dimanche 31 octobre 2010

Ligue 1 - Brest ne se cache plus

Leader surprise après sa victoire face à Saint-Etienne (2-0), samedi, Brest estime que son classement ne doit rien au hasard. "On est une vraie équipe", explique ainsi Romain Poyet qui peut également s'appuyer sur la meilleure défense de L1. Malgré tout, les Bretons ne s'enflamment pas.


Invité surprise du haut de tableau depuis le début de saison, le Stade Brestois n'en finit plus d'étonner, et même son entraîneur, Alex Dupont : "C'est une sacrée surprise. Les joueurs me surprennent de match en match, par rapport à leur qualité". Face à l'AS Saint-Etienne, le promu a bravé les éléments, avec une pluie battante et un vent violent, pour s'imposer dans le dernier quart d'heure (2-0). Cette victoire est synonyme de première place du classement, assurée suite au report de Marseille-Rennes. Une situation que n'a plus connu Brest depuis la première journée de la saison 1986-1987.


Cette victoire, "elle est méritée", insiste Dupont. Après une première période timide, Brest a en effet profité de ses quelques opportunités après la pause pour faire la différence en l'espace de quelques minutes. Signe que le club est en pleine réussite depuis plusieurs semaines. Mario Licka a exploité une période de flottement dans la défense stéphanoise pour ouvrir le score de la tête (76e), avant que Romain Poyet ne double la mise d'une superbe frappe enroulée (84e). Entre les deux buts, Steeve Elana a été décisif en sauvant son camp devant Sylvain Marchal. Suppléé par son poteau dans le premier acte, le portier brestois reste désormais sur une série de 798 minutes d'invincibilité, soit plus de huit matchs. Si Brest n'a plus perdu depuis le 21 août, c'est donc en grande partie grâce à sa défense, la meilleure de l'élite.


Une défense du tonnerre


Porté par 16.000 supporters, Poyet s'est senti pousser des ailes : "Je suis natif d'une ville près de Saint-Etienne et très franchement j'avais l'impression d'évoluer dans un petit Chaudron ce soir. Les supporteurs vivent le match comme nous, c'est fantastique. Il y a une vraie communion." A l'image de son équipe, le milieu droit évolue en pleine confiance. Il tente (et réussit) des gestes difficiles. "Personnellement, il y a deux ans quand on jouait le maintien en Ligue 2, je n'aurais pas tenté et encore moins réussi ce geste, avoue le buteur. Je vais le revoir à la télévision, car là je ne réalise pas encore. A l'entraînement, bien sûr que l'on peut réussir cette frappe mais là c'est en match et ce but donne la victoire."


"Personne ne nous attendait au début de la saison. On prend les matchs les uns après les autres, on ne se prend pas la tête. Beaucoup découvrent la Ligue 1 et on ne se met pas de pression. Le groupe est soudé, on vit bien ensemble, et ça se ressent sur le terrain", a réagi après la rencontre Oscar Ewolo, capitaine expérimenté de cette jeune équipe. Une joie partagée par Poyet qui met en avant les qualités du Stade Brestois : "C'est magique. Ce début de saison est l'aboutissement d'un long travail. Cela prouve que l'on n'est pas si mal que ça. On est une vraie équipe, il n'y a pas de star. Je suis super content. On s'éclate. Même si on regarde avant tout le nombre de points qui nous sépare du maintien, on ne sait pas jusqu'où on ira. Il reste 27 journées. On ne voit pas à long terme. On ne fait pas de calcul".


"On ne fait pas de calcul"


Pour autant, le maintien est toujours l'objectif du club, qui n'est pas taillé pour le haut de tableau. Mais Brest ne souhaite pas pour autant se sous-estimer après cette série remarquable. "Le classement à cette époque de la saison, ce n'est plus de la chance. Encore ce soir, ce n'est pas une victoire au rabais. Maintenant il ne faut pas oublier nos bases parce qu'au delà du classement on est surtout sur la bonne voie en termes de points. On avance", tempère Alex Dupont. Victorieux de ses quatre derniers matchs à l'extérieur, le Stade Brestois ne compte en tout cas pas s'arrêter en si bon chemin, avant de se déplacer à Lille dans une semaine.


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samedi 30 octobre 2010

ATP Montpellier - Monfils repousse Tsonga

ATP MONTPELLIER - Demi-finales


Gaël Monfils (FRA, 3) bat Jo-Wilfried Tsonga (FRA, 2) 7-6 (7/2), 2-6, 6-4


Ivan Ljubicic (CRO/N.4) bat Albert Montanes (ESP/N.6) 6-3, 7-6 (4)


Gaël Monfils était chaud. Après un match sous la pression de John Isner, recevoir les coups de boutoir des services de Jo-Wilfried Tsonga est moins pénible. Après trois sets intéressants, où Monfils a été plus régulier dans l'engagement physique, il a décroché sa première victoire en match officiel sur son pote Tsonga, en trois rencontres. Quand JWT n'a toujours pa la moindre finale au compteur cette année, Monfils va disputer sa troisième finale, après deux échecs à Stuttgart et Tokyo. En face de lui Ivan Ljubicic. Un joureur qui l'a battu quatre fois sur six dont une finale à Metz en 2005 !


Monfils a pris le le meilleur sur son ami en imposant son propre service. Au premier set, il a servi un peu mieux que Tsonga, ne perdant que cinq points sur ses premières, et au troisième set, il n'a perdu que deux points sur ses premières (14/16). Au total, c'est même lui qui a réussi plus d'aces (11 contre 5). Dans l'échange, le punch de Tsonga a progressivement diminué. Ce qui était un match équilibré et passionnant au premier set, a pris une tournure moins spectaculaire ensuite. Suite à un excellent jeu décisif où il a mené rapidement 5-0 en prenant l'initiative, Monfils s'est un peu désuni dans la seconde manche avant de cueillir Tsonga moins percutant au troisième.




TONSGA-MONFILS: 2-1




2008 - Bangkok: Tsonga 6-0, 6-3




2009 - Tokyo: Tsonga 6-3, 6-3




2010 - Montpellier: Monfils 7-6, 2-6, 6-4


LA SAISON DE TSONGA




Classement: 13e




31 victoires, 15 défaites




Titres: 0




Finales: 0




Demi-finales: 2 (Open d'Australie, Marseille)




Quarts de finale: 5 (M1000 Miami, Barcelone, M1000 Rome, Wimbledon, M1000 Shanghai


LA SAISON DE MONFILS




Classement: 15e




37 victoires, 17 défaites




Titres: 0




Finales: 2 (Stuttgart, Tokyo)




Demi-finales: 2 (Brisbane, Johannesbourg)




Quarts de finale: 5 (Rotterdam, Marseille,, M1000 Madrid, Nice, US Open)


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ATP Montpellier - Tsonga retrouve Monfils

Jo-Wilfried Tsonga affrontera son compatriote Gaël Monfils en demi-finale à Montpellier, samedi. Le premier a battu un autre Français, Gilles Simon, en quart (6-3, 6-7, 6-3). Le second s'est défait de John Isner (3-6, 6-4, 6-4). Albert Montanes et Ivan Ljubicic forment l'autre demi-finale.


ATP MONTPELLIER - QUARTS DE FINALE :


Jo-Wilfried Tsonga (FRA/N.2) bat Gilles Simon (FRA) 6-3, 6-7, 6-3




Prochain adversaire : Monfils


Gaël Monfils (FRA/N.3) bat John Isner (EU/N.5) 3-6, 6-4, 6-4




Prochain adversaire : Tsonga


Les deux meilleurs Français du circuit, Jo-Wilfried Tsonga et Gaël Monfils, se retrouveront pour la troisième fois de leur carrière opposés en demi-finale d'un tournoi ATP, samedi à l'Open Sud de France, après leurs qualifications vendredi en quarts. Tsonga, 13e mondial, a décroché son billet en remportant un autre duel fratricide, face à Gilles Simon 6-3, 6-7 (0/7), 6-3. Le Manceau a peaufiné son retour sur le circuit après trois mois de convalescence après une blessure au genou gauche, s'appuyant sur une excellente première balle (82% de réussite) pour enlever le premier set en à peine 30 minutes.


Simon, dans le sillage de sa victoire contre l'Argentin David Nalbandian au tour précédent, s'est ensuite montré plus percutant, remontant un break de retard puis poussant son adversaire au tie-break, où Tsonga, coupable de trop de fautes directes, s'est effondré. Tsonga a finalement accéléré en fin de 3e set. Monfils avait gagné son billet un peu plus tôt, de haute lutte face à l'immense (2,06 m) américain John Isner, dont il disait avant la rencontre détester le style de jeu. Isner, 19e mondial, n'a pas failli à sa réputation de redoutable serveur, passant au cours du match la barre des 1000 aces en une saison. Mais Monfils, 15e mondial, ne s'est pas découragé après la perte du premier set, haussant son niveau de jeu et rivalisant au service pour arracher une troisième manche.


L'Américain, moins en réussite sur sa première balle, a alors davantage subi l'échange, Monfils multipliant les cavalcades et passings venus de nulle part pour l'emporter 3-6, 6-4, 6-4. "Je me suis étonné à rester calme durant tout le match, s'est félicité Monfils, qui s'attend à ce que Tsonga lui fasse "du rentre dedans": "Il ne va pas me laisser faire ma petite salade. Il faut que j'arrive à le maintenir en fond de court." Tsonga mène 2-0 dans leurs confrontations, à chaque fois en demi-finale (Tokyo 2009 et Bangkok 2008). Dans les deux cas, l'élève d'Eric Winogradski s'était ensuite imposé en finale... "J'espère qu'on peut dire jamais deux sans trois, a souri Tsonga, qui espère un "bon show" contre son complice. Tsonga ou Monfils aura quoi qu'il arrive une sérieuse opposition en finale.


Ivan Ljubicic (CRO/N.4) bat Jarkko Nieminen (FIN) 4-6, 6-3, 7-6 (6)




Prochain adversaire : Montanes


Albert Montanes (ESP/N.6) bat Nikolay Davydenko (RUS/N.1) 3-6, 7-6 (3), 7-6 (4)




Prochain adversaire : Ljubicic


Montanes, 23e joueur mondial, a poursuivi sa montée en régime en écartant Davydenko, 3-6, 7-6 (7/3), 7-6 (7/4). Le Russe semblait pourtant mieux parti mais Montanes s'est accroché pour remporter le deuxième set au tie-break. Dans une fin de match à suspense où chaque adversaire a pris plusieurs fois le service de l'autre, l'opportunisme de l'Espagnol, qui a converti toutes ses balles de break, a fini par payer. Montanes sera opposé pour la première fois au Croate Ivan Ljubicic, 17e mondial, qui a glané sa 400e victoire sur le circuit en battant le Finlandais Jarkko Nieminen, un des hommes en forme du moment, 4-6, 6-3, 7-6 (8/6).


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vendredi 29 octobre 2010

Le mercato de l’AS Monaco a-t-il été un fiasco ?

Dix-huitième et premier non-relégable dans le championnat de France, l’AS Monaco connaît un début de saison bien délicat, loin des ambitions espérées en début d’exercice. Bien décidé à jouer les troubles-fêtes en Ligue 1, le club de la Principauté est aujourd’hui loin du compte. Infirmerie pleine, manque de cohésion, qualité de jeu insuffisante... Nombreux sont les facteurs à expliquer la spirale négative que connaissent actuellement les pensionnaires du Stade Louis II. Mais il semblerait que le le principal point noir de l’ASM réside dans un mercato loin d’avoir été bien géré. Brillant de mille feux au PSG, Nenê manque ainsi cruellement sur le Rocher.


Dans les colonnes de Nice Matin, le directeur général Marc Keller avoue d’ailleurs avoir essayé de prolonger le Brésilien, en vain : « Il y a environ un an, l’ASM lui a proposé une prolongation de contrat en faisant un effort très important. Il avait une bonne relation avec l’entraîneur et le club mais il a eu l’honnêteté de reconnaître que ce n’était pas une question financière. Il cherchait une autre expérience, voulait s’épanouir ailleurs. On a dû s’adapter mais notre première volonté était de nous appuyer sur lui ». N’ayant pas réussi à convaincre le gaucher, les Monégasques n’ont en revanche pas lésiner sur les moyens cet été.


Recrutant à tour de bras, les hommes de la Principauté ont été actifs jusqu’aux derniers jours du mercato. Une situation que Marc Keller regrette aujourd’hui : « Idéalement, on aurait voulu les avoir (les recrues, Ndlr) en juin mais cela n’a pas été possible. En dehors de Rennes qui a recruté tôt, c’est partout pareil. Le recrutement se fait dans le temps, en fonction des mouvements, du marché. Bonnart par exemple, jamais on ne pensait pouvoir le recruter au mois de juillet. Il est arrivé en septembre parce que l’occasion s’est présentée à ce moment-là. On ne maîtrise pas forcément le timing ».


N’ayant pas réussi à maîtriser son timing, le club de la Principauté en paye aujourd’hui les pots cassés, avec par exemple un Dieumerci M’bokani arrivé en tout fin de mercato et n’ayant marqué qu’un seul but. Relégué dans les bas fonds du classement du championnat de France, l’AS Monaco va devoir cravacher jusqu’à la fin de la saison, sous peine de se retrouver en bien fâcheuse posture au mois de mai prochain. Censés retrouver progressivement les sommets du football français, les hommes du Rocher sont aujourd’hui loin du compte. L’opération remontée au classement est lancée.


http://www.footmercato.net/ligue1/le-mercato-de-l-as-monaco-a-t-il-ete-un-fiasco_57408

jeudi 28 octobre 2010

Piqué au vif, le PSG crée l'exploit à Lyon

La Coupe de la Ligue est le plus court chemin pour atteindre l'Europe. Alors à Lyon, Paris a pris son temps. On n'irait pas jusqu'à dire que les hommes de Kombouaré ont flâné en chemin, mais il ont mis un certain temps avant de sortir le bleu de chauffe, trois jours après la défaite contre Auxerre en championnat (2-3). Et ce 8e de finale de Coupe de la Ligue entre Lyon et le PSG, c'est finalement l'histoire d'un match qui s'emballe à un quart d'heure de la fin du temps réglementaire.


Au coup d'envoi, et sans grande surprise, Antoine Kombouaré et Claude Puel avaient décidé de faire tourner leur effectif. Tiéné et Makelele n'étaient pas du voyage; Sakho, Nene, Giuly et Erding avaient pris place sur le banc. Côté lyonnais, Cris, Réveillère, Gourcuff, Bastos et Lisandro étaient remplaçants. A ce petit jeu du turn-over, celui de l'OL se montre rapidement plus convaincant et Paris a d'abord beaucoup de mal à prendre la mesure du très jeune milieu de terrain lyonnais (Grenier-Gonalons-Pjanic). Après avoir bénéficié de la maladresse locale, la défense parisienne s'incline avant la pause. Jérémy Pied déboule côté droit et centre pour Briand, dont le tir est dévié par le dos de Camara. Grégory Coupet, qui effectuait son retour à Gerland, ne peut que regarder le ballon mourir dans ses filets (38e). L'ancien gardien de l'OL sauve en revanche les meubles en intervenant devant Gomis quelques minutes plus tard (40e).


Giuly libère Paris pendant la prolongation


La suite est un peu plus flatteuse pour Paris, qui s'astreint enfin à poser le jeu. Mais il faut finalement attendre le dernier quart d'heure pour voir le match s'emballer. Dans la même minute, M. Buquet oublie un penalty parisien sur une main de Lovren. Dans la foulée, Hoarau trouve le poteau puis Jallet frappe à côté. Le tout alors qu'un Lyonnais est à terre... Quand bien même le règlement stipule que c'est à l'arbitre d'arrêter le jeu, la colère des joueurs de l'OL éclate et s'ensuit une échauffourée, ponctuée d'un carton jaune pour Bastos et Jallet (77e). Jusque là quelconque, le match devient alors électrique et Paris frise le KO quand jérémy Pied tire sur la barre (80e), puis Pjanic sur le poteau (83e). Deux occasions qui vont coûter cher aux Lyonnais car trois minutes plus tard, Bodmer contrôle de la poitrine un mauvais dégagement de Gassama puis trompe Vercoutre d'une belle demi-volée (86e). Une forme de revanche pour l'ex Lyonnais, visiblement remonté contre Claude Puel, son ancien entraîneur à l'OL...


La fin de match et la prolongation sont à l'avantage des Parisiens. Ceara envoie un bon coup franc sur la barre de Vercoutre, Luyindula bute ensuite sur le portier lyonnais avant que Giuly ne catapulte le ballon dans le but de l'OL (101e). Comme à Dortmund jeudi dernier, Paris a donc puisé dans ses ressources mentales et physiques pour revenir dans une partie mal embarquée. De quoi faire le plein de confiance à l'aube d'une semaine qui verra le PSG affronter Montpellier, Dortmund puis Marseille. A Lyon en revanche, la crise continue de couver, même si Jean-Michel Aulas, le président de l'OL, a annoncé à l'issue du match que Claude Puel était maintenu dans ses fonctions.


http://www.leparisien.fr/psg-foot-paris-saint-germain/pique-au-vif-le-psg-cree-l-exploit-a-lyon-27-10-2010-1126489.php
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mercredi 27 octobre 2010

Bordeaux dit au revoir à la Coupe de la Ligue

A Saint-Etienne en 8e de finale mardi soir, les hommes de Jean Tigana se sont inclinés 1-0...
Battus par Brest à Chaban-Delmas samedi dernier, les Girondins espéraient renouer mardi soir avec le succès, à l’occasion des 8es de finale de la Coupe de la Ligue à Saint-Etienne. Mais dans le chaudron de l’ASSE, les hommes de Jean Tigana ont fait une croix sur cette compétition. Incapables de neutraliser des Verts agressifs et pleins d’envie, ils s’inclinent 1-0 et peuvent regretter une première mi-temps bien trop timide.


Déterminés, les hommes de Christophe Galtier ne tardent pas à refroidir les ardeurs bordelaises. Rivière, parfaitement lancé dans la profondeur côté droit, déborde et sert Ndaw à l’entrée de la surface. Le Stéphanois feinte la frappe puis fusille Carrasso d’un tir en pleine lucarne (11e). Sonnés par ce but, les Girondins souffrent. Dans la foulée, Monsoreau (22e) puis Bergessio (25e) manquent de doubler la mise pour l’ASSE. Côté bordelais, Maazou, bien trop seul en attaque, tente de remettre les siens sur de bons rails (31e, 36e). Sans succès.


Un Jérémie Janot des grands soirs
Mais les partenaires de Fernando s’accrochent et finissent enfin par se créer des occasions. Maazou encore (52e), Ben Khalfallah (53e) et Plasil (54e) prennent leur chance mais butent sur un Jérémie Janot dans un grand soir. C’est ensuite au tour d’Anthony Modeste, à peine entré en jeu en remplacement d’un David Bellion transparent, de se distinguer (73e, 76e) avant que le gardien des Verts ne sorte deux arrêts de grande classe (81e), face à Plasil avec une magnifique claquette, puis face à Jussiê, pour préserver le maigre avantage des siens. Les Girondins multiplient les tentatives en fin de match mais Janot veille. Vaincu, Bordeaux n’a plus qu’à se concentrer sur le championnat, avec dès dimanche, un périlleux déplacement à Monaco.


http://www.20minutes.fr/article/612933/sports-bordeaux-dit-revoir-coupe-ligue
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mardi 26 octobre 2010

Bllond'or ...Les 23 nominés sont...

Le nom du FIFA Ballon d'Or France Football 2010 sera connu le lundi 10 janvier 2011 à Zurich. Le lauréat se trouve dans cette liste de 23 nominés. (Photo Presse-Sports)


Les 23 nominés
Iker Casillas
Espagnol. 29 ans. Poste : gardien. Club : Real Madrid


Daniel Alves
Brésilien. 27 ans. Poste : défenseur. Club : FC Barcelone


Didier Drogba
Ivoirien. 32 ans. Poste : attaquant. Club : Chelsea


Samuel Eto'o
Camerounais. 29 ans. Poste : attaquant. Club : Inter Milan


Cesc Fabregas
Espagnol. 23 ans. Poste : milieu. Club : Arsenal


Diego Forlan
Uruguayen. 31 ans. Poste: attaquant. Club: Atletico Madrid


Asamoah Gyan
Ghanéen. 24 ans. Poste : attaquant. Clubs : Rennes puis Sunderland


Andres Iniesta
Espagnol. 26 ans. Poste : milieu. Club : FC Barcelone


Julio Cesar
Brésilien. 31 ans. Poste : gardien. Club : Inter Milan


Miroslav Klose
Allemand. 32 ans. Poste : attaquant. Club : Bayern Munich


Philipp Lahm
Allemand. 26 ans. Poste : défenseur. Club : Bayern Munich


Maicon
Brésilien. 29 ans. Poste : défenseur. Club : Inter Milan


Lionel Messi
Argentin. 23 ans. Poste : milieu. Club : FC Barcelone


Thomas Müller
Allemand. 21 ans. Poste : milieu. Club : Bayern Munich


Mesut Özil
Allemand. 22 ans. Poste : milieu. Clubs : Werder Brême puis Real Madrid


Carles Puyol
Espagnol. 32 ans. Poste : Défenseur. Club : FC Barcelone


Arjen Robben
Néerlandais. 26 ans. Poste : milieu. Club : Bayern Munich


Cristiano Ronaldo
Portugais. 25 ans. Poste : attaquant. Club : Real Madrid


Bastian Schweinsteiger
Allemand. 26 ans. Poste : milieu. Club : Bayern Munich


Wesley Sneijder
Néerlandais. 26 ans. Poste : milieu. Club : Inter Milan


David Villa
Espagnol. 28 ans. Poste : attaquant. Clubs : Valence CF puis FC Barcelone


Xabi Alonso
Espagnol. 28 ans. Poste : milieu. Club : Real Madrid


Xavi Hernandez
Espagnol. 30 ans. Poste : milieu. Club : FC Barcelone

http://www.francefootball.fr/FF/breves2010/20101026_080108_les-23-nomines-sont.html

lundi 25 octobre 2010

Ligue 1 - Paris s'est vu trop beau

Solide depuis plusieurs semaines, le PSG a "lâché les bases du collectif" dimanche, face à Auxerre (2-3). Claude Makelele a beau pointer du doigt des excès d'individualisme, son entraîneur, Antoine Kombouaré, préfère retenir "le bon contenu" et "la formidable réaction" de son équipe.


A Paris plus qu'ailleurs, les louanges augurent souvent de lendemains moins chantants. Dire que le PSG est tombé de haut dimanche, face à Auxerre (2-3), relèverait de l'exagération. Ce qui est sûr, c'est que le club de la capitale est bien redescendu de son nuage à l'occasion de la 10e journée de Ligue 1. Une série de huit matches sans la moindre défaite toutes compétitions confondues avait donné l'illusion que ce PSG était intouchable. Jeudi, à Dortmund (1-1), sa défense a plié après 725 minutes d'imperméabilité. Cette fois, elle a craqué trois fois en vingt minutes. "Le premier but qu'on prend est un peu bizarre, même Mignot doit être surpris de le mettre, relativise Antoine Kombouaré. Ensuite, on s'expose à ce qu'Auxerre fait le mieux, les contres. Le troisième nous fait très mal et à 3-1 c'est compliqué. On a raté vingt minutes."


Vingt minutes fatales, durant lesquelles, selon Claude Makelele, Paris "a lâché les bases du collectif" tant vanté ces dernières semaines. A écouter le capitaine du PSG, son équipe "a manqué de simplicité" et a péché par excès d'individualisme. "Chacun a voulu faire son numéro", insiste-t-il. En trouvant la faille dès la première minute, grâce à l'inévitable Nenê, Paris a peut-être marqué trop vite. "C'est dommage. On commence bien et après on se relâche un peu", souligne Stéphane Sessegnon. Le milieu de terrain béninois, qui a remplacé Guillaume Hoarau à l'heure de jeu, reconnaît que Paris "a manqué un peu de concentration" et que l'AJA "avait plus envie que (nous)".


Kombouaré : "Il n'a pas manqué grand-chose"


Aux yeux d'Antoine Kombouaré, c'est bien "à cause d'une première période catastrophique qu'(on) a perdu ce match". Mais l'entraîneur kanak ne noircit pas le tableau pour autant. "Dans l'esprit, c'est bien. Et le contenu est quand même bon", résume-t-il. L'ancien coach de Valenciennes préfère "s'appuyer sur la deuxième période, qu'on a gagnée 1-0". Et mettre en avant la révolte de ses joueurs après le retour des vestiaires. "Je préfère une équipe qui va de l'avant à une équipe tétanisée derrière. On a eu une formidable réaction. Il n'a pas manqué grand-chose pour égaliser."


L'optimisme béat de Kombouaré trouve un écho autrement plus mesuré chez les joueurs. Car à trop vouloir se ruer sur le but auxerrois, Paris s'est exposé. Quitte à se montrer plus vulnérable. "En essayant de marquer un deuxième but, on a laissé un peu d'espace et avec leurs qualités de vitesse, reconnaît Sessegnon. Ça nous a mis en difficulté." La mise en garde de Makelele respire le bon sens. "Si on ne rectifie pas ça, cela risque d'être dangereux pour la suite." Surtout à l'approche d'un mois de novembre traditionnellement glacial dans la capitale.


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dimanche 24 octobre 2010

Gymnastique : le Français Thomas Bouhail entre dans l'histoire

En s'offrant la médaille d'or au saut de cheval à Rotterdam, Thomas Bouhail devient le premier Français champion du monde de gymnastique de l'après-guerre. A 24 ans, il est aussi le premier Français à décrocher une médaille au saut de cheval aux Championnats du monde depuis Laurent Barbieri qui avait pris l'argent en 1985 à Montréal.


Thomas Bouhail avait déjà obtenu la médaille d'argent au saut de cheval aux Jeux olympiques de Pékin en 2008.


Dimanche, il a réalisé les deux mêmes sauts qui l'ont propulsé sur la deuxième marche du podium olympique à Pékin, à savoir un tsukara double arrière carpé pour le premier, et un «Dragulescu», une lune double avant avec demi-tour groupé, un saut inventé par le Roumain Marian Dragulescu, quadruple champion du monde à cet agrès.


Aux Jeux de Pékin, Bouhail avait déjà obtenu la meilleure note à égalité avec le Polonais Leszek Blanik, mais le jury avait décidé de les départager en fonction des différentes notes données par les juges.

http://www.leparisien.fr/sports/gymnastique-le-francais-thomas-bouhail-entre-dans-l-histoire-24-10-2010-1121720.php

Ligue 1 : les leaders tenus en échec !

Après une semaine footballistique placée sous le sceau des compétitions européennes, la Ligue 1 reprenait ses droits ce soir. Les six rencontres programmées à 19h ont livré quelques résultats surprenants qui pourraient bien marquer un premier tournant dans cette saison.


Ainsi, Rennes a perdu de précieux points à domicile. Opposés à une équipe de Montpellier en bonne forme, les leaders du championnat ont dû se résoudre à l’idée de laisser échapper les trois points de la victoire. Dans une opposition fratricide entre le Breton Sylvain Marveaux et l’Héraultais Joris Marveaux, c’est le dernier cité qui l’a emporté. Inscrivant l’unique but des siens juste avant la pause, l’aîné de la famille Marveaux a joué un bien mauvais tour à son petit frère. Vainqueur 0-1, la bande à Louis Nicollin recolle au peloton de tête.


Dans le même temps, l’AS Saint-Etienne a vécu une soirée compliquée. Deuxièmes de la Ligue 1, les Verts devaient impérativement prendre les trois de la victoire pour se relancer, eux qui restaient sur une série d’un point pris en deux matches. Mais, à domicile, les hommes du Forez n’ont pas réussi à prendre les trois points. Dans le duel à distance opposant le meilleur buteur du championnat Dimitri Payet (8 buts) à son dauphin Youssef El Arabi (5 buts), c’est finalement l’attaquant de Caen qui a su tirer son épingle du jeu, inscrivant son sixième but en trompant Janot du gauche (38e). Oui mais voilà, les Verts ont pu compter sur Rivière (82e) pour égaliser. C’est ce qui s’appelle sauver l’essentiel. À noter le pénalty raté par Payet dans le temps additionnel.


Autre formation dans une drôle de situation, les Girondins de Bordeaux. Si le club au scapulaire retrouve des couleurs depuis quelques semaines, la suspension d’Alou Diarra avait tout pour déstabiliser l’équilibre pour le moins précaire trouvé par Jean Tigana. Et c’est très exactement ce qui est arrivé. Recevant l’étonnant promu du Stade Brestois, les pensionnaires du Stade Jacques Chaban-Delmas ont connu la défaite. Menés au score dès le début de la rencontre suite à un but de Poyet (6e), les champions de France 2009 vont alors tout faire pour revenir dans la partie, sans pour autant y parvenir. Pire encore, les Bretons ont doublé la mise par l’intermédiaire de Lesoimier (80e). Qu’on se le dise, l’absence du capitaine Alou Diarra risque de coûter très cher aux Bordelais.


Sur les autres pelouses de Ligue 1, à noter la première victoire à domicile de Nancy ! Grâce à un but de Feret (9e), les Lorrains ont réussi à mettre un terme à la malédiction de la pelouse synthétique. Mention spéciale à Valenciennes, vainqueur sur le terrain de Monaco grâce à un doublé de Pujol (32e, 52e). Enfin, Lens obtient sa première victoire à domicile de la saison aux dépens de Nice (1-0) grâce à un but de Jemâa (90e).


Cliquez ici pour retrouver le classement de L1


Les résultats de la soirée :


- Saint-Etienne 1 - 1 Caen Riviere (82e) pour Saint-Etienne - El Arabi (38e) pour Caen


- Rennes 0 - 1 Montpellier Marveaux (42e) pour Montpellier


- Nancy 1 - 0 Lorient Feret (9e) pour Nancy


- Monaco 0 - 2 Valenciennes Pujol (32e, 52e)


- Lens 1 - 0 Nice Jemâa (92e)


- Bordeaux 0 - 2 Brest Poyet (6e), Lesoimier (80e) pour Brest




http://www.footmercato.net/ligue1/ligue-1-les-leaders-tenus-en-echec_57144
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samedi 23 octobre 2010

OM : Deschamps évoque son début de saison et le métier d’entraîneur

Auteur du doublé Coupe de la Ligue-championnat pour sa première année sur le banc de l’Olympique de Marseille, Didier Deschamps espère rééditer la performance cette saison. Quatrièmes au classement, sans forcément briller, l’entraîneur et ses hommes sont bien partis. Pourtant, tout était loin de laisser présager des débuts plutôt réussis en plein cœur de l’été. Des difficultés sur lesquelles le technicien phocéen est revenu au cours d’un long entretien accordé au Dauphiné Libéré.


« Cela ne pouvait que toucher le vestiaire. (…) J’ai perdu, à deux jours du championnat, celui qui était mon capitaine et surtout mon meilleur buteur. Même si je comprends certaines choses dans son choix », a-t-il rappelé avant de revenir sur la pression qui entoure le club olympien. « Tout le contexte médiatique veut que... On nous annonçait champion dès la reprise ! (…) On va essayer pour notre part de terminer dans le haut du classement, d’abord... »


Après la L1, DD a abordé les difficultés du club en Ligue des Champions. « Mon plus grand regret est cette première défaite chez nous face au Spartak. Comme la saison dernière contre Milan, on démarre mal à domicile malgré plusieurs occasions. Après, je le répète, contre Chelsea on a vu le retard énorme qu’il y a avec un tel club en Europe. En France, pour l’instant, c’est impossible de pouvoir rivaliser », a-t-il concédé.


http://www.footmercato.net/ligue1/om-deschamps-evoque-son-debut-de-saison-et-le-metier-d-entraineur_57116
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vendredi 22 octobre 2010

Real Madrid : Benzema affiche sa détermination et encense Mourinho

Karim Benzema intrigue toujours autant la presse espagnole. Souvent repris de volée par José Mourinho, le Français est l’objet de nombreuses rumeurs, surtout depuis que Wayne Rooney est devenu une potentielle cible pour le mercato hivernal. Pourtant, l’ancien Lyonnais continue d’afficher une sérénité impressionnante. Ainsi, lorsque la chaîne espagnole Intereconomia lui demande pourquoi il ne joue pas régulièrement, Benzema répond : « Je le sais, mais je le garde pour moi ». Toutefois il reconnaît qu’il « ne se bat pas assez sur le terrain. Désormais je cours plus aux entraînements et sur le terrain lorsque je joue. Mais je suis jugé sur le nombre de buts », lâche-t-il.


L’arrivée de José Mourinho au Real Madrid, annoncée comme salvatrice pour un joueur comme Benzema, semble effectivement lui faire beaucoup de bien. Il admet qu’il s’agit du meilleur entraîneur qu’il ait côtoyé, « avec Gérard Houllier. J’ai parlé plus avec lui en deux mois qu’en une saison avec Manuel Pellegrini », avoue l’international de 22 ans. Et peu importe si Mourinho ne le fait rentrer que pour deux minutes, « d’autres n’ont pas eu la chance d’entrer en jeu », affirme-t-il. Et lorsqu’on lui demande si Higuain a déjà gagné la bataille pour l’unique poste d’attaquant, Benzema répond : « pour les gens oui, pour moi il ne faut pas qu’un seul attaquant. Higuain et moi avons des styles différents. Je ne regrette pas d’être au Real. C’est la meilleure équipe au monde et je triompherai ici ».


Les rumeurs sur les arrivées possibles de Llorente ou Rooney ne le perturbent donc pas. « Ce n’est pas un problème. Ce serait normal qu’ils viennent, ce sont de bons joueurs ». Benzema ne compte donc pas lâcher prise et ne rechigne pas aux efforts demandés par un Mourinho exigeant. Avec un tel entraîneur pour le motiver, il dispose d’un atout appréciable. À lui de jouer désormais pour gagner une place de titulaire et de justifier l’investissement de 35 M€ consenti par le Real il y a un peu plus d’un an.


http://www.footmercato.net/liga/real-madrid-benzema-affiche-sa-determination-et-encense-mourinho_57078

jeudi 21 octobre 2010

Tour de France 2011 - Le parcours

Tsonga a les crocs

A quelle sauce Jo-Wilfried Tsonga pourrait-il bien manger Troicki aujourd’hui ? Une chose est sûre, le n° 1 français a les crocs. Et ce n’est pas son quart de finale à Shanghai perdu sèchement (6-2, 6-2 en 54 minutes) la semaine dernière contre Andy Murray, futur vainqueur, qui l’a rassasié. Ça l’aurait même plutôt laissé sur sa faim. Après deux mois passés à soigner son genou, le Manceau veut enchaîner. Revenu à Moscou pour la première fois depuis 2007, il a été exempté de premier tour compte tenu de son statut de tête de série (n° 3). Aujourd’hui, en 8e de finale contre le Serbe Victor Troicki, il s’agira donc de son premier match depuis six jours !


Troicki mène 2-1
Plus faible sur le papier (43e), l’adversaire ne sera pas forcément facile à manœuvrer. Troicki, vainqueur du Russe Tursunov au tour précédent, est au meilleur de sa forme. Il a atteint les demi-finales à Tokyo il y a dix jours, son meilleur résultat depuis New Haven en août, et c’est le n° 1 mondial, Rafael Nadal, qui l’a stoppé. Tsonga, qui manque encore de rythme, sait qu’il lui faudra faire un match solide. Lors de sa dernière confrontation avec le Serbe (à Rome en avril), il avait gagné facilement (6-2, 6-3) grâce à un service très efficace (75 % de première balle) mais Troicki avait remporté les deux matches précédents, dont le premier sur abandon. Le Manceau a toujours à l’esprit une participation éventuelle aux Masters de Londres (21-28 novembre), mais aussi la Coupe Davis en Serbie. Un succès face à un membre de l’équipe serbe est toujours bon à prendre, même si ce n’est pas le meilleur d’entre eux. Tsonga rendrait ainsi justice à tous ses compatriotes (Chardy, Monfils, Simon, Gasquet) tombés depuis deux mois sous les coups du redoutable Djokovic. Il s’offrirait aussi son 8e quart de l’année en 14 tournois.


http://www.francesoir.fr/tennis/tsonga-les-crocs.41570
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mercredi 20 octobre 2010

Ligue des Champions - Auxerre, encore des regrets

AJAX AMSTERDAM - AUXERRE : 2-1




Buts : De Zeeuw (7e) et L. Suarez (41e) pour l'Ajax - Birsa (56e) pour Auxerre


Dans son douloureux apprentissage de la Ligue des Champions, l'AJ Auxerre a pris une autre leçon mardi soir. A Amsterdam, elle a pu, une fois de plus, mesurer que l'écart avec un grand d'Europe n'était pas si grand. Elle en avait déjà fait l'amère expérience à Milan (2-0) et face au Real Madrid (0-1). L'équipe de Jean Fernandez repart des Pays-Bas avec un troisième revers en autant de rencontres de Ligue des Champions. Autant le dire : à moins d'un miracle, elle ne jouera pas les huitièmes de finale au printemps prochain. "On a hypothéqué beaucoup de chances, a reconnu Cédric Hengbart au micro de Canal+ Sport. Mais il en reste une petite. Et on va la jouer à fond."


Quand Oliech se prend pour Maradona...


Derniers du groupe G avec zéro point au compteur, les Auxerrois viseront plus raisonnablement la troisième place. Mais même le strapontin pour la Ligue Europa paraît aujourd'hui inaccessible. Avec un soupçon d'audace, ils auraient pu entretenir l'espoir d'une qualification. Cueillis à froid par une frappe puissante signée De Zeeuw (1-0, 7e), les Icaunais, privés notamment de Jelen et Le Tallec, ont craqué une seconde fois juste avant la pause, sur une merveille d'action collective de l'Ajax, conclue de l'extérieur du pied droit par l'insaisissable Luis Suarez (2-0, 41e). L'attaquant uruguayen fut un véritable poison pour une formation bourguignonne visiblement tétanisée par l'ambiance surchauffée de l'ArenA. "En première mi-temps, on est passé au travers", regrette Hengbart.


Au retour des vestiaires, l'AJA a enfin pris des initiatives. L'expulsion d'Ooijer et le maître coup franc de Birsa (2-1, 56e) lui ont donné l'illusion qu'elle pouvait ramener quelque chose d'Amsterdam. En supériorité numérique, Auxerre a alors mis la pression sur le but de Stekelenburg. Avant de se tirer une balle dans le pied : dans un élan "maradonesque", Oliech a marqué de la main (85e). Carton rouge logique, bientôt suivi d'un second pour Mignot, remplaçant un peu trop véhément (90+1). Et rideau sur les espoirs auxerrois. Mathématiquement, l'AJA n'est pas encore éliminée de la Ligue des Champions. Mais c'est tout comme. Plus que jamais, l'avenir de l'AJA, 17e de Ligue 1, est hexagonal.


Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/20102010/70/ligue-des-champions-auxerre-encore-des-regrets.html
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lundi 18 octobre 2010

Lyon-Lille : les notes du match

Il ne fallait pas arriver en retard à Gerland ce soir. Car Lisandro Lopez n’a pas attendu longtemps pour démontrer qu’il était de retour au premier plan. Sa combativité retrouvée lui a permis de chiper un ballon et de battre Landreau, un peu coupable sur le coup (2e). Un départ idéal pour Lyon qui lui a facilité la tâche. Heureusement, car l’OL n’a jamais donné l’impression de maîtriser son sujet. Malgré un joli numéro de Toulalan qui envoyait une frappe sur le poteau (13e) et 20 bonnes premières minutes, les joueurs de Claude Puel n’ont jamais semblé à l’abri d’un retour lillois.


Mais le LOSC a commis quelques erreurs rédhibitoires, comme sur le 2e but lyonnais et l’incompréhension entre Rami et Landreau, pour espérer recoller. Et si Sow a redonné de l’espoir en inscrivant un sublime retourné, certes entaché d’une position de hors-jeu (52e), Lyon a vite réagi en obtenant un penalty qui devait sceller le sort de la rencontre (56e). Trop désordonné offensivement, Lille a buté sur un grand Lloris et s’est finalement empalé dans l’axe de la défense rhodanienne. Le LOSC reste donc à la 6e place, tandis que l’OL se dégage enfin de la zone de relégation.


L’homme du match : Lisandro (7) : ses coéquipiers peuvent lui dire un grand merci. En allant gratter un ballon dans les pieds d’Emerson et en fusillant Landreau dès la 2e minute, il a donné à l’OL un avantage décisif. Il s’était enfin exprimé devant la presse cette semaine et avait promis de faire taire les critiques. De nouveau très combatif, il a démontré qu’il était de retour à son meilleur niveau. Une belle tête (46e) détournée par Landreau à son actif et surtout un penalty transformé (56e), qui a donné de l’air aux siens au meilleur moment. Remplacé par Bafetimbi Gomis (65e), pas vraiment en réussite dans ses gestes techniques.


Olympique Lyonnais :


LLoris (8) : performance de haute volée pour le gardien rhodanien. Il a eu beaucoup de travail (19e, 49e, 74e, 79e, 84e) et s’en est acquitté avec grande classe. Deux arrêts superbes face à Gervinho et Sow en première période et une sérénité appréciable en seconde.


Réveillère (6,5) : une prestation dans la lignée de celles fournies avec l’équipe de France. Du bon Réveillère donc avec de beaux jaillissements défensifs et des jambes de feu pour déborder sur l’aile droite. Il sert bien malgré lui Sow sur le but lillois.


Cris (5,5) : ce n’était pas un match facile pour son retour. Si on n’a pas encore retrouvé le véritable Policier, il s’est acquitté plutôt bien des tâches défensives, parant au plus pressé. Ses relances n’ont par contre pas été à la hauteur.


Diakhaté (5,5) : ses jaillissements sont toujours impressionnants. Placé à gauche de Cris, il a colmaté les erreurs de placement de Cissokho. Son entente avec le Brésilien reste toutefois à parfaire. Mais l’OL a enfin trouvé sa charnière type.


Cissokho (5,5) : il avait un sacré client avec Gervinho. L’Ivoirien lui a posé des difficultés et Cissokho a laissé à désirer dans son positionnement. Mieux après la pause, il a plus apporté offensivement et s’est offert une percée qui aurait mérité mieux (64e).


Toulalan (non noté) : à quelques centimètres près, il aurait pu voir son jonglage et sa frappe passer en boucle à la télé. Mais son tir a heurté le poteau (13e). Blessé, il est sorti à la 38e minute, remplacé par Maxime Gonalons (5). Ce dernier a dû colmater les brèches et endiguer un milieu de terrain lillois très fourni. Sobre.


Kallström (6,5) : très bon match du Suédois. Impeccable défensivement, il a joué juste et accéléré le jeu lyonnais grâce à des transmissions rapides et appuyées. Il fut également décisif, puisque c’est lui qui a obtenu le penalty en débordant Balmont. Puel n’a aucune raison de retirer la confiance qu’il a placée en lui depuis quelques rencontres.


Gourcuff (5,5) : placé juste derrière Lisandro, il n’a pas eu l’influence espérée, même si, sur quelques actions, il paraît retrouver son allant bordelais. Il a trop souvent privilégié la solution individuelle et n’a jamais pu servir correctement l’attaquant argentin. Son but rehausse sa prestation. Bien placé, il a fusillé Landreau (41e). Remplacé par Miralem Pjanic (79e), qui est plutôt bien rentré dans la rencontre, avec un bon centre pour Goms (82e).


Pied (4) : titularisé en l’absence de Briand, le jeune Lyonnais s’est montré bien trop timide. Une seule frappe, trop molle, à son actif. Averti pour accumulation de fautes, il écope quelques minutes plus tard d’un deuxième jaune qui le renvoie aux vestiaires (70e).


Michel Bastos (5) : très discret ce soir. Il a souvent permuté avec Pied et s’est trouvé régulièrement sur l’aile droite, où il s’est plus distingué par son repli défensif. Il n’a pas non plus bonifié les bons ballons de contre en fin de match lorsque Lille laissait de l’espace.


Lisandro (7) : voir ci-dessus.


Lille :


Landreau (4,5) : battu d’entrée sur le missile de Lisandro sur lequel il n’a pas les gants assez fermes, il est ensuite spectateur sur la tentative de Toulalan sur son poteau. Il se détend bien sur une frappe de Gourcuff (16e) mais est fusillé par ce dernier sur le second but lyonnais, la faute à une incompréhension avec Rami. Il évite le pire à son équipe en toute fin de 1re mi-temps, détournant une tête de Lisandro (45e) puis en s’interposant face à Pied. Une seconde période où il a dû faire face aux contres rhodaniens, et a répondu présent. Il ne peut rien sur le pénalty de Lisandro.


Debuchy (6) : un match plein. Présent défensivement comme offensivement, il a bien rempli son contrat, et ne peut pas se reprocher grand-chose sur ce match.


Rami (5) : injustement averti dès la 5e minute, il a plutôt été tranchant dans ses interventions. Tout proche d’égaliser sur corner, mais sa tête heurta la barre transversale. Dans la foulée, un manque de communication avec son gardien coûte le deuxième but à sa formation. Une bonne deuxième mi-temps lors de laquelle il est souvent intervenu à bon escient. Dommage que son erreur sur le deuxième but ternisse sa performance.


Rozenhal (4) : en dedans, il n’a pas dégagé une franche sérénité. Souvent dépassé, on l’a connu plus conquérant. Logiquement remplacé à la mi-temps par Florent Balmont, qui a vu son obstruction sur Källström sanctionnée d’un pénalty qui amène le troisième but de l’OL.


Emerson (3,5) : fautif sur l’ouverture du score lyonnaise, il n’a pas franchement rassuré par la suite. A la peine défensivement, le Brésilien a souffert dès que les Lyonnais ont accéléré de son côté. Il a quand même tenté d’apporter offensivement, mais une prestation insuffisante malgré tout.


Chedjou (5) : titulaire surprise dans l’entre-jeu, il a touché beaucoup de ballons et a essayé de se projeter vers l’avant, sans grand succès toutefois. Repositionné en défense centrale après la pause, il a assez bien tenu les attaquants lyonnais.


Mavuba (4,5) : positionné juste devant la défense, le capitaine lillois a énormément touché la balle, mais il s’est parfois montré imprécis dans ses transmissions. Remplacé par Obraniak à la 73e. Une bonne entrée du milieu franco-polonais, qui comme les autres a buté sur un grand Lloris.


Cabaye (5) : précieux de par ses passes, il a connu des fortunes diverses sur coups de pieds arrêtés. Métronome de son équipe, il a parfois pêché par manque d’efficacité.


Sow (6,5) : une première mi-temps en demi-teinte, lors de laquelle il a souvent provoqué, mais de manière brouillonne. Beaucoup plus en vue en seconde mi-temps, il a failli marquer d’entrée, mais le gardien lyonnais a sorti le grand jeu. Il a finalement trouvé les filets (52e), et de quelle manière ! Un splendide retournée acrobatique qui a alors permis à son équipe de reprendre espoir. Un bon diesel.


Gervinho (6) : remuant comme à son habitude, il aurait pu égaliser à la 18e minute sans une belle parade d’Hugo Lloris. Des prises de balles impressionnantes, il a régulièrement mis à mal la défense des Gones. Il a un peu disparu de la circulation en deuxième mi-temps, mais l’Ivoirien a fait son match.


Frau (5) : la pointe lilloise a beaucoup tenté, mais de manière assez vaine. De nombreuses frappes à son actif, et une belle activité toutefois. Remplacé à la mi-temps par Eden Hazard (5,5), dont la capacité d’accélération et de dribble ont souvent été dangereuses. À l’origine de la réduction de l’écart de Sow et de l’exclusion de Pied, on aurait aimé le voir débuter le match.


http://www.footmercato.net/autre-championnat/lyon-lille-les-notes-du-match_56863

dimanche 17 octobre 2010

Coupe d'Europe : précieuse victoire du Racing Métro face à Clermont

Il fallait absolument gagner pour continuer à rêver d'Europe. C'est fait. Le Racing-Métro a assuré un succès étriqué (16-9) mais capital pour son avenir en Coupe d'Europe samedi contre une équipe de Clermont réaliste qui a arraché un point de bonus défensif en fin de match, lors de la deuxième journée.


Les Franciliens, condamnés à gagner après leur défaite (38-22) samedi dernier au Leinster, ont assuré leurs points par la botte de l'ouvreur Jonathan Wisniewski (11 pts) et un essai de Sireli Bobo (39e).
Rien n'est fait pour la qualification du leader du championnat mais, dans tous les cas, le tir est rectifié après la défaite en Irlande.


Les deux équipes se sont tenues mutuellement à l'écart de leurs 22 mètres pendant l'essentiel de la rencontre.


C'est sur sa première véritable incursion dans les 22 mètres adverses en toute fin de première mi-temps que le Racing a inscrit son essai. Auparavant, un essai avait été refusé à la vidéo au troisième ligne clermontois Sione Lauaki (30e).


Les Racingmen, après avoir mis leurs adversaires hors de bonus défensif (16-6, 58e), ont échoué à +tuer+ le match. En cumulant mauvaises inspirations et nombreuses erreurs individuelles, ils ont laissé les Auvergnats prendre un précieux bonus défensif grâce à une troisième pénalité de Gavin Williams (72e).


http://www.leparisien.fr/sports/rugby/coupe-d-europe-precieuse-victoire-du-racing-metro-face-a-clermont-16-10-2010-1112085.php

vendredi 15 octobre 2010

Federer mêlé à une affaire de fraude?

La Cour supérieure de Los Angeles a été saisie cette semaine pour une affaire de fraude aux paris sportifs qui pourrait faire grand bruit si elle était avérée. Le plaignant, un certain Jim Agate, éditeur de son état, accuse directement Theodore Forstmann, le propriétaire du mastodonte IMG, d'avoir usé de sa fonction pour parier sur des événements sportifs et ainsi renflouer sensiblement les caisses de l'une des plus grandes compagnies de management en matière de sport.


Défenseur des intérêts de Roger Federer, le businessman aurait notamment parié sur Rafael Nadal avant la finale des Internationaux de France 2006, rehaussant sa mise de 10 000 à 40 000 dollars après s'être entretenu avec le Bâlois, battu in fine 1-6, 6-1, 6-4, 7-6 par le Majorquin. Un procédé bien huilé et plusieurs fois répété selon Jim Agate, qui cite également le golfeur Tiger Woods parmi les champions représentés par IMG et potentiellement mêlés à de telles fraudes.


Si l'entourage de Roger Federer n'a pas encore souhaité réagir à ces graves allégations, le porte-parole de Theodore Forstmann, Michael Stirick, n'a pas tardé à répliquer: "Les accusations formulées par Jim Agate ne sont pas seulement fausses, elles sont absurdes", peut-on lire sur le site américain TMZ, qui s'était distingué l'année dernière en rendant publique avant tout le monde le décès de Michael Jackson. Et Michael Stirick de rappeler que Jim Agate, en froid avec Theodore Forstmann depuis plusieurs années et un deal raté, avait été débouté par la justice américaine en 2008 pour une plainte similaire, avouant ensuite, dans une lettre datée d'avril 2009, avoir colporté des mensonges au sujet du patron d'IMG.


Quoiqu'il en soit, outre les magistrats de la Cour supérieure de Los Angeles, la Fédération internationale de tennis, qui interdit formellement la pratique du pari sportif aux joueurs et à leur entourage, devrait suivre avec attention l'affaire. En 2007, Nikolay Davydenko avait éveillé ces mêmes soupçons de fraude aux paris sportifs en perdant deux rencontres aux scénarii étranges à Sopot et à Saint-Pétersbourg, avec à la clef une explosion des paris sur ces deux matches à l'intérêt sportif pourtant limité. Cette dernière défaite lui avait valu à l'époque une amende de 2000 dollars pour "manque de combativité". Sanction prononcée par l'ATP finalement non confirmée en appel...


http://sports.nouvelobs.com/cmc/tennis/201041/roger-federer-au-coeur-d-une-fraude-aux-paris-sportifs_310907.html?coverhome-page

jeudi 14 octobre 2010

Gasquet balayé par Djokovic

Le scénario est aussi prévisible et connu qu’un épisode des «Experts». Après deux premiers tours prometteurs à Shanghai (contre Gulbis et Monfils), Richard Gasquet a une nouvelle fois explosé en vol contre un membre du Top 10. A un mois et demi de la finale de Coupe Davis entre la Serbie et la France, Gasquet a été balayé par Novak Djokovic 6-1, 6-1 au troisième tour du Masters 1000 chinois. Hors du coup du début à la fin, le Français n’a jamais donné l’impression de croire à ses chances. Une impuissance qui n’a pas dû échapper à son capitaine de Coupe Davis, Guy Forget.


Après la défaite logique un peu plus tôt de Jérémy Chardy face à Andy Murray (6-3, 6-4), il ne restait plus qu'un seul Français en lice avec Jo-Wilfried Tsonga, opposé à l'Allemand Florian Mayer jeudi.


http://www.20minutes.fr/article/608801/sports-gasquet-balaye-djokovic

Govou saoule déjà le Pana !

Sidney Govou n'aura pas mis longtemps à se faire remarquer en Grèce. Non pas pour ses performances sportives. Mais pour son goût invétéré pour la fête. Et la boisson. L'attaquant français a ainsi été aperçu dans une discothèque athénienne après 3 heures du matin, heure limite de sortie fixée par le Panathinaïkos, et surtout, dans un état d'ébriété avancé.


Après coup, on apprendra que c'est déjà au moins la troisième fois depuis son arrivée en Grèce que l'international tricolore se fait rattraper par la patrouille. Alors qu'il le protégeait jusqu'ici, le président du PAO Nikos Pateras a exigé de son joueur des excuses écrites. Sans parler de l'amende salée qui l'attend : entre 20.000 et 50.000 euros selon la presse grecque.


Surnommé «whisky-coca» à Lyon…


Govou n'est pas le premier sportif à avoir ce genre d'écarts. Problème, l'ancien Lyonnais n'en est pas à son coup d'essai et traîne même un lourd passif dans ce domaine. Celui qui était surnommé «whisky-coca» par quelques-uns de ses coéquipiers à l'OL s'était fait prendre au volant de sa voiture en 2008 avec un taux d'alcoolémie de 2,6 grammes par litre de sang.




En 2009, l'international tricolore avait cette fois été aperçu ivre mort au tournoi de tennis de Lyon. Avec ce nouvel écart, la réputation de Govou se trouve un peu plus entachée encore. Même Djibril Cissé donne l'impression de ne plus pouvoir rien faire pour le cas de son coéquipier et compatriote. «Je lui ai déjà dit. Laissons-le faire ce qu'il veut. Je ne peux rien faire de plus», a lâché l'ancien Marseillais, un brin désabusé, à la presse grecque. En attendant, Govou pourrait être exclu de son équipe en cas de nouvel écart. Suffisant pour le ramener dans le droit chemin ?


http://www.maxifoot.fr/football/article-10744.htm
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mercredi 13 octobre 2010

Italy Serbia Football Match suspended Fans burn albanian flag

Euro-2012: la France se contente du minimum syndical

La France s'est contentée du strict minimum pour battre de faibles Luxembourgeois (2-0) rapidement réduits à dix, mardi à Metz, une victoire qui permet tout de même aux Bleus de consolider leur première place du groupe D des éliminatoires de l'Euro-2012 et d'augmenter leur capital confiance.


Le sélectionneur français Laurent Blanc avait mis en garde lundi sur les dangers que pouvait représenter le Grand Duché, pourtant classé à la 130e place du classement Fifa, et avait demandé à ses joueurs d'être patients et de "ne pas s'énerver".


Les Bleus ont entendu le message et ont su, malgré leur outrageuse domination, attendre leur heure avant de porter l'estocade par Benzema (22e) puis de doubler la mise sur une frappe lointaine de Gourcuff (76e).


L'exclusion de Peters, le capitaine luxembourgeois (54e), avait auparavant grandement facilité la tâche d'une équipe de France qui n'en avait pas vraiment besoin et qui a su gérer tranquillement son avance.


Ce succès contre le Luxembourg, le 3e d'affilée, n'a pas de réelle valeur sportive, même si l'adversaire du jour a appris à bétonner et à défendre comme l'a montré le nul arraché vendredi face au Belarus (0-0). Mais il permet surtout aux Français d'éloigner de plus en plus le souvenir cauchemardesque du Mondial et d'avancer dans le chantier de la reconstruction.


Si l'équipe de France avait su rebondir en allant l'emporter en Bosnie (2-0), il y a un mois, elle a surtout eu le mérite de ne pas dilapider les acquis de Sarajevo et de poursuivre sa marche en avant contre les Roumains (2-0) puis les Luxembourgeois.


Blanc peut être aussi satisfait de l'adaptation rapide de ses joueurs, qui sont passés avec réussite d'un système en 4-2-3-1 à un schéma plus offensif en 4-4-2 (avec un milieu en losange) et un duo d'attaquants Benzema-Hoarau.


Rien n'est encore acquis cependant pour des Bleus qui auraient dû assurer le spectacle et le goal-average face à l'une des plus faibles nations européennes.


Mais l'essentiel est ailleurs pour Blanc qui s'est offert avec ce nouveau succès du temps et du répit pour bâtir une équipe compétitive loin de la pression immédiate des résultats. Un luxe pour une formation qui tente d'oublier un passé douloureux pour ouvrir un nouveau chapitre de son histoire.
http://www.lepoint.fr/sport/euro-2012-la-france-se-contente-du-minimum-syndical-12-10-2010-1248459_26.php
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mardi 12 octobre 2010

Masters Shanghai - Monfils déjà sur le pont

Deux jours après sa finale à Tokyo, Gaël Monfils a posé ses valises à Shanghai où il affrontera dans la matinée Benjamin Becker au 1er tour du Masters 1000. Avec lui, Michaël Llodra sera opposé à un autre finaliste, David Ferrer, tout juste arrivé de Pékin. Richard Gasquet jouera Ernests Gulbis.
MASTERS 1000 SHANGHAI - Programme de mardi


Stadium – dès 8h




Philipp Kohlschreiber (ALL) - Andy Roddick (USA/N.10)




Ivan Ljubicic (CRO) - Ze Zhang (CHN/WC)




Michaël Llodra (FRA) - David Ferrer (ESP/N.11) pas avant 13h




Tomas Berdych (RTC) - Tommy Robredo (ESP/N.7) pas avant 15h




Grandstand – dès 8h




Andrey Golubev (KAZ) - Janko Tipsarevic (SER)




Gaël Monfils (FRA/N.15) - Benjamin Becker (ALL/Q)




Marin Cilic (CRO/N.14) - Andreas Seppi (ITA)




Ernests Gulbis (LET) - Richard Gasquet (FRA) pas avant 13h








Court N.3 – dès 7h




Radek Stepanek (RTC) - Yan Bai (CHN/WC)




Sam Querrey (USA) - Michael Berrer (ALL)




Di Wu (CHN/WC) - Yen-Hsun Lu (TAI)




Court N.4 – dès 7h




Denis Istomin (OUZ) - Daniel Gimeno-Traver (ESP)




Thomaz Bellucci (BRE) - Marsel Ilhan (TUR/Q)




Court N.5 – dès 7h




Lukasz Kubot (POL/Q) - John Isner (USA)




Florian Mayer (ALL) - Kevin Anderson (AFS/Q)


Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/12102010/70/masters-shanghai-monfils-deja-sur-le-pont.html
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lundi 11 octobre 2010

Coupe d'Europe - Toulouse sauvé des eaux

Sous une pluie battante, le Stade toulousain s'est fait peur mais a assuré son entrée en H Cup en s'imposant contre les Wasps 18 à 16 ce dimanche. Dominateurs, en mêlée fermée notamment, les champions d'Europe ont eu du mal à concrétiser leurs temps forts face à des Anglais accrocheurs
Clément Poitrenaud a eu chaud. Si son équipe s'était inclinée ce dimanche face aux Wasps, tout le monde lui aurait rappelé cet épisode malheureux de la finale 2004 remportée par les Anglais, durant laquelle il s'était fait subtiliser un ballon dans son en-but par Rob Howley. Cette fois, l'arrière du Stade toulousain n'a pas contrôlé une chandelle dans ses 22 mètres. Lemi l'a rattrapée, a poursuivi au pied avant d'aplatir... M. Clancy a étrangement laissé jouer et n'a demandé la vidéo qu'une longue minute plus tard après un arrêt de volée de Sowerby. L'essai, valable, a donc été accordé. On jouait la 65e minute de jeu et les Wasps prenaient alors les devants (16-15).


Heureusement pour l'international tricolore et son équipe, David Skrela a pallié cette bévue. Auteur de tous les points de son équipe (et d'un 6/7 dans ses tentatives), l'ouvreur haut-garonnais a maintenu les siens à flot quand, dominateurs mais gênés dans la construction de leurs actions par les pluies diluviennes qui s'abattaient sur la ville rose, les Français ne parvenaient pas à marquer. Il a ainsi permis à son équipe de définitivement reprendre l'avantage à la 73e (18-16). Il concrétisait là le très bon travail de ses avants après trois mêlées archi-dominées. Et Walder, de son côté, manquait la pénalité de la gagne à la 79e après une faute de Johnston dans ses 40 mètres.


Domination toulousaine


Toulouse a gagné, donc. Et c'est normal. Si les Anglais se sont montrés accrocheurs et performants en défense, ils ont beaucoup subi et ont laissé l'initiative du jeu à leurs adversaires la plupart du temps. Ils ont eu beau inscrire les premiers points par Walder à la 5e, les champions d'Europe n'ont pas tardé à prendre le match en main grâce, notamment, à une très bonne performance en mêlée fermée. Mais les conditions météo déplorables ont rendu le match très difficile, pour les deux équipes. Les fautes de main se sont multipliées et les deux formations se sont logiquement reposées sur leurs buteurs pour scorer. Jusqu'à cet essai de Lemi, le Stade toulousain semblait sûr de son fait (il menait alors 15-9). Il s'est ensuite offert quelques frayeurs... Mais on connaît la suite. Le champion n'est pas tombé. La chance sourit aux audacieux.


Emilie Dudon / Rugbyrama
http://fr.sports.yahoo.com/10102010/70/coupe-d-europe-toulouse-sauve-des-eaux.html

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dimanche 10 octobre 2010

France - Roumanie: "coaching" gagnant pour Laurent Blanc

Laurent Blanc a largement contribué au succès des Bleus 2-0 face à la Roumanie samedi soir à Saint-Denis, puisque cette rencontre des éliminatoires de l'Euro 2012 a basculé en fin de match grâce aux remplaçants à peine entrés en jeu.
Loïc Rémy a ouvert le score à la 83e minute, Yoann Gourcuff a doublé la mise à la 91e sur une passe de Dimitri Payet. Ces trois joueurs étaient entrés en jeu à moins de 20 minutes de la fin de la rencontre.


"Un match dure 95 voire 96 minutes, il se passe beaucoup de choses dans les dernières minutes, nous sommes bien placés pour le savoir", a déclaré Blanc, devenu champion d'Europe 2000 comme joueur lors d'une finale où les Bleus avaient égalisé à la dernière minute du temps réglementaire face à l'Italie avant de l'emporter sur un but en or en prolongations.


"L'équipe n'a jamais été découragée, elle a toujours cru à la victoire, cet état d'esprit me plait beaucoup", a-t-il ajouté.


"La fraîcheur physique de ceux qui sont entrés a fait la différence, c'est dans les dix dernières minutes que tout s'est joué".


"La victoire est venue du banc avec Loïc, Yoann, Dimitri, mais les matches il faut les jouer à 14. J'ai félicité tous les joueurs", a repris le successeur de Raymond Domenech au poste de sélectionneur.


"On préconise (sic) des joueurs qui ont de la rapidité dans les jambes, c'est ce qui s'est passé avec Loïc. C'était un match difficile, les joueurs ont tout donné".


"On est en train de créer quelque chose, on vit bien ensemble. Il faut conserver cet état d'esprit. Il y aura des périodes délicates. On va savourer le plaisir ce soir", a conclu Blanc.


Razvan Lucescu, le sélectionneur roumain a estimé que "la qualité technique de la France est incroyable". Il a cependant regretté le premier but français, inscrit selon lui sur hors jeu.


"La valeur de l'équipe de France est supérieure à celle de Roumanie, mais avec le travail fait il est dur d'accepter de perdre un match sur une erreur d'arbitrage et une faute d'interprétation de notre équipe", a-t-il dit. AP
http://www.ap.org/termsandconditions
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samedi 9 octobre 2010

Equipe de France: Laurent Blanc entretient le mystère sur son équipe

La presse s'emballe, Laurent Blanc rassure. Alors que l'on pensait qu'Abou Diaby et Alou Diarra, blessés, seraient forfaits pour le match contre la Roumanie, les dernières nouvelles sont rassurantes. «Ces blessés risquent d'être à ma disposition pour le match mais il y aura des choix à faire, a indiqué lors d'une conférence de presse au Stade de France le sélectionneur un rien ironique. Pour Diaby, je suis un peu plus optimiste depuis jeudi pour les matchs de samedi ou de mardi. Et pour Diarra, c'est pareil. Vous vous êtes inquiétés trop rapidement.»


Le milieu d'Arsenal était arrivé blessé lundi et avait pris part jeudi à sa première séance de la semaine. Alou Diarra, lui, il s'était tordu une cheville mercredi matin lors d'une séance à huis-clos et avait déclaré forfait pour celle de l'après-midi.


Pour le reste de son équipe, Laurent Blanc s'est montré tout aussi mystérieux. «Je sais que vous avez beaucoup fabulé sur l'association Yoann Gourcuff-Samir Nasri. Vous m'avez attribué des intentions qui n'étaient pas les miennes, qui étaient les vôtres. J'attends de voir si tout mon groupe est à ma disposition. Depuis le début du stage, j'ai des idées en tête que je n'ai pas partagées», a lancé Laurent Blanc. Même inconnue pour l'homme qui portera le brassard de capitaine même si c'est Karim Benzema qui est venu parler à la presse (c'est normalement le capitaine qui assure la dernière conférence de presse).
http://www.20minutes.fr/article/606733/sports-equipe-france-laurent-blanc-entretient-mystere-equipe

ATP Tokyo - Monfils en finale

Gaël Monfils est en forme ascensionnelle. Cette semaine, le Français avait attaqué le tournoi ATP 500 de Tokyo en battant l'invité japonais Go Soeda puis l'Italien Andreas Seppi sans perdre un set. Il avait poursuivi de façon plus probante en mettant fin à une série de huit défaites contre des joueurs du Top 10 en éliminant en 1/4 de finale l'Etasunien Andy Roddick (N.2), non sans avoir sauvé une balle de match. Samedi, le N.5 dans la hiérarchie du tournoi s'est qualifié pour la finale en balayant le Tchèque Radek Stepanek, 6-3, 6-3, en 1 heure et 9 minutes.


Une affaire rondement menée à hauteur de 83% de réussite au service sur ses premières balles, avec 76% de conclusions favorables. Il y a eu peu de déchet sur les enjeux : Monfils a commis la seule double-faute de la partie. Par ailleurs, il a converti trois de ses cinq balles de break et a annulé la seule opportunité laissée à son adversaire, dans la première manche.


Monfils, 24 ans, N.15 à l'ATP, l'a donc emporté pour la quatrième fois en six confrontations depuis 2005 contre Stepanek, 31 ans et actuel N.37 mondial. Il attend à présent l'identité de celui qu'il défie pour le titre. Il s'agira du N.1 mondial espagnol Rafael Nadal ou du Serbe Viktor Troicki.


Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/09102010/70/atp-tokyo-monfils-en-finale.html
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vendredi 8 octobre 2010

Euro-2012: Daniel Niculae, le "Français", un atout pour la Roumanie

Après quatre ans dans le championnat hexagonal, l'attaquant roumain de Monaco Daniel Niculae, qui dit se sentir déjà "Français", est considéré dans son pays comme celui qui connaît le mieux les Bleus: un atout pour la Roumanie samedi au Stade de France.


Avant la France, tout avait commencé au Rapid Bucarest où il avait fait ses débuts en 2000. C'est au club des cheminots roumains que "Nico", comme l'appellent ses camarades et ses fans, vingt-huit ans depuis mercredi et 32 sélections, qu'il avait rencontré l'entraîneur Razvan Lucescu, l'actuel sélectionneur de l'équipe nationale.


Et c'est toujours au Rapid qu'il avait vécu des moments de "grande fierté", en remportant la Coupe de Roumanie en 2006 et en atteignant les quarts de finale de la Coupe de l'UEFA, la même année.


Transféré en 2006 à l'AJ Auxerre, où il a marqué 19 buts, puis à l'AS Monaco à l'intersaison 2010 (trois buts), ce passeur redouté est resté attaché à Lucescu, qui l'a convaincu de revenir sous les couleurs de la "Nationala".


"C'était le retour de l'enfant prodige", commente le rédacteur en chef du quotidien sportif de référence Gazeta Sporturilor, Catalin Tolontan, selon qui Niculae avait refusé de se joindre au onze roumain lorsqu'il était entraîné par Victor Piturca. Une question d'incompatibilité.


"Daniel Niculae, qui connaît bien le football français, représente une chance pour la Roumanie de marquer contre la France et de se maintenir dans la course à la qualification", estime-t-il.


Et alors que, malgré les dénégations officielles de la Fédération roumaine, l'avenir de Lucescu en tant que sélectionneur se joue aussi lors de cette rencontre, "Niculae représente aussi la chance pour Lucescu de garder son poste", souligne Tolontan.


Le sélectionneur essaye de maintenir le suspense sur la ligne d'attaque qu'il utilisera contre les Français. Lors du premier entraînement effectué après l'arrivée en France, il a ainsi essayé plusieurs duos d'attaquants. Explication: "Je traite tous les joueurs convoqués comme s'ils étaient des titulaires pour qu'ils restent motivés jusqu'au coup d'envoi".


Mais s'il a plaisanté assurant "ne manquer de rien, sauf d'un buteur", tout porte à croire que "Nico" figurera bien dans le onze titulaire qu'il alignera.
http://www.lepoint.fr/sport/euro-2012-daniel-niculae-le-francais-un-atout-pour-la-roumanie-08-10-2010-1246674_26.php
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Top 14 - Caucaunibuca rejoint Toulouse

Le feuilleton Caucaunibuca vient enfin de prendre fin. Le centre fidjien, libéré par Agen, vient de s’engager officiellement avec le Stade toulousain jusqu’à la fin de l’année. Les champions d’Europe cherchaient un joker médical à Yann David victime d’une double fracture tibia-péroné.
Rupeni Caucaunibuca a donc choisi : ce sera le Stade toulousain. Suivi de très près par Biarritz, Castres, Toulon voire Lyon, le centre fidjien (30 ans, 8 sélections) d'Agen devrait s'engager ce vendredi avec les champions d'Europe en titre. Midi Olympique annonçait dans son édition de lundi son imminente signature au Stade toulousain. L'information devrait être officialisée demain par la direction du Stade toulousain : libéré par Agen alors que son contrat était prévu jusqu'en juin 2011, Caucaunibuca va s'engager jusqu'à la fin de la saison en tant que joker médical du jeune centre Yann David (22 ans, 4 sélections), victime d'une double fracture tibia-péroné de la jambe droite le 27 aout dernier et écarté des terrains pour au moins sept mois. Caucaunibuca et Toulouse ont trouvé un accord. Ce jeudi, le Stade toulousain et le SUALG en ont fait de même au sujet des conditions du transfert. "Un accord verbal reconnait Jean-Michel Rancoule, chargé du recrutement de Toulouse. Mais rien n'est encore signé". N'empêche, ce n'est plus qu'une question d'heures.


Cette semaine aura donc été décisive quant à l'avenir de "Rup's". Mardi, il a en effet rencontré le président d'Agen, Alain Tingaud, pour tenter de négocier les conditions de sa libération. Revenu avec plusieurs semaines de retard à Agen en début de saison et avec des kilos en trop, le club lot-et-garonnais ne souhaitait plus conserver ce joueur tout aussi brillant sur le terrain que fantasque en coulisses. "L'entrevue a été très cordiale, tout s'est passé dans une bonne ambiance, sans animosité ou ce genre de choses," nous avait indiqué Alain Tingaud après cet entretien. Discret, il précisait juste qu'une solution serait trouvée en fin de semaine.


Du temps pour se préparer


Le transfert a donc été réglé comme prévu pour une indemnité inférieure à 50 000 euros : il ne manque qu'une signature pour que l'international fidjien porte les couleurs du Stade toulousain. Caucaunibuca ne foulera toutefois pas les pelouses tout de suite. Il n'est pas qualifié pour la Coupe d'Europe avec son nouveau club et ne pourrait éventuellement revenir que le 23 octobre prochain pour la neuvième journée de Top 14. Mais cela paraît improbable, le joueur ayant d'abord besoin d'effectuer une sérieuse préparation physique. La direction du Stade toulousain a toutefois déjà mis le fidjien en condition. Quant à son intégration, elle sera facilitée par la présence d'un autre fidjien en la personne de l'ailier Vilimoni Delasau. Avec Caucaunibuca, Toulouse a tenté un pari. Transfert retentissant, coup gagnant ?


Cl Rugbyrama
http://fr.sports.yahoo.com/07102010/70/top-14-caucaunibuca-rejoint-toulouse.html
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