jeudi 30 juin 2011

Ligue 1 - Le PSG officiellement vendu

Comme prévu, Qatar Sports Investments a acheté officiellement 70% des parts du Le Paris-SG. Le fonds d'investissement quatari devient actionnaire majoritaire à hauteur de 70%, a annoncé jeudi Sébastien Bazin, président de Colony Capital Europe, ex-actionnaire majoritaire du club.
Le Paris-SG a été officiellement vendu à Qatar Sports Investments (QSI) qui devient actionnaire majoritaire à hauteur de 70%, a annoncé jeudi Sébastien Bazin, président de Colony Capital Europe, ex-actionnaire majoritaire du club. L'accord a été signé vers 13 heures entre Colony Capital et le président de QSI, Nasser Al-Khelaifi, sur les bases prévues et selon les modalités convenues, a précisé M. Bazin. "C'est un moment fort, je suis convaincu d'avoir laissé le PSG entre de bonnes mains", a déclaré Sébastien Bazin au ministère des Sports en marge d'une rencontre avec la ministre des Sports Chantal Jouanno. "La vente s'est faite vers 13 heurs dans un bon climat", a-t-il encore précisé.
"La vie au club continue, la saison commence aujourd'hui", a pour sa part dit Robin Leproux, président du club parisien, avant de partir pour le Camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye, où le PSG reprenait l'entraînement (à 16h00). L'ancien joueur parisien et entraîneur de l'Inter Milan, le Brésilien Leonardo, devrait devenir le prochain directeur sportif aux pouvoirs élargis du Paris SG. En dehors de la question Leonardo, M. Al-Khelaifi avait glissé la semaine passée vouloir conserver le même "management" au PSG, c'est-à-dire Robin Leproux au poste de président et Antoine Kombouaré au poste d'entraîneur.
Pour l'heure, le PSG est le club le plus avancé dans sa politique de recrutement, mais n'a pas fait flamber le marché, contrairement à ce que laissait penser l'arrivée des nouveaux actionnaires qataris. Le club de la capitale s'est jusqu'à présent contenté de prolonger des joueurs en vue (Sakho) et de recruter deux valeurs sûres de la L1 (Gameiro, Douchez).
Le Graët voit les Qataris d'un bon oeil
A la question "quel joueur rêveriez-vous de faire venir ?", Robin Leproux a lâché dans un grand sourire "Lionel Messi !", avant de redevenir plus sérieux: "Sans plaisanter, ce n'est pas parce que les Qataris sont là qu'il faut nous prendre pour la poule aux oeufs d'or". "On négocie toujours sur des bases normales: Gameiro c'est 11 millions d'euros, ce sont les prix du marché. Il n'y a pas d'effet pervers à redouter (flambée des prix)", a poursuivi le dirigeant parisien. Le Qatar est la nouvelle star du football français, avec l'entrée dans le capital du PSG par le biais de QSI, et l'arrivée dans le dossier des droits télé par l'intermédiaire d'Al-Jazira.
Le groupe télévisuel qatari, déjà détenteur des droits de la L1 sur l'international (près de 200 millions d'euros sur 6 ans), s'est positionné la semaine dernière sur les droits de la L1 dans l'Hexagone, en achetant un segment des droits télé pour 90 millions d'euros. Leur future chaîne 100% sports, pour diffuser la L1 en France, devrait être lancée en janvier et sera dirigée par Charles Biétry, ancien de Canal+ et du PSG. L'arrivée des Qataris avait soulevé quelques réticences chez Chantal Jouanno, ministre des Sports, qui avait affiché la semaine passée sa préférence pour des candidats français.
Un avis que ne partage pas Noël Le Graët, nouveau président de la Fédération française de football, interrogé ce jeudi sur le sujet: "On est dans une mondialisation importante, c'est déjà important pour le PSG et s'ils n'avaient pas été dans le circuit de l'appel d'offres, il y aurait eu des difficultés". "Si la chaîne télé des Qataris est performante, c'est intéressant, a-t-il encore commenté. Cette chaîne sera dirigée par un vrai pro, Charles Biétry, qui connaît bien le foot et le système de la L1."
http://fr.sports.yahoo.com/30062011/70/ligue-1-le-psg-officiellement-vendu.html

mercredi 29 juin 2011

Wimbledon: Tsonga, la chance de sa vie...en live ici cet après midi

Le Manceau, qui n'a jamais semblé aussi fort que depuis qu'il joue sans entraîneur, affronte Roger Federer en quart de finale de Wimbledon
Suivez le match en direct à partir de 14h en cliquant sur ce lien

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mardi 28 juin 2011

Djibril Cissé confirme son départ du Panathinaïkos en boîte de nuit

Et il en a même les larmes aux yeux...
C’est presque acquis, Djibril Cissé va quitter la Grèce et le Panathinaïkos pour le championnat italien, où il doit signer avec la Lazio Rome. Et plutôt que de tenir une conférence de presse, l’attaquant a annoncé la nouvelle dans une discothèque d’Athènes où il avait ses habitudes. Dans cette vidéo dénichée par le site du 10 Sport, Cissé prend le micro du DJ de la soirée pour confirmer son départ – en anglais – à ses nombreux amis grecs réunis pour l’occasion. Il lâche même sa petite larme à la fin. En deux saisons au «Pana», le Français n’a pas que découvert les charmes de la vie nocturne athénienne, il a aussi marqué 55 buts. De quoi toujours avoir sa bouteille au frais.

http://www.20minutes.fr/article/749299/djibril-cisse-confirme-depart-panathinaikos-boite-nuit

lundi 27 juin 2011

Top 14 - Paris : La sentence va tomber

Six jours. Depuis l'histoire Facem révélée sur notre site, c'est le temps qu'il restait à Paris pour trouver les fonds nécessaires afin de combler son déficit. La décision de la DNACG tombera ce lundi après-midi. Jean-Pierre Savare 46e fortune du pays, semble être la dernière solution du club.
Il pourrait être le Messie. Il représente la dernière chance du Stade français de se voir sauvé. Car il est désormais le seul à pouvoir apporter, non pas des garanties, mais l'argent afin de combler le déficit du club parisien ce lundi après-midi devant la DNACG. Son nom ? Jean-Pierre Savare. Cela ne vous dit rien ? Pourtant, comme le révèle Midi Olympique ce lundi, cet homme de 71 ans n'est autre que la 46e fortune française en 2010, selon le magazine Challenges. Il est à la tête d'Oberthur Technologies, une entreprise spécialisée notamment, dans les puces électroniques, et au chiffre d'affaire de plus de 970 millions d'euros l'année dernière.
Décision ce lundi après-midi
Après le problème avec la Facem révélé la semaine dernière sur notre site, le Stade français disposait de six jours pour combler son déficit, estimé aux alentours de six millions d'euros. C'est donc ce lundi que devrait tomber la décision de la DNACG. Cette fois, le gendarme financier de la ligue ne se contentera pas de preuves attestant l'arrivée imminente de fonds, mais bien "de chèques", comme l'avait indiqué le président du Stade français, Max Guazzini mercredi dernier sur Radio Notre Dame.
Thomas Savare à la présidence ?
C'est d'ailleurs sur ce dernier que pourrait reposer la décision des membres du Conseil supérieur de DNACG ce lundi. Parce que, Savare qui avait déjà proposé son soutien au club de la capitale à l'occasion d'une réunion mi-mai, en présence de l'ancien troisième ligne du club, Richard Pool-Jones et d'autres investisseurs, avait de fermes exigences. De quoi apeurer Max Guazzini. Car il souhaitait notamment placer son fils, Thomas Savare, à la tête de la formation. Pour voir le club sauvé, l'actuel président se trouverait donc contraint de laisser sa place. S'il accepte, Jean-Pierre Savare pourrait alors, apporter dès aujourd'hui les 6,8 millions pour combler le déficit. Et peut-être même six de plus, de quoi maintenir directement la formation en Top 14. Mais rien n'est encore définitif. Le club pourrait très bien se voir relégué en Fédérale 1. Verdict dans l'après-midi.
http://fr.sports.yahoo.com/27062011/70/top-14-paris-la-sentence-va-tomber.html

dimanche 26 juin 2011

Laure Manaudou reprend la compétition

Je voulais vous dire que, oui, l’envie est revenue de reprendre la compétition.» C'est par ces quelques mots au «Journal du Dimanche» que Laure Manaudou, 24 ans, a confirmé son retour à la compétition. Près de deux ans après avoir mis fin à sa carrière, la championne olympique et triple championne du monde de natation précise toutefois qu'elle n'a pas fixé de date pour ce retour. «Rien n'est programmé pour l'instant, j'ai besoin de temps. je n'ai pas encore le niveau des championnats du monde. Mais je vais y travailler», assure-t-elle dans l'entretien au journal.

Cependant, la nageuse se donne plusieurs objectifs : «Le but c'est d'être opérationnelle la saison prochaine au niveau international», déclare-t-elle. «L'objectif c'est 100 et 200 m, en dos et surtout en crawl», ajoute encore Laure Manaudou, précisant : «Par rapport à ce que je réalise à l'entrainement, je table d'abord sur le 200 m». «Le dos me tient aussi à coeur, mais je n'aime pas le nager à l'entrainement, ça fait mal aux jambes», dit-elle aussi au
JDD. En revanche, «le 400 m c'est fini, c'est trop long».

Le JDD précise que, selon les règlements de la fédération internationale de natation, Laure Manaudou pourra nager en compétition à partir du 5 juillet.

Elle avait repris l'entraînement en septembre 2010

L'annonce de ce retour n'est pas tout à fait une surprise.
A l'automne dernier, la nageuse avait repris l'entraînement. Elle racontait avoir «retrouvé le plaisir de nager», tout en tempérant l'emballement médiatique. «Je comprends et j'apprécie l'enthousiasme que peut susciter, pour les médias et le public, l'espoir de me revoir nager au plus haut niveau, mais il est à ce stade irréaliste pour moi d'envisager tout retour à la compétition», affirmait-elle dans un communiqué. http://www.leparisien.fr/sports/autres/laure-manaudou-reprend-la-competition-26-06-2011-1508913.php

samedi 25 juin 2011

Wimbledon: un quatuor bleu en deuxième semaine

Quatre Français ont atteint les huitièmes de finale à Wimbledon où Jo-Wilfried Tsonga, Michaël Llodra et l'irréductible Marion Bartoli ont rejoint Richard Gasquet en deuxième semaine samedi.
C'est le même total qu'en 2010 et il se situe dans la fourchette haute de ces dix dernières années où ils furent cinq en 2005 et 2007. Bartoli et Tsonga sont les deux seuls à y revenir une deuxième saison de suite, une stabilité assez logique pour les deux meilleurs espoirs français sur herbe.
Samedi, la déception est venue du N.1 tricolore Gaël Monfils qui, malgré son aversion déclarée pour le gazon, semblait avoir un superbe coup à jouer cette année avec un huitième de finale potentiel contre Feliciano Lopez.
Mais le modeste Polonais Lucasz Kubot, 93e mondial, a déchiré cette belle feuille de route grâce à un harcèlement permanent au filet qui a fini par faire capituler Monfils (6-3, 3-6, 6-3, 6-3) après deux jours de lutte.
Gilles Simon a été la deuxième victime du camp français mais la défaite du Francilien, 7-6, 7-6, 7-5 face à l'Argentin Juan Martin Del Potro, laissait moins de regrets, même si le Français n'est "vraiment pas passé loin".
Les trois autres Français en lice samedi ont gagné pour éviter à Gasquet, qualifié depuis la veille, d'être le seul représentant en huitièmes lundi au lendemain du traditionnel jour de repos dans le temple londonien.
Le plus brillant aura été Jo-Wilfried Tsonga, quart de finaliste l'an dernier, qui, propulsé par 29 aces et 78% de premières balles, n'a laissé aucune chance (6-3, 6-4, 6-3) au revenant Chilien Fernando Gonzalez.
"Combien d'aces? 29? Ah oui quand-même", s'est étonné le Manceau, presque déçu de la tournure rapide des événements. "C'est bien de gagner assez vite mais ce n'est pas ce qui m'excite le plus dans le tennis", a-t-il dit.
Mais "tous les voyants sont au vert, c'est magnifique", a ajouté Tsonga qui retrouvera Davis Ferrer, 6e (BIEN 6e) mondial qui est loin d'être un spécialiste du gazon et de Wimbledon où l'Espagnol n'a encore jamais dépassé les huitièmes.
"C'est jouable", a résumé Tsonga.
Michaël Llodra a été à peine moins convaincant pour dominer (6-3, 6-3, 6-1) le Taïwanais Lu Yen-Hsun. Pour le Parisien de 31 ans, ce huitième de finale récompense une carrière entière à se ruer au filet mais qui n'avait bizarrement encore jamais porté ses fruits à Wimbledon avant cette année.
"Je voyais la balle plus grosse que d'habitude, j'ai fait le match parfait", a déclaré Llodra à qui sa victoire a tellement plu qu'il ne se fixe "plus de limites", même si son prochain adversaire s'appelle Novak Djokovic.
Cela risque d'être chaud aussi pour Marion Bartoli, opposée à la double tenante du titre Serena Williams. Mais comment enterrer l'Auvergnate après son nouvel acte de bravoure face à l'Italienne Flavia Pennetta (5-7, 6-4, 9-7)?
Si elle n'a cette fois pas eu à défendre trois balles de match comme lors de son deuxième tour, elle a encore été au bord de la sortie lorsqu'elle a été menée 5-3 au troisième set.
Malgré un état de fatigue prononcé ("je ne voyais même plus la balle à la fin"), la N.1 française a encore réussi à renverser la tendance, après avoir sommé à ses parents de quitter les tribunes à la fin du premier set...
"Il fallait que j'évacue la frustration d'avoir perdu ce premier set. J'aurais pu casser une raquette, là ça s'est traduit comme ça. Mais ils ne m'en veulent pas du tout. Ils savent très bien tout ce qu'on peut vivre comme stress dans un match", a affirmé Bartoli, assurant que son père était "fier" d'elle, même s'il a dû suivre la fin du match de sa fille à la télévision.
http://www.lepoint.fr/sport/wimbledon-un-quatuor-bleu-en-deuxieme-semaine-25-06-2011-1346046_26.php

vendredi 24 juin 2011

Wimbledon - Simon a un coup à jouer

an Martin Del Potro, un nom qui fait peur ! Après une année de galère en raison d'une blessure au poignet, l'Argentin fait très forte impression depuis quelques mois. Même s'il ne part pas avec les faveurs des pronostics, Gilles Simon pourrait cependant avoir son mot à dire en 16es de finale.
En tombant sur le colosse Juan Martin Del Potro en seizièmes de finale de Wimbledon, Gilles Simon peut maudire le sort. Certes l'Argentin n'a pas encore retrouvé le niveau de jeu qui lui a permis de remporter l'US Open 2009 en écartant consécutivement Rafael Nadal et Roger Federer, mais après une année 2010 quasiment blanche en raison d'une grave blessure au poignet, il semble au fil des semaines remonter dans le temps. Depuis l'Open d'Australie, il a ainsi fait la preuve qu'il faudrait bel et bien compter sur lui dans le futur en accrochant notamment deux nouveaux titres à son palmarès à Delray Beach et Estoril et se hissant en demi-finales de cinq des onze tournois qu'il a disputés, notamment lors du Masters 1000 d'Indian Wells. Sa puissance au service et ses frappes monumentales en fond de court font à nouveau des ravages sur les courts de la planète tennis. Seul un retard sur le plan physique semble l'empêcher encore de venir titiller le Big Four. L'Italien Cipolla, corrigé en trois sets au premier tour, et le Belge Rochus, transformé en punching ball lors des trois dernières manches du deuxième, peuvent en témoigner. La Tour de Tandil est sur le chemin du retour.
Même si l'évocation de cette incroyable résurrection ne laisse rien augurer de bon, le protégé du Thierry Tulasne n'a aucune raison de se présenter en victime expiatoire alors du troisième tour de Wimbledon. Certes le gazon n'a jamais été son terrain de jeu idéal mais ses chiffres sur la surface londonienne sont bien plus flatteurs que ceux de son adversaire. Handicapé par sa grande taille qui ne facilite pas les ajustements au niveau du jeu de jambes, Del Potro, pourtant à l'aise sur tous les autres terrains du monde avec six titres sur dur et trois sur terre battue, ne semble pas encore avoir trouvé la solution sur le pré anglais. Son faible taux de victoires (61%) sur herbe et son élimination dès les huitièmes de finale cette saison au Queen's le démontrent. Il n'avait ainsi jusqu'à cette année jamais dépassé le stade du deuxième tour à Wimbledon. Gilles Simon, huitièmes de finaliste en 2009, n'a pas d'équivalent sur le circuit pour faire tourner en bourrique ses adversaires. Il donne le sentiment d'avoir un arsenal suffisamment large, une palette de coups suffisamment variée pour le faire déjouer et démontrer que sans maitrise, la puissance n'est rien.
"Il y a des jours où le tennis est un métier..."
Depuis le début de la quinzaine, le Niçois a vaincu sans vraiment convaincre. Face à son compatriote Roger-Vasselin et l'Israélien Sela, il s'est contenté de faire le travail, sans vraiment briller. "Il y a des jours où le tennis est plaisir, d'autres où ce n'est qu'un métier. Je ne suis pas parvenu à jouer mon meilleur tennis", a-t-il ainsi lancé sans concession à sa sortie du court après le deuxième tour, se montrant très sévère envers lui-même. "J'aurais dû gagner beaucoup plus facilement. Tout le positif de la victoire ne parvient pas à m'enlever ce sentiment d'inachevé". Tout n'est cependant pas tout noir dans le tableau du Tricolore. En passant entre les gouttes mercredi, il a réussi profiter d'un jour de repos supplémentaire qui pourrait avoir son importance à l'heure de faire les comptes : "Heureusement, je n'ai pas commis l'erreur de ne pas finir le match avant la nuit, et j'estime que c'est un vrai avantage pour la suite. Mon futur adversaires a un vrai match à faire ce jeudi et cela pourra peser dans la balance". Tout est bon à prendre avant de s'attaquer la montagne argentine... Un peu de fraicheur ne fera pas de mal. Sera-ce suffisant ? Rien n'est moins sûr...
http://fr.sports.yahoo.com/24062011/70/wimbledon-simon-a-un-coup-a-jouer.html

jeudi 23 juin 2011

Championnats de France - Longo, bien sûr !

Jeannie Longo a remporté à 52 ans le contre-la-montre des Championnats de France, son 58e titre national toutes épreuves confondues, au terme d'un circuit de 19 km à Boulogne-sur-Mer. Elle a devancé Christel Ferrier-Bruneau et Audrey Cordon. La vice-championne de France, Edwige Pitel, termine 5e.
Vainqueur du chrono national pour la 11e fois en 17 éditions, la quatrième fois consécutive, la Grenobloise a bouclé le court parcours (19 km) en 29 minutes et 45 secondes, à plus de 38 km/h de moyenne, et relégué ses premières poursuivantes, Christel Ferrier-Bruneau et Audrey Cordon, respectivement à 42 secondes et 52 secondes ! "Un 58e titre, c'est un chiffre un peu symbolique parce que c'est mon année de naissance. Ce titre, j'y tenais, je me suis bien entraînée (...) c'est le seul entraînement vraiment sérieux que j'ai fait cette saison", a expliqué Longo.
Et pourtant, "je n'étais pas dans un grand jour, j'ai mal dormi, j'étais stressée et dans ces cas-là, je préfère qu'il fasse chaud" dit-elle. Longo s'est même vue perdre. "J'ai eu un coup de moins bien dans la côte du Mont-Lambert. Je me suis sentie baisser et je pensais que j'allais perdre mon titre. A moins d'un kilomètre, mon mari m'a dit dans l'oreillette que j'avais deux minutes pour finir, là je me suis dit que c'était jouable et j'ai tout donné dans la dernière côte", a-t-elle raconté.
Hésitation pour les JO
Sur un parcours vallonné, balayé par un vent froid, ses concurrentes n'ont pu que constater la rage de vaincre de la doyenne du cyclisme. Ferrier-Bruneau, spécialiste de la course en ligne, a limité l'écart mais Edwige Pitel, championne en 2005, a terminé 5e, à 1 minute et 20 secondes. Chez les jeunes, Audrey Cordon (21 ans) a pris pied sur le podium et été sacrée dans la catégorie Espoirs devant Pauline Ferrand-Prevot (19 ans), 4e à 57 secondes. Cette dernière est la seule à avoir fait mieux que Longo au temps intermédiaire avant de marquer le pas en raison d'une fièvre.
Longo, elle, n'a pas faibli. Prête pour les Mondiaux de Copenhague fin septembre, elle hésite toutefois encore à participer aux JO de Londres l'an prochain. "Je me fais plus plaisir dans des courses régionales, la tension des grandes courses je supporte moins, a-t-elle avoué. Encore ce matin, j'ai dit en mettant le dossard: C'est la dernière fois, le dernier jour, parce que c'est stressant".
http://fr.sports.yahoo.com/23062011/70/championnats-de-france-longo-bien-sur.html

mercredi 22 juin 2011

Tony Parker échangé ?

Selon Adrian Wojnaroski, journaliste de Yahoo Sports et ESPN, les Spurs de San Antonio auraient entamé des discussions avec Toronto et Sacramento pour échanger Tony Parker contre les cinquième et septième choix de la Draft, prévue jeudi soir. San Antonio ne possède actuellement que le 29e choix. Sacramento serait également intéressé par la venue de Raymond Felton, le meneur des Nuggets. Les Texans souhaiteraient ainsi renforcer un secteur intérieur vieillissant, qui leur a notamment fait défaut lors de leur élimination au premier tour des playoffs (4-2 face à Memphis), avec de jeunes joueurs. Le départ de Parker sonnerait comme un signe fort du côté de la franchise texane désireuse donc d'entamer une phase de reconstruction et de tirer un trait sur les années du Big Three, Duncan-Ginobili-Parker.
Malgré un contrat renouvelé l'an dernier jusqu'en 2015 avec à la clé 50 millions de dollars et une saison régulière performante (17,5 points et 6,6 passes de moyenne), le Français se retrouverait sacrifié. Avec ses trois titres NBA (2003, 2005, 2007) et un titre de MVP des Finales (2007), Parker possède encore une grosse valeur marchande sur le marché. Toujours très lucide sur sa situation, il déclarait récemment lors d'une conférence de presse à Paris : «S'il y a un joueur qu'ils peuvent échanger, c'est moi. L'entraîneur m'a informé que je n'irai nulle part, mais je sais bien que la NBA c'est un business donc il faut être prêt à tout.» En outre, juste après l'élimination au premier tour, il avait également déclaré que les Spurs n'avaient plus les moyens de viser le titre, ce qui avait passablement irriter le staff. Son départ propulserait George Hill (26 ans, 1,88 m) comme meneur titulaire. Ce dernier a déjà prouvé la saison passée qu'il pouvait prendre les commandes de l'équipe. Affaire à suivre...
http://www.lequipe.fr/Basket/breves2011/20110622_095530_tony-parker-echange.html

mardi 21 juin 2011

Rallye de Grèce - Citroën : l'épilogue d'un pataquès

Après enquête, nous pouvons affirmer que les conséquences de l'ES13 grecque de samedi soir sont bien moins dramatiques que redoutées à l'origine. Voici pourquoi Citroën n'a pas agi contre Loeb, et pourquoi Ogier a juste eu le tort d'abattre la carte tactique.
L'équation
A l'issue de l'ES12, samedi, Ogier est leader avec 15.1 secondes d'avance sur Loeb. "Ça n'est pas suffisant, il va falloir que j'attaque encore dans la dernière pour creuser l'écart", prévient le Gapençais. Citroën l'a informé qu'il a besoin de 5 sec de plus pour balayer dimanche avec une chance d'en conserver un reliquat. En revanche, Loeb n'a aucune marge de manœuvre puisqu'il roule devant lui. Tout juste peut-il penser à ralentir pour se caler derrière Solberg au classement général. Le Norvégien n'est d'ailleurs pas loin derrière : 3e à 22.6 secondes.
Le risque
Pour Ogier et Loeb, c'est celui de jouer avec le feu par rapport à Hirvonen. En supposant que Loeb perde volontairement au moins 7.5 sec pour passer derrière Solberg au classement général et qu'Ogier décide d'en perdre au moins 7.5 + 15.1 secondes pour glisser derrière ces deux là, Hirvonen peut facilement rafler la mise : en roulant à bloc, il reprend donc 22.6 secondes aux Citroën boys et se replace à 12.8 sec au classement général, toujours au 4e rang. Du coup, il devient le grand favori pour la victoire finale.
L'ES13 : Ogier tout sauf sûr de lui
Solberg s'enfonce le premier dans la nuit grecque, Loeb lui emboîte le pas, puis Hirvonen et Ogier. Dans des circonstances curieuses : sa DS3 n°2 ne transmet pas ses chronos partiels et ne reçoit pas non les splits adverses. A mi-parcours, Citroën informe simplement l'équipage qu'il est pile dans les temps de la DS3 n°1. L'équipe agit sans calcul ni arrière pensée, sans dicter sa conduite à Ogier. Mais ce dernier connaît l'alternative : attaquer encore plus pour aller chercher les fameuses cinq secondes ou lever le pied pour rétrograder 2e. Ogier, qui n'aura pas d'autres partiels de Loeb, opte pour la seconde solution.
A l'arrivée de la spéciale, Ogier est informé par le speaker de la radio du WRC de son chrono, mais il ne comprend pas où ça le place par rapport à Loeb. "Je ne sais pas... C'était très difficile... Je DOIS gagner. Il y avait beaucoup de poussière, j'ai préféré ne pas trop attaquer", bredouille-t-il... Pas à l'aise, et dans le flou le plus total... Il ignore dans ces quelques secondes qui suivent son arrivée que son plan est couronné de succès. Le "Je DOIS gagner" signifie qu'il avait en tête de lâcher plus de 15 secondes sur une seconde partie de secteur uniquement parcourue en reconnaissance. Et sans idée de ce que Loeb a pu faire. Finalement, il cède 17.3 secondes à Loeb et se replace 2e au général, à 2.2 secondes du septuple champion du monde…
L'équipe Citroën a-t-elle choisi son camp ?
Non, contrairement à l'idée répandue et à l'impression de Loeb. L'équipe avait indiqué à Ogier son estimation sur les effets du balayage dimanche. Charge à lui de choisir l'option offensive ou défensive… Loeb a voulu savoir ce qu'il se tramait avant le départ de l'ES13. Quesnel ne lui a rien dit, tout simplement parce qu'il avait laissé Ogier libre d'agir.
Un pilote peut-il déconnecter ses splits ?
Les voitures de Latvala, Solberg et Loeb n'avaient pas transmis tous leurs splits en début de rallye, vendredi. Le fait qu'Ogier ne recevait pas ses splits ni celui des autres lève le doute sur toute manipulation intentionnelle : il n'y avait aucun intérêt puisqu'il roulait après ses trois adversaires. Il aurait préféré les avoir pour les "couvrir" à coup sûr.
Par ailleurs, les splits font partie des informations de la géo-localisation d'une voiture, en temps réel. Les équipes suivent en temps réels leurs autos. Sur un écran, un point vert matérialise en permanence l'avancée des véhicules. Un point passe au rouge si le véhicule s'arrête. L'organisation du rallye est à l'affût du moindre accident et est prête à mobiliser les secours. Les équipes, les pilotes et les copilotes sont des acteurs responsables et ne jouent pas à cache-cache avec des informations aussi capitales
L'erreur de Loeb
L'Alsacien a réagi à chaud samedi soir, maniant l'ironie dans une colère rentrée. L'équipe lui a ensuite expliqué qu'Ogier avait abattu une carte qu'il n'avait pas dans son jeu. La question lui a alors été posée: dans la situation d'Ogier, qu'aurais-tu fait ? "J'aurais fait la même chose", a-t-il répondu. Le Français a abordé le sujet différemment dimanche, en expliquant qu'il n'avait plus le statut de pilote protégé, et que c'était la fin d'une époque. Ogier a depuis cette année les mêmes droits contractuels.
L'erreur d'Ogier
Il a été dans le beau rôle sur la route vendredi et samedi, et voulait gagner en tacticien face à un adversaire qui avait fait le sale boulot pour lui. Il a aussi révélé son intention d'attaquer dans l'ES13 et s'est déjugé. Il a été perçu comme un ingrat, et l'écrasante majorité des fans de rallyes a prouvé son attachement indéfectible à Loeb en se déchaînant un peu partout…
L'erreur de Quesnel
Avoir passé au Mexique la consigne à Loeb de ne pas attaquer Ogier sur l'étape 3. En fait, le grand public n'a jamais compris pourquoi le directeur de l'équipe avait voulu arbitrer le duel entre ses Seb si tôt dans la saison ; au 2e des 13 rallyes 2011. Sa décision a fait de lui un pro-Ogier aux yeux de beaucoup. Son initiative a été interprétée comme une tentative de museler Loeb, et une décision contraire à l'esprit du sport qui voulait que la bataille aille au bout.
A sa décharge, Hirvonen avait gagné la 1re manche du Mondial, en Suède, et pointait 3e à 1 minute 30 le samedi soir, après la 19e des 22 spéciales. Le manager français ne voulait donc qu'une chose : stopper la bagarre entre ses pilotes pour assurer le doublé. Les faits ont confirmé sa crainte : Ogier a abandonné sur sortie de route.
Les conséquences
Loeb a acté qu'il n'était plus n°1, sans être pour autant devenu un n°2. Il n'est plus "protégé" et c'est un changement considérable pour lui, après avoir eu des coéquipiers altruistes comme Sainz, Duval, Sordo et Ogier jusqu'à l'année dernière. Réaliser une telle chose fut un choc, mais cela ne signifie pas qu'il y a brouille avec Ogier.
Il n'est pas non plus du genre à se désunir : il a 17 pts d'avance sur Hirvonen, 22 sur Ogier à six rallyes de la fin ; dont trois "asphalte" qui lui seront sauf coup de théâtre favorables. Il a 37 ans et n'a pas décidé de continuer ou stopper sa carrière. Un transfert chez Ford est extrêmement improbable : il aime trop Citroën pour courir contre son équipe de toujours, dans une équipe financièrement moins puissante donc moins capable de s'aligner en termes de développement. MINI présente pour l'heure encore moins de garanties et VW n'arrivera qu'en 2013…
Quant à Ogier, c'est simple : il avait signé fin 2010 pour 2011 et 2012 et 2013 en option, à la discrétion de Citroën. Satory lèvera sans nul doute l'option…
 Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/20062011/70/rallye-de-grece-citroen-l-epilogue-d-un-pataques.html

lundi 20 juin 2011

Super 15 - Michalak : Super retour

Pour sa première titularisation avec les Sharks, le demi d’ouverture tricolore Frédéric Michalak a séduit et convaincu ses partenaires après la victoire sur la pelouse des Bulls, doubles tenants du titre. Sa province s’est qualifiée pour les phases finales et un duel contre Dan Carter l’attend.
Frédéric Michalak n’a rien perdu de son génie. Samedi, il a été un élément déterminant dans la qualification des Sharks pour les phases finales. Pourtant la donne n’était pas simple. Il fallait s’imposer sur la pelouse des Sud-Africains des Bulls, formation double tenante du titre et emmenée par le surpuissant attelage Matfield-Botha. Le vainqueur de cette rencontre capitale se donnait le droit de poursuivre sa saison, le perdant s’offrant plus rapidement que prévu des vacances. Et au terme d’une rencontre très engagée, les Sharks se sont imposés (26-23) avec au passage une très belle prestation de Frédéric Michalak.
Son manager, John Plumtree n’a pas manqué de saluer la performance de l’international français (28 ans, 54 sélections). "Frédéric nous a apporté toute son expérience et c’est vital à ce niveau de la compétition". Son entente avec Pat Lambie, la jeune pépite des Sharks, s’est révélée excellente, les deux joueurs alternant à merveille lors de chaque mouvement d’attaques. "Un gars comme Pat Lambie va beaucoup apprendre de lui. Le drop que Frédéric a marqué a été vraiment important tout comme la manière dont il a géré le match", rajoute Plumtree. Bref, Michalak a séduit. Et convaincu.
Duel face à Dan Carter ?
Sur la pelouse des Bulls samedi, le joueur des Sharks a rendu en effet une copie plus que satisfaisante. Propulsé titulaire pour la première fois au poste d’ouvreur de la province de Durban, entraînant le repositionnement de la jeune star Pat Lambie à l’arrière, l’ancien joueur de Toulouse s’est montré très efficace dans son jeu à la main. Jouant l’intégralité du match, il a suppléé avec brio Lambie dans les tirs au but, réussissant une pénalité et une transformation totalement en coin en fin de match et concluant ainsi sa partie avec un taux parfait de 100%. Très en jambe, s’envoyant sans rechigner en défense malgré les multiples attaques dont fut victime sa zone de jeu, il s’est montré à l’aise dans l’animation de son équipe qu’il ne connait que depuis quinze jours. Prochaine étape pour Michalak: un match de barrages sur la pelouse de la province néo-zélandaise des Crusaders. Il devrait retrouver en face de lui Dan Carter, le meilleur ouvreur de la planète. Rien que ça…
 Rugbyrama
http://fr.sports.yahoo.com/20062011/70/super-15-michalak-super-retour.html

dimanche 19 juin 2011

EuroBasket women 2011 - La France débute du bon pied

Très appliquée, l'équipe de France féminine n'a pas fait de détail face à la Croatie (86-40), lors du premier match de l'Euro 2011. Les Bleues se sont vite mis à l'abri et entrent parfaitement dans la compétition. Elles retrouveront dimanche la Lettonie, qui a perdu contre la Grèce.
La France a marqué les esprits en pulvérisant la Croatie 86 à 40 (mi-temps: 48-25) lors de son premier match de l'Euro 2011 dames, samedi à Katowice, validant d'entrée ses ambitions à conserver le titre acquis en 2009. Avec un potentiel physique nettement supérieur à leur adversaire du soir, les Françaises ont su parfaitement poser leur jeu pour insister sur le point faible des Croates, le jeu intérieur. Impériale, Sandrine Gruda s'est régalée avec 12 points et 8 rebonds en seulement 18 minutes. L'adresse extérieure était également au rendez-vous, symbolisée par les 13 points d'Edwige Lawson-Wade, très à son avantage pour son premier match officiel en bleu depuis l'Euro 2007.
Cette démonstration est d'autant plus impressionnante que Pierre Vincent, l'entraîneur tricolore, s'est appuyé sur ses douze joueuses, dont aucune n'a joué moins de 12 minutes, ce qui augure des lendemains radieux. "C'est la magie de Pierre Vincent, c'est lui qui a instauré ça (ces rotations)", a remarqué la capitaine Céline Dumerc. "On a gagné grâce à ça en 2009. Tout le monde a trouvé sa place. Le coach nous a choisies. Il a confiance en nous. Du coup, on n'a pas de pression. C'est un poids en moins pour les joueuses".Les Françaises sont idéalement entrées dans le match, alignant quatre premiers tirs sans le moindre échec (11-0, 3e). Les Croates, incapables d'amener le ballon à l'intérieur, ont alors commencé leur bombardement à trois points, un temps avec succès (26-16, 9e).
Et maintenant la Lettonie
Mais cette adresse a fait long feu. Les échecs au tir et les pertes de balle croates se sont accumulées, permettant à la France de s'envoler (46-22, 19e). Les Bleues ont ensuite continué à dérouler (73-35, 31e), sans jamais se déconcentrer, ni tomber dans la facilité. "Je suis satisfait, en particulier de la manière dont on a défendu", a souligné Pierre Vincent. "Les Croates sont dangereuses, elles tirent bien, sont bonnes sur les pick and rolls. On a eu une bonne défense en première période et excellente en seconde". C'est maintenant la Lettonie, 7e de l'Euro-2009, qui attend les Bleues dimanche. Cette équipe, remodelée et rajeunie depuis lors, rappelle un mauvais souvenir aux Françaises. C'est elle qui les avait éliminées de l'Euro 2007 en quart de finale, les privant ainsi des JO de Pékin.
Les Lettones, privées d'Anete Jekabsone-Zogota, meilleure joueuse européenne 2007, qui a préféré faire l'impasse sur l'Euro pour se reposer, sont déjà sous pression en vue de la qualification après leur défaite samedi face à la Grèce (57-67). Elles ont cédé dans les cinq dernières minutes. Prudentes, les Françaises se méfieront en particulier de la jeune meneuse Elina Babkina, 22 ans, future joueuse de Fenerbahce. Une victoire les qualifierait d'ores et déjà pour le deuxième tour.
FRANCE - CROATIE : 86-40 (26-16, 22-9, 23-10, 15-5)
France: 30 paniers (dont 5 sur 11 à trois points) sur 66 tirs - 21 LF sur 28 - 54 rebonds (Gruda, 8) - 17 passes décisives (Ndongue, 4) - 12 interceptions - 12 balles perdues - 9 fautes personnelles
Marqueuses: Yacoubou (11), Miyem (4), Beikes (4), Gruda (12), Lawson (13), Dumerc (3), Digbeu (5), Gomis (13), Lepron (7), Laborde (6), Ndongue (7), Bonnan (1)
Croatie: 14 paniers (dont 5 sur 21 à trois points) sur 56 tirs - 7 LF sur 13 - 32 rebonds (Pavetic, 5) - 7 passes décisives (Mandir, 2) - 6 interceptions - 17 balles perdues - 22 fautes personnelles
Marqueuses: Mandir (9), Karcic, Misura (2), Cakic (2), Mazic (1), Lokas, Ciglar (8), Lelas (3), Sliskovic (7), Pavetic (5), Ivankovic (1), Ivezic (2)
http://fr.sports.yahoo.com/18062011/70/eurobasket-women-2011-la-france-debute-du-bon-pied.html
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samedi 18 juin 2011

Ch.Europe par équipes - Lemaitre grignote encore

Christophe Lemaitre a amélioré son record de France d'un centième de seconde (9"95) sur le 100m des championnats d'Europe par équipes, qu'il a remporté à Stockholm samedi. Le Français avait réalisé 9"96 au meeting de Montreuil le 7 juin dernier.
Toujours plus vite. Christophe Lemaitre a confirmé sa montée en puissance sur 100m en améliorant d'un centième de seconde (9"95, avec un vent favorable d'un mètre par seconde) son record de France de 9"96 établi au meeting de Montreuil le 7 juin dernier. Vainqueur sur la course des championnats d'Europe par équipes à Stockholm ce samedi devant le Britannique Dwain Chambers (10"07) et le Portugais Francis Obikwelu (10"22), l'Annécien s'impose semaine après semaine comme le patron incontesté de la scène européenne.
Depuis le 9 juillet 2010, date à laquelle il a battu le record de France pour la première fois (9"98), le Français se rapproche centième par centième du record d'Europe du Portugais Obikwelu (9''86) et confirme son aptitude à pouvoir entrer en finale mondiale des prochains mondiaux de Daegu à la fin de cet été. Le triple champion d'Europe a encore deux mois pour bonifier son excellent début de saison et se rapprocher des meilleurs.
Un "petit défaut" au démarrage
"Un mètre de vent (favorable) ? C'est nickel", s'est-il exclamé en apprenant que son record était homologué. Avant de courir le relais 4x100 m, Lemaitre a savouré très calmement sa course. "J'ai essayé de faire le meilleur départ possible", a-t-il expliqué en reconnaissant "un petit défaut" à ce niveau tandis que le Britannique Dwain Chambers s'est mieux élancé. Mais, "dès que je me suis relevé, je l'ai passé assez vite".
Il est cependant "surpris" de cette course et du temps, d'autant que, a-t-il dit, le record n'était pas ce qu'il visait. "Je voulais gagner pour l'équipe, c'était l'objectif principal", a-t-il dit. "Il est trop rapide pour moi ! Il ira loin !", a commenté Chambers, tandis qu'Obikwelu voit en lui un athlète qui peut parfaitement battre son record d'Europe. "C'est un bon athlète et il est jeune. S'il continue comme ça, il va battre le record", a confié le Portugais. D'ici la fin août, Lemaitre a encore le temps et de la marge de faire encore bien mieux.
H.S. / Eurosport
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vendredi 17 juin 2011

À Lorient, Raymond Poulidor effondré par la mort de Jean-Paul Brouchon

Le journaliste Jean-Paul Brouchon, longtemps la voix du cyclisme à Radio-France, est décédé ce vendredi à l’âge de 72 ans, rapporte l’AFP.
Ce matin, Raymond Poulidor était de passage à Lorient. Il a appris la mort de Jean-Paul Brouchon dans la matinée. Il est effondré : « Je suis tellement triste. Je dois signer le livre que j’ai écrit avec lui cet après-midi et je crois que ça va être très difficile. Les signatures auront un parfum un peu particulier. J’avais fait mon premier Tour de France à la radio avec lui. Depuis quelques mois, il avait coupé le téléphone et je n’avais plus de nouvelles de lui. Je savais qu’il avait un cancer des os. Je suis bien triste ».
Figure du Tour de France
Figure à part entière du Tour de France qu’il avait couvert à quarante-quatre reprises, trente-et-une fois assis sur le tan-sad d’une moto, Jean-Paul Brouchon, à la stature gargantuesque, était passionné de cyclisme mais aussi de l’olympisme (vingt JO d’été et d’hiver) et du sport en général (tennis, patinage artistique, etc.), une vraie passion assouvie après des études d’ingénieur.
Présent à France-Info dès les débuts de la radio d’info continue (1987), il en était devenu ensuite rédacteur en chef.
Homme de radio avant tout, il s’était également consacré à l’écrit. Après son départ de Radio-France en 2003, il avait dirigé une collection de livres de sport aux éditions Jacob-Duvernet, pour lesquelles il avait rédigé plusieurs ouvrages consacrés notamment à Raymond Poulidor et à Bernard Hinault, et avait ouvert un blog à son nom.
Jean-Paul Brouchon avait obtenu de multiples récompenses (Prix Henri-Desgrange, Prix Pierre-Chany, Micro d’Or, etc.).
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jeudi 16 juin 2011

Le rôle de Leonardo au PSG se précise

Le tient son nouvel homme fort. Si l’annonce de l’arrivée de Leonardo ne doit pas être officialisée tout de suite, à en croire un proche du Brésilien (certaines sources évoquent malgré tout une annonce en fin de semaine), son prochain engagement avec Paris ne fait plus aucun doute
Hier, les déclarations de Massimo Moratti, le président de l’Inter Milan où son contrat d’entraîneur court jusqu’en juin 2012, se veulent sans équivoque. Le dirigeant lombard recherche un successeur à Leonardo.
La seule interrogation, aujourd’hui, se rapporte à la nature exacte de la fonction dévolue à l’ancien milieu de terrain parisien (entre 1996 et 1997) dans l’organigramme du club. Quand les propriétaires qatariens l’ont reçu ce week-end à Doha, ils lui ont proposé de prendre la place de président. De fait, Robin Leproux aurait alors été poussé vers la sortie. De nature prudente, Leonardo, peu désireux de surcroît d’avoir à gérer les changements susceptibles d’intervenir dans les prochaines semaines, a refusé.

Bien que l’intitulé de son poste ne soit pas encore connu, il devrait être manageur sportif, en charge de toute la politique sportive du PSG version Qatar. Ses prérogatives élargies empiéteront inévitablement sur celles d’Antoine Kombouaré, de Robin Leproux et d’Alain Roche dans ce domaine.

D’autres surprises ne sont pas à écarter ces prochaines semaines

Un autre salarié pourrait, lui, être remercié à plus courte échéance. Il s’agit du directeur général, Philippe Boindrieux. En effet, les nouveaux patrons ont prévu, au quotidien, de confier la gestion financière et administrative du club à des hommes à eux.

Après avoir imaginé un remaniement en profondeur, les Qatariens ont donc décidé de se conformer à leur idée première. A savoir garder, dans un premier temps, le staff actuel. Le PSG, de son côté, a assuré que Robin Leproux, actuellement au Qatar, restait en poste après deux entretiens hier matin avec les décideurs qatariens. « Robin a été confirmé. Les Qatariens veulent affiner l’organigramme avec l’arrivée de Leonardo. Ils n’ont demandé la tête de personne », explique-t-on en substance dans les couloirs du Parc.

Leproux s’est sans doute vu remettre sa feuille de route pour les prochaines semaines. En matière de recrutement aussi. Les versions sur cet aspect crucial de l’été se contredisent. Quoi qu’il en soit, les Qatariens pourraient, dans un premier temps, ne pas consentir de folies financières. L’arrivée de Leonardo, au salaire conséquent (on parle de 5 M€ à 6 M€ annuels), démontre pourtant
leur ambition et leur volonté d’investir à moyen terme. « Le prince Tamin bin Hamad al-Thani, le nouveau propriétaire, espère décrocher le titre dès 2012 et il regarde de près l’avancée des choses, même s’il le fait depuis Doha », confirme un proche du dossier. D’où les rendez-vous au Qatar de ces derniers jours avec Leonardo, Kombouaré et Leproux. Leonardo arrive, mais d’autres surprises ne sont pas à écarter d’ici à la reprise de la Ligue
http://www.leparisien.fr/psg-foot-paris-saint-germain/le-role-de-leonardo-au-psg-se-precise-16-06-2011-1495594.php

mercredi 15 juin 2011

Ligue 1 - "On ne s'y attendait pas..."

Surpris mais pas foncièrement déçus du départ de Jean-Claude Dassier, les supporters marseillais vivent calmement les chamboulements à la tête de l’OM. Plutôt satisfaits du renforcement du pouvoir de Didier Deschamps, ils attendent de voir les effets du nouvel organigramme avant de le juger.
PAS DE REGRETS POUR DASSIER
L’information a surpris par sa soudaineté. Les supporters n’attendaient en effet pas grand chose du Conseil de Surveillance dit "ordinaire" de jeudi dernier. Celui-ci a pourtant débouché sur l’annonce de la mise à l’écart de Jean-Claude Dassier. Tout d’abord sonnés par la nouvelle, les fans marseillais ont ensuite laissé place à l’analyse. "On ne s’y attendait pas, explique un responsable des MTP. Dassier, on pensait qu’il allait rester et continuer à faire de la figuration. Le virer parce qu’il applique ce qu’on lui dit de faire, je ne comprends pas bien… C’est Paris (sic) qui dictait ce que l’on devait faire à Marseille. Pas l’inverse."
Cette vision est largement partagée au sein des virages. Elle dénote un sentiment de coup d’épée dans l’eau. "On se sépare d’un mec qui ne servait pas à grand-chose mais qui avait au moins le mérite d’exister, tranche un abonné de longue date chez les Winners. Il pacifiait les relations entre certains…" Reste que la présidence Dassier a aussi été marquée du sceau de la fermeté envers les supporters. Fumigènes et comportements déviants ont été largement réprimandés par l’ancien boss de l’information de TF1. Une distance s’est ainsi instaurée entre l’ancien président et les groupes marseillais. Fervent supporter de la convention signée entre le club et les fans marseillais leur permettant de revendre les places avec plus-values, JCD n’aura pourtant pas réussi à se mettre le peuple marseillais dans la poche. C’est peut-être aussi pour cela qu’il a dû plier bagage…
POURQUOI ANTOINE VEYRAT ?
Si les griefs étaient nombreux à l’endroit de Jean-Claude Dassier, pourquoi Antoine Veyrat a-t-il subi le même sort ? C’est la question quasi-existentielle que se posent les supporters de l’OM. "Lui, on ne sait vraiment pas pourquoi il est parti, lâche incrédule un membre des Yankee. C’était un homme qui ne faisait pas parler de lui et qui donnait l’impression d’un premier de la classe assez réglo." L’incompréhension règne autour du petit frère de Jacques Veyrat qui a lui aussi quitté le groupe RLD récemment mais pas sous la contrainte…
En interne, on reproche au désormais ex-directeur général de l’OM d’avoir conclu des transactions peu à l’avantage du club. Surtout, les clauses de certains contrats font encore des gorges chaudes du côté de la Commanderie. Stéphane Mbia touche ainsi 10 000 euros à chaque appel en sélection ; Steve Mandanda et André Ayew possèdent une clause de cession fixée à 13M€. Si pour le gardien marseillais, les candidats sont encore peu nombreux à ce prix-là, le Bayern Munich et Liverpool font plus que se renseigner sur la situation de l’aîné des frères Ayew. L’OM a bien tenté de proposer une prolongation de contrat au milieu ghanéen avec salaire revu à la hausse et prime plus conforme à son statut mais la réponse de l’intéressé se fait cruellement attendre. Toutes ces approximations ont fini par avoir raison d’Antoine Veyrat.
DESCHAMPS-ANIGO, QUI VA GAGNER ?
Les départs de Dassier et Veyrat laissent le champ libre à Didier Deschamps… et José Anigo. Les deux hommes vont maintenant devoir cohabiter sans la présence d’un homme capable de moduler les propos de l’un ou de l’autre. Car Vincent Labrune, le futur patron de club intronisé le 24 juin, n’a pas vocation à jouer les entremetteurs. Il n’habitera pas à Marseille et ne s’impliquera forcément pas autant que Dassier pouvait le faire dans la gestion quotidienne de l’OM. Ses directives énoncées depuis Paris seront-elles suivies par son entraîneur et son directeur sportif ? Pas certain. Mais la fermeté avec laquelle il a poussé Dassier et Veyrat dehors obligent les survivants à respecter scrupuleusement sa feuille de route. Dans le cas contraire, Deschamps et Anigo quitteraient aussi précipitamment le navire.
Ce tandem interpelle en tout cas les supporters. Dans leur mémoire collective, ce duo rappelle pour beaucoup l’improbable attelage Tapie-Dubiton mis en place par RLD il y a 10 ans. "On ne voit pas trop comment Deschamps et Anigo pourront mieux s’entendre sans Dassier, annonce perplexe un habitué de la tribune Jean Bouin. On sait très bien qu’ils ont chacun leur réseau pour le recrutement. Ce sera donc difficile de trancher en faveur de l’un ou de l’autre. Ce fut le cas avec Dassier et je pense que ce sera la même chose avec Labrune." Le ménage effectué la semaine dernière laisse donc pour l’instant sans voix les supporters. Seuls les résultats valideront la nouvelle stratégie mis en place par Vincent Labrune et Margarita Louis-Dreyfus
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/15062011/70/ligue-1-on-ne-s-y-attendait-pas.html

mardi 14 juin 2011

Armstrong a menacé Hamilton

Lance Armstrong et Tyler Hamilton auraient eu une "discussion" samedi dans un restaurant d'Aspen. Selon les médias américains, le premier, qui est accusé de dopage par le second, se serait montré "agressif" et menaçant envers son ancien équipier
Tyler Hamilton, qui a récemment accusé de dopage son compatriote et ancien équipier, et Lance Armstrong auraient-ils réglé leur compte sans attendre de passer par la case justice ? Selon certains médias américains, les deux hommes auraient eu une altercation samedi dans un restaurant d'Aspen. Hamilton, 40 ans, a jugé l'incident suffisamment grave, selon le site ESPN.com, pour informer ses conseils qui ont formellement, notifié les autorités compétentes de cette rencontre au cours de laquelle l'ex-coureur a jugé Armstrong "agressif" à son endroit.
Il a affirmé, en outre, à un magazine qui l'invitait pour une opération de promotion dans cette station chic du Colorado, que le septuple vainqueur du Tour de France voulait "engager une discussion" avec lui. Selon l'avocat de Tyler, Chris Manderson, Armstrong aurait demandé à plusieurs reprises à Hamilton combien il avait été payé pour cette longue interview. "Combien t'a-t-on payé pour que tu racontes tout cela ?Je vais te détruire, te réduire en pièce à la barre des témoins, aurait dit Armstrong. Je vais faire de ta vie un enfer". De son côté, le Texan a livré une toute autre version de l'histoire, jugeant cette rencontre "embarrassante" mais la qualifiant de "non-évènement".
"Lance Amrstrong est un plaignant potentiel dans une enquête dont on a beaucoup parlé et Tyler un témoin potentiel dans cette affaire. S'il y a le moindre contact entre les deux parties, en particulier un contact agressif, il est de notre devoir d'informer les autorités", a déclaré M. Manderson au site ESPN. "Ce qu'elles en feront, je l'ignore". Fin mai, Hamilton avait détaillé des accusations de dopage sur Armstrong remontant à l'époque où les deux coureurs étaient dans la même équipe, US Postal. Les avocats de ce dernier avaient exigé des excuses de CBS, sans succès.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/14062011/70/armstrong-a-menace-hamilton.html
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lundi 13 juin 2011

Les frasques du marathonien kényan l’ont conduit à la mort

Il était le meilleur marathonien du monde. Un athlète surdoué, champion olympique à Pékin, qui n’avait qu’un seul défaut : brûler sa vie aussi vite qu’il courait. Samuel Wanjiru, 24 ans, a été inhumé samedi dans sa ville de Nyahururu, à 150 km au nord de Nairobi, la capitale du Kenya. Près d’un millier d’admirateurs s’étaient rassemblés dans son stade fétiche pour un dernier hommage, là où le sportif, quand il n’était encore qu’un gamin, avait enchaîné ses premiers tours de piste et révélé l’étendue de son talent.                             
Ses funérailles auraient dû se dérouler il y a près d’un mois déjà, mais sa mère, Hannah, avait alors brandi une machette avant la cérémonie, exigeant une enquête sérieuse sur la mort de son fils. Car les circonstances de la disparition de Wanjiru restent passablement floues. « Les investigations policières ont été bâclées, juge René Augain, agent de nombreux coureurs français, résumant le sentiment général. Je ne crois pas qu’on aura un jour le fin mot de l’histoire. » Seule certitude pour l’instant : Samuel Wanjiru est mort dans la nuit du 15 au 16 mai dernier, s’écrasant sur sa terrasse après avoir chuté du balcon de sa maison de Nyahururu. Une chute de 4 m qui ne lui a laissé aucune chance. L’athlète est tombé face contre terre, avant de décéder quelques heures plus tard à l’hôpital.

Un violent coup derrière la tête

D’abord, c’est l’hypothèse d’un suicide qui a été brièvement retenue, avant que les circonstances du drame ne se précisent. Le soir des faits, la femme de Wanjiru était rentrée plus tôt que prévu à leur domicile, où elle avait découvert son marathonien d’époux dans le lit conjugal avec une serveuse du voisinage. Elle aurait alors enfermé le couple illégitime, avant de prendre la fuite. C’est en voulant la rattraper que Samuel Wanjiru serait tombé du balcon, comme l’atteste le rapport de la police locale. Une version qui n’a jamais satisfait les proches de la victime. A la demande de sa mère, une autopsie a finalement été pratiquée deux semaines après sa mort. Ses conclusions sont sans appel : le sportif est décédé d’un violent coup derrière la tête. Or, comme il est tombé sur le ventre, il ne peut s’agir que d’un meurtre. Contre toute attente, la police n’a pas souhaité modifier son premier rapport, au grand dam de la famille, tout en précisant que « l’enquête se poursuit ». Elle devrait être des plus complexes.
Pour corser les choses, pas moins de trois hommes se sont présentés comme étant le père de Samuel Wanjiru. Deux femmes lui attribuent, elles, la paternité de leur enfant. Désormais, c’est donc la course à l’ADN pour tenter de déterminer qui dit vrai. Et surtout qui peut hériter.
Quoi qu’il en soit, la disparition du champion jette une lumière crue sur une vie dissolue, emblématique de celle de certains champions éclos trop tôt dans une discipline qui ne tolère pas le moindre écart. Loin d’une hygiène de vie ascétique, l’enfant terrible du marathon avait multiplié les dérapages ces derniers mois. En décembre, il avait été placé en garde à vue après avoir menacé sa femme avec un kalachnikov, déjà dans le cadre d’une dispute conjugale liée à ses infidélités. « On savait qu’il était sur la mauvaise pente et qu’il avait des problèmes avec l’alcool, confirme un autre agent français. Mais sa mort a été un choc pour tout le monde. Il n’était encore qu’un gamin. »
http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-frasques-du-marathonien-kenyan-l-ont-conduit-a-la-mort-13-06-2011-1491285.php

samedi 11 juin 2011

Tsonga claque Nadal

Jo-Wilfried Tsonga a réalisé "la" perf' de sa saison en dominant Rafael Nadal sur le gazon du Queen's. Le Français a survolé le troisième set devant le vainqueur de Roland-Garros et s'est qualifié 6-7 (3-7), 6-4, 6-1. Le Manceau rencontrera James Ward, tombeur d'Adrian Mannarino dans la soirée.
Il l'attendait depuis trois ans, il la tient. Exceptionnel au service pendant tout le match (25 aces), le Français a brutalement haussé son niveau de jeu du fond du court et à la volée dans les deux dernières manches pour infliger à l'Espagnol une nette défaite. Tsonga n'avait plus battu Nadal depuis la fameuse demi-finale de l'Open d'Australie 2008 qui avait marqué son éclosion au plus haut niveau. Depuis, le Majorquin avait triomphé à quatre reprises.
Même s'il n'a pas encore retrouvé toute sa qualité de jeu, l'ex-N.1 français, redescendu à la 19e place mondiale, a assuré le spectacle vendredi. Décisif en coup droit en fin de rencontre, il a aussi gratifié le très select public londonien de deux époustouflants plongeons. "A la fin, j'ai vraiment bien joué. Je ne lui ai plus rien donné et je frappais très fort", a-t-il commenté.
Le Manceau affrontera samedi en demi-finale un Anglais totalement inconnu, James Ward, classé à la 216e place mondiale, qui a mis fin au joli parcours de l'autre Tricolore Adrian Mannarino. Le Val d'Oisien, vainqueur de l'Argentin Juan Martin Del Potro la veille, a sauvé six balles de matches dans le deuxième set arraché 16-14 au tie-break avant de s'incliner en trois manches 6-2, 6-7 (14/16), 6-4. Face à l'étonnant britannique, Tsonga sera évidemment archi favori pour atteindre la finale d'un tournoi qui lui rappelle de bons souvenirs. C'est là qu'il était entré pour la première fois de sa carrière dans le Top 100 en 2007, l'année où Nicolas Mahut avait joué la finale.
Nadal au bout du rouleau
Malgré des résultats honnêtes cette année, avec notamment une finale à Rotterdam et une demie à Doha, le Français était dans l'attente d'un déclic après une saison 2010 gâchée par les blessures. C'est pourquoi il avait décidé de se séparer de son entraîneur de longue date Eric Winogradsky.
"Je me sens bien depuis quelques semaines, voire quelques mois. Mon jeu se remet en place petit à petit. J'ai envie de jouer au tennis. L'année dernière je n'ai pas joué pendant six mois, j'ai perdu beaucoup de temps et mon niveau est forcément redescendu. Il a fallu que je travaille dur pour revenir", a-t-il expliqué. Ce regain de forme tombe au meilleur moment pour Tsonga, à dix jours de Wimbledon, peut-être le tournoi majeur où il a le plus de chance de briller grâce à son énorme service.
En attendant, le Français a une belle carte à jouer au prestigieux Queen's, où l'autre demi-finale opposera les deux Andy, l'Américain Roddick et le Britannique Murray. Quant à Nadal, visiblement au bout du rouleau après son épuisante quinzaine à Roland-Garros et battu au même stade que l'année dernière, il va désormais prendre du repos avant de défendre son titre à Wimbledon.
http://fr.sports.yahoo.com/10062011/70/atp-queen-s-tsonga-claque-nadal.html
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jeudi 9 juin 2011

La première pierre du nouveau Vélodrome posée

La ministre des Sports, Chantal Jouanno, a posé jeudi matin la première pierre des travaux de rénovation du stade Vélodrome de Marseille, pour un montant total de 267 millions d'euros, qui sera livré à l'été 2014. Le chantier de rénovation du Vélodrome, qui accueillera des matches de l'Euro 2016, comprend la couverture et l'aggrandissement de l'enceinte, dont la capacité sera portée à 67 000 places. Deuxième stade de France en termes de capacité d'accueil, le Vélodrome, inauguré en 1937, avait déjà été rénové en 1995, en vue de la Coupe du monde organisée en 1998 en France.

Cet été, les travaux porteront tout d'abord sur la restructuration du virage Nord (accès, sanitaires, sièges), et la démolition de la partie haute de la tribune Ganay, qui sera refaite puis couverte durant l'automne 2011 et le printemps 2012. Pendant l'été 2012, la charpente sera posée sur les virages Nord et Sud, tandis que la tribune Jean-Bouin sera démolie et le virage Nord couvert. Cette même tribune sera reconstruite et couverte à l'automne 2012 et jusqu'au printemps 2014, et le virage Sud couvert. Plus de 500 personnes travailleront sur ce chantier, sachant que le Vélodrome continuera d'accueillir pendant les travaux quelque 42 000 spectateurs.

http://www.francefootball.fr/#!/news/2011/06/09/133306_la-premiere-pierre-du-nouveau-velodrome-posee.html

mercredi 8 juin 2011

Christophe Lemaitre améliore son record du 100m

Il monte tout doucement en puissance. Christophe Lemaitre a battu d'un centième son record de France du 100 m en 9 sec 96 (vent: +0,9 m/s), mardi soir lors de la réunion d'athlétisme de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Le triple champion d'Europe 2010 (100, 200 et 4X100m) participait à la première étape du Pro Athlé Tour. Malgré son record, le sprinter français s'est classé deuxième de la course remportée par le Jamaïquain Yohan Blake en 9 sec 95.
Agé de 21 ans, le triple champion de Barcelone avait établi sa précédente marque de 9 sec 97/100es le 29 août 2010 au meeting de Rieti, près de Rome.

Le Savoyard, premier sprinteur blanc sous les 10 secondes (9 sec 98, le 9 juillet 2010 à Valence), en a profité pour effacer des tablettes nationales, le Martiniquais Ronald Pognon, premier Français sous les 10 secondes (9 sec 99 en 2005).

Daniel Bailey, d'Antigua, a pris la 3e place en 10 sec 00, devant le vétéran britannique Dwain Chambers (10 sec 09).

Lavillenie brille à la perche

Les médaillés des championnats d'Europe sont décidément en forme. Renaud Lavillenie, autre champion couronné au saut à la perche, a réalisé la meilleure performance mondiale de l'année en effaçant un peu plus tôt dans la soirée la hauteur de 5m83 à son premier essai.
http://www.leparisien.fr/sports/athletisme-christophe-lemaitre-ameliore-son-record-du-100m-07-06-2011-1484770.php

lundi 6 juin 2011

Roland Garros - Nadal ou l'art de la remise

A Roland-Garros, Rafael Nadal a encore une fois donné la pleine mesure de son talent face à Roger Federer. Ce n'est pas un hasard. Si le N.1 mondial contre aussi bien le Suisse, c'est aussi parce qu'il est encore sa principale référence. Au-delà de Björn Borg et des six titres parisiens conquis.
Désolé Roger, mais j'ai fait un bon match". Voici les premiers mots de Rafael Nadal, sextuple vainqueur de Roland-Garros, lors de la remise des trophées aux finalistes. C'est à la fois une marque de respect et une marque de fabrique que cette modestie et cette humilité du N.1 mondial. Qu'il s'agisse de recevoir la coupe ou les frappes de ses adversaires, Nadal est d'une extrême générosité, il rend les honneurs au centuple... Sur une estrade, c'est touchant. Sur un court, c'est d'une redoutable efficacité !
Quand Rafael Nadal évoque son sacre, il lance : "Je suis parmi les meilleurs, cela me suffit. Je me sens reconnaissant de ce qui m'arrive." Il n'est pourtant redevable de personne. Ou presque. "On doutait de Rafa et de moi, mais nous n'avons plus rien à prouver depuis longtemps. Nous ne devrions plus rien avoir à prouver", insistait Roger Federer ce dimanche. L'Espagnol s'est battu toute la saison sur terre pour demeurer là-haut. Mathématiquement, c'est vrai, Nadal reste au sommet de la hiérarchie mondiale grâce à la victoire époustouflante de Roger Federer sur Novak Djokovic en demi-finales. Le destin sportif de ces deux joueurs semble définitivement lié. Nadal a besoin de Federer pour tirer le meilleur de lui-même pour vivre sa carrière pleinement.
"Je ne joue pas pour égaler Borg"
On a pu un temps penser que Rafael Nadal était un descendant direct de la lignée de Björn Borg. Ce sens du retour, cette capacité à remettre la balle, cet art de la remise étaient aussi celui du Suédois. Bien entendu, quand Nadal dégage une énergie volcanique pour repousser son adversaire, Borg déplaçait les siens comme un iceberg détourne les paquebots. Le résultat est pourtant similaire et le fruit d'une même intelligence tactique rare : l'adversaire doit faire face à l'annihilation de ses efforts. Il est littéralement "remis à sa place". Même les plus entreprenants, les plus créatifs ou les plus coriaces s'y usent ou s'y sont usés.
En 1981, Björn Borg bat Ivan Lendl, un petit jeune accrocheur avec du potentiel, en cinq sets. Il a 25 ans et un jour, va prendre sa retraite quelques mois plus tard. En 2011, trente ans plus tard, à 25 ans et deux jours, Nadal a dominé celui qu'il nomme "le meilleur joueur de tous les temps". Et il se projette déjà vers Wimbledon. Si Nadal a évité le pire il y a quelques années physiquement (blessure au pied), il semble décidé à poursuivre sa carrière. Borg expliquait qu'il ne ressentait plus rien après sa défaite à Wimbledon en 1981. Nadal, après sa victoire à Roland-Garros, pense déjà au travail à accomplir pour continuer : "C'est magique d'égaler le record de Borg. Je vais continuer à travailler pour revenir l'année prochaine". Il expliquait surtout cette semaine : "Je ne joue pas pour égaler Borg mais pour gagner Roland-Garros."
"Je l'ai laissé jouer"
La mire Nadal n'est donc pas à régler sur le parcours de Borg, aussi exceptionnel soit-il, et quelles que soient les similitudes avec Nadal dans l'efficacité de leur jeu, mais bien sur celui de Federer. Federer est cet adversaire idéal qui permet au Majorquin d'exprimer sa nature discrète en donnant la pleine mesure de son talent. Celui qui lui permet d'être d'une ambition hors-norme sans être au-dessus de tous. Il est aussi celui contre qui son jeu s'épanouit. Dimanche, Nadal donnait sa vision de sa huitième finale de Grand Chelem jouée face au Suisse : "Je l'ai laissé jouer et je l'ai fait jouer plus haut sur la balle. Mais son niveau de jeu était très élevé. Avant quand je servais sur son revers, je faisais le point. Là, non ! Quand il joue comme ça, il faut attendre que cela se passe et bondir sur l'occasion."
Nadal l'opportuniste, c'est une fable qui n'existe que face à Federer. Nadal construit les points comme personne. Nadal sait faire le jeu, Nadal sait monter à la volée. Mais face à Federer, il fait ce qu'il faut pour s'imposer : attendre le moment où la garde tombe devant la cuirasse dorée. Roger Federer confirme : "J'ai dû avoir plus de hauts et de bas que lui sur ce match. C'est toujours moi qui ai dicté le jeu. Quand on se joue l'un l'autre, c'est toujours comme ça. On sait à quoi s'attendre. Il y a toujours des occasions à prendre contre lui mais je n'ai pas réussi."
Dans les pas de Federer
Federer dicte le jeu et Nadal lui répond. L'art de la remise selon le Majorquin, c'est élever l'art de la réponse à celui de la conclusion. Après des années passées à faire l'éloge de "Rodgeur", après l'avoir symboliquement "tué" à Melbourne (souvenez-vous du larmoyant "cela me tue", de Federer en 2009), il suit finalement ses traces. Dix titres du Grand Chelem à 25 ans. Le record actuel de 16 titres est un objectif osé, car la concurrence s'annonce plus rude, mais pas invraisemblable.
Viendra peut-être, plus tard, l'art de la remise dans une version plus mobilière. Björn Borg confiait à Bixente Lizarazu cette semaine dans L'Equipe que quelqu'un ne pourrait pas savoir en venant chez lui qu'il avait été un champion de tennis. On peut imaginer Rafael Nadal vivre dans une discrétion similaire sur son île de Majorque : "Je me sens moi-même. Ce ne sont pas les victoires qui me rendent heureux. C'est ce que je fais avant, les entraînements, les efforts quand cela ne va pas. Avoir le titre, c'est important, mais ce qui me rend heureux, c'est le travail fait pour être ici."
 Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/05062011/70/roland-garros-nadal-ou-l-art-de-la-remise.html

jeudi 2 juin 2011

La rumeur Berbatov, symbole du mercato parisien

Si le rachat du PSG est une bonne chose, cela devrait toutefois avoir l'inconvénient de faire naître des rumeurs assez folles concernant des arrivées probables dans la capitale. Mercredi c'était Samuel Eto\'o, ce jeudi c'est Dimitar Berbatov qui est annoncé au PSG. Beaucoup d'autres noms ronflants devraient circuler à Paris durant un mercato qui s'annonce agité. Seulement voilà, Paris ne devrait ni faire de folies, ni signer une star internationale... Co-meilleur buteur du championnat anglais, Dimitar Berbatov a terminé la saison sur le banc de Manchester, la faute à l'éclosion de Javier Hernandez. Il n'en fallait pas plus pour l'annoncer partant et Le Parisien révèle aujourd'hui un intérêt du PSG pour le Bulgare. Si certains en salivent déjà, la possibilité de le voir évoluer au Parc la saison prochaine est quasiment nulle. Paris ne sera pas un Manchester City bis et Gameiro ce serait déjà pas mal...

http://www.football.fr/footballfr/cmc/scanner/psg/201122/la-rumeur-berbatov-symbole-du-mercato-parisien_105221.html?sitemap

mercredi 1 juin 2011

Serie A - Scandale sur le Calcio

Seize personnes, parmi lesquelles Beppe Signori, le 7e meilleur buteur de l'histoire de la Serie A, ont été inculpées mercredi pour leur implication dans des affaires de corruption et de paris illégaux. Un nouveau scandale qui devrait ébranler fortement un football italien déjà en crise.
Après le Totonerro dans les années 80, qui ébranla notamment la légende Paolo Rossi, et le Calciopoli qui provoqua la relégation de la Juve en Serie B, l'Italie pensait en avoir fini avec les scandales à répétition qui polluent son football. Il n'en est rien. Mercredi matin, les carabiniers ont procédé à l'arrestation de seize personnes lors d'une opération de grande ampleur pour leur implication dans des affaires de corruption et de paris illégaux. Beppe Signori, le triple Capocanoniere (1993, 94, 96) sous le maillot de la Lazio, est la principale personnalité mouillée dans cette affaire. L'enquête est dirigée par la police de Crémone (nord) en collaboration avec des unités de Rome, Naples et Turin, notamment. Les magistrats ont émis sept mandats d'arrêt tandis que les neuf autres suspects ont été assignés à résidence. C'est le cas de Signori.
Soupçons sur Inter-Lecce
Tout a commencé après la rencontre de Ligue Pro 1e division (l'équivalent du National) Cremonese-Paganese (1-0) du 14 novembre 2010. Après le match, plusieurs joueurs de la Cremonese ont été hospitalisés pour des douleurs aigües aux ventres. Rapidement, les dirigeants suspectent une personne étrangère au club d'avoir versé dans l'eau mis à disposition des joueurs du Lithium (un sédatif très puissant). Un joueur de la Cremonese a même eu un accident de la route après la rencontre après s'être assoupi au volant. Le club porte alors plainte et déclenche l'enquête qui a mené aux arrestations de ce mercredi.
Les investigations, qui concernent 28 personnes, se sont poursuivies il y a deux mois grâce à des écoutes téléphoniques. La plupart des personnes inculpées seraient des joueurs ou des anciens joueurs professionnels. Beppe Signori, l'ancien buteur de Bologne et de la Squadra Azzura, en fait partie. Cristiano Doni, lui aussi ancien international, est également concerné. Les matches suspectés initialement étaient des rencontres de Serie B ou de Lega Pro (troisième ou quatrième division italienne). Mais au fur et à mesure que leur enquête avance, les policiers de la ville de Crémone se sont mis à suspecter également certaines rencontres de Serie A.
Le jour où Moggi prend 5 ans...


La rencontre Inter Milan-Lecce (1-0) est tout particulièrement dans le viseur. Beppe Signori et Marco Paoloni, l'actuel gardien de Benevento (Ligue Pro 1e division), auraient tenté, sans succès, de contacter plusieurs joueurs de Lecce afin que ces derniers laissent l'Inter s'imposer sur un score fleuve. Pour Guido Salvini, le procureur de Crémone, les "manipulations et leur fréquences sont énormes. Certains jours, plus de cinq rencontres à la fois étaient truquées". Mario Macalli, le président de la Ligue italienne de football, a annoncé ce matin que cette dernière se constituait partie civile "afin que les responsables de ce scandale paient pour la mauvaise image qu'ils donnent de notre football". Ironie du sort, c'est précisément ce mercredi que le procureur chargé du "Calciopoli" a requis cinq ans de prison à l'encontre de l'ex-directeur général de la Juventus Turin Luciano Moggi, pour son rôle dans cette affaire. La presse italienne voit déjà dans ce nouveau scandale un tremblement de terre de la même dimension. Le football italien s'en remettra-t-il?
http://fr.sports.yahoo.com/01062011/70/serie-a-scandale-sur-le-calcio.html