lundi 6 décembre 2010

Ligue 1 - Marseille avait les armes mais...

L'OM n'a pas su profiter de sa bonne première période, dans le sillage de Valbuena, a été battu par Nice (1-0) sur le seul tir cadré concédé. Compte-rendu d'une soirée électrique, où Rémy et Mandanda ont été particulièrement mal accueillis
LE MUR NIÇOIS




Largement dominateurs dans l'ensemble, les Marseillais sont tombés sur un os ce dimanche : la défense niçoise. Les hommes de Didier Deschamps ont beaucoup tenté, comme le prouve leur nombre de frappes : 16 tirs, dont 9 cadrés. Malheureusement pour eux, il y avait toujours un dos ou un pied niçois pour contrecarrer leurs plans. Et quand ils parvenaient enfin à percer le rideau défensif, Ospina se montrait impérial, comme sur cette frappe de Mathieu Valbuena (68e). Sur l'action qui a suivi, André Ayew a cru ouvrir le score, mais son but a été refusé pour un hors-jeu indiscutable. " C'est un peu dur, et frustrant, a estimé Souleymane Diawara. On aurait pu assurer au minimum le match nul. Nous nous sommes procurés pas mal d'occasions, mais on est jamais à l'abri d'un contre lorsqu'on ne les concrétise pas." De son côté, Eric Roy "préfère relever l'état d'esprit, l'abnégation et la lucidité de (ses) joueurs dans ce derby."


LE REALISME DES AIGLONS




Si les Marseillais n'ont pas été en réussite ce dimanche, on ne peut pas dire que ce soit les cas des Niçois. C'est simple : les Niçois ont frappé à 8 reprises et ils n'ont trouvé le cadre qu'une seule fois, sur le but de Faé (90+2). Jusque-là, on a surtout pu constater que l'équipe était coupée en deux, avec un Ljuboja esseulé devant. Le Serbe s'est pourtant dépensé sans compter, mais sans ses partenaires, il ne pouvait pas grand-chose. C'est d'ailleurs sur une de leurs actions où ils se sont présentés à cinq aux abords de la surface que les Niçois ont marqué, après un excellent travail de Ben Saada et Mounier. "Sur leur seule frappe cadrée, ils marquent. Ce sont des grands moments quand on est du bon côté", a commenté Deschamps. Ce qui est le cas de l'entraîneur niçois : "Nous avons eu ce brin de réussite qui nous a fait si souvent défaut en début de saison, c'est vrai. Mais nous avons provoqué cette chance."


VALBUENA SUR COURANT ALTERNATIF




Mathieu Valbuena a réalisé un match à l'image de son équipe. Le petit Marseillais a été un véritable poison en première période pour Ismaël Gace, le latéral niçois. A chacune de ses prises de balle, le Marseillais parvenait à se débarrasser de son vis-à-vis, à créer le décalage, à trouver un de ses partenaires voire à tenter une frappe. Une débauche d'énergie qui n'a pas été récompensée. A l'instar de ses coéquipiers, la mi-temps lui a coupé les jambes. Eric Roy expliquait qu'"après la pause, et le 'recadrement' de petits trucs dans notre équipe, on a été un peu mieux." Valbuena a d'ailleurs été inexistant pendant les vingt-cinq premières minutes, jusqu'à la 70e, avant de reprendre son travail de sape et de tenter de nouveau quelques frappes. Sans réussite.


L'ACCUEIL RÉSERVÉ A RÉMY




Quatre mois après son départ à Marseille, Loïc Rémy retrouvait Nice, le club où il a évolué entre 2008 et 2010. Comme c'est le cas depuis ces dernières semaines, Dider Deschamps avait décidé de laisser son international français sur le banc, afin de titulariser Brandao, Valbuena et André Ayew. Didier Deschamps l'a finalement lancé à vingt minutes de la fin (70e). L'ancienne idole du Ray s'est fait copieusement siffler, mais son accueil était beaucoup moins gênant que celui réservé à Mandanda au retour des vestiaires. Le gardien marseillais a dû attendre cinq minutes avant de pouvoir prendre place dans son but, sur lequel les Niçois ont lancé divers projectiles, notamment une bouteille en verre.


Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/05122010/70/ligue-1-marseille-avait-les-armes-mais.html
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