression et prend Eduardo à contrepied (2-1, 90e). Au final, l'Argentine l'emporte donc, un peu à l'arraché, au cours d'une rencontre où les deux héros ont marqué. Si cela devient aussi une habitude en équipe nationale...
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mercredi 9 février 2011

Roland Garros - Roland-Garros, c'est le futur

Le feuilleton touche à sa fin. Après des années d'interrogations, la FFT a étudié les candidatures pour le projet du futur Roland-Garros. Dimanche, nous saurons qui accueillera le tournoi dans le futur : Paris, Gonesse, Marne-la-vallée ou Versailles
C'est la semaine la plus importante de l'histoire du tennis français. Depuis la création des Internationaux de France en 1925, c'est autour de la Porte d'Auteuil que le tennis de l'hexagone s'est construit. 85 ans qui ont marqué l'histoire de ce sport.


Samedi et dimanche, la FFT doit décider si le tournoi, véritable locomotive de toute la structure fédérale restera ou non à Paris. Il ne s'agit pas d'un simple déménagement, mais d'un choix stratégique crucial, d'un choix de projet qui engagera l'avenir d'une compétition et la visibilité du tennis en France. Certaines figures médiatiques ont déjà pris position : Amélie Mauresmo estime qu'i faut "plus de places", Yannick Noah lui ne veut pas "tirer un trait" sur l'histoire du stade actuel... Nous y reviendrons.


L'environnement est devenu très concurrentiel, entre tournois du Grand Chelem et entre chacun des quatre projets possibles. Nous vous proposons de vous présenter les enjeux de ce choix, les caractéristiques des quatre dossiers présentés à la FFT et de donner votre avis sur la question dès aujourd'hui. Les débats vont se poursuivre jusqu'au dernier moment à la Fédération (qui ne communiquera toutefois plus officiellement sur le sujet) et sur eurosport.fr.


Vous pouvez ainsi donner votre avis ci-dessous et en commentant les futurs papiers, ou en répondant au sondage.


QUELS CRITERES ?


Tout est parti d'une histoire de toit. Au début des années 2000, on veut en finir avec ces moments de flottement dans la programmation quand la pluie rince la capitale. Puis, on évoque l'extension du Stade. Là, les problèmes d'urbanisme parisien court-circuitent les projets. Politiquement, aucune décision n'est prise. Finalement, les difficultés rencontrées par le tournoi accélèrent le rythme des réflexions à la fin de la présidence Christian Bîmes. Sous celle de Jean Gachassin, la FFT va trancher. Les critères principaux sont les suivants :




1. La mise en place d'un toit




2. Une amélioration de l'espace pour les joueurs et les spectateurs




3. La modernisation du stade


Après les tensions politiques de ces dernières années, la FFT semble déterminée à assumer positivement sa décision. "Nous avons l'assurance d'avoir un super projet", nous a confirmé Christophe Proust du service de communication. Il y a des débats internes, mais aucune tension particulière."


LE CALENDRIER DES CANDIDATURES


Marne-La-Vallée et Gonesse ont présenté leur projet le même jour, le 6 novembre 2010. Paris a fait ses propositions le 12 décembre et enfin Versailles le 8 janvier.


LES MODALITES DE LA DECISION


Le Comité de Direction de la FFT a validé les quatre projets comme étant éligibles. Ils seront donc soumis au vote des délégués de l’Assemblée Générale. Le vote des délégués de l’Assemblée Générale sur l’avenir du stade Roland-Garros interviendra dans la matinée du dimanche 13 février prochain selon un déroulement qui leur sera proposé par le comité directeur, à savoir : un vote à bulletin secret et pour le projet éventuellement vainqueur la nécessité de recueillir la majorité des deux tiers des voix exprimées.


Si, après le premier tour de scrutin, aucun projet n’obtient la majorité requise, le projet ayant obtenu le moins de voix sera éliminé et il sera procédé à un deuxième tour au déroulement analogue.




Si un dernier tour de scrutin est nécessaire entre deux « finalistes » et qu’aucun des deux ne recueille la majorité requise, une nouvelle Assemblée Générale sera convoquée dans les trois mois pour départager les deux projets restants à la majorité absolue des voix exprimées. A l’issue de l’Assemblée Générale, une conférence de presse sera organisée le dimanche 13 février, à 14 h30. Nous y serons pour vous donner en direct le résultat des votes.


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mardi 8 février 2011

Le cycliste Ricco victime d'un malaise, "pronostic vital reste réservé"

Le cycliste italien Riccardo Ricco (Vacansoleil), qui a été suspendu pour dopage en 2008, a été hospitalisé dimanche soir à Modène à la suite d'un malaise à l'entraînement et "le pronostic vital reste réservé", de source médicale, a annoncé lundi l'agence Ansa. "Son état de santé, d'abord critique, s'est amélioré, a fait savoir lundi l'hôpital de Modène. Le pronostic vital reste réservé".Selon le père du coureur, Rubinho, son fils a été victime d'un "bloquage


rénal" après un entraînement, dimanche, et les secours ont été appelés. Riccardo Ricco, 27 ans, est conscient et parle normalement, selon son père. Les raisons précises du malaise n'ont pas été communiquées, l'hôpital a fait savoir qu'il donnerait un bulletin de santé mardi à 16h00 GMT. Ricco, suspendu vingt mois pour dopage lors du Tour de France 2008, avait
retrouvé les courses en mars 2010, et devait disputer le Tour d'Italie.
http://lci.tf1.fr/filnews/sport/le-cycliste-ricco-victime-d-un-malaise-pronostic-vital-reste-6266058.html

lundi 7 février 2011

Liga - Le Real sans forcer

Le Real Madrid a facilement disposé de la Real Sociedad à Santiago-Bernabeu (4-1) lors de la 22e journée de Liga. Auteur d'un doublé, Cristiano Ronaldo en a profité pour rejoindre Lionel Messi en tête du classement des buteurs. Les Madrilènes, deuxièmes, sont toujours à sept points de Barcelone
REAL MADRID - REAL SOCIEDAD : 4-1




Buts : Kaka (8e), Cristiano Ronaldo (21e, 42e), Adebayor (89e) pour le Real Madrid - Arbeloa (72e c.s.c.) pour la Real Sociedad


"Ça ne m’intéresse pas pour le moment de savoir à combien de points sont nos adversaires. Ce qui m'importe c'est de pouvoir encore gagner cette Liga. Mais pour cela, il est impératif d’oublier la Copa del Rey". Le message de Jose Mourinho avant la rencontre face à la Real Sociedad dimanche était clair: la victoire et c'est tout. Sept points de retard, ce n'est finalement pas insurmontable à 16 journées du terme. Encore faut-il garder la cadence du leader et attendre le faux pas.


De faux pas, il n'y en a pas eu, samedi soir au Camp Nou entre Barcelone et l'Atletico Madrid (3-0). Lionel Messi enquille les buts, le Barça les victoires et la machine semble parfaitement huilée, en roue libre jusqu'à la ligne d'arrivée. Reste à attendre qu'elle se grippe. Le Real Madrid prend donc son mal en patience et surtout se reprend. Qualifiés pour la finale de la Coupe du Roi en milieu de semaine, les Merengue ont définitivement oublié leur déconvenue de Pampelune la semaine passée (0-1) face à la Real Sociedad dimanche, étrillée par le rouleau-compresseur castillan en première période.


"Mou" avait choisi d'aligner un trio offensif impressionnant avec Adebayor seule en pointe, Kaka et Cristiano Ronaldo sur les ailes, le tout soutenu par le remuant Ozil. La première période fut une démonstration du potentiel offensif madrilène, malgré un Ronaldo un peu plus lent à entrer dans le match. Porté par un Kaka qui revient en forme et auteur du premier but (1-0, 8e), le club de la capitale a étouffé des Basques bien trop timorés grâce également au gros travail de ratissage de Lassana Diarra et Xabi Alonso au milieu. En compétition avec Lionel Messi pour le trophée de meilleur buteur, mais muet depuis quatre matches, Cristiano Ronaldo tentait tout son possible en début de rencontre pour marquer. Au détriment parfois d'occasions madrilènes qui auraient fait mouche et qui se terminaient dans les nuages.


Ronaldo rejoint Messi


Mais l'ancien Ballon d'Or n'est pas l'un des meilleurs joueurs du monde sans raison. Une accélération après un service impeccable de Kaka (2-0, 21e) et un sens de l'anticipation pour reprendre un corner de la tête (3-0, 42e) et la messe était dite pour la Real Sociedad. Sans être impérial, l'ancien Red Devil a été efficace et rejoint Lionel Messi en tête du classement des buteurs (24 réalisations). Cependant, comme ses coéquipiers, la victoire quasi en poche à la pause, il en oubliait un peu les consignes collectives en seconde période et les hommes de Lasarte restaient en course pour prendre des points alors que les Madrilènes avaient largement eu l'opportunité de taire toutes velléités jusque-là.


Moins pressant, le Real se faisait peur un temps lors de la réduction du score d'Arbeloa contre son camp (3-1, 72e). C'était compter sans Emmanuel Adebayor. Le Togolais, préféré à Benzema qui a assisté au match depuis le banc, a de nouveau marqué des points en se montrant disponible malgré un poste un peu trop esseulé en pointe. Remuant, ne lésinant pas sur le travail défensif, il a rempli son rôle et surtout, il a encore marqué (4-1, 89e).


Le Real Madrid reste à sept longueurs de Barcelone et reprend du terrain à Villarreal, battu par Levante samedi (0-1) et repoussé à neuf points. Valence, qui s'est imposé contre Alicante en clôture de la journée (2-0), revient à un point du Sous-marin jaune. Pas de vainqueur dimanche dans le derby andalou entre le FC Séville et Malaga (0-0).


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dimanche 6 février 2011

6 Nations - Service "mini-malt" pour les Bleus

La France s'est imposée (34-21) ce samedi à l'occasion de la première journée du Tournoi des 6 Nations 2011. Si les Français ont inscrit quatre essais et ont assuré l'essentiel sur le plan offensif, ils se sont montrés trop fébriles en défense, comme en témoignent les trois essais écossais
Le XV de France se savait très attendu lors de ce match d'ouverture du Tournoi des 6 Nations. Les Bleus n'ont pas manqué leur entrée dans cette compétition en s'imposant devant l'Ecosse. Un succès rendu obligatoire par les résultats catastrophiques enregistrés depuis le mois de juin dernier. Les Bleus, en recherche de confiance et de certitudes, n'ont pas tremblé face à un XV du Chardon annoncé en pleine progression grâce notamment à un essai de Maxime Médard, très en vue pour son retour en sélection, dès la 3e minute sur le premier ballon de récupération tricolore. Un contre bienfaiteur pour évacuer le stress inhérent à cette première sortie depuis l'ouragan australien.


Les Bleus en contre


Une avance au score certainement salvatrice pour éviter de douter dans un début de rencontre où les Ecossais monopolisaient le ballon en multipliant les temps de jeu. Privés de munitions, les Français s'appliquaient à défendre sans faire de fautes et à prendre le dessus en mêlée fermée. L'essai de pénalité accordé par l'arbitre Wayne Barnes juste avant la demi-heure de jeu ne souffrait d'aucune contestation.


La pression défensive des français devenait leur principale arme. Elle offrait quelques opportunités sur des ballons de récupération ou de relance. Des initiatives particulièrement bien orchestrées par François Trinh-Duc. A trois reprises (16e, 25e, 38e), les joueurs de Marc Lièvremont trouvaient des espaces mais se montraient imprécis au moment de conclure des mouvements prometteurs. Certainement fatigués par leur volonté de ne pas se séparer du ballon et la domination du pack tricolore, les Ecossais souffraient pendant le deuxième acte. Harinordoquy et Traille se trouvaient à la conclusion de deux nouveaux contres pour alourdir la marque et assurait la victoire française.


Une défense à soigner


Mais la fin de rencontre n'était pourtant pas à sens unique, à cause notamment d'un cruel relâchement des Bleus en défense. Profitant de deux plaquages manquées, les hommes d'Andy Robinson inscrivaient deux essais avec une incroyable facilité par Kelly Brown et Sean Lamont. Des errances sur le premier rideau qui rappelaient que le XV de France est malgré tout en phase de convalescence. Mais la confiance née de ce premier succès en 2011 est un pas important dans la reconstruction d'une équipe qui sait tout de même qu'elle devra encore élever son niveau de jeu face aux nations qui prétendent à la victoire finale dans ce Tournoi des 6 Nations.


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samedi 5 février 2011

France Ecosse en live ici

Suivez le match France Ecosse en direct en cliquant sur ce lien...


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6 Nations - L'Angleterre marque les esprits

L'Angleterre réalise un gros coup en s'imposant au pays de Galles (26-19) lors du match d'ouverture du Tournoi des 6 nations 2011. Plus puissants et dominateurs dans le combat, les Anglais ont creusé l'écart avec deux essais d'Ashton avant de résister aux ultimes assauts de valeureux Gallois
L’impression des tests de novembre dernier s’est bien vérifiée ce vendredi soir. L’Angleterre monte en puissance quelques mois avant le début de la Coupe du monde. Victorieux de l’Australie, ayant longtemps accroché la Nouvelle-Zélande, le XV de la Rose s’est offert un beau succès au pays de Galles en match d’ouverture du Tournoi des 6 nations 2011 (26-19). Plus puissants physiquement, maîtres dans le combat au sol, les Anglais ont également ajouté un pragmatisme déconcertant et prouvé qu’ils étaient bien les favoris de la compétition. Sans forcer leur talent, ils ont su creuser l’écart sur une inspiration de génie de Flood en première mi-temps avant de profiter d’une supériorité numérique en deuxième. Réalistes, solides sur les bases, les protégés de Martin Johnson ont su endiguer les assauts désespérés de Gallois volontaires mais pénalisés par une charnière Phillips-Jones bien trop lente dans la distribution du jeu.


Le doublé d’Ashton


Le premier choc du match entre Foden et Stephen Jones donnait un aperçu de la domination physique des Anglais. Groggy, l’ouvreur gallois mettait plusieurs secondes avant de se relever. Voulant prendre le dessus psychologiquement, le pays de Galles dominait le début de rencontre mais les buteurs Hook et Jones laissaient filer six points au pied. Au contraire, les Anglais se montraient plus réalistes et marquaient sur leur première véritable offensive. Après avoir fait reculer la défense adverse, Flood profitait d’une certaine naïveté des Gallois et s’engouffrait dans un intervalle au niveau de leurs 30m. Il trouvait à l’intérieur Ashton qui filait entre les poteaux (14e). Ayant du mal à s’en remettre, les partenaires du futur Perpignanais James Hook commettaient des fautes, immédiatement sanctionnées par Flood (22e et 32e). Piqués au vif, ils relevaient quelque peu la tête avant la pause. Deacon écopait d’un carton jaune pour avoir délibérément stoppé une action d’essai galloise (28e) mais les hommes de Gatland n’en profitaient guère, marquant seulement trois points par Jones (29e). Gavés de ballons durant cette période de supériorité, ils s’en débarrassaient bien trop souvent au pied. Pour le plus grand bonheur de l’Angleterre.


Stoddart redonne espoir


Changement radical d’intentions au retour des vestiaires dans les rangs gallois. Ryan Jones, entré à la demi heure de jeu à la place d’un Powell transparent, apportait maîtrise et envie. Dans son sillage, le pays de Galles abandonnait ses complexes, lui qui n’a plus connu le goût de la victoire depuis sept rencontres. Après une pénalité de Jones (43e), le carton jaune au pilier gallois Mitchell (46e) s’avérait fatal. Pendant son absence, le XV de la Rose creusait le trou avec une pénalité de Flood (47e) et un essai en coin d’Ashton (56e), celui-ci signant un doublé. Ne s’avouant pas battus, les Gallois jetaient toutes leurs forces dans la bataille. Généreux dans l’effort, ils étaient récompensés par un essai de Stoddart (60e), retrouvant ainsi espoir et relançant l’intérêt du match. Hook ramenait même les siens à quatre longueurs mais les Anglais endiguaient avec sérénité les dernières velléités galloises. Wilkinson clôturait le score (26-19) sur une dernière pénalité (75e).


Le pays de Galles, emmené par un bon Shane Williams pour son dernier Tournoi des 6 nations, a manqué de constance et de régularité pour espérer s’imposer. L’Angleterre frappe un gros coup d’entrée de compétition, elle qui restait sur trois revers de suite en terre galloise. Les hommes de Martin Johnson sont dans le vrai et ils ne se cachent plus.


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vendredi 4 février 2011

A suivre ce soir en live ici : Le pays de Galles accueille l'Angleterre pour l'ouverture du Tournoi des 6 nations 2011

Suivez le premier match du tournoi Galles Angleterre en cliquant sur ce lien...



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6 Nations - Une attaque en ligne de mire

La ligne d'attaque du XV de France demeure une énigme à huit mois de la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande. Après de nombreux essais et des déceptions, le sélectionneur Marc Lièvremont a décidé de tenter une nouvelle combinaison pour enfin trouver de la fluidité dans le secteur offensif.


Quelques jours avant l'ouverture du Tournoi des 6 Nations, dernière compétition avant la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande, il est quasiment impossible d'identifier le style de jeu de l'équipe de France. Un manque de clarté dû aux changements incessants au sein d'une ligne de trois-quarts qui ne trouve jamais grâce aux yeux du sélectionneur. "Il m'a semblé, dans le passé, avoir déjà aligné d'autres lignes de trois-quarts qui paraissaient aussi équilibrées et on a été souvent déçu", a rappelé Marc Lièvremont après avoir divulgué la composition de l'équipe qui affrontera l'Ecosse ce samedi. Un aveu qui ne doit pas être perçu comme un mea culpa d'un entraîneur dans le flou. Il n'en est rien car le sélectionneur a rappelé qu'il savait très bien où il allait en alignant une ligne d'attaque inédite avec notamment une nouvelle paire de centre, la dix-huitième depuis sa prise de fonction. "Je crois pouvoir lancer la ligne de trois-quarts à laquelle je pense depuis longtemps", avait-il prévenu en préambule du stage. Yannick Jauzion appréciera.


Une ligne de "puncheurs"


Maxime Mermoz (7 sélections) et Aurélien Rougerie (59 sélections mais seulement deux au poste de deuxième centre) débuteront donc le Tournoi des 6 Nations, une compétition remportée en 2010 avec l'association Jauzion-Bastareaud. "C'est une ligne équilibrée alliant la fougue et le dynamisme d'un Max Mermoz et l'expérience et la solidité d'Aurélien Rougerie." Avec le retour de Maxime Médard à une aile et la titularisation de Damien Traille à l'arrière, sans oublier le maintien de Yoann Huget, Lièvremont pense tenir une ligne composée de "puncheurs": "J'ai envie de la voir jouer ensemble. J'attends Maxime Mermoz depuis longtemps et le triangle d'attaque me paraît complémentaire." Mais pour l'instant, la vision du sélectionneur relève du fantasme du tableau noir.


Mermoz: "amener de la vivacité"


L'attente est forte et la pression est maintenant sur les titulaires. Maxime Médard, seul toulousain rescapé, en est conscient: "J'espère que nous allons réussir à redorer le blason des trois-quarts car on gueule surtout sur nous. Les critiques ne sont pas injustes car nous n'avons pas été bons ces derniers temps. Ce sont souvent les avants qui ont sauvé la baraque." Maxime Mermoz, son ancien partenaire au Stade toulousain mais aussi au Pôle France de Marcoussis, abonde dans sons sens: "Nous devons valider le travail des gros. Les coachs essaient une formule qu'ils pensent être positive. A moi de prendre de prendre des initiatives tout en respectant les consignes. Je dois amener un peu de vivacité."


Alors qu'Aurélien Rougerie pense que son association avec le Catalan "peut faire des étincelles", il serait un peu optimiste de croire à un feu d'artifice tant cette ligne symbolise le dilemme quant au style du XV de France, entre la fougue et les envies de grand large incarnées par Maxime Médard et Maxime Mermoz et la garantie de sécurité et de solidité recherchée par les titularisations d'Aurélien Rougerie et de Damien Traille. Marc Lièvremont veut certainement croire en l'attirance des contraires.


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jeudi 3 février 2011

Espagne: Un Real-Barça en finale de la Coupe du Roi

Un clasico bonus...
Le Real et le Barça se retrouveront donc. En plus de se tirer la bourre pour gagner le championnat d’Espagne, et peut-être la Ligue des champions, les deux meilleures – seules? – équipes espagnoles se retrouveront en finale de la Coupe du Roi. Vainqueur 5-0 au match aller face à Almeria, les Blaugrana ont facilement remporté le demi-finale grâce à leur succès 0-3 au retour, mercredi soir.


Premier but d'Adebayor


Le Real Madrid, lui, l’a emporté 2-0 à domicile face au FC Séville, confirmant leur victoire à l’aller, 0-1, grâce notamment à un but d’Emmanuel Adebayor, la nouvelle recrue merengue. Rendez-vous donc le 20 avril prochain pour ce clasico bonus
http://www.20minutes.fr/article/663810/sports-espagne-real-barca-finale-coupe-roi

mercredi 2 février 2011

6 Nations - Bleus : Skrela forfait, Clerc rappelé

L'ouvreur toulousain David Skrela, prévu sur le banc des remplaçants samedi avec l'équipe de France contre l'Ecosse, a déclaré forfait en raison d'une blessure (élongation du mollet gauche) survenue lors de l’entrainement de ce mardi après-midi. L'ailier Vincent Clerc le remplace dans le groupe.


Mardi matin, lors de l’annonce de la composition de l’équipe qui affrontera l’Ecosse samedi, Marc Lièvremont se félicitait de pouvoir compter sur une charnière complète sur son banc des remplaçants. En effet, si Morgan Parra et François Trinh-Duc avaient été choisi pour débuter le match et mener le jeu des Bleus, le sélectionneur avait opté pour la possibilité de garder dans son groupe des 22 à la fois Dimitri Yachvili et David Skrela, tous deux remplaçants. Les réjouissances ont finalement été de courte durée… Seulement quelques heures ! Sur les coups de 18h15, la sentence est tombée officiellement : David Skrela doit déclarer forfait après l’entraînement de l’après-midi au cours duquel il s’est blessé. "Sur une course, il a ressenti une douleur et souffre d’une élongation du mollet gauche", précise le communiqué.


Skrela à Toulouse dès ce mardi


Après avoir disputé quelques maigres minutes en fin de rencontre contre les Fidji lors de la dernière tournée d’automne, David Skrela n’avait pas été rappelé contre l’Argentine et l’Australie. On pensait alors sa participation à la prochaine Coupe du monde fortement compromise et pourtant, il avait été une des surprises du groupe retenu par Marc Lièvremont pour la préparation du Tournoi des 6 Nations. Et il avait convaincu le sélectionneur au point de devenir la doublure de Trinh-Duc pour entamer la compétition et s’immiscer sur la feuille de match contre l’Ecosse. Voilà pourquoi cette blessure a des allures de coup d’arrêt dans sa fulgurante ascension actuelle. Il doit regagner Toulouse dès ce mardi soir pour effectuer des soins.


Traille, ouvreur remplaçant ?


Pour le remplacer, le staff des Bleus a choisi de conserver l’ailier Vincent Clerc (28 ans, 43 sélections), alors que le nom de Yannick Jauzion, capable de jouer au centre et à l’ouverture en cas de besoin, pouvait être pressenti… Cette option change forcément la redistribution des rôles si François Trinh-Duc venait à se blesser. On peut légitimement penser que Damien Traille, titularisé à l’arrière pour le début du Tournoi des 6 Nations samedi, devient le remplaçant du Montpelliérain au poste d’ouvreur. Un poste que le Biarriot a occupé durant l’ensemble de la tournée de novembre. S’il glissait à l’ouverture, Clément Poitrenaud (remplaçant) ou Maxime Médard (titulaire à l’aile) pourraient prendre place à l’arrière, Vincent Clerc entrant à l’aile si la dernière option s’opérait.


La nouvelle composition des Bleus : Traille ; Huget, Rougerie, Mermoz, Médard ; (o) Trinh-Duc, (m) Parra ; Bonnaire, Harinordoquy, Dusautoir (cap) ; Nallet, Pierre ; Mas, Servat, Domingo.


Remplaçants : Guirado, Ducalcon, Thion, Chabal, Yachvili, Clerc, Poitrenaud.


23e homme : Marconnet


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