lundi 27 décembre 2010

Quand ça veut pas rentrer

Ligue 1 - Triaud : "Des excuses"

Jean-Louis Triaud estime que recruter de nouveaux joueurs ne règlera pas tous les problèmes des Girondins de Bordeaux.


Dire qu’il faut recruter dès qu’il y a un truc qui ne va pas, c’est se chercher des excuses, dit-il lundi dans les colonnes du Parisien. Quand tu es deuxième, tu as raison de recruter pour espérer mieux. Mais quand on est huitièmes, on doit se débrouiller avec ce que l’on a. Notre banc de touche, je le trouve bien avec des jeunes qui se révèlent, comme Salif Sané ou Cheick Diabaté. Pour nous, la priorité c’est de retrouver des joueurs à leur niveau".


Le patron des Bordelais dresse un "bilan est très médiocre" de la première moitié de la saison 2010-2011, même si son équipe est huitième. "Maintenant, si on veut être optimiste, on peut se dire qu'on a 7 points de plus que lors de la phase retour de la saison passée" sourit-il. "Je veux des buts, du foot, du jeu et une équipe à son niveau, cela suffira à mon bonheur" dit-il comme pour ôter à son groupe la pression d'une qualification pour une coupe d'Europe.


Triaud assure qu'il n'est "pas inquiet sur la qualité du groupe". Le message est clair. Il s'adresse aux joueurs - notamment au capitaine Alou Diarra - et à Jean Tigana. Il ne devrait pas y avoir de révolution à Bordeaux pendant le mercato hivernal, même si le coach des Girondins a un faible pour Kévin Gameiro, valorisé par Lorient à 10 millions d'euros. Une somme que Jean-Louis Triaud ne déboursera pas.


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dimanche 26 décembre 2010

Liverpool croit au réveil de Torres

Seulement 5 buts en 16 matches : Fernando Torres n'est plus le leader d'attaque exceptionnel que Liverpool a connu. Avant la 19e journée de Premier League, les Reds se disent certains du réveil de l'Espagnol. La clef pour accéder à la Ligue des champions, dont parle encore Roy Hodgson.


Nous sommes dans la course aux quatre premières places". Venue de la bouche de Roy Hodgson, le manager de Liverpool, cette phrase a de quoi surprendre, au matin de la 19e journée de Premier League. Neuvièmes à neuf points de Chelsea après leur plus mauvais départ en championnat depuis la saison 1953/1954, les Reds sont englués en milieu de tableau. Cette situation compromise n'a pourtant pas entamé l'optimisme de l'ancien technicien de Fulham.


Si Hodgson reste confiant, c'est qu'il est persuadé de tenir dans ses rangs une arme redoutable: Fernando Torres. Le champion du monde 2010, auteur de cinq buts en seize matchs disputés en championnat cette saison (meilleur buteur du club), n'a pas trouvé le chemin des filets lors de ses quatre dernières apparitions. Son manager lui maintient néanmoins toute sa confiance. "Il est important que mes joueurs parviennent à se trouver dans des positions favorables et si nous parvenons à servir Fernando dans des zones où il peut marquer, alors il marquera."


Seulement deux buts inscrits par Torres à l'extérieur en 2010


L'ex-attaquant de l'Atlético Madrid semble, cette saison, souffrir d'un manque de confiance criant face à la cage adverse. Hodgson préfère mettre cette impression sur le compte de la malchance. "Tout au long de la saison, nous n'avons pas été très chanceux devant les buts. Nous avons eu des opportunités, nous avons amené du danger mais nous n'avons pas converti autant d'occasions que nous aurions dues et nous devons travailler là-dessus. Les joueurs en sont conscients car nous avons des buteurs dans l'équipe et notamment l'un des meilleurs en Europe en la personne de Fernando Torres."


Comme son équipe, El Niño connaît de grosses difficultés à l'extérieur, avec seulement deux buts inscrits loin de son cocon d'Anfield en 2010, soit autant que le nombre de victoires de Liverpool en déplacement au cours de l'année civile. Face à Wolverhampton, lors de la 20e journée,, Torres pourra compter sur le retour de son pourvoyeur de ballons préféré, Steven Gerrard, absent depuis six semaines. L'occasion pour l'avant-centre espagnol et son club d'entamer l'opération reconquête en cette période de fêtes. Ce serait un beau cadeau pour Roy Hodgson, plus menacé que jamais alors que la rumeur fait état d'un possible retour de Rafael Benitez sur les bords de la Mersey.


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samedi 25 décembre 2010

Un OM et une femme

Au pays latin du pastis, du verbe fort et de la religion foot, elle règne désormais en maître. Elle, venue du froid avec ses larges cols en renard et ses cinq langues sur le CV, «préside» à la destinée du club le plus «chaud» de France. Margarita Louis-Dreyfus, veuve de Robert-Louis, a pris ses quartiers cette année dans les loges du Vélodrome. Une année riche et charnière, celle du titre de champion, celle de la Coupe de la Ligue, gagnés à la place de celui qu'elle a perdu. Main de fer dans un gant de velours, madame sait ce qu'elle veut et le dit à qui de droit. Des comptes à l'équilibre, plus d'esclandres et des résultats. Elle dit, et elle a.




Cornaquée par le président du Conseil de surveillance, Vincent Labrune, cette actionnaire majoritaire d'un groupe de 40000 employés ne badine pas avec l'avenir. Quand elle investit, cet été, 30M d'euros pour recruter Gignac et Rémy, elle met trois mois plus tard ses troupes devant leurs responsabilités en exigeant une qualification en 8es de finale de la C1. A Moscou, sous les yeux de cette native de Saint-Pétersbourg, l'OM a donc franchi la montagne russe du Spartak. Elles sont peu, comme elles, femmes de pouvoir dans ce milieu d'hommes. A Rome, Rosella Sensi, désormais administratrice déléguée, veille comme une louve sur les Giallorossi. A Bâle, Gisela Oeri fait de même sur le «Bebbi». En 2010, perchée dans sa loge du Vélodrome ou au balcon de la mairie pour fêter le titre, Margarita Louis-Dreyfus s'est prise à aimer les sommets.
Jean-Claude Dassier parle de Margarita


«Notre première vraie rencontre a eu lieu lors du match contre Bordeaux, au Vélodrome, lorsque nous avions rendu hommage à Robert. Son courage m'avait frappé, car Dieu sait que cela ne s'est pas toujours bien passé pour elle au stade, nous a confié le président olympien. Elle m'a souvent dit: "Je reste au club et continue de le gérer par respect et amour pour Robert". Sur les grands événements, elle est toujours là. Elle prend de plus en plus goût au foot. Elle s'y intéresse, notamment au jeu, et pas uniquement parce qu'elle est propriétaire».


«Elle sait ce qu'elle veut, et c'est ce qu'on attend d'un actionnaire. Sa feuille de route est claire : des comptes en ordre, pas d'aventures, ne pas abîmer l'image du club et si possible ramener des titres. Robert disait trop souvent oui, elle non, poursuit Dassier. Mais c'était déjà le cas sur la fin avec Robert, qui s'était rendu compte de certaines choses, donc la gestion n'est pas nouvelle. Si elle dirige différemment parce qu'elle est une femme ? Non, ce serait du sexisme à l'envers. Il n'y a pas de différence dans la gestion du moment qu'on est familier des affaires. Elle gère le club comme si elle était un homme. La seule chose, c'est que je ne peux pas l'amener au vestiaire ou alors tardivement, quand les joueurs sont présentables (Sourire).
http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20101223_143022_un-om-et-une-femme.html
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jeudi 23 décembre 2010

Copa del Rey - Le Real et Benzema s'amusent

Auteur de trois buts et deux passes décisives, Karim Benzema a largement contribué à la très large victoire du Real Madrid face à Levante (8-0) mercredi soir, en 8e de finale aller de la Coupe du Roi. Cristiano Ronaldo a lui aussi signé un triplé dans ce match à sens unique.


Le Real Madrid a fini 2010 sur une très bonne note. Karim Benzema aussi. Face à Levante, en 8e de finale aller de la Coupe du Roi, les Merengue ont offert un véritable festival au public de Santiago-Bernabeu en inscrivant pas moins de 8 buts sans en concéder un seul. Benzema y est allé de son triplé, tout comme Cristiano Ronaldo, l'attaquant français ajoutant deux passes décisives pour CR7.


L'ancien Lyonnais a ouvert le score dès la 6e minute d'une frappe du droit après avoir mystifié son défenseur d'un passement de jambes. Après un deuxième but signé Osil, Benzema a à nouveau frappé à la demi-heure en profitant d'une énorme erreur de la défense de Levante. Il s'est offert son hat-trick à un peu moins de 20 minutes de la fin en lobant Munua après un service impeccable de Di Maria. Face à une opposition très faible et rapidement résignée, les joueurs de José Mourinho ont récité leur football comme à l'entraînement.


Auparavant, l'Atletico Madrid avait remporté une petite victoire contre l'Espanyol Barcelone, tandis que le FC Séville, tenant du titre, a battu Malaga 5 à 3. Le but de la victoire de l'Atletico, où son attaquant-vedette Diego Furlan est sorti à la 14e minute sur blessure, a été inscrit sur un penalty transformé par Simao (32e). L'Atletico a ensuite conservé son avance malgré l'exclusion de José Antonio Reyes à la 41e minute pour un coup de tête à l'Argentin Jesus Datol. Alors que Malaga menait 3-2 au repos, le FC Séville s'est imposé dans la dernière demi-heure, grâce à un doublé de Romaric (66e, 80e) et un dernier but de Diego Capel (88e). Getafe a obtenu la seule victoire à l'extérieur de ces huitièmes, sur le terrain de l'équipe de 2e division du Betis Séville (2-1). Pour rappel, mardi soir, le Barça avait concédé le nul au Camp Nou devant l'Athletic Bilbao, sans marquer (0-0), une fois n'est pas coutume.


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mercredi 22 décembre 2010

ATP Tour - Djokovic, leader en puissance

Novak Djokovic aime autant se déguiser qu'il aime ne pas cacher ses ambitions. Depuis son arrivée sur le circuit, il clame qu'il veut être N.1 mondial. Après une saison de transition, il a prouvé en 2010 qu'il avait encore une marge de progression.


Novak Djokovic est d'accord avec son père, "la Fédération a besoin de se renouveler". Trois semaines après son triomphe en Coupe Davis, le leader de l'équipe serbe n'hésite pas à entrer dans le débat interne du tennis national. Et sa voix risque de peser lourd. Lui, le patriote affirmé qui n'a jamais raté un rendez-vous de Coupe Davis depuis 2005 (à l'exception d'un barrage fin 2009 face à l'Ouzbékistan), a porté haut les couleurs de son pays toute la saison, allant même jusqu'à lui décrocher un titre qui restera dans l'histoire, un an après avoir réussi à fait de Belgrade une étape dans le circuit ATP.


A seulement 23 ans, Djokovic est un N.3 mondial épanoui qui a un trophée que même le légendaire Federer ne soulèvera probablement jamais. Et un trophée qui octroie une promotion "énorme" pour son pays, selon ses propres dires, mais aussi pour lui. Fier de lui, le Serbe peut désormais légitimement chercher à faire chuter autant de fois que possible les deux piliers qui sont encore devant lui au classement, que sont Rafael Nadal et Roger Federer. En 2010, en atteignant pour la première fois la place de N.2 mondial, de février jusqu'au printemps, puis à l'automne de nouveau, il a prouvé qu'il était à l'affût de la moindre faiblesse adverse.


Un poids en moins


Finies les hésitations, les essais de raquette ou de gestes au service (Todd Martin, son coach "libéré" après six mois, l'aura compris, lui qui voulait le changer encore justement, ndlr), il est passé du côté des grands. Ses performances en Grand Chelem n'ont pas été convaincantes à Melbourne et à Roland-Garros, mais il est de loin, le joueur le plus régulier depuis 2007 (un titre, trois finales, six demi-finales), derrière les deux légendes citées plus haut. Gagner la Coupe Davis le libérera certainement d'un poids, et il pourra encore plus facilement affirmer son autorité en 2011. En Serbie, où il a rectifié que son père ne cherchait pas un poste de responsable, et sur le circuit.


Moins facile qu'Andy Murray techniquement, il possède cependant un jeu plus dense et plus agressif dans les moments forts. Sans être spectaculaire, il sait être efficace quand il le faut. Sa capacité à mobiliser son meilleur tennis dans la Beogradska Arena face aux Français devrait lui être très utile quand il jouera Nadal et Federer l'année prochaine. C'est ce degré de jeu exceptionnel qu'il lui faudra retrouver. Parfois asphyxié par la pression, il a eu parfois tendance à se cacher derrière un jeu de contre qui lui est plus naturel. Cette nervosité, elle l'avait cuit à petit feu en finale du dernier US Open face à Nadal. Canaliser cette nervosité permettrait à "Nole" de retrouver sa place de N.2 mondial en 2011. N.1 ? Il a appris à être plus patient à ce sujet.


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mardi 21 décembre 2010

Les Canaris avaient des ailes

L'oiseau a mis le temps, mais il est en train de prendre son envol. Après un début de saison un peu poussif (2 victoires lors des 7 premiers matches), le FC Nantes remonte petit à petit au classement et pointe désormais le bout de son bec au pied du podium. Sa victoire méritée de lundi soir face au Havre (1-0) lui permet de rejoindre les Normands à la quatrième place du Championnat et d'ambitionner pourquoi pas une remontée dans l'élite. Mais que les Canaris se méfient, les candidats sont nombreux. Du leader Evian Thonon-Gaillard à Châteauroux, 9e, tout le monde peut espérer prendre l'ascenseur pour la Ligue 1.


Rodelin, un oiseau rare
Du côté du FCN, il y a tout de même des arguments à faire valoir. Quelques oiseaux rares composent l'équipe. A l'image de Ronny Rodelin, muet ce lundi malgré plusieurs occasions nettes (67e, 71e, 82e) mais tellement insaisissable pour les défenseurs havrais, et de William Vainqueur, impeccable sur son côté droit et auteur de l'unique but du match sur une frappe détournée (1-0, 10e). Du côté des Ciel et Marine, pas vraiment grand chose à se mettre sous la dent. Quelques graines ont timidement germé ici et là, sur des frappes lointaines surtout. Seul Brice Jovial en toute fin de rencontre, a fait trembler les visiteurs avec une reprise sans contrôle dans la surface (90+1e). Avec cette quatrième défaite de la saison (la première à domicile), les Havrais, qui étaient invaincus depuis 13 rencontres, perdent de sérieuses plumes dans la course à la montée. Quant aux Canaris, ce sont bien eux qui ont des ailes en ce moment.
http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20101220_223010_les-canaris-avaient-des-ailes.html
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lundi 20 décembre 2010

Liga - Di Maria, l'ange du Real

En difficulté et réduit à dix après l'expulsion de Carvalho, le Real Madrid s'en est remis à Angel Di Maria pour venir à bout de Séville (1-0). Un succès précieux puisqu'il permet aux Madrilènes, deuxièmes de Liga, de revenir à deux points de Barcelone, en démonstration à l'Espanyol (1-5) samedi.


REAL MADRID - FC SEVILLE : 1-0




But : Di Maria (76e) pour le Real


La victoire et rien de plus. Pour leur dernière sortie avant la trêve hivernale, les joueurs du Real Madrid ont rendu une copie indigne de leur statut et de la qualité de leur effectif. Ils ont su malgré tout faire l'essentiel : décrocher les trois points pour revenir à deux longueurs de leur éternel rival, le FC Barcelone. Il n'y a bel et bien que ça à retenir.


L'enfer semblait pourtant promis au FC Séville. Privés de Kanouté et Jesus Navas, les hommes de Manzano ne semblaient pas avoir les armes pour résister à la formidable armada merengue d'autant plus qu'ils restaient sur quatre défaites consécutives en championnat, dont trois à domicile, face à des adversaires peu prestigieux tels qu'Almeria. Les Sévillans n'ont pas montré grand chose tout au long du match, mais discipline et sérieux ont longtemps donné le sentiment d'être suffisants pour arracher le point du match nul à un Real méconnaissable.


Peut-être perturbés par une soit-disante scission née dans les vestiaires entre les joueurs espagnols et les recrues étrangères à la suite de la débâcle subie au Camp Nou (5-0), les Madrilènes ont évolué tels des zombies sur la pelouse de Santiago Bernabeu en faisant preuve d'un manque d'inspiration et de mobilité effrayante sur le front de l'attaque. Incapables d'appuyer sur l'accélérateur, de prendre vitesse une défense bien en place mais loin d'être géniale, les Merengue ne sont montrés dangereux qu'en de très rares occasions, quasiment uniquement sur les coups de pied arrêtés de Ronaldo, transparent tout au long du match.


Réduits à dix à la suite de l'expulsion sévère de Carvalho, les hommes de Mourinho ont eu le mérite de jamais rien lâcher. Conscient d'être dans l'obligation de décrocher les trois points pour éviter de voir le rival barcelonais prendre le large, les Merengue ont évolué à trois en défense pendant près d'une demi-heure. Une prise de risque qui s'et finalement avéré payante, Di Maria trouvant la faille à dix minutes du terme en se jouant de Palop en un contre un. L'essentiel est fait mais la trêve arrive vraisemblablement à point nommé pour des Madrilènes qui font pouvoir profiter de la période des fêtes pour régler les quelques problèmes internes.


L'autre club de la capitale espagnole, l'Atlético semble s'être remis sans difficulté de son élimination prématurée en Europa League. sans son maître à jouer, l'Uruguayen Diego Furlan, les Colchoneros sont allés chercher les trois points de la victoire sur la pelouse de Malaga (0-3), grâce notamment à un doublé de l'ancien Lyonnais Tiago.


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dimanche 19 décembre 2010

OM - OL en live ici ce soir

A suivre ici en direct le match de cloture de la 18° journée de ligue 1 OM - OL en cliquant sur ce lien


Ligue 1: Lemoine, retour gagnant... Machado sort le bonnet de Noël...

Les résultats de la 18e journée de Ligue 1...
Samedi 19 heures


Rennes - Valenciennes: 1-0
Kana-Biyik (90e+4)


Nice - Brest: 1-1
Ljuboja (7e) ; Martial (12e)


Saint-Etienne – Arles-Avignon: 2-0
Batlles (51e), Rivière (53e)


Montpellier - Auxerre: 1-1
Belhanda (64e) ; Traoré (77e)


Toulouse - Lorient: 3-0
Machado (18e, 60e), Santander (70e)


Samedi 21 heures


PSG - Monaco: 2-1
Nenê (38e, 53e) ; Puygrenier (32e), Niculae (88e)


Dimanche 17 heures
Lens - Caen
Lille - Nancy
Sochaux - Bordeaux


21 heures
Marseille - Lyon
 
>> Le classement de la Ligue 1 est par là



Le come-back
Fabien Lemoine était rentré depuis à peine trois minutes quand il a adressé un corner décisif vers son pote Kana-Biyik. Pas mal, pour un mec qui a subi une ablation d’un rein il y a moins de 5 mois et qui faisait son grand retour sur les terrains de Ligue 1. Grâce à lui, Rennes remonte à hauteur du leader, Lille.


Le bonnet de Noël
Paulo Machado est un homme plein de ressources. Et surtout quand il s’agit de fêter Noël. Après avoir inscrit le premier de ses deux buts, le Portugais a sorti de sous son short un... bonnet de Père Noël aux couleurs du TFC, c'est-à-dire violet. La classe, Paulo.


La statistique
Auxerre ne perd pas, certes. Mais Auxerre ne gagne jamais non plus. La preuve, les joueurs de Jean Fernandez sont les premiers cette saison a atteindre le chiffre de dix matchs nuls. En 18 matchs. Ce qui fait plus de la moitié. A un point le match nul, on peut comprendre le classement des Bourguignons, treizièmes.


Le coup dur
La neige aura fait une victime. Samedi soir, sur une pelouse à la limite du praticable, le monégasque Djimi Traoré, champion d’Europe avec Liverpool en 2005, s’est rompu les ligaments croisés du genou en glissant sur de la boue, de manière anodine. Fallait-il jouer ce match, la question risque de faire débat dans les prochains jours.
http://www.20minutes.fr/article/641405/sports-ligue-1-lemoine-retour-gagnant-machado-sort-bonnet-noel
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vendredi 17 décembre 2010

Mondiaux petit bassin - Castel titrée, Bousquet argenté

Alexianne Castel est devenue championne du monde du 200m dos en petit bassin à Dubaï. Frédérick Bousquet a lui pris la médaille d'argent du 50m derrière l'intouchable Brésilien Cesar Cielo. Alain Bernard a fini 6e. Camille Muffat (4e du 100m) et Coralie Balmy (5e du 400m) ont flirté avec le podium
A 20 ans, Alexianne Castel a décroché le premier grand titre de sa jeune carrière, le 2e pour l'équipe de France à Dubaï. La Française est devenue championne du monde du 200m dos en petit bassin. Au terme des huit longueurs, Castel s'est imposée en 2'01"67, soit le quatrième chrono de tous les temps et nouveau record de France.


Sur le podium, celle qui possédait déjà la meilleure performance mondiale cette saison est flanquée de la jeune Américaine de 15 ans Melissa Franklin (2'02"01), qui avait été la plus rapide en demi-finale, et de la Chinoise Yanxin Zhou (2'03"22). Championne d'Europe en petit bassin en 2009, la Toulousaine, qui s'entraîne avec Richard Martinez à Font-Romeu, a confirmé que le 200m dos était sa distance de prédilection. Il y a deux ans, aux JO de Pékin, Castel avait terminé au 13e rang, avant de se classer 7e des Mondiaux de Rome en 2009. En août, cette fille d'anciens nageurs avait décidé de ne pas se rendre aux Championnats d'Europe de Budapest pour se reposer mentalement et faire le point sur sa carrière. Cette pause de deux mois a visiblement porté ses fruits.


Cielo bien trop fort


L'autre moment fort de la soirée, la finale du 50m nage libre messieurs, a vu Cesar Cielo Filho s'offrir l'or mondial. Comme prévu, tant sa victoire n'a rien de surprenant. En 20"51, le Brésilien s'est facilement imposé sur l'aller-retour. Relégué à trois dixièmes, Frédérick Bousquet a tout de même pris la médaille d'argent en 20"81, sa meilleure marque chronométrique en 2010. Champion d'Europe de la distance en grand bassin à Budapest en août dernier, le Français n'a pu, une nouvelle fois, que contester la supériorité de son coéquipier d'Auburn. Sa performance permet néanmoins à la France de glaner une sixième médaille à Dubaï. La troisième place est revenue à l'Américain Josh Schneider. Egalement en finale, Alain Bernard a terminé 6e en 21"20.


Sur le 100m, sa première finale dans une compétition internationale, Camille Muffat a longtemps été en course pour une médaille. Mais la nageuse de Fabrice Pellerin a dû se contenter du 4e rang, à 16 centièmes de l'Américaine Natalie Coughlin (52"25). En 52"41, la Toulousaine s'est tout de même offert un nouveau record de France. C'est la Néerlandaise Ranomi Kromowidjojo qui s'est imposée en 51"45, devant sa compatriote Femke Heemskerk (52"18). En 4'00"14, Coralie Balmy n'a pris que la 5e place de la finale du 400m. La Française, qui a été en course pour la médaille jusqu'à la dernière longueur, n'a pu contrer les retours de l'Italienne Federica Pellegrini (3e en 3'59"52) et de l'Américaine Chloe Sutton (4e en 4'00"05).


Nouvel exploit de Lochte


Sur la même distance, mais chez les messieurs, Yannick Agnel et Sébastien Rouault se sont classés 6e ex aequo d'une course dominée par Paul Biedermann (3'37"06). Présent à la ligne d'eau n°8, l'Allemand a nagé en aveugle. A mi-parcours, il a produit son effort et est parvenu à devancer le Russe Nikita Lobintsev (3'37"84) et le Tunisien Oussama Mellouli (3'38"17), longtemps en tête. Lui aussi à l'extérieur, Hugues Duboscq n'a pas fait de miracle en finale du 200m brasse. Le Havrais n'a pu faire mieux que 7e (2'05"68). Le titre mondial est revenu au Japonais Naoya Tomita (2'03"12), qui s'est imposé devant le Hongrois Daniel Gyurta (2'03"47) et l'Australien Brenton Rickard (2'04"33).


Déjà sacré sur 200m nage libre et sur 400m quatre nages à Dubaï, Ryan Lochte a complété sa collection. L'ogre américain s'est adjugé le titre mondial sur le 200m quatre nages. Ultra-dominateur, le nageur US a fixé le record du monde de la distance à 1'50"08. Derrière lui, l'Autrichien Markus Rogan a terminé argenté mais à près de trois secondes (1'52"90). L'Américain Scott Clary a complété le podium en 1'53"56.


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mercredi 15 décembre 2010

Ligue 2 - Evian garde le rythme

EVIAN - LAVAL : 3-0




Buts : Pouye (53e, 63e), Adnane (88e).


Evian-Thonon s'est hissé à la deuxième place au classement de Ligue 2, après sa victoire mardi soir aux dépens de Laval (3-0), en match en retard de la 17e journée. Evian-Thonon passe de la quatrième à la deuxième place avec 31 points soit un point de retard seulement sur le leader Le Mans mais avec deux d'avance sur le troisième Tours. Laval reste à la 15e place (19 pts).


L'équipe dirigée par Bernard Casoni réussit une très bonne première moitié de saison qui lui vaut de venir se mêler dans la lutte à la montée. Une belle performance pour le club haut-savoyard qui évoluait en National, l'an passé. Les camarades de Cédric Cambon ont dû cependant attendre la seconde période pour faire la différence grâce à deux buts de leur milieu de terrain Omar Pouye inscrits en dix minutes (53e et 63e).


A deux minutes de la fin de la partie, Youssef Adnane scellait la victoire de son équipe en marquant un troisième but. Le match, initialement prévu le 3 décembre, avait été reporté pour cause de chutes de neige. La 18e journée de L2 est prévue vendredi.


http://fr.sports.yahoo.com/14122010/70/ligue-2-evian-garde-le-rythme.html
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lundi 13 décembre 2010

Liga - On prend les mêmes...

Dimanche, le FC Barcelone et le Real Madrid ont continué leur irrésistible fuite en tête de la Liga. Les Catalans ont facilement battu la Real Sociedad (5-0) au Camp Nou et les Madrilènes se sont largement imposés à Saragosse (1-3) avec un excellent Lassana Diarra. Le Barça conserve son avance.


SARAGOSSE-REAL MADRID : 1-3




Buts : Gabi (54e, sp) pour Saragosse - Ôzil (15e), Ronaldo (44e) et Di Maria (47e) pour le Real Madrid


La hiérarchie a été respectée sur la pelouse de La Romareda où le Real Madrid est venu à bout de Saragosse (1-3). Malgré un début de match timide face à une lanterne rouge agressive, les Merengue ont rapidement fait la différence grâce à Özil, (15e). A l'origine de ce contre victorieux en lançant Marcelo d'une sublime talonnade, Cristiano Ronaldo est parvenu à doubler la mise au meilleur moment en trompant Leo Franco d'un coup-franc surpuissant des 20 mètres (0-2, 44e) avant que Di Maria ne scelle définitivement l'issue de la rencontre peu après la reprise (0-3, 47e). La réduction du score de Gabi sur penalty ne changeait pas la physionomie des débats, le Real manquant même à plusieurs reprises d'alourdir la marque.


Deux Français ont participé à ce tranquille succès de la Maison Blanche. Aligné à la pointe de l'attaque, quatre jours après son triplé inscrit face à Auxerre, Karim Benzema n'a pas compté ses efforts mais a péché dans le dernier geste, en gâchant plusieurs grosses occasions (19e, 64e, 77e). Agacé par le manque de réalisme de l'ancien Lyonnais, José Mourinho a dû en revanche apprécier la prestation de Lassana Diarra qui a sorti le grand jeu pendant l'intégralité du match. Impérial à la récupération, le joueur formé au Havre n'a pas hésité à venir soutenir ses attaquants et aurait pu ouvrir son compteur-but à dix minutes du coup de sifflet final. "Lass" a pris une part primordiale dans cette victoire.


FC BARCELONE - REAL SOCIEDAD : 5-0




Buts de Villa (9e), Iniesta (33e), Messi (47e et 87e) et Bojan (90e)


Neuf succès consécutifs en championnat. Une moyenne de 2,67 points par rencontre. Vingt-six buts inscrits sur les cinq derniers matches, sans en encaisser un seul. Lionel Messi pichichi de la Liga en compagnie de Cristiano Ronaldo avec dix-sept réalisations. La bagatelle de vingt-sept buts en vingt-deux rencontres toutes compétitions confondues pour l'attaquant argentin depuis le début de la saison. Huit matches de suite avec un but ou une passe décisive pour David Villa. Seuls les chiffres peuvent encore apporter du neuf sur le FC Barcelone, tant tout a été dit sur le niveau de jeu spectaculaire développé par les hommes de Pep Guardiola depuis deux ans et demi.


Pour la plupart éculés, les superlatifs frappent à nouveau après la démonstration barcelonaise face à la Real Sociedad, pourtant fringant huitième avant la leçon administrée par les leaders de la Liga. Bien entrés dans la rencontre, les Basques ont fait illusion l'espace de quelques instants. Le temps pour Pedro d'adresser la première de ses deux passes décisives de la soirée (9e), à chaque fois au terme d'actions collectives monstrueuses de facilité.


Pedro double passeur, Villa (1-0, 9e) et Iniesta (2-0, 33e) buteurs avant la pause, ne manquait plus que la participation de Lionel Messi. Un vide rapidement comblé par l'attaquant argentin, épaulé par Daniel Alves pour un premier but exceptionnel (3-0, 47e). Messi s'est ensuite débrouillé seul pour contourner les quatre membres de la défense de la Real Sociedad et conclure tranquillement d'une petite frappe croisée (4-0, 87e) avant que Bojan ne conclue le festival (5-0, 90e). Tout en facilité, évidemment.


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samedi 11 décembre 2010

Toulouse, un goût d'inachevé

Avec trois victoires en trois rencontres, Toulouse est leader de sa poule. Les champions d’Europe sont bien au rendez-vous de la H Cup mais il règne un certain goût d’amertume pour la bande à Guy Novès. Celle-ci, comme lors de son succès à Newport (40-19), n’a pas su faire le pas supplémentaire pour aller chercher un point de bonus offensif pourtant à sa portée. A l’occasion de la troisième journée, les Toulousains l’ont tutoyé en réalisant une première période de haute volée contre Glasgow. Dans le sillage d’un pack dominateur, les trois-quarts toulousains se sont régalés pendant quarante minutes.


Sur sa véritable première action, Kelleher dynamisait après un bras cassé dans les 40m de Glasgow. Jauzion déchirait le rideau et trouvait à hauteur son compère Fritz qui marquait le premier essai du match (8e). Une entame idéale pour le leader du Top 14 qui ne lâchait pas son emprise sur la rencontre. Arrivant à enchaîner et à étouffer un adversaire à l’agonie, Jauzion allait entre les perches après une action de deux minutes et dix phases de jeu (23e). Juste avant la pause, Kelleher récupérait un ballon sur une mêlée écossaise. S’en suivait alors une action de grande classe sur 85m ponctuée par Heymans (36e). Toulouse était en démonstration mais avait connu une piqûre de rappel sur un essai chanceux d’Aramburu (24e). A la pause, Toulouse menait 25-16 et n’était plus très loin du bonus offensif.


Orgie de maladresses


Le Stade toulousain présentait la même envie au retour des vestiaires. Sa mêlée fissurait un faible pack de Glasgow et Skrela scorait au pied pour creuser une fossé important (28-16 51e). Et puis…plus rien. Aucun point n’allait être marqué dans un deuxième acte dont le rythme baissait sérieusement et où les maladresses étaient légions. Souhaitant faire la différence sur les extérieurs, Toulouse s’est enfermé dans un schéma de jeu prévisible. Et les Ecossais se sont évertués à resserrer les espaces pour contrer les assauts haut-garonnais.


Face à une formation totalement brouillonne, Toulouse s’est aussi mis au niveau dans la dernière demi-heure: perte de balle en touche ou dans les rucks, en-avant à la pelle et pléthores de mauvais choix comme cette pénalité directement tapée en ballon mort par Skrela (74e). Bref, les coéquipiers de Thierry Dusautoir pensaient pouvoir glaner une victoire à cinq points. Il n’en sera rien. Et ils peuvent nourrir de gros regrets. Dans une poule où les London Wasps seront le principal danger, les points de bonus pourraient faire la différence. Toulouse n’en a pas encore décroché depuis l’entame de cette H Cup. Cela sera l’objectif obligatoire le week-end prochain avec la réception de ces mêmes Ecossais, volontaires, vaillants mais très limités techniquement.


Rugbyrama
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vendredi 10 décembre 2010

Ils ont fait la paix selon Materazzi

Plus de quatre ans après, Zinedine Zidane et Marco Materrazi ont enfin fait la paix. Du moins ont-ils réchauffé leurs relations sérieusement refroidies depuis leur altercation lors du Mondial 2006 et le coup de tête de Zidane qui avait provoqué son exclusion en finale. Une rencontre entre les deux hommes avait été évoquée par la presse italienne le mois dernier mais n'avait pas été confirmée par les principaux intéressés. L'Italien, qui avait pourtant démenti toute "accolade", a finalement levé le voile sur cette réconciliation.


"Il a tendu sa main vers moi"


Les deux joueurs se sont rencontrés en marge du match de Ligue des champions AC Milan-Real Madrid disputé le 3 novembre, dans l'hôtel qui accueillait les Madrilènes. Materazzi était venu saluer José Mourinho, son entraîneur les deux saisons précédentes à l'Inter, aujourd'hui au Real. Zidane était présent en tant que conseiller du président madrilène, Florentino Perez. "J'étais en train de quitter l'hôtel quand quelqu'un m'a arrêté pour me dire qu'il y avait un problème, a raconté Materazzi à Mediaset. Il m'a dit que Zidane était en train de se garer à côté de ma voiture. J'ai répondu que je ne voyais pas le problème".


"Je suis sorti et je me suis retrouvé devant Zidane, alors j'en ai profité pour lui dire certaines choses, des choses que lui et moi savons et qui resteront entre nous", a-t-il poursuivi. "C'est moi qui ai le plus parlé, et quand il a tendu sa main vers moi, je l'ai prise et je ne l'ai pas lâchée avant qu'il me regarde vraiment dans les yeux", a ajouté l'Italien. "C'est ce que je voulais, et c'est comme ça que ça s'est passé. Pour moi, cela a été très plaisant. Pour lui, je ne sais pas", a-t-il conclu. Une version finalement à peine différente de celle avancée par La Gazetta dello Sport selon laquelle Zidane, surpris, aurait seulement "concédé" une poignée de main très froide. Mais il ne fallait tout de même pas s'attendre à les voir tomber dans les bras l'un de l'autre.


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jeudi 9 décembre 2010

Ligue des Champions - Benzema finit l'AJA

Victime de Benzema, auteur d'un triplé, et de Ronaldo, Auxerre s'est incliné à Santiago-Bernabeu (4-0), mercredi lors de la 6e journée de la Ligue des Champions. Le score est lourd mais les Ajaïstes n'ont pas démérité. Ils terminent derniers de leur groupe et ne joueront pas la Ligue Europa


REAL MADRID - AUXERRE : 4-0




Buts : Benzema (12e, 72e, 88e) et Ronaldo (49e)


La fête est finie. La parenthèse refermée. Mercredi, Auxerre est définitivement redescendu de son nuage européen, battu par une équipe du Real Madrid (4-0) qui a réalisé une entame de qualité puis s'est laissée bercer par le rythme de la rencontre. Déjà qualifiés et assurés de terminer en tête du groupe, les Madrilènes ont joué avec une équipe certes remaniée mais armée comme peu de clubs le sont sur le front européen. C'est d'ailleurs l'un des habituels remplaçants du Real, un certain Karim Benzema, qui s'est mis en évidence, scorant à trois reprises et montrant - enfin - qu'il pouvait être plus qu'un simple recours.


Le Français a ouvert la marque de la tête, inscrivant le 300e but des Merengues en Ligue des Champions (1-0, 12e). Il a remis ça du gauche à l'orée du dernier quart d'heure (3-0, 72e), bien servi par Lassana Diarra, et terminé son oeuvre à la 88e minute, d'un lob du droit, ressemblant à s'y méprendre à celui que Pauleta (PSG) avait marqué à Fabien Barthez (OM) il y a quelques années.


Oliech méritait mieux


Privés d'Hengbart, de Ndinga et évidemment de Jelen, les Auxerrois savaient que leur chance d'accrocher le wagon de la Ligue Europa était minime. Il ne fallait pas perdre et espérer obtenir un meilleur résultat que l'Ajax en déplacement à Milan. Mission finalement impossible. L'Ajax a gagné et Auxerre a perdu. Mais, et c'est sans doute ce que retiendront les hommes qui ont participé à cette folle aventure européenne, l'AJA n'a pas été ridicule. Mercredi, les joueurs de Jean Fernandez se sont battus avec leurs armes et ont eu les occasions pour repartir d'Espagne avec un peu mieux qu'une défaite. Mais il aurait fallu que ça rigole...


En première période, il y a eu ces deux déboulés de Dennis Oliech, le premier s'est terminé par un tacle illicite de Ricardo Carvalho dans la surface. Mais nullement sanctionné (9e). Le second, par une frappe croisée détournée par Dudek (43e). Entre-temps, Mignot avait placé une bonne tête piquée, parfaitement repoussée par le même Jerzy Dudek (27e) qui a été forcé de quitter le terrain juste avant la pause, touché à la mâchoire semble-t-il. C'est du banc qu'il a assisté au deuxième but des siens, sur une belle remontée de ballon, conclue par une frappe puissante de Ronaldo (2-0, 49e). Après ce deuxième but, Auxerre a continué à jouer mais manqué de précision. A l'image de Contout (52e), Traoré (57e) et d'Oliech (59e). Tout le contraire de Benzema, qui se souviendra de cette soirée. Celle qui a conclu l'aventure auxerroise. Et peut-être lancé la sienne au Real.


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mercredi 8 décembre 2010

Ligue des Champions - Les "bébés" du Barça gagnent aussi

Avec une équipe remaniée et très rajeunie, le FC Barcelone a gagné sans forcer face au Rubin Kazan (2-0), mardi au Camp Nou. Fontas et Vasquez ont marqué les deux buts d'un Barça qui peut dormir tranquille : la relève existe.


En trois oppositions avec le Rubin Kazan, Le Barça n'avait jamais gagné. Mardi soir, le champion d'Espagne a débloqué son compteur grâce à des bambins (2-0). Pep Guardiola avait en effet décidé de faire souffler la plupart de ses titulaires. Et de donner du temps de jeu à Fontàs, Jonathan, Thiago, issus de la réserve, et à d'habituels cireurs de banc comme Pinto, Adriano, Bojan, Maxwell et Jeffren. Les sept remplaçants du FC Barcelone (Valdès, Puyol, Iniesta, Messi, Abidal notamment) totalisaient 329 matchs de Ligue des Champions, quand les titulaires présentaient 177 apparitions dans la plus prestigieuse des coupes européennes. Un bilan chiffré qui se serait sérieusement amoindri sans les présences de Piqué, Busquets ou encore Mascherano, tous trois titulaires. La Masia, le centre de formation des Blaugrana, a été d'autant plus en vue que Bojan et Jeffren sont sortis prématurément sur blessures, laissant leur place à Vazquez et Bartra.


Cette "relative" inexpérience, le Rubin Kazan n'a pas su en profiter. Sans avoir à trop forcer, les Catalans n'ont d'ailleurs jamais été mis en danger par le jeu déployé par les Russes ce mardi soir. Difficile à croire d'ailleurs que les hommes de Kurban Berdyev étaient venus chercher une qualification en huitièmes de finale. Seul un certain pressing des attaquants du Rubin - très haut sur l'arrière-garde barcelonaise - a pu susciter quelques inquiétudes du côté du Barça.


Thiago, le meilleur


Quels enseignements tirer alors de cette rencontre-test pour Guardiola ? La bonne entente entre Adriano et Maxwell sur la gauche, le rôle d'organisateur du jeu barcelonais pris sans complexe par Thiago, ou encore l'entrée convaincante de Vazquez qui a bien combiné avec Messi quand l'Argentin, All-star de la rencontre, est venu fouler la pelouse pour la dernière demi-heure du match.


Thiago, 19 ans, est assurément la révélation de ce match. C'est lui qui a amené les deux buts des Blaugrana. Il a très bien joué le coup sur corner, s'infiltrant dans la surface avant de remettre en retrait pour Fontas, 21 ans et buteur assez chanceux (51e). Le but du break tient moins du hasard. Thiago a trouvé d'une ouverture précise dans le dos de la défense Victor Vazquez, 23 ans, qui n'a pas manqué l'occasion de crucifier Ryzhikov (82e). Une belle soirée qui en appelle d'autres. Pour le Barça. Et pour les jeunes de la Masia qui ont montré que derrière Messi et compagnie, d'autres talents étaient prêts à prendre la relève.


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mardi 7 décembre 2010

Ligue 1 - Gourcuff et "le complot" contre Yoann

Dans un long entretien accordé à France Football, Christian Gourcuff estime qu’il y a " une sorte de complot" contre son fils, Yoann. Après les critiques de Paolo Maldini sur le passage à l'AC Milan du meneur de jeu breton, l’entraîneur de Lorient met (presque) tout sur la table pour le défendre.


Christian Gourcuff n'a toujours digéré la charge de Paolo Maldini contre son fils Yoann il y a un peu plus d'une semaine. Il avait déjà dit sa surprise et son agacement deux jours après la sortie de l’Italien dans L’Equipe. Il y a des "choses assez bizarres" avait-il glissé en évoquant les attaques de l'ancien défenseur du Milan AC sur le professionnalisme de son fils. Mais mardi dans France Football, l'entraîneur de Lorient va encore plus loin. "Pour que Maldini parle comme ça, c'est qu'il y a une sorte de complot", ose-t-il dans une longue interview en forme de plaidoirie.


Complot, le mot est fort. Mais, l'entraîneur des Merlus, visiblement touché par toutes les critiques qui visent son fils depuis quelques mois, explique sa théorie. "Yoann dérange. Il est différent. Il possède une autre structure culturelle, d'autres intérêts intellectuels. Personne n'aime la différence dans ce milieu", estime le technicien, qui s'emporte : "Il (ndlr : Yoann) génère une drôle de fantasmagorie. C'est comme cette histoire comme quoi il devrait s'écarter devant Ribéry. Mais c'est surréaliste. C'est une injustice terrible, tous ces ragots. Je suis outré. Pour un père, il n'y a rien de pire que d'assister à ça."


"C’une injustice terrible. Je suis outré"


Lors de sa première sortie médiatique au micro de Canal + pour défendre le milieu de terrain international, Christian Gourcuff avait rappelé que le Milan AC voulait ardemment le conserver en 2009, avant que Bordeaux lâche les 15 millions d’euros demandés. Cette fois-ci, il avance la particularité du sacro-saint vestiaire de l’AC Milan où il n’est pas évident de se faire une place pour expliquer l’échec de son fils en Lombardie. "Tout est très politique dans le vestiaire" à Milan où "il y a un jeu d'influence terrible", explique-t-il. Et selon lui, Carlo Ancelotti n’a pas non plus aidé l’intégration de l’ancien Rennais. Avec le boss de Chelsea, qui était l'entraîneur des Rossoneri à l'époque, "c'est la loi du vestiaire" qui prime lance-t-il. Surtout, Christian Gourcuff démonte un par un les arguments avancés par Maldini. Les problèmes en italien de Yoann ? "Il prenait deux heures de cours par jour et il parlait l'italien au bout de deux mois", avance-t-il. Son manque d'implication dans le travail tactique ? "C'est n'importe quoi, surtout quand on connaît Yoann. Il est passionné de tactique."


Gourcuff père s’emporte également sur les critiques de Maldini envers le manque de professionnalisme de l'ancien Bordelais et ses supposés retards. "Il en a eu deux en deux ans à Milan, s'agace le Lorientais. Et puis, ça me fait marrer qu'on attaque Yoann là-dessus. Depuis, ils ont Ronaldinho qui fait la fête quasiment tous les jours. D'ailleurs, là-bas, il y a des soirées à faire passer celles de Ribéry pour de la rigolade. Et on s'en prend à Yoann car il a connu deux retards et a bu un coup de trop deux ou trois fois ?", s'étonne Christian Gourcuff. Si son père se charge de régler ses comptes, Yoann Gourcuff, qui est "tombé de haut avec cet article" paru dans L’Equipe, n’a, lui, toujours pas répliqué à Maldini. Actuellement blessé, il ne devrait toutefois pas en rester là. Il" réfléchit à la meilleure façon de répondre à tout ça", avance son père. Les paris sont ouverts pour savoir si ce sera plus tranchant."


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lundi 6 décembre 2010

Ligue 1 - Marseille avait les armes mais...

L'OM n'a pas su profiter de sa bonne première période, dans le sillage de Valbuena, a été battu par Nice (1-0) sur le seul tir cadré concédé. Compte-rendu d'une soirée électrique, où Rémy et Mandanda ont été particulièrement mal accueillis
LE MUR NIÇOIS




Largement dominateurs dans l'ensemble, les Marseillais sont tombés sur un os ce dimanche : la défense niçoise. Les hommes de Didier Deschamps ont beaucoup tenté, comme le prouve leur nombre de frappes : 16 tirs, dont 9 cadrés. Malheureusement pour eux, il y avait toujours un dos ou un pied niçois pour contrecarrer leurs plans. Et quand ils parvenaient enfin à percer le rideau défensif, Ospina se montrait impérial, comme sur cette frappe de Mathieu Valbuena (68e). Sur l'action qui a suivi, André Ayew a cru ouvrir le score, mais son but a été refusé pour un hors-jeu indiscutable. " C'est un peu dur, et frustrant, a estimé Souleymane Diawara. On aurait pu assurer au minimum le match nul. Nous nous sommes procurés pas mal d'occasions, mais on est jamais à l'abri d'un contre lorsqu'on ne les concrétise pas." De son côté, Eric Roy "préfère relever l'état d'esprit, l'abnégation et la lucidité de (ses) joueurs dans ce derby."


LE REALISME DES AIGLONS




Si les Marseillais n'ont pas été en réussite ce dimanche, on ne peut pas dire que ce soit les cas des Niçois. C'est simple : les Niçois ont frappé à 8 reprises et ils n'ont trouvé le cadre qu'une seule fois, sur le but de Faé (90+2). Jusque-là, on a surtout pu constater que l'équipe était coupée en deux, avec un Ljuboja esseulé devant. Le Serbe s'est pourtant dépensé sans compter, mais sans ses partenaires, il ne pouvait pas grand-chose. C'est d'ailleurs sur une de leurs actions où ils se sont présentés à cinq aux abords de la surface que les Niçois ont marqué, après un excellent travail de Ben Saada et Mounier. "Sur leur seule frappe cadrée, ils marquent. Ce sont des grands moments quand on est du bon côté", a commenté Deschamps. Ce qui est le cas de l'entraîneur niçois : "Nous avons eu ce brin de réussite qui nous a fait si souvent défaut en début de saison, c'est vrai. Mais nous avons provoqué cette chance."


VALBUENA SUR COURANT ALTERNATIF




Mathieu Valbuena a réalisé un match à l'image de son équipe. Le petit Marseillais a été un véritable poison en première période pour Ismaël Gace, le latéral niçois. A chacune de ses prises de balle, le Marseillais parvenait à se débarrasser de son vis-à-vis, à créer le décalage, à trouver un de ses partenaires voire à tenter une frappe. Une débauche d'énergie qui n'a pas été récompensée. A l'instar de ses coéquipiers, la mi-temps lui a coupé les jambes. Eric Roy expliquait qu'"après la pause, et le 'recadrement' de petits trucs dans notre équipe, on a été un peu mieux." Valbuena a d'ailleurs été inexistant pendant les vingt-cinq premières minutes, jusqu'à la 70e, avant de reprendre son travail de sape et de tenter de nouveau quelques frappes. Sans réussite.


L'ACCUEIL RÉSERVÉ A RÉMY




Quatre mois après son départ à Marseille, Loïc Rémy retrouvait Nice, le club où il a évolué entre 2008 et 2010. Comme c'est le cas depuis ces dernières semaines, Dider Deschamps avait décidé de laisser son international français sur le banc, afin de titulariser Brandao, Valbuena et André Ayew. Didier Deschamps l'a finalement lancé à vingt minutes de la fin (70e). L'ancienne idole du Ray s'est fait copieusement siffler, mais son accueil était beaucoup moins gênant que celui réservé à Mandanda au retour des vestiaires. Le gardien marseillais a dû attendre cinq minutes avant de pouvoir prendre place dans son but, sur lequel les Niçois ont lancé divers projectiles, notamment une bouteille en verre.


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samedi 4 décembre 2010

Coupe Davis la finale en live...le double

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Pour le père de Michaël Llodra, son fils a enfin pris conscience de ses possibilités...


Ancien footballeur professionnel (il a contribué à la montée du PSG en première division), Michel Llodra a toujours suivi de près la carrière de son tennisman de fils. Avant le double de cette finale de Coupe Davis entre le Serbie et la France, il revient sur la carrière de son imprévisible fiston, pilier du double tricolore, pour 20minutes.fr.


A 30 ans, votre fils connaît son meilleur classement de sa carrière (23e). Comme expliquez-vous cette explosion tardive en simple?


Il y a un déclic cette année. Je ne saurais pas trop expliquer pourquoi. La maturité est venue vers ses 30 ans chez Michaël. Il y a des joueurs qui deviennent matures à 18 ans comme Nada, d'autres à 30 ans et certains jamais jamais. Michael avait souvent des hauts et des bas. Désormais, il a moins de bas. Il a pris conscience qu'il pouvait battre les meilleurs. Avant quand il devait affronter un Top 10, il me disait «Papa ne t'enflamme pas, le mec en face est quand-même très fort». Il ne croyait pas assez en lui.


D'où vient ce déclic?


Arrivé à la trentaine, il s'est dit qu'il passait peut-être à côté de quelque chose. Amélie Mauresmo a beaucoup aidé aussi, elle a trouvé les mots pour lui faire prendre conscience de ses qualités. Maintenant, on voit un Michael sûr de lui.


On est loin du Michael Llodra qui se cachait nu dans le casier d'Ivan Ljubicic pour «connaître les secrets sa réussite»?


Michael est un peu extraverti, il a toujours bien aimé se faire remarquer. Parfois, il va un peu trop loin, mais c'est sa nature. On ne va pas le changer maintenant.


A aucun moment, Michael n'a voulu dévier de son jeu de serveur-volleyeur?


Depuis tout petit, il monte à la volée. Il se faisait souvent lober mais je l'ai toujours encouragé à aller dans ce sens. Pousser la balle en fond de court, remettre... C'est pas pour lui.


A un moment donné, est-ce qu'il n'a pas hésité à ne faire que du double où il aurait pu continuer à amasser pas mal d'argent?


Non. Michaël a été 34e en simple en 2004, il savait qu'il avait le niveau. On l'oubliait un peu. On l'a vite catalogué joueur de double comme il gagnait pas mal de tournois avec Fabrice Santoro. En double, Michaël est l'un des meilleurs joueurs au monde, si ce n'est le meilleur. En Coupe Davis, il est incontournable. On peut avoir une paire Benneteau-Llodra ou Clément-Llodra voire Gasquet-Llodra, mais il y aura toujours Llodra.


On sent d'ailleurs qu'il adore le côté équipe de la Coupe Davis. Est-ce parce qu'il a un père footballeur?


Il adore ça. Si les saisons pouvaient se disputer dans le contexte Coupe Davis, il serait depuis un moment dans le Top 10. Il se sent bien en groupe, Michaël n'est pas un individualiste. Ce n'est pas comme certains joueurs.


Vous avez évolué au PSG dans les années 70, est-ce que Michaël a voulu imiter son père?


Il a longtemps joué dans les équipes de jeunes du PSG. Pendant un moment, il hésitait entre le foot et le tennis. Il a choisi le tennis et il ne s'est pas trompé.


Et quel genre de footballeur était-il?


Très technique... Et très perso (rires).
http://www.20minutes.fr/article/633487/sports-michel-llodra-michael-meilleur-joueur-monde-double

Coupe Davis - Djokovic en double, c'est probable

Le Serbe Novak Djokovic pourrait bel et bien être aligné en double en finale de la Coupe Davis. L'intéressé le reconnaît et pour le camp français, c'est une évidence. Il jouerait avec Nenad Zimonjic, grand spécialiste de l'exercice.


Très impressionnant en simple face à Gilles Simon, Novak Djokovic n'a pas fermé la porté à une éventuelle participation au double de samedi, quelques minutes après avoir égalisé à 1-1. "Nous allons en discuter ce soir. Ce point est très important pour nous, c'est possible que je le fasse, mais c'est ouvert, nous ne savons pas encore", a lancé le leader serbe en conférence de presse d'après-match.


Côté français, il ne fait aucun doute que le N.3 mondial du simple sera de la partie. "Djokovic a joué le double en demi-finale. Donc pour moi, il jouera demain, même s'il n'avait joué le premier simple du vendredi, a assuré Guy Forget au même micro. Je ne pense pas que Troicki soit devenu un joueur de double exceptionnel." Mais Forget ajoute : "Que Djokovic soit là ou pas demain, cela ne changera rien pour nous de toute façon." Côté tricolore, rien ne s'oppose à ce que la paire Llodra-Clément joue ce match stratégique. "Il faut gagner absolument le double, on le dit depuis le début. On s'attendait à cette logique ce soir. Demain, c'est plus ouvert. Je serai mieux si on le gagne."


Une chose est certaine, Gilles Simon n'en a pas fait assez pour user le leader de l'équipe serbe en vue du match de dimanche contre Gaël Monfils. "Le match Djokovic-Monfils sera le plus spectaculaire du week-end et je ne pense pas qu'il (Djokovic) est touché physiquement, déclare le capitaine. Ce match face à Simon ne l'empêchera de bien jouer ensuite. Même s'il joue demain." Et il jouera, demain...


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http://fr.sports.yahoo.com/03122010/70/coupe-davis-djokovic-en-double-c-est-probable.html
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vendredi 3 décembre 2010

FINALE DE LA COUPE DAVIS en live ici

Suivez la FINALE DE LA COUPE DAVIS en direct ici en cliquant sur ce lien...



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Zidane: «Victoire du monde arabe»

L'ancien numéro 10 français était à Zurich pour soutenir le Qatar dans la course à l'organisation du Mondial 2022. Encore une victoire pour Zizou... (Photo Presse-Sports)




«Zinédine Zidane, comment analysez-vous cette victoire du Qatar ?
Pour moi, c'est d'abord et avant tout la nouveauté. Et au-delà de la victoire du Qatar, c'est surtout la victoire du monde arabe et du Moyen-Orient. C'est surtout ce qui m'a touché. C'est bien de pouvoir avoir des nouveautés. Que ce soit M. Blatter ou les membres de la FIFA, c'était bien de montrer que le foot appartient à tout le monde. On disait que le Qatar avait moins de chances parce que c'était un petit pays. Mais le Qatar représente le monde arabe et aujourd'hui, c'est la logique qui l'a emporté. Je suis fier de cette victoire et d'avoir fait partie de cette candidature.


Qu'est-ce qui a fait la différence ?
Comme je l'ai dit, une candidature, c'est compliqué. On vous demande des choses, beaucoup de choses et on vous met des complications. Après, il fait solutionner tout cela. Je crois que le Qatar est arrivé à le faire. Il y a aussi le fait que ce pays a dit qu'il démonterait ses stades après la Coupe du monde et les donnerait à d'autres nations (NDLR. En Afrique). C'est une idée fantastique. Vous savez comme moi que vous construisez des stades pour une épreuve et qu'après, c'est compliqué. Je crois que cette idée a plu.


Allez-vous continuer à travailler avec le Qatar ?
Je ne sais pas. Pour l'instant, je travaille pour le Real Madrid.


Après l'Euro 2016 en France, vous soutenez donc encore une candidature victorieuse !
(Rires) C'est vrai, je fais le doublé. Mais vous me connaissez, je suis un gagneur... »


http://www.francefootball.fr/
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jeudi 2 décembre 2010

Ligue 1 - Valenciennes méritait mieux

Dominateur sur l'ensemble du match, Valenciennes a été accroché par Saint-Etienne (1-1) à Nungesser en match en retard de la 13e journée de Ligue 1, mercredi. Le club nordiste reste 14e au classement tandis que les Verts, sans victoire depuis 8 matches, remontent en 10e position.


Saint-Etienne peut s'estimer heureux de repartir avec un point de Nungesser (1-1), et surtout remercier son gardien. Valenciennes a eu affaire à un Jérémie Janot des grands soirs, auteur de deux arrêts décisifs en début de rencontre, quatre lors de la révolte de VA en seconde période.


Révolte puisque c'est Saint-Etienne qui avait ouvert la marque, sur sa première occasion (Rivière, 15e) ! Un but qui a mis en confiance les Verts pour le reste de cette première période, annihilant parfaitement chaque offensive valenciennoise, tout en restant dangereux en contre. Les hommes de Galtier ont toutefois tremblé à la 44e minute quand Cohade a expédié un coup franc sur la barre, Janot étant totalement cloué sur sa ligne.


Danic, quand même


Mais les intentions valenciennoises n'étaient pas assez poussées, et le discours de Montanier à la pause a bien misdix0 minutes avant de prendre chez ses joueurs. Mais quand il a pris, les frappes se sont enchaînées du côté des Rouges - 12 en seconde période, 19 sur l'ensemble du match, contre six seulement pour l'ASSE - mais le dernier rempart stéphanois a longtemps retardé l'échéance.


C'est finalement Danic qui a trouvé la faille au terme d'une action splendide. Aboubakar a parfaitement combiné avec Pujol qui a remisé pour le Breton d'une talonnade. Ce dernier ne s'est pas trop posé de questions et a enchainé d'une frappe lobée, au fond des filets ! Valenciennes a continué à mettre la pression jusqu'au coup de sifflet final sur la surface de Janot, sans succès. Au final, ce point n'arrange pas grand monde. Saint-Etienne a longtemps cru pouvoir repartir avec les trois points et mettre ainsi fin à une série de sept matches sans victoire. Mais à force de se contenter de défendre, les Verts ont plié.


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mercredi 1 décembre 2010

Coupe Davis - Numéros 2 : La dynamique ou la sécurité ?

Michaël Llodra, vainqueur haut la main de ses deux derniers simples de Coupe Davis, face à l'Espagne et l'Argentine, devra-t-il céder la place à Gilles Simon? Viktor Troicki, très bons ces derniers temps, prendra-t-il celle de Janko Tipsarevic ? Français et Serbes ont le même dilemme
Il a atteint tous ses objectifs, il a crevé l'écran à Bercy et porté l'équipe de France en simple comme en double contre l'Espagne et l'Argentine, mais il n'est pas sûr de jouer en simple lors de la finale. Michaël Llodra est le joueur qui a le plus progressé cette saison. A 30 ans, ce n'est pas anodin. "Je dirais que l’objectif a été atteint pour les tournois en France, avec une victoire à Marseille et une demi-finale à Bercy. En ce qui concerne les Grands Chelems, c’est plus mitigé, hormis peut-être l’US Open, où je n’ai pas pu défendre complètement mes chances au troisième tour. Enfin, on est en finale de la Coupe Davis… J’ai atteint le meilleur classement de ma carrière, je finis l’année parmi les vingt-cinq meilleurs mondiaux. C’est ma plus belle saison."


"Quand on a bu, on se dit toujours plus facilement les choses"


Pendant que Gilles Simon buvait le calice jusqu'à la lie en soignant ses tendinites (genoux), Michaël Llodra se reformatait le cerveau en compagnie des buveurs éclairés du circuit : "Il y a eu plusieurs déclics… notamment, ici, à la maison (l’entretien réalisé par la FFT se déroulait chez lui, ndlr). Des petits dîners, où l’on n’était pas très nombreux, juste mes copains proches. C’est toujours les mêmes, il y a Amélie (Mauresmo), Stéphane Simian, « Lolo » Courteau, « Lio » (Lionel Roux), quand il est là. C’est vrai que l’on s’est fait quelques dégustations de vin. Et, quand on a bu, on se dit toujours plus facilement les choses."


"J’ai essayé d’insister sur ce phénomène mental, souligne Llodra. Plus que le fait de taper un coup droit ou un revers, c’était davantage la représentation que je me faisais de moi qui posait problème et cette envie d’aller plus loin, de repousser mes limites. Je n’avais pas atteint mon but, je me contentais de peu de choses". Aujourd'hui, il ne veut pas se contenter de la place de double qui lui est automatiquement accordée.


Llodra, "c’est osé" ?


Face à lui, ou plutôt à côté de lui : Gilles Simon. Revenu progressivement de blessure, il a reconquis petit à petit la confiance qui lui manquait. Ce grand analyste du jeu, et de son jeu, frappe de mieux en mieux la balle. Il joue le meilleur tennis de sa saison à Valence, et finit sur les rotules (cette fois-ci uniquement à cause de la fatigue) à Bercy. Sur surface mixte, il propose un jeu plus sécurisant que celui de Llodra. Plus sobre dirions nous sans jeu de mots. Il possède aussi un autre atout majeur, l'expérience des grands matches. Il n’est pas un ancien top 10 pour rien.


La dynamique est du côté de Llodra, mais le contexte permet à Simon de proposer une solution stable. "Me faire jouer mon premier simple contre l’Espagne, c’était osé", sourit Llodra qui avait relevé le défi avec la manière (victoire sur Fernando Verdasco). Guy Forget a beau expliquer ce lundi dans une vidéo de la FFT que ce sont "les joueurs sur le court qui feront la victoire plus que ses choix stratégiques", il faudra tout de même trancher. Petite consolation, les Serbes sont à peu près dans la même situation.


Tipsarevic en lune de miel


Avec Viktor Troicki et Janko Tipsarevic, le capitaine Bogdan Obradovic doit composer entre le bouillant et le chaud. Comme Llodra, Troicki réalise la meilleure saison de sa carrière mais s'il a déjà été mieux classé (24e en 2009). Comme Llodra, sa fin de saison est fulgurante. Il a remporté un titre à Moscou en sortant sans ménagement Tsonga, et a accroché sérieusement Novak Djokovic à l'US Open (défaite en cinq sets) et à Bâle après avoir sorti Gasquet, et inquieté Rafael Nadal à Tokyo... De quoi concurrencer Tipsarevic qui est lui le héros de l'ultime rencontre de Coupe Davis face à la République tchèque.


Tipsarevic, grand fan de twitter comme Monfils, était le modèle de Djokovic. Il officie en Coupe Davis depuis l'an 2000 et compte 32 victoires pour 11 défaites. En termes de jeu, il possède des qualités qui se rapprochent plus de Gilles Simon. Il tient bien la balle dans le court et possède globalement un jeu plus sécurisant que Troicki. Comme Simon, il n'a pourtant pas d'énormes références en cette fin de saison, excepté ses deux matches contre Tomas Berdych et Radek Stepanek en demi-finale. Des matches sous haute-tension qu'il a dû évacuer en soignant une blessure à la hanche et en partant en lune de miel à Dubaï ! Entre Troïcki et Llodra tout feu tout flamme, et le nouveau papa Simon et le nouveau marié Tipsarevic, le choix des capitaines donnera une orientation claire de l'état d'esprit des équipes. Entre prise de risque et gestion de père de famille...


MICHAËL LLODRA EN COUPE DAVIS : 17 victoires, 8 défaites


2010 France-Argentine (5-0) à Lyon (dur) - Demi-finale




Simple N.1 : bat Juan Monaco 7-5, 4-6, 7-5, 6-3




Double : bat Schwank/Zeballos avec Clément 6-4, 7-5, 6-3


2010 France-Espagne (5-0) à Clermont-Ferrand (dur) - Quart de finale




Simple N.2 : bat Fernando Versdasco 6-7(5), 6-4, 6-3, 7-6(2)




Double : bat F.Lopez/Verdasco avec Benneteau 6-1, 6-2, 6-7(6), 7-6(5)


2010 France-Allemagne (4-1) à Toulon (dur) - 1er tour




Double : bat Kas/Kohlschreiber avec Benneteau 6-1, 6-4, 1-6, 7-5


GILLES SIMON EN COUPE DAVIS : 2 victoires, 2 défaites


2010 France-Argentine (5-0) à Lyon (dur) - Demi-finale




Simple N.4 : bat Eduardo Schwank 7-6(5) 6-7(6) 6-3


2010 France-Espagne (5-0) à Clermont-Ferrand (dur) - Quart de finale




Simple N.4 : bat Nicolas Almagro 7-6(4), 7-6(7)


2009 République Tchèque-France à Ostrava (dur) - 1er tour




Simple N.1 : battu par Tomas Berdych 6-7(3), 6-4, 6-7(2), 3-6




Simple N.4 : battu par Radek Stepanek 6-7(2), 3-6, 6-7(0)


LES FACE-A-FACE AVEC LES SERBES


LLODRA – DJOKOVIC : 1/1




2007 Miami (Dur, 3e tour) battu par Djokovic 6-4, 6-1




2010 M1000 Paris-Bercy (Indoor, 1/8e de finale) Llodra 7-6(6), 6-2


LLODRA – TIPSAREVIC : 0-1




2007 Casablanca (Terre battue, 1er tour) battu par Tipsarevic 6-2, 7-6(6)


LLODRA – TROICKI : Aucune confrontation




LLODRA – ZIMONJIC : Aucune confrontation


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SIMON – DJOKOVIC : 1/5




2008 Marseille (Indoor, Huitième de finale) Simon 6-2, 6-7(6), 6-3




2008 Masters Cup (Indoor, Demi-finale) battu par Djokovic 4-6, 6-3, 7-5




2009 Dubaï (Dur, Demi-finale) battu par Djokovic 3-6, 7-5, 7-5




2009 Cincinnati (Dur, Quart de finale) battu par Djokovic 6-4, 7-5




2009 Shanghaï (Dur, Quart de finale) battu par Djokovic 6-3, 2-6, 6-2




2010 Pékin (Dur, Quart de finale) battu par Djokovic 6-3, 6-2


SIMON – TIPSAREVIC : 1/0




2008 Rotterdam (Indoor, Huitième de finale) Simon 7-6(4), 7-6(4)


SIMON – TROICKI : 4/0




2007 Bastad (Terre battue, 1er tour) Simon 6-2, 6-3




2007 Sopot (Terre battue, 1er tour) Simon 6-0, 7-6(6)




2009 Bangkok (Indoor, Finale) Simon 7-5, 6-3




2009 Shanghai (Dur, 2e tour) Simon 6-3, 6-4


SIMON – ZIMONJIC : Aucune confrontation


Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/30112010/70/coupe-davis-numeros-2-la-dynamique-ou-la-securite.html
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