Ch. Europe 2010 - Lemaitre est boulimique !

Après le 100m, Christophe Lemaitre s'est offert le titre européen sur 200m. Martial Mbandjock est encore 3e. Garfield Darien a apporté à la France sa 10e médaille. Le hurdler (13"34) a pris la 2e place du 110m haies, remporté par Andy Turner. Déception pour Leslie Djhone, seulement 6e du 400m
200M MESSIEURS - LE DOUBLE DE LEMAITRE

Après celle du 100m, mercredi, Christophe Lemaitre a dominé la finale du 200m à Barcelone. Comme prévu, a-t-on envie de dire tant le Français avait été dominateur lors des tours précédents. Mais ce succès ne fut pas aisé pour le Savoyard (20"37, face à un vent de 0.8m/s) qui n'a devancé que d'un centième le Britannique Christian Malcom (20"38). Au terme d'une ligne droite finale dont il a désormais le secret. Comme sur le 100m, il y a deux Français sur le podium puisque Martial Mbandjock a de nouveau pris la médaille de bronze (20"42). C'est le quatrième titre pour l'équipe de France à Barcelone, le deuxième de la journée après celui de Yohann Diniz sur le 50km marche.

Ce nouveau succès permet à Lemaitre de faire aussi bien que le Portugais Francis Obikwelu, auteur lui aussi d'un doublé 100-200m il y a quatre ans à Göteborg. Et dire qu'il reste le relais 4x100m. "Dans le virage, j'ai tout fait pour aller le plus vite possible et résister aux autres. Comme d'habitude, j'ai tout misé sur le dernier 100 m. C'était vraiment difficile, j'étais techniquement moyen mais je me suis battu jusqu'au bout. Avec Martial (Mbandjock), nous avons fait des bonnes courses et n'avons pas manqué les chances de médailles que nous avions. Nous avons une équipe de France très dynamique, mêlant l'expérience des anciens et des jeunes talents", a commenté la star de ces Championnats d'Europe. Troisième Tricolore de cette finale, David Alerte n'a pas pu aller au bout de son effort. Le finaliste des derniers Mondiaux sur le demi-tour de piste s'est blessé en début de virage. Touché aux ischio-jambiers et au tendon rotulien, Alerte est forfait pour le relais 4x100m, dont les séries débutent samedi. Il est remplacé par Ronald Pognon qui "intégré le collectif 4x100 m" sans être certain d'être titulaire.


110M HAIES - DARIEN EN ARGENT, BASCOU 4E

Eliminé en demi-finale, Ladji Doucouré a suivi la finale du 110m haies des tribunes. Sur les haies hautes, c'est Garfield Darien qui a tiré le mieux son épingle dans le jeu tricolore. Le finaliste des Mondiaux juniors en 2004 alors qu'il était encore cadet et fils de Daniel Darien, ancien hurdler tricolore dans les années 1980, a pris la 2e place en 13"34 (record personnel). Il a de facto offert une 10e médaille à l'équipe de France, la deuxième en argent, après celle de Véronique Mang sur 100m jeudi. Egalement qualifié pour la finale, Dimitri Bascou a terminé au pied du podium, 4e en 13"41 (record personnel). Le titre continental est revenu au Britannique Andy Turner, vainqueur en 13"28. Le Hongrois Daniel Kiss a pris la médaille de bronze (13"39).


400M MESSIEURS - LA DECEPTION DJHONE

Leslie Djhone n'a pris que la 6e place en 45"30 de la finale du 400m. Le Belge Kevin Borlée (45"08) a devancé les Britanniques Michael Bingham (45"23) et Martyn Rooney (45"23). Parti très fort, le Français a coincé à 20m de l'arrivée. Grand favori de la course, Jonathan Borlée, l'autre jumeau belge, n'a pu faire que 7e en 45"35. "Je me suis lancé, je savais que Jonathan (Borlée, 7e) et David Gillick (5e) terminaient vite. Je pense qu'on a essayé de plus ou moins se neutraliser et on est passé à côté de notre course. Mais c'est bizarre quand on voit que les trois premiers aux bilans (de la saison) ne sont pas sur le podium", a expliqué Djhone. "Ceux qui s'en sortent le mieux sont quasiment ceux qui n'ont pas eu de grosse demie. C'est le jeu. Contrairement à il y a quatre ans je voulais tout donner et ne pas avoir de regrets. Cette année j'ai pris des risques, j'ai changé ma façon de m'entraîner et de courir. J'ai eu des résultats assez irréguliers car je n'ai pas encore tout assimilé. Je suis obligé de conserver tout cela en vue des Jeux de 2012 mais ces championnats sont peut-être arrivés deux semaines trop tôt pour moi."


400M DAMES - HURTIS 8E ET DERNIERE

Muriel Hurtis-Houairi a pris la 8e et dernière place (50"02) de la finale du 400m des Championnats d'Europe de Barcelone. La Russie a signé un triplé avec Tatyana Firova (49"89, record de la saison), Kseniya Ustalova (49"89) et Antonina Krivoshakpa (49"92).

1500M MESSIEURS - KOWAL 5E ET CONTRARIE

En 3'43"71, Yoann Kowal s'est classé 5e de la finale du 1500m. Enfermé dans la ligne droite finale, le Français n'a pas pu produire son accélération comme il l'aurait voulu. C'est l'Espagnol Artura Casado qui s'est imposé en 3'42"74, devant l'Allemand Carsten Schlangen (3'43"52) et son compatriote Manuel Olmedo (3'43"54). Rappelons que Mehdi Baala, absent à Barcelone, était le double tenant de l'épreuve. La 11e médaille tricolore attendra...

Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/30072010/70/ch-europe-2010-lemaitre-est-boulimique.html

Ch. Europe 2010 - De toutes les couleurs !

Quelle soirée pour l'athlétisme français à Barcelone ! La délégation tricolore a obtenu quatre médailles supplémentaires. La palme revient à Romain Barras, sacré champion d'Europe du décathlon. Mang et Soumaré ont terminé 2e et 3e du 100m dames. Teddy Tamgho a pris le bronze au triple saut.
DECATHLON : BARRAS, ROI D'EUROPE


En tête pour cinq petits points avant la dernière épreuve, le 1 500m, Romain Barras a conservé son rang jusqu'au bout. Le Français de 29 ans a été sacré champion d'Europe du décathlon, offrant ainsi une deuxième médaille d'or au camp tricolore, après celle de Christophe Lemaitre sur 100m mercredi. Avec 8 453 points, le Nordiste a devancé le Néerlandais Eelco Sintnicolaas (8436 pts) et le Bélarusse Andrei Krauchanka (8370 points). Ce total de points permet au 5e des Jeux Olympiques de Pékin d'améliorer son record personnel, qui datait du 27 juin à Tallinn (8313 pts). Le dernier Tricolore à avoir été à pareille fête se nomme Alain Blondel, médaillé d'or en 1994, à Helsinki. Les deux autres Tricolores, Nadir El Fassi et Florian Geffrouais, se sont classés respectivement 12e (7906 pts) et 16e (7706 pts).

Le détail de ses performances: 11.09 (100 m), 7,24 m (longueur), 15,15 m (poids), 2,04 m (hauteur), 48.33 (400 m), 14.22 (110 m haies), 44,51 m (disque), 5,05 m (perche), 65,77 m (javelot) et 4:28.43 (1500 m).

100M DAMES : MANG ARGENTEE, SOUMARE BRONZEE


Mercredi, Christophe Lemaitre et Martial Mbandjock avaient montré la voie. Ce jeudi, Véronique Mang et Myriam Soumaré ont confirmé les bonnes dispositions actuelles du sprint tricolore. Les deux Françaises ont pris les médailles d'argent et de bronze de la finale du 100m. En finale, face à un vent de 0,6m/s, c'est Verena Sailer (24 ans), médaillée de bronze aux Mondiaux de Berlin avec le relais allemand en 2009 et championne d'Europe espoirs en 2007, qui s'est offert le titre continental, avec un nouveau record personnel à la clé (11"10). Mang n'a été devancée que d'un centième (11"11) par Sailer, qui avait été la plus rapide en demi-finale (11"06) mais peut se satisfaire d'améliorer son chrono de référence (11"12 fixé en demi-finale). Auteure du meilleur départ de la finale, Soumaré a également battu son record personnel (11"18). Très loin de son niveau de 1998, qui lui avait permis de battre le record d'Europe (10"73) à Budapest, Christine Arron n'a pu faire mieux que 8e en 11"37. Mais la reine Christine a montré qu'elle était de retour au premier plan. C'est déjà une satisfaction.

TRIPLE SAUT MESSIEURS : DECEPTION POUR TAMGHO

Lui ne pensait qu'à l'or. Mais il a finalement dû se satisfaire du bronze. En finale du triple saut, Teddy Tamgho n'a pas répondu aux attentes placées en lui. Le Français de 21 ans, auteur d'un triple bond à 17,98m en juin à New York, n'a pris que la 3e place, avec un saut à 17,45m. C'est le Britannique Philips Idowu qui a été sacré champion d'Europe avec 17,81m (nouveau record personnel) réalisés au 4e essai. Champion du monde en titre, le Britannique de 31 ans a confirmé qu'il était bien le patron dans les grands championnats. Son concours a été brillant : 17,46m au 1er essai, 17,47m au 2e, 17,40m au 3e et 17,81m au 4e. Le Roumain Marian Oprea s'est offert la médaille d'argent avec 17,51m. L'autre Tricolore, Benjamin Campaoré, s'est classé 5e de la finale avec 16,99m, visiblement diminué physiquement.

200M MESSIEURS : TROIS BLEUS EN FINALE


Il y aura trois Français en finale du 200m vendredi à 19h25. Meilleur temps des demi-finales, en 20"39, Christophe Lemaitre s'est rapproché d'un retentissant doublé. Présent dans la seconde série, le Savoyard a devancé le Britannique Christian Malcolm (20"58) et son compatriote David Alerte (20"59), également qualifié pour la finale. Troisième de sa demi-finale, Martial Mbanjdock (20"62) sera aussi de la partie. Celui qui s'entraîne aux Etats-Unis a géré derrière le Norvégien Jaysuma Saidy Ndure (20"50) et le Britannique Marlon Devonish (20"55).

François-Xavier RALLET / Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/30072010/70/ch-europe-2010-de-toutes-les-couleurs.html

Le plus fort c'est Lemaitre

Le Français Christophe Lemaitre a remporté le titre de champion d'Europe du 100 mètres, mercredi, à Barcelone. Soit la première médaille d'or de l'équipe de France d'athlétisme lors de ces championnats.
Il a devancé le Britannique Mark Lewis-Francis (10.18) et un autre Français, Martial Mbandjock (10.18). A la suite de la photo-finish, le Portugais Francis Obikwelu, double tenant du titre, a pris la 4e place devant le Britannique Dwain Chambers (5e). Les deux ont été crédités du même temps que Lewis-Francis et Mbandjock (10.18).

"J'ai tout donné.... C'était une très belle course. J'ai eu peur au départ, mais après j'ai fait ma course comme j'avais l'habitude de faire et je me suis battu, je n'ai rien lâché. Je suis très content de ma course. J'étais concentré derrière les blocks. Je savais que j'avais une chance de médailles, même d'or, j'ai défendu mes chances jusqu'au bout. Je suis très content", a commenté le nouveau champion d'Europe du 100 mètres, au micro de France 2. "C'était incroyable, une des plus belle courses qu'il m'ait été donné de disputer cet été. Toutes mes felicitations à Christophe Lemaitre qui a mérité sa médaille d'or au vu des performances de l'été", a quant à lui déclaré Dwain Chambers, beau joueur à l'issue de la finale.

Le 9 juillet aux Championnats de France, Lemaitre était devenu le premier sprinteur blanc a passé sous les 10 secondes (9.98) sur la distance.
http://lci.tf1.fr/sport/lemaitre-champion-d-europe-du-100-metres-mbandjock-3e-5951754.html

Laurent Blanc met d'entrée les choses au clair

« C'est l'Euro-2012 ou je m'en vais ». Difficile d'être plus clair que Laurent Blanc. Mais le nouveau sélectionneur des Bleus est un homme de défi - et de paroles. Comme il l'avait dit lors de sa première conférence de presse, il prend les rênes de l'équipe de France avec le même esprit qui l'animait lorsqu'il est arrivé à Bordeaux : pour gagner des titres.

« J'ai signé pour deux ans, a-t-il déclaré dans les colonnes de l'Equipe. Après, si on se qualifie et si on fait un bon Euro, on peut éventuellement discuter d'une prolongation de deux ans de plus. Je serai jugé sur les résultats. Ce n'est pas mon trip de continuer quand j'ai échoué. » Ce qui le place déjà en totale opposition de son prédécesseur.

Contre Bachelot et Yade
L'objectif numéro 1 est donc de se qualifier pour le prochain Euro qui aura lieu en Pologne et en Ukraine. D'accord. Mais avec quelle équipe ? Laurent Blanc estime qu'aucun joueur n'est désormais indiscutable hormis Hugo Lloris, le gardien de but lyonnais. Quid de Benzema et Ribéry, mis en examen pour sollicitation de prostituée mineure ? « La procédure peut durer six mois, un an », note Blanc: « Moi, je suis là pour deux ans. Ribery et Benzema seront, je l'espère, des éléments importants de l'équipe de France. Ma volonté était de dissocier ce qui s'est passé en Afrique du Sud et les affaires privées de joueurs. »

Une position qui va à l'encontre de celles de la ministre des Sports Roselyne Bachelot et de la Secrétaire d'Etat aux Sports Rama Yade. Mme Bachelot avait ainsi jugé jeudi que le statut de mis en examen des deux joueurs était « difficilement compatible avec une présence en équipe de France », se déclarant « sur la même ligne » que Rama Yade.
http://www.francesoir.fr/equipe-de-france-football/laurent-blanc-met-dentree-les-choses-au-clair

Ch. Europe 2010 - Lemaitre, un cran au-dessus

Christophe Lemaitre a signé le meilleur temps des séries du 100m en 10"19, lors des championnats d'Europe de Barcelone. Martial Mbandjock (10"26) et Ronald Pognon (10"46) sont aussi qualifiés pour les demi-finales. Au triple saut, Teddy Tamgho (17,37m) et Benjamin Compaoré (17,19m) sont en finale
Christophe Lemaitre, avec le meilleur chrono des séries en 10"19, Martial Mbandjock et Ronald Pognon ont aisément franchi le cap des séries du 100 m des Championnats d'Europe, mardi à Barcelone, se qualifiant ainsi pour les demi-finales de mercredi. Détenteur du record de France depuis deux semaines et demi et premier Blanc sous les 10 secondes (9"98), Lemaitre, 20 ans, s'est imposé dans la série 5 face à un vent de 1,4 m/s. "Je suis très satisfait, j'ai commencé le Championnat sur de bonnes bases, avec une course propre, a souligné le détenteur de la meilleure performance européenne de la saison (9"98). Franchement j'étais bien. C'était le premier pas à faire, c'est quand même important de bien rentrer dans la compétition. Mercredi, ça va être plus important et il ne faudra pas se retenir."

Dans la première série, Ronald Pognon avait pris le pouls du Britannique Dwain Chambers, principal adversaire de Lemaitre. Le champion du monde du 60 m en salle a gagné en 10"21 (vent contraire 1,5 m/s), Pognon terminant deuxième à distance en 10"46. Dans la deuxième série, Mbandjock, qui s'entraîne aux Etats-Unis, a également affiché ses ambitions en 10"26 (vent défavorable 1,2 m/s). "Les séries sont toujours des courses un peu stressantes. Le contrat est rempli. En demi-finales, la vraie compétition va commencer. Il y a plus d'agressivité et d'envie", a déclaré Mbandjock.

Carton plein des Tricolores au triple saut

On l'avait un peu oublié mais le Portugais Francis Obikwelu, double tenant du titre continental (2002/2006), est sorti de sa semi-retraite. Blessé en début de saison aux adducteurs de la cuisse gauche, le détenteur du record d'Europe (9"86 depuis les Jeux de 2004) a signé un prometteur 10"27 (vent contraire 0,8 m/s). "Maintenant, je suis rétabli et je vais défendre mon titre", a souligné dans un grand sourire le sprinteur d'origine nigériane. La finale de l'épreuve reine est programmée mercredi à 21h45.

Un peu plus d'une heure après la qualification des trois tricolores dans leur série respective, Teddy Tamgho et Benjamin Compaoré ont également franchi le premier écueil dans le stade olympique de Montjuich. Les deux sauteurs se sont qualifiés pour la finale du triple saut dès leur deuxième tentative. Après avoir mordu lors de son 1er essai, Benjamin Compaoré a signé un 2eme bond à 17,19m peu de temps après. Il a été imité quelques minutes plus tard par son compatriote Teddy Tamgho. Le meilleur performeur de la saison a réalisé un saut à 17,37m, loin devant la limite fixé à 16,75m. "C'est passé au 2e essai mais ma planche était assez moyenne, a concédé Tamgho. Mais tout sera bon pour la finale. Je suis bien et j'ai le sourire aux lèvres." Cette finale se disputera jeudi à partir de 19h40.

avec AFP / Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/27072010/70/ch-europe-2010-lemaitre-un-cran-au-dessus.html

Les Bleus à Barcelone : Vamos !

Mardi à 8h05, Hervé Davaux sera le premier Français à entrer en piste. Il sera au départ du 20 kilomètres marche. Dans la foulée suivront Nicolas Figère (marteau), Leslie Djhone, Teddy Venel et Yannick Fonsat (400m). Et ainsi de suite jusqu'au dimanche 1er août. Ce jour-là, l'équipe de France aura peut-être égalé (ou battu) le bilan établi il y a vingt ans à Split. C'est en tout cas l'objectif posé par Bernard Amsalem, le président de la Fédération française, en se basant sur les résultats obtenus sur un passé récent. (*) Pour y parvenir, soixante athlètes ont été sélectionnés. La plupart a réussi les critères imposés : être dans les deux premiers aux championnats de France et avoir réussi les minima. «C'est le chiffre auquel nous souhaitions arriver, a confié Amsalem. En 2009, c'était une année où nous avions tout mis à plat, les forces comme les faiblesses. Là, l'équipe de France a réussi une très bonne saison estivale.»

Duel Lemaitre-Chambers sur 100m

En Catalogne, dans le stade où Marie-Josée Pérec remporta le 400m aux Jeux Olympiques en 1992, l'équipe de France partira avec quinze chronos figurant parmi les trois meilleurs européens de la saison. (**) En point d'orgue, on retrouvera les 5,94m de Renaud Lavillenie à la perche réalisés à Valence lors des France il y a quinze jours et également les 17,98m de Teddy Tamgho au triple saut à New York le 12 juin. Lundi, ce dernier a rassuré tout le monde. Il est en forme et apte à participer à son épreuve. A ces deux-là s'ajoutent la curiosité du moment : Christophe Lemaitre auréolé de ses 9''98 sur 100m. Il devance d'un centième les marques continentales de Dwain Chambers. Mais ce dernier l'avait battu à Bergen il y a un mois. Le jeune Français ne sait en revanche toujours pas s'il s'alignera sur 200m.

Tahri-Mekhissi, le choc du steeple
On suivra aussi le duel sur 3 000m steeple que se livreront Bouabdellah Tahri et Mahiedine Mekhissi-Benabbad. A Valence, le premier l'avait emporté de sept centièmes. Auparavant MMB avait battu la meilleure performance mondiale sur 2 000m steeple, propriété depuis seulement cinq jours de... Tahri. Mesnil et Dossevi peuvent aussi monter sur le podium au saut à la perche. Yohann Diniz remet en jeu sa couronne sur 50 km marche. Le 4x100m hommes peut faire mal... s'il se stabilise. Leslie Djhone chassera l'or sur le tour de piste. Muriel Hurtis poursuivra son apprentissage dans cette même spécialité. Et la bonne forme de Christine Arron sur 100m pourrait être l'une des surprises de l'été - Olivier PAQUEREAU à Barcelone

(*) Les meilleures performances françaises aux Europe sont quinze médailles en 1950, quatorze en 1966 et onze en 1946.

(**) Lemaitre (100m, 200m), Mbandjock (100m, 200m), Bellaabouss (400m haies), Tahri (3 000m steeple), Mekhssi-Benabbad (3 000m steeple), Sdiri (longueur), Lavillenie (perche), Tamgho (triple saut), Barras (décathlon), relais 4x100m (H), Mang (100m), Dehiba (1500m), 4x100m (F).
http://www.lequipe.fr/Athletisme/breves2010/20100726_163444_les-bleus-a-barcelone-vamos.html

Dossier Adebayor : l’OM imite la Juventus !

Parti d’Arsenal en mauvais termes, Emmanuel Adebayor est allé chercher le succès du côté de Manchester City. Recruté contre 28 M€, le buteur togolais n’a certes pas remporté de trophées, mais il a tout de même été l’auteur d’une saison honorable (15 buts en 26 matches de Premier League). Pourtant, à en croire certains médias anglais, après l’avoir déclaré intransférable, Roberto Mancini serait davantage enclin à se séparer de l’ancien Monégasque.

Une thèse renforcée par la presse italienne qui a annoncé ce matin que l’Intériste Mario Balotelli devrait rallier rapidement le nord-ouest de l’Angleterre. Mise au courant, la Juventus aurait alors sauté sur l’occasion pour demander un prêt aux Citizens conscients qu’ils ne pourront empiler les buteurs de renom. Si pour l’instant les Skyblues n’ont pas donné leur réponse, Il Corriere Dello Sport croit savoir que l’Olympique de Marseille en aurait fait de même.

Incapable de négocier un transfert sec de joueurs inaccessibles tels que Gilardino, Forlan ou encore Suarez, le club olympien aimerait donc réaliser un beau coup en se faisant prêter le Togolais pour une saison. Comptant sur une participation en Ligue des Champions ainsi que sur la présence de Didier Deschamps (qui a entraîné Adebayor à l’AS Monaco) pour devancer la concurrence turinoise, le champion de France 2010 devra tout de même faire face à un obstacle de taille.

En effet, si le challenge proposé par l’OM a de quoi être intéressant, le quotidien italien précise que le joueur perçoit tout de même un salaire de 5,5 M€ nets par an. Un montant quasiment impossible à payer pour une formation hexagonale. Reste donc à savoir si l’OM parviendra à obtenir un sacré rabais si son intérêt pour le joueur se confirme. Mais ça reste compliqué.
http://www.footmercato.net/ligue1/transferts/dossier-adebayor-l-om-imite-la-juventus_52938

Coupet : «Un match à gagner»

A 37 ans, Grégory Coupet (Photo Presse-Sports), le portier du Paris-SG, s'apprête à disputer son sixième Trophée des Champions. Le premier sous les couleurs du club francilien. Avant d'affronter l'Olympique de Marseille, à Radès (Tunisie), le 28 juillet, l'ancien Lyonnais revient sur la dimension capitale de ce premier match officiel de la saison.

«C'est avant tout une ligne de plus à ajouter au palmarès, assure Coupet sur le site officiel du PSG. Ce n'est pas une rencontre de gala mais un match important. Quand tu joues au Paris-SG et que tu affrontes l'OM, c'est un match à gagner. Cela se passera dans des conditions spéciales puisque la rencontre sera délocalisée. Il devrait y avoir une belle ambiance à Radès. Cela nous permettra de nous mettre dans le bain et de toucher à la compétition.»
http://www.francefootball.fr/FF/breves2010/20100725_180327_coupet-un-match-a-gagner.html

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Tigana : «Alou va rester»

Habituellement réservé sur ce dossier, Jean Tigana s'est exprimé à l'issue du match contre Tours (1-0). Le nouvel entraîneur de Bordeaux est convaincu que son capitaine Alou Diarra restera en Gironde.
«Jean Tigana, à ce jour, on a presque tout entendu sur le "dossier" Alou Diarra. Quelle est votre position à vous, votre souhait ?
Pour moi, Alou va rester. C'est le capitaine des Girondins de Bordeaux. On a entendu beaucoup de choses ces derniers mois à son sujet. C'était le feuilleton de l'été, c'est ça ? Je ne sais même pas si Marseille était vraiment intéressé. C'est Monsieur Dassier qui parle... Et puis, un feuilleton, ça a toujours une fin (sourire). Moi, je n'ai jamais douté. Maintenant, posez-lui la question à lui.

RAS donc, sur le Mercato ?
Oui, il n'y a rien de neuf. Ah si, concernant l'attaquant, j'attends Eto'o mais... (éclats de rire)...

Il est retentu en vacances, c'est ça ou il a changé de numéro ?
Oui, oui, c'est ça. Non, plus sérieusement, on l'a dit dès le départ avec le président (Triaud), on est limité financièrement.

Pour revenir au terrain, un dernier mot sur le positionnement de Fernando en défense centrale. on le sent plus concerné à ce poste que l'an passé...
(Sourire) Pour Fernando, j'ai cru comprendre qu'il n'affectionnait pas de jouer en défense centrale, mais, moi, j'ai un match de Championnat contre Montpellier à préparer avec des absences déjà connues en défense. Je n'ai pas le choix, je dois composer, donc je lui ai demandé de se préparer. Il est motivé. Ce n'est pas une punition, c'est une demande par rapport au collectif.»
http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20100724_223850_tigana-alou-va-rester.html

Bordeaux : les cas Gourcuff, Diarra définitivement réglés !

La première recrue vient d’arriver à Bordeaux aujourd’hui. Pas vraiment une star internationale, mais plutôt un grand espoir croate du nom de Vujadin Savic (20 ans). En marge de sa présentation, Jean Louis Triaud a de nouveau évoqué les cas des deux stars internationales tricolores Yoann Gourcuff et Alou Diarra.

Une fois encore, Jean Louis Triaud a répété que ces deux joueurs seront bordelais cette saison. Pour Alou Diarra, plus que jamais pisté par l’OM, c’est le joueur lui-même qui aurait déclaré à JLT qu’il allait rester à Bordeaux, comme l’explique ce dernier sur le site officiel du club. « À l’heure où je vous parle, je peux vous confirmer qu’Alou Diarra n’ira pas à Marseille. Il restera à Bordeaux, à moins que le club étranger de ses rêves ne se manifeste. Aujourd’hui, Alou m’a confirmé qu’il n’ira pas à Marseille. »

Concernant Yoann Gourcuff, toujours dans le viseur de l’Olympique Lyonnais, Triaud s’est montré moins catégorique, mais a de nouveau affirmé qu’il n’envisageait absolument pas un départ de son stratège. « La question ne se pose même pas. Notre objectif est de conserver les joueurs majeurs du groupe qui sont animés du même esprit de revanche qui anime celui des dirigeants de Bordeaux, à la veille de la reprise du championnat. »

Reste à savoir désormais si l’OM (pour Diarra) et l’OL pour Yoann Gourcuff) sauront se contenter de cette nouvelle déclaration de Jean-Louis Triaud qui bloque pour le moment deux des dossiers les plus chauds de l’été. Réponse au prochain épisode.
http://www.footmercato.net/ligue1/transferts/bordeaux-les-cas-gourcuff-diarra-definitivement-regles_52827

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Affaire de proxénétisme - Ribéry : "Je ne crains pas pour ma carrière"

Franck Ribéry est confiant quant à son avenir sportif. Mis en examen en France pour relations tarifées avec une prostituée mineure, Zahia D., l'international français du Bayern de Munich dit ne pas craindre pour sa carrière. "Non, je n'ai pas peur pour mon avenir, ma carrière. Ni dans l'équipe nationale, ni au Bayern", a-t-il affirmé dans un entretien accordé au quotidien allemand Bild, le plus lu d'Allemagne. "J'espère que les discussions sur mes problèmes privés et mes blessures prendront fin bientôt", ajoute Ribéry, qui prévoit "de jouer une très, très grande saison". "Le triomphe en Ligue des champions est mon grand objectif."

Franck Ribéry, qui dit travailler "extrêmement dur" pour retrouver sa forme, espère pouvoir jouer contre Wolsburg, lors du premier match de reprise du Championnat d'Allemagne le 20 août. "Il y a de bonnes chances que je sois en pleine forme." "La pression est énorme" et "je dois maintenant remonter la pente", avoue toutefois le joueur de 27 ans en remerciant son club et sa famille pour leur soutien "illimité".

Mis en examen, mardi, en France et remis en liberté ans après sept heures de garde à vue, le joueur a reconnu devant les enquêteurs français avoir eu des relations sexuelles avec Zahia D., assurant ne pas savoir qu'elle était mineure. Il dit avoir payé un voyage et un séjour dans un hôtel munichois à la prostituée sans confirmer pour autant les déclarations de la jeune femme sur une relation tarifée lors de ce séjour en Bavière. Il risque trois ans de prison en France si la justice prouve qu'il savait que la jeune femme était mineure. La justice allemande a indiqué, jeudi, vérifier si une enquête devait être lancée également en Allemagne. En Allemagne, il risque 5 ans de prison.

En attendant les premières conclusions de l'enquête, le joueur se dit convaincu de pouvoir "regagner la confiance des gens qui doutent peut-être de [lui] maintenant". Et Franck Ribéry de conclure n'avoir "pas consciemment commis d'erreurs".
http://www.lepoint.fr/societe/affaire-de-proxenetisme-ribery-je-ne-crains-pas-pour-ma-carriere-23-07-2010-1218017_23.php

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Le Tourmalet ....c'est là que le tour se gagne ou se perd

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Deschamps : «Trop d'erreurs»

L'Olympique de Marseille, battu par Toulouse (4-2) mercredi soir à Bayonne, et amputé de certains de ses cadres, n'a pas encore trouvé la bonne carburation. Mais pour Didier Deschamps, l'essentiel était ailleurs.
«Quel bilan tirez-vous à chaud de cette rencontre ?
Sur le plan athlétique, je m'attendais à avoir des difficultés, parce que l'on a pas mal travaillé en début de semaine. De plus, il y a eu des erreurs individuelles qui nous ont coûté cher, et qui nous ont fait prendre autant de buts. Mais je n'oublie pas que j'ai six internationaux qui ne sont pas là*. Ceci étant, cela m'a permis de voir des choses et de laisser du temps de jeu à certains, ce qui leur montre ce qu'est le haut niveau. Et à Marseille, c'est difficile.

Certains joueurs ont-ils marqué des points ?
Je ne veux pas parler des performances individuelles. Dans l'ensemble, on a été assez lents sur le plan athlétique, avec certains joueurs qui l'étaient un peu moins que d'autres. Quelques-uns profitent du temps de jeu, d'autres non. Après, je prendrai le temps de faire une analyse. Il y a un autre match dès samedi (face à Catane, à Béziers, NDLR) au cours duquel d'autres encore auront eux-aussi du temps de jeu. Cela me permettra de remettre dans le coup les mondialistes, ou une partie tout du moins. On y verra un peu plus clair au sortir de ce match, avant de partir à Tunis (pour le Trophée de Champions, face au PSG).

Alors, y a-t-il eu, d'un point de vue plus global, des satisfactions ?
A partir du moment - et assez logiquement - où on était un peu empruntés, il y a eu plus de déchet. Mais oui, on a eu un meilleur passage dans la deuxième partie de la première mi-temps. Ensuite, avec la fatigue, ça a été plus dur. Mais j'y reviens, il y a eu ces grossières erreurs... Et en face, il y a une équipe de Toulouse qui a toujours les mêmes qualités ; c'est tant mieux pour elle. Mais tout cela reste des matches de préparation, avant d'enchaîner. L'essentiel, c'est d'avoir tout le monde prêt pour le début du championnat.

L'autre actualité du moment, c'est le cas Stéphane Mbia...
Il est là... Et c'est déjà une bonne surprise !

Avez-vous pu discuter avec lui ?
Non, j'avais un match dont il fallait que je m'occupe... »

Propos recueillis par Laurent BRUN, à Bayonne.

*A. Ayew, Mandanda, Valbuena et Taiwo ont été laissés au repos, ainsi que Mbia, à peine rentré, et Heinze, de retour le 26 juillet.
http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20100721_233942_deschamps-trop-d-erreurs.html

Tour de France - La fête continue !

Les Français continuent de se régaler dans les Pyrénées. L'équipe Bbox Bouygues Télécom aussi. Au lendemain de la victoire de Thomas Voeckler, Pierrick Fédrigo a remporté la 16e étape mardi à Pau en règlant au sprint une échappée où se trouvait aussi Lance Armstrong. Aucun changement au général
Les Français ont l'art du paradoxe. Inexistants dans la course au maillot jaune, au podium et même au Top 10, ils n'en finissent pourtant plus d'enchaîner les victoires. Et pas dans des petites étapes. Avant les Pyrénées, la besace bleue était déjà décemment remplie avec les deux succès de Sylvain Chavanel (Spa et les Rousses) et celui de Casar à Saint-Jean-de-Maurienne. Mais depuis l'entrée dans le massif du Sud-Ouest, c'est un vrai feu d'artifice. Mardi, Pierrick Fédrigo a imité Christophe Riblon et son coéquipier Thomas Voeckler, respectivement vainqueurs à Ax 3 Domaines et Bagnères-de-Luchon, pour signer la 6e victoire tricolore en 17 jours de course. Au moins les Français, conscients de leurs limites, savent-ils jouer sur leurs points forts. Et ça paie.

Ça paie aussi, il faut bien l'admettre, parce que ces Pyrénées s'avèrent relativement décevantes. Les ténors du classement général ont décidé de s'expliquer a minima, en choisissant scrupuleusement l'endroit, et le moment, où ils souhaitent déclencher la grande bagarre. Sur les cinq premières étapes de haute Montagne, une seule est revenue à un favori (Andy Schleck à Avoriaz). Les quatre autres ont été enlevées par des baroudeurs.... français. Peut-être faut-il voir là une conséquence de la suppression des bonifications. Le gain de l'étape a moins d'intérêt désormais. Mardi, ce fut encore le cas. Malgré un quatuor mythique, de Peyresourde à l'Aubisque en passant par Aspin et le Tourmalet, le sommet du dernier col était trop loin de l'arrivée à Pau (60 km) pour aiguiser les appétits. Statu quo donc dans la course au maillot jaune. Alberto Contador et Andy Schleck sont toujours séparés par huit petites secondes. Après la journée de repos, ces deux-là s'expliqueront au sommet du Tourmalet. Cette fois, il faudra bien qu'ils règlent leurs comptes.

Alerte pour S.Sanchez

En attendant, ils sont restés calmes, mardi. Et pourtant, quel début d'étape! Dans Peyresourde et Aspin, ça a vissé sévère, notamment parce qu'une échappée royale a failli sortir, avec Roman Kreuziger, Alexandre Vinokourov ou encore Ryder Hesjedal. Trop dangereux pour trop de monde... Il a fallu attendre les premières rampes du Tourmalet pour que la course se calme enfin. Pour certains, c'était trop tard, à l'image d'un Ivan Basso à la dérive. D'autres, en revanche, ont pu souffler. On pense à Samuel Sanchez, en difficulté dans le col d'Aspin. Heureusement pour le Basque, le tempo s'est ralenti, sans quoi il ne figurerait plus sur le podium. Mais une fois que la bonne échappée a pris corps, tout est rentré dans l'ordre. Dès lors, il devenait clair que plus rien ne se passerait entre les gros bras. Le gain de l'étape restait l'enjeu majeur du jour. Il allait concerner neuf coureurs.

Parmi eux, Damiano Cunego, Ruben Plaza (qui a opéré un joli rapproché au général puisqu'il grimpe de la 20e à la 12e place), Sandy Casar, Christophe Moreau (pour les pois) ou encore un certain Lance Armstrong. A l'attaque dès le début de la journée, le septuple vainqueur du Tour avait visiblement décidé de tout miser sur cette étape pour sauver son Tour. Il a beaucoup donné, mais il lui a manqué un petit quelque chose pour aller au bout de son idée. Tout ce petit monde est resté uni jusqu'en bas de la descente de l'Aubisque. Là, Carlos Barredo a décidé de la jouer en solo. L'Espagnol de la Quick Step, surtout en vue sur ce Tour pour sa baston à Gueugnon avec Rui Costa, a lutté seul devant jusqu'au bout. Héros malheureux du jour, il a été repris par ses camarades juste avant la flamme rouge. Le mini-sprint massif, derrière, ne pouvait échapper à Pierrick Fédrigo, de loin le plus véloce dans ce contexte. Même Sandy Casar, revenu de loin, n'a pu le coiffer.

Mine de rien, c'est un sacré palmarès que se taille Fédrigo. Le Marmandais, déjà lauréat d'une étape en 2006 à Gap et en 2009 à Tarbes (Aspin et le Tourmalet, déjà...), compte à présent trois victoires à son actif sur le Tour. Et que dire de l'équipe Bbox Bouygues Télécom. Deux victoires en deux jours, le champagne coule à flots chez les Vendéens. Voeckler et Fédrigo ne seront jamais sur le podium du Tour, mais ce sont quand même deux sacrés coureurs. Et comme le maillot à pois trône toujours sur les épaules d'Anthony Charteau, Jean-René Bernaudeau peut se frotter les mains. Lui qui a besoin d'un repreneur pour poursuivre l'aventure peut se réjouir: ses hommes forts font ce qu'il faut pour l'aider...
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/20072010/70/tour-de-france-la-fete-continue.html

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Quatre cols
au programme
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à partir de 13h00

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Delgado : «Très ambitieux»

«Cesar Delgado, comment se passe la préparation ?
Très bien. A titre personnel, je commence à vraiment ressentir la fatigue du travail effectué jusqu'ici. Cependant, nous touchons plus le ballon depuis quelques temps, c'est davantage plaisant.

Quelles ont été vos sensations lors des deux premiers matches ?
On voit que nous sommes encore en pleine préparation physique. Je nous ai trouvé lourds et fatigués, surtout samedi face au Sporting (défaite 2-0). Mais je ne suis pas inquiet, nous avons une bonne équipe avec des joueurs de qualité. Il ne faut pas oublier qu'il nous manque de nombreux titulaires*. De mon côté, j'ai apprécié le fait de commencer les deux matches amicaux. Ça me donne confiance.
Concernant votre ami Lisandro Lopez, comment va-t-il ?
Sa blessure au tendon n'est pas très grave, il va de mieux en mieux. Je l'ai trouvé serein. Je peux vous assurer qu'il sera là pour la reprise du Championnat et en pleine forme. C'est un joueur qui a besoin de peu d'entraînement pour être en forme.

Pour l'instant, seul Jimmy Briand a été recruté. Un joueur qui peut évoluer aux mêmes postes que vous...
La concurrence est saine entre nous. Jimmy est un grand joueur. Il s'est déjà très bien intégré dans le vestiaire. Je suis certain qu'il va apporter beaucoup à l'équipe et j'espère sincèrement que tout se passera bien pour lui.


«Gagner le championnat et atteindre la finale de la Ligue des Champions. Rêver ne coûte rien»
Après une belle saison 2009-10, celle-ci doit être celle de la confirmation. Vous la redoutez ?
Non parce que je suis déjà très exigeant envers moi-même. Je ne me contente jamais de ce que je démontre, j'essaye toujours de faire plus.

On sent aussi que vous avez plus confiance en vous...
C'est vrai. Les deux premières saisons, comme je ne jouais pas, je me sentais mal. L'an passé, je me suis senti plus important pour l'équipe. J'ai pu jouer et démontrer mes qualités.

Avez-vous pensé à quitter l'OL cet été ?
Cela ne m'est jamais passé par la tête. En même temps, je dois avouer qu'aucun club n'a fait d'offres donc je n'ai pas eu à y réfléchir (rires).

Vous avez récemment émis le souhait de prolonger à l'OL. Qu'en est-il ?
Pour le moment, le club ne s'est pas manifesté. Quand ils m'appelleront, nous prendrons le temps de discuter de tout cela. Il me reste encore un an de contrat, je pense que l'OL me proposera quelque chose, je n'en doute pas. Mais pour le moment je n'ai rien. J'ai 29 ans, je suis bien ici, et si j'en ai l'opportunité, je signerai un contrat longue durée.


Après deux saisons sans titre, l'OL se doit de gagner. Vous ressentez cette pression ?
A Lyon, il a toujours de la pression. Tout le monde attend ce titre avec impatience. Je suis très ambitieux, nous avons vraiment une belle équipe. Le premier objectif, c'est de regagner le Championnat. Le second, d'aller plus loin en Ligue des champions donc en finale. Rêver ne coûte rien.»

Propos recueillis par Stéphane DAMIAN-TISSOT

* Cris et Lisandro sont blessés, Toulalan, Reveillère, Lloris et Makoun ont repris l'entraînement ce lundi alors que Bastos et Mensah retrouveront le groupe jeud
http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20100719_200848_delgado-tres-ambitieux.html

Belle victoire française

Victoire d'étape: Voeckler (FRA)

Contador (ESP) en jaune

Schleck à 9 secondes

17h10: C'est fini. Schleck arrive avec 40 secondes de retard. Il perd son maillot pour 9 secondes. Quelle sale journée pour le Luxembourgeois qui avait réussi à porter une superbe attaque. Contador ne revient pas, Vinkourov fait l'effort. Après un incident mécanique, Schleck est stoppé, Contador revient à ce moment-là comme une balle et poursuit son effort. Malgré un superbe effort,le maillot jaune ne revient pas sur un Contador qui a fait le trou mais a l'air géné. "On m'a dit qu'il avait eu un incident mais quand j'ai lancé l'attaque, je ne savais pas. Quand j'ai su, c'était déjà trop tard", explique l'Espagnol qui prend le maillot. "Je n'aurais pas pris le maillot comme ça", déclare Schleck à l'arrivée. Ca promet pour le Tourmalet.


17h09: Contador en termine. Schleck a 31 secondes pour sauver son maillot jaune.


17h06: Après sa victoire à Perpignan en 2009, Voeckler remet ça et remporte une superbe étape. Le petit bonhomme a quitté son groupe d'échappés à la pédale sur le Port de Bales. 5e victoire française. Superbe.


17h04: Drôle de voir l'attitude de Contador qui roule sans rouler. Pas très à l'aise dans son cuissard l'Espagnol. Au moins Ullrich avait attendu Amstrong. La classe allemande en 2003.


http://www.20minutes.fr/article/585567/Sport-Tour-de-France-Pamiers-Bagneres-de-Luchon-a-suivre-en-live-comme-a-la-maison.php

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à partir de 14h20

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La démonstration française

L'équipe de France des - de 19 ans a soigné son entrée en matière dans l'Euro qui se déroule du 18 au 30 juillet dans l'Hexagone. Au terme d'une rencontre dominée de la tête et des épaules, les joueurs de Francis Smerecki se sont logiquement imposés face aux Pays-Bas (4-1), équipe qui faisait pourtant office d'épouvantail dans la poule A. Sous les yeux d'un certain Laurent Blanc, les Bleuets, emmenés par un Gaël Kakuta étincelant, ont réalisé une première période quasi parfaite en privant leurs adversaires de ballons. Et c'est justement Kakuta qui a débloqué la rencontre.

Après un festival technique à l'entrée de la surface de réparation, le milieu de terrain offensif de Chelsea trompait facilement le portier néerlandais (20e). S'en suivait dès lors une avalanche d'occasions dangereuses pour les jeunes Tricolores et Cédric Bakambu doublait la mise (37e). Parti du milieu de terrain, l'attaquant sochalien faisait parler sa puissance pour se débarrasser de ses adversaires et tromper une deuxième fois Zoet. L'addition aurait pu être plus salée si Clément Grenier n'avait pas raté son penalty, après une faute sur Francis Coquelin, et si le poteau n'avait pas repoussé une tête d'Antoine Griezmann, très remuant.


L'axe Fofana - Kakuta - Bakambu brillant

Au retour des vestiaires, les Néerlandais relevaient la tête et obligeaient l'équipe de France à procéder par contre. Malgré la réduction du score de Jerson Cabral sur un coup franc détourné par le mur français (54e), le collectif tricolore a su faire le dos rond avant de porter l'estocade par l'intermédiaire de son capitaine, Gueida Fofana (84e, le but a été attribué à Martins Indi contre son camp) et de son buteur Cédric Bakambu (92e), auteur d'un doublé. L'équipe de France a montré deux visages ce dimanche soir. Un premier séduisant, avec une grosse qualité technique et une volonté de ressortir proprement les ballons, et un deuxième, plus laborieux mais tout aussi efficace.

Grâce à cette probante victoire, les hommes de Francis Smerecki prennent la tête de la poule A et se rapprochent un peu plus de l'objectif fixé en début de compétition. A savoir, terminer à l'une des trois premières places du groupe, synonyme de qualification pour les prochains Championnats du monde des moins de 20 ans programmé l'an prochain. - B. Po


La composition de l'équipe de France
Abdoulaye Diallo - Loïc Nego, Sébastien Faure, Chris Mavinga, Timothée Kolodziejczak - Gueida Fofana (C), Clément Grenier (Enzo Reale, 79e), Francis Coquelin, Antoine Griezmann (Alexandre Lacazette, 72e) - Gaël Kakuta - Cédric Bakambu.
http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20100718_220129_la-demonstration-francaise.html

Lizarazu relance Anelka

Bixente Lizarazu poursuit son explication post-Mondial, toujours par médias interposés : "Que va faire Nicolas Anelka après le foot ?", demande-t-il en substance dans Le Figaro après la contre-attaque du "banni" des Bleus dans France Soir.
Pour sa première Coupe du Monde, après trois ratées, on s'attendait à plus d'enthousiasme de sa part. J'ai juste envie de voir ce qu'il va devenir quand il ne pourra plus courir derrière un ballon", voici comment Bixente Lizarazu tente d'éviter de répondre à la question que se posait récemment Nicolas Anelka dans France Soir. Souvenez-vous : "Lizarazu, c'est qui? Une légende vivante? Ou un ancien joueur frustré?".

Interrogé par le Figaro sur sa reconversion dans les médias, Lizarazu ne peut pas vraiment échapper aux polémiques qui crépitent encore comme des cendres encore chaude dans la cheminée de l'équipe de France. Le jugement ferme qu'il a porté pendant l'épreuve, disons à mi-chemin entre les opinions de Christophe Dugarry et les affirmations radicales de Lilian Thuram, devrait avoir des échos pendant de longs mois encore. «Mon nouveau métier, c'est de décrypter un sport qui est devenu complètement formaté, a rappelé Liza, consultant pour TF1 et RTL. Pas d'entrer dans de pathétiques querelles de cours d'école."

Soit, mais la pique lancée plus haut relance à elle seule ce dialogue de sourds. A quand un lieu pour poser la vraie question, à la source de la polémique ? A quand une vraie rencontre entre ce nouveau journaliste et Anelka ? "Anelka s'est-il expliqué sur son insulte à Domenech ? Rien.", lance Lizarazu. A quand la réponse d'Anelka en direct sur Téléfoot ?

Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/18072010/70/coupe-du-monde-2010-lizarazu-relance-anelka.html

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C'est l'enfer pyrénéen de ce dimanche
C'est aujourd'hui que le tour se gagne ou se perd
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à partir de 13h30

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ATP Stuttgart - Monfils tient sa finale

Gaël Monfils jouera sa première finale ATP de la saison à Stuttgart après sa victoire sur l'Espagnol Daniel Gimeno-Traver en demi-finale (6-4, 4-6, 6-0). Le Français, 17e mondial, affrontera un autre Ibérique, Albert Montanes, vainqueur de Juan Carlos Ferrero un peu plus tôt (6-3, 7-6).
ATP STUTTGART - Demi-finales

Gaël Monfils (FRA/N.3) bat Daniel Gimeno (ESP) 6-4, 4-6, 6-0

Albert Montanes (ESP/N.5) bat Juan Carlos Ferrero (ESP/N.4) 6-3, 7-6 (8/6)

La dernière apparition de Gaël Monfils en finale remontait au Masters de Paris-Bercy face à Novak Djokovic. Plus de six mois après cette défaite et une passade difficile, le Parisien est parvenu à franchir le stade des demi-finales pour tenter de décrocher son 3e titre ATP après Sopot en 2005 et Metz en 2009. Lors de sa 10e finale, sa 4e sur terre battue, le 17e mondial affrontera l'Espagnol Albert Montanes, vainqueur de Juan Carlos Ferrero. Pour en arriver là, il a dû batailler une 3e fois de suite en trois sets face à Daniel Gimeno-Traver. Cet Espagnol avait fait sensation au 2e tour en éliminant Nikolay Davydenko, tête de série N.1 du tournoi allemand.

Après deux échecs en demi-finales de Brisbane et Johannesburg en début d'année, Monfils a tenu tête à l'Espagnol, 88e mondial, lui infligeant un cinglant 6-0 dans la dernière manche, après quasiment deux heures de jeu. Ce sera la 2e rencontre entre Montanes et Monfils. La première, remportée par l'Espagnol, a eu lieu à Bucarest il y a 5 ans. Le 30 mondial jouera sa 2e finale de la saison après un titre gagné sur la terre battue d'Estoril en mai dernier, où il avait notamment battu Roger Federer en demi-finale. Monfils a l'occasion de succéder à Jérémy Chardy, vainqueur l'an passé.

S.P. / Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/17072010/70/atp-stuttgart-monfils-tient-sa-finale.html

Meeting Areva - Bolt sans forcer

Coincé au couloir 4 entre Powell et Bolt, Christophe Lemaitre a tenté de faire bonne figure lors de sa première apparition au Stade de France. Mais le nouveau recordman de France (9"98) n'a pas réussi à bousculer les Jamaïcains à la décontraction exacerbée. Annoncé en 9"70, Usain Bolt, champion olympique et du monde, a remporté le 100 m en 9"84 devant ses compatriotes Asafa Powell (9"91) et Yohan Blake (9"95)*. Le Français prend finalement la 5e place (10"09), à 11 centièmes de la nouvelle marque tricolore. "Faire 10.09 en étant "fini", c'est déjà pas mal, assurait Lemaitre. De toute façon le gros reste à venir avec les championnats d'Europe. C'est une bonne expérience. J'en manque au niveau mondial. J'étais très bien aussi pendant la course. Je ne ressentais pas de pression par rapport à ceux qui m'entouraient".

Derrière lui, Martial Mbandjock, a terminé 8e (10"20), alors que Ronald Pognon... n'était pas là. L'ancien détenteur du record hexagonal sur la ligne droite a passé une sale soirée : engagé en 4x100m un peu plus tôt, Pognon n'a pas réussi à trouver Lemaitre lors du premier relais, et s'est bloqué le dos, entraînant son forfait pour le 100m. Vainqueur sans souci sur la ligne droite, Bolt a échoué à 2/100e de la meilleure performance de l'année, qu'il a lui-même établie la semaine dernière à Lausanne, tout comme Powell à Rome (9"82). "Je suis complètement satisfait de ma victoire, mais ce n'est pas la plus belle course de ma vie, a relativisé Bolt. Le dernier 50 m est ma meilleure partie de course mais je ne l'ai pas montré aujourd'hui. Je suis encore un peu faible et j'ai besoin de travailler la force. Et je n'ai rien senti au tendon d'Achille."

Lavillenie, 9e victoire de suite

Il fallait regarder ailleurs pour voir tomber des records. Notamment en 110m haies. En l'absence de Dayron Robles, la référence sur la distance, l'Américain David Oliver a fait le show en remportant la course en 12"89, record du meeting, à 2 centièmes du record mondial établi par le hurdleur cubain il y a deux ans. Son compatriote Jeremy Wariner avait lancé la soirée sur 400m en réalisant la MPM 2010 en 44"49. Engagé sur la distance, un Leslie Djhone émoussé a pris la 5e place (45"58). "Je rate mon départ. J'avais les championnats de France dans les jambes. On ne peut pas me demander la lune. Cela sert toujours de courir sous la fatigue. Je manque de fraîcheur pour terminer, mais c'est ça qui fait que je ne m'inquiète pas: quand j'aurai plus de fraîcheur pour terminer, ça passera."

Mécontent, Romain Mesnil l'était aussi. Avec 5,60m, le perchiste français n'a pas fait le concours espéré. "Je saute en force, je ne dépasse pas mes perches. Je manque de sérénité, avoue Mesnil. Il me reste un concours à Castres pour retrouver un peu de confiance. Pour l'instant, je ne veux pas penser aux Championnats d'Europe, même si je sais que je peux y sauter sur l'expérience." Renaud Lavillenie a fait fi de la pression du Stade de France pour remporter le concours avec une barre franchie à 5,91m, sa 9e victoire de suite cette saison. Le recordman de France (6,01 m) a tenté de passer 6,07 m, en vain. "J'ai tenté cette marque pour casser la routine. Je voulais relever le défi. Je n'étais pas si loin, il me manquait juste un peu de fraîcheur". Il termine devant l'Américain Derek Miles (5,70m) et l'Ukrainien Maksym Mazuryk (5,70m). On attendait une joute avec Steve Hooker, mais l'Australien n'a même pas réussi à franchir le premier obstacle à 5,40m.

L'autre performance française est venue sur 1500m. Hind Dehiba-Chahyd a amélioré le record de France de la distance en terminant 3e en 3'59"76 de la course remportée par la Russe Anna Alminova, meilleure performance mondiale de l'année en poche (3'57"65). L'ancienne Marocaine, revenue à la coméptition l'an passé après un contrôle positif à l'EPO en 2007, a amélioré sa propre marque (4:00.49), établie 5 ans plus tôt. Comme Dehiba, Vincent Zouaoui-Dandrieux a réalisé le minimum pour Barcelone sur 3000 m steeple (8e en 8:21.27). Tous deux sont quasiment dans l'avion pour les "Europe" avec les 53 autres Tricolores déjà embarqués. En revanche, pas de nouveau record de France pour Mélanie Melfort en saut en hauteur. Avec une barre franchie à 1,82m, elle était loin de déstabiliser Blanka Vlasic. La star croate a remporté le concours en améliorant le record du meeting en franchissant 2,02m.

*NB : Vent à -0,3 m/s.

Eurosport
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Bourg-de-Péage - Mende
Après deux journées plutôt calmes, le peloton devrait retrouver de quoi s’occuper. Au programme, cinq difficultés. Trois petites côtes qui n’intéresseront que les concurrents pour le maillot à pois, une belle montée régulière sur près de 14 km, le Suc de Montivernoux, à mi-parcours. Et enfin, le clou du spectacle, la Côte de Croix-Neuve, rebaptisée Montée Laurent Jalabert en hommage à la victoire de Jaja le 14 juillet 1995. Cette dernière difficulté n’est pas longue (3 km), mais c’est un beau coup de cul à 10% de moyenne. Idéal en fin d’étape pour faire des écarts.

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LA PISTE SERA BRÛLANTE

Usain Bolt, Chrisophe Lemaitre et Asafa Powell. Ces trois-là seront côte à côte vendredi lors du meeting de Paris-Saint-Denis. Ce sera le point d'orgue de la réunion. A le demande de son entraîneur Pierre Carraz, le jeune Français de 20 ans, qui est passé sous les 10 secondes la semaine dernière (9''98), se retrouvera avec Bolt à sa gauche et Powell à sa droite. Deux monstres du sprint mondial : Bolt est le triple champion olympique et du monde et détenteur du record du monde (9''58) et Powell, l'ancien détenteur de la marque référence, est l'homme qui a couru le plus souvent sous les 10 secondes (64 fois).
Lemaitre ne s'en fait pas une montagne : «C'est une chance de courir avec eux. Ils vont prendre un meilleur départ que moi, je le sais. C'est à moi de gérer ça et de faire ma course. Me frotter à des meilleurs que moi me manquait pour engranger de l'expérience et m'améliorer». Martial Mbandjock, qui s'approche aussi des 10 secondes, et Ronald Pognon, ancien détenteur du record de France (9''99), espèrent aussi profiter de l'aspiration des surdoués du sprint.

«Il y a Bolt mais pas seulement»
Comme l'a rappelé l'organisateur Laurent Boquillet lors de la conférence de presse de présentation, «il y a Bolt mais pas seulement» au Stade de France. Le concours de la perche sera particulièrement relevé avec l'affrontement tant attendu entre Renaud Lavillenie, toujours invaincu cette saison en huit concours, et l'Australien Steve Hooker. L'Australien, champion du monde et olympique, est mené 4-3 dans leurs confrontations directes. Romain Mesnil, le vice-champion du monde, espère aussi être de la fête.

Sur 110 m haies, le Stade de France pourrait même vivre son premier record du monde. L'Américain David Oliver s'est approché, en 12''90, à 3 centièmes du record du monde (12''87), le 3 juillet dernier. Et cette année, il a déjà avalé les obstacles en moins de 13 secondes - il est le seul - et à trois reprises. Il est à regretter que le Cubain Dayron Robles, qui détient ce record du monde, ne soit pas de la partie. Des douleurs aux adducteurs l'ont contraint au forfait. Enfin Eunice Barber, 35 ans, revient sur le sautoir en longueur du Stade de France, celui-là même où elle a remporté son titre mondial en 2003. Cette fois, l'objectif plus modeste est de réussir les minima européens (6,71 m). (Avec AFP)

Les principaux engagés
HOMMES :
100 m : Usain Bolt (JAM), Asafa Powell (JAM), Christophe Lemaitre (FRA), Yohan Blake (JAM)
400 m : Jeremy Wariner (USA), David Neville (USA), Leslie Djhone (FRA), Jonathan Borlée (BEL)
110 m haies : David Oliver (USA), Ronnie Ash (USA), Ryan Wilson (USA)
Perche : Renaud Lavillenie (FRA), Steve Hooker (AUS), Romain Mesnil (FRA)

FEMMES :
200 m : Allyson Felix (USA), Kelly-Ann Baptiste (TRI), Sherone Simpson (JAM)
Hauteur : Chaunte Lowe (USA), Blanka Vlasic (CRO)
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Le Barça rêve d’un nouveau champion du monde

L’influence du FC Barcelone sur l’Espagne championne du monde est indéniable. Avec huit éléments présents dans le groupe de Vicente Del Bosque en Afrique du Sud, le club catalan inspire forcément la Roja. Dans le jeu, les similitudes avec le style blaugrana sont indéniables. La réussite de certains joueurs de la Selección durant le Mondial dans ce système de jeu a d’ailleurs donné des idées aux recruteurs barcelonais. Ainsi, outre Cesc Fabregas (23 ans, Arsenal), ils souhaiteraient ajouter un nouvel international à leur effectif.

Le quotidien sportif espagnol Mundo Deportivo révèle que les pensionnaires du Camp Nou seraient plus qu’intéressés par les services du milieu de terrain de l’Athletic Bilbao Javi Martinez (21 ans). S’il n’a disputé que 17 minutes pendant la Coupe du monde (face au Chili 1-2), le Basque a su se mettre en valeur dans la vie du groupe. Ses qualités de ratisseur, sa vision du jeu et sa mentalité, louées par Pepe Reina lors du retour héroïque de la Furia, ont fait merveille pendant les entraînements des Ibères. Du coup, le Barça songerait à en faire le successeur de Yaya Touré (27 ans), parti s’enrichir à Manchester City.

Seulement, Sandro Rosell et son staff n’auront pas la partie facile. D’une part, l’Athletic Bilbao réclame une coquette somme de 30 M€ pour le lâcher. Et d’autre part, la concurrence est rude sur ce dossier, le Real Madrid, Chelsea et Liverpool étant eux aussi intéressés. Alors, le FC Barcelone parviendra-t-il à asseoir un peu plus sa domination sur le football espagnol en s’offrant Javi Martinez ? Réponse dans les prochaines semaines.
http://www.footmercato.net/liga/transferts/le-barca-reve-d-un-nouveau-champion-du-monde_52391

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Diawara : «J'attends Alou»

«Souleymane Diawara, cela doit vous faire plaisir de voir que Marseille s'intéresse à votre ancien partenaire et ami, Alou Diarra ?
Bien sûr. Cela fait super longtemps qu'on se connaît, presque huit ou neuf ans. Nous avons commencé au Havre ensemble. Quand j'ai appris que Marseille s'intéressait à lui, ça m'a fait énormément plaisir. Maintenant, il n'y a encore rien de fait pour le moment donc il ne faut pas s'emballer. Si on a la chance de récupérer Alou, ce serait un plus pour nous. Que ce soit sur le terrain ou en dehors, on s'entend super bien. Il est fan de moi et je suis fan de lui (rires).

Etes-vous impatient de le voir arriver à Marseille ?
Je me suis fait beaucoup d'amis dans l'équipe mais c'est sûr que ce serait un pote en plus, un frère. Ce ne serait que du bonus pour moi et pour l'OM.
Avez-vous essayé de le joindre pour lui parler de l'OM ?
Non, je pensais qu'il était en vacances et qu'il n'avait pas encore repris. Je ne voulais pas trop le déranger. Je ne vais peut-être pas tarder à lui passer un coup de fil.

L'arrivée de Diarra prouverait-elle que le club a de grandes ambitions pour la saison prochaine ?
Le club a déjà prouvé l'année dernière qu'il avait de grandes ambitions en faisant un recrutement très important. Là, si on a la chance d'avoir Alou, cela prouvera que l'OM ne lâche rien.



« J'espère qu'Alou n'hésitera pas »
Vous avez quitté Bordeaux pour Marseille l'an dernier, Diarra pourrait en faire autant...
Oui c'est vrai, c'est comme ça. On ne peut rien faire contre ça. Cela prouve simplement que Marseille est très attractif. Quand l'OM vient frapper à votre porte, vous ne réfléchissez pas à deux fois. Moi, quand ils sont venus, j'y suis allé direct. J'espère qu'Alou n'hésitera pas et qu'il va nous rejoindre, je l'attends.

Quel message aimeriez-vous faire passer à Alou Diarra ?
J'aurais juste envie de lui dire : "dépêche-toi de ramener tes fesses !" (rires)
http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20100714_204429_diawara-j-attends-alou.html

Transferts - Henry à New York

Les New York Red Bulls ont officialisé ce midi la signature de Thierry Henry. La durée du contrat n'est pas précisée. "Un nouveau chapitre excitant dans ma carrière et ma vie" a-t-il commenté. Il jouera pour sa nouvelle équipe dès la semaine prochaine
Thierry Henry va découvrir son cinquième club. Après Monaco, la Juventus, Arsenal et le FC Barcelone, Titi a signé avec les New York Red Bulls. L’information était dans l’air depuis des semaines. Elle a été confirmée mercredi en début d’après-midi par le club de MLS. A 32 ans, l'international français s'est engagé pour "plusieurs années". Le club ne précise pas la durée du contrat, ni le montant de son salaire. Après une saison compliquée à Barcelone où il a rongé son frein entre l’infirmerie et le banc, ce nouveau défi n'est pas pour lui déplaire : "Cette signature est un nouveau chapitre très excitant dans ma carrière", annonce le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France (51 buts) sur le site de la franchise new-yorkaise.

Pour beaucoup, Henry va en préretraite en MLS. Lui n'est pas de cet avis. Amoureux de New York et des Etats-Unis, il n'a jamais caché son désir de terminer sa carrière outre-Atlantique. Et il arrive avec de l'ambition dans une franchise qui n'a jamais rien gagné mais possède de sérieux arguments financiers depuis l'arrivée de Red Bulls en 2006. "C'est un honneur de jouer pour les Red Bulls", lâche Titi, qui jouera aux côtés de Juan Pablo Ángel, l'ancien attaquant d'Aston Villa à New York depuis 2007. "Je suis bien conscient de l'histoire de l'équipe et mon but est désormais d'aider la franchise à remporter son premier championnat", avoue-t-il.

Début le 22 juillet contre Tottenham

Ce nouveau défi est en tout cas une bonne bouffée d'oxygène pour le Français. L’ancien Gunner a vécu une saison noire, entre temps de jeu réduit au Barça, main contre l'Eire le 18 novembre et polémique mondiale, puis Coupe du monde catastrophique avec les Bleus où il a perdu sa place dans le onze et le brassard. Dans une Ligue qui cherche à se développer, mais d’un "niveau CFA" selon une estimation récente de Franck Leboeuf qui vit à L.A., "entre L1 et L2" selon Youri Djorkaeff (ex-joueur à New York), il retrouvera la lumière. Il sera l'un des joueurs phares pour promouvoir le soccer aux Etats-Unis comme David Bekcham aux Los Angeles Galaxy.

Les New York Red Bulls sont d'ailleurs ravis de leur coup : "Thierry Henry est l'un des joueurs qui a connu le plus de succès ces 15 dernières années. Nous sommes enchantés de l'accueillir", lance Dietmar Beiersdorfer, le directeur sportif des Red Bulls. Thierry Henry, qui pourrait retrouver Fredrik Ljungberg annoncé à Big Apple, va en effet devenir le cinquième champion du monde à rejoindre la MLS après Lothar Matthäus, Youri Djorkaeff, Branco, qui ont tous joué à New York, et Denilson (FC Dallas en 2007-2008). En attendant d'essayer d'ajouter une ligne à son formidable palmarès, le meilleur marqueur de l'histoire d'Arsenal devrait déjà faire ses débuts avec son nouveau maillot sur les épaules dès le 22 juillet prochain contre Tottenham, en amical. Les fans de soccer l'attendent avec impatience.

Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/14072010/70/transferts-henry-a-new-york.html

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Marseille, Diarra ne dirait pas non

LE BUZZ

Marseille n'avait jamais fait de mystère sur son intérêt pour Alou Diarra. Jusqu'ici, le Bordelais n'avait pas manifesté une folle envie de rejoindre la Canebière, privilégiant un départ pour l'étranger. Ce n'est plus le cas selon L'Equipe. Didier Deschamps aurait fini par convaincre le milieu défensif international de signer à l'OM. Mais Jean-Louis Triaud ne semble pas très enclin à lâcher son joueur pour un club rival. L'ancien lyonnais dispose cependant d'une clause libératoire de 7,5 millions d'euros sur son contrat. "Oui, c'est cela", a confirmé le président bordelais. "Mais c'est une clause qui n'est pas valable pour l'OM", s'est-il empressé d'ajouter. Cet accord entre le joueur et ses dirigeants n'est peut-être valable que pour un acquéreur étranger. Diarra, 29 ans, est lié aux Girondins jusqu'en juin 2013, avec un salaire mensuel de 250 000 euros bruts. Pour aller le chercher, le club phocéen va vraisemblablement devoir consentir un effort financier.

TELEX

Après sa bonne Coupe du monde, le Rennais Asamoah Gyan est convoité par Fenerbahçe et West Ham. (L'Equipe)

Outre ces deux équipes, Asamoah Gyan intéresse également Liverpool en cas de départ de Fernando Torres, pour lequel Chelsea devra débourser au moins 70 millions d'euros. (News of the World)

Mais le premier choix des Reds pour remplacer El Niño serait Edin Dzeko, l'attaquant de Wolfsburg (Sunday Telegraph)

Les négociations se sont intensifiées entre le Real Madrid et Stuttgart pour le transfert de Sami Khedira vers le club espagnol. (As)

Le Monégasque Nenê doit passer sa visite médicale aujourd'hui avant de s'engager avec le PSG. (L'Equipe)

En fin de contrat avec Chelsea, Joe Cole a demandé à son agent de tâter le terrain du côté de la Liga et de la Serie A. (Daily Star)
http://fr.sports.yahoo.com/11072010/70/transferts-marseille-diarra-ne-dirait-pas-non.html

Crise à la FFF : dernière ligne droite

A une semaine du conseil fédéral de la dernière chance, Frédéric Thiriez est limpide dans Le Figaro: la ligne de démarcation entre pros et amateurs concerne la profondeur de la réforme des institutions de la FFF. Un dossier que Fernand Duchaussoy classait au rang des accessoires la semaine dernière
La guerre pour le pouvoir n'aura pas lieu. Celle pour les idées risque en revanche de faire des disparus. En général, dans les affaires politiques, c'est le contraire qui se produit. Mais il semble, à lire l'entretien que Frédéric Thiriez a accordé au Figaro, mardi, que le football français soit actuellement dans le schéma inverse. On ne se battra pas pour la place du chef, mais pour un modèle d'organisation. A dix jours du conseil fédéral qui devra déminer la crise potentiellement sans issue qui frappe la tête du football français, le patron de la LFP a quasiment adoubé Fernand Duchaussoy pour la succession de Jean-Pierre Escalettes à la présidence de la FFF. Il a également rassuré ceux qui lui font le procès de vouloir mettre la main sur l'équipe de France et sur l'arbitrage. "Le patron (de l'équipe de France) ne peut être que le président de la FFF, soutient Frédéric Thiriez. L'autorité ne se divise pas. (Et) de par les lois de la FIFA, l'équipe de France et l'arbitrage relèvent de la Fédération."

L'autre raison de ne pas craindre le schisme, c'est que le patron des pros n'y voit gère de justification. "Professionnels et amateurs sont indissociablement liés, visualise-t-il. Le foot de masse est le terreau des clubs professionnels, sa clientèle dans les stades et à la télévision. Et réciproquement, le football pro est la vitrine. Les 40 clubs pros entretiennent 400 équipes amateurs." Plus loin dans l'entretien, encore un peu d'huile dans les rouages : "Je suis dans une logique d'association entre les mondes professionnel et amateur. Et surtout pas dans une logique de séparation." Que craindre dans ces conditions, du conseil fédéral du 23 juillet ? C'est simple, la même chose que ce qui pendait au nez de tout le monde le 2 juillet : un départ fracassant des professionnels du conseil fédéral. Ce jour-là, à lire entre les lignes, on comprend que Frédéric Thiriez s'est retenu. "Pour éviter ce qui serait apparu comme une fracture, les élus du monde professionnels n'ont pas voulu quitter le conseil fédéral en acceptant de surseoir leur décision jusqu'au 23 juillet. Leur attitude a été responsable." Les amateurs n'ont plus qu'à dire merci...

Les Anciens et les Modernes

Le tableau est clair : si le dernier noeud de la querelle n'est pas dénoué, les pros passeront à l'action. Ce noeud, c'est le fonctionnement de la FFF, le mode de désignation de ses élites et les compétences resserrées de son exécutif fort. "Il faut réinventer le système fédéral assène Thiriez en porte-drapeau du progressisme. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il n'y a aucune crise entre professionnels et amateurs. La querelle oppose les Anciens aux Modernes, ceux qui veulent réformer et ceux qui veulent que rien ne change pour conserver leurs prérogatives." Le message est lancé aux 21 membres du conseil fédéral. Minoritaires (7 membres sur 21), les pros élargissent le débat pour faire basculer la majorité de leur côté. Dit autrement : c'est un jusqu'au-boutisme dans la mollesse sur la réforme des institutions qui peut provoquer le clash et leur départ de la Fédération.

En répétant qu'il souhaite un directoire et un conseil de surveillance, en brandissant encore son idée d'une élection présidentielle au suffrage direct, Frédéric Thiriez ne fait rien d'autre que surligner sa ligne de divergence avec Fernand Duchaussoy. Mardi dernier, les deux hommes avaient assisté côte à côte à la première conférence de presse de Laurent Blanc en s'esclaffant face à tant de bonheur. Juste après, M. Duchaussoy avait établi sa hiérarchie dans les priorités : "Je ne sais pas si la gouvernance de la FFF est l'urgence absolue." Plus loin : "En dehors du bus de Knysna, on ne peut pas dire que ça marche si mal que ça." Et de façon prémonitoire, exactement une semaine avant l'interview de Frédéric Thiriez : "On parle de querelle des anciens et des modernes, mais pas plus que ça. Cette élection indirecte concerne tous les clubs, elle a un fondement démocratique très clair. On peut certainement l'améliorer, mais pas dans l'urgence." Aux dernières nouvelles, les amateurs se disaient "ouverts à une réflexion sur la gouvernance". Les pros ne sont ouverts qu'au basculement dans une autre ère. Entre pros et amateurs, "il existe une solidarité financière naturelle" rappelle M. Thiriez. "Le monde professionnel verse chaque année 85 M€ aux amateurs. Personne n'a le monopole de la compétence et personne n'a le monopole du cœur." Convoquer l'argument du porte-monnaie et le souvenir du débat Giscard - Mitterrand, voilà qui est assez parlant sur l'étendue des désaccords entre deux mondes.

Eurosport
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Gyan vers Fernerbahçe ?

Selon L'Equipe, le club turc de Fenerbahçe aurait transmis une offre de 12 millions d'euros à Rennes pour s'attacher les services de l'international ghanéen Asamoah Gyan (photo Presse-Sports), très en vue lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud. Les dirigeants bretons - qui ne seraient pas contre un départ de leur attaquant - en demanderaient toutefois 8 de plus, soit 20 millions d'euros. De son côté, le joueur, toujours en vacances, semble plus intéressé par la Premier League que par le Championnat turc.

http://www.francefootball.fr/

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Vélodrome: feu vert à l'agrandissement

Le conseil municipal de Marseille a adopté aujourd'hui le projet de reconfiguration du stade Vélodrome chiffré à 273 millions d'euros en vue de l'accueil de rencontres de l'Euro 2016 que la France organisera.

Le projet prévoit la couverture du stade, son agrandissement à 67.000 places, sa rénovation, la création d'un stade de rugby mitoyen ainsi que la réalisation d'un nouveau quartier de 60.000 m2 mêlant bureaux, hôtels, commerces et habitations.
Le projet retenu est celui du consortium GFC Constructions, une filiale du groupe Bouygues préférée au projet présenté par le groupe Vinci.

Les travaux devraient s'étaler entre juin 2011 et juin 2014. Le financement de l'infrastructure mêlera des fonds publics et privés, avec une forte participation des collectivités locales.
Même s'il reste un équipement municipal et s'il gardera le titre de Vélodrome, le stade pourra recevoir le nom d'un sponsor.
"La possibilité d'une dénomination dédiée reste ouverte en raison de son intérêt financier", a déclaré lors du conseil municipal Jean-Claude Gaudin, le maire de Marseille.

Les groupes UMP et socialiste ont voté pour le projet, le PCF et le Modem se sont abstenus et les Verts ont voté contre.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/07/12/97001-20100712FILWWW00451-marseille-le-stade-velodrome-renove.php

Le Real Madrid décroche la signature d’un talent ibère au nez et à la barbe du Barça !

Depuis quatre ans, il a toujours changé de club chaque été. Lui c’est l’ailier de Getafe, Pedro Leon. Passé par Murcie, Levante, Valladolid et donc Getafe, ce milieu de terrain âgé de 23 ans devrait connaître une cinquième équipe en 2010. Courtisé par de grosses écuries européennes telles que le Real Madrid, le FC Barcelone, le Milan AC ou encore Manchester City, l’Espagnol devrait finalement prendre la direction du Stade Santiago Bernabeu.

Marca relaie en effet des propos du coach des Azulones, Michel, qui indique très clairement que la Casa Blanca aurait déjà conclu le transfert. « Ce n’est pas que Getafe ne peut rien faire, il (Pedro Leon) a été vendu au Real Madrid. Ils devront prendre en compte ses attentes et c’est Mourinho qui décidera. » Car au fond de lui, le coach ibérique espère se faire prêter un joueur qui ne cesse de progresser d’année en année.

Si les modalités financières de l’opération n’ont pas filtré, Leon disposait d’une clause libératoire estimée à 10 M€. Le Real a-t-il donc consenti un tel effort pour un joueur qui n’a pas encore prouvé sa valeur chez un grand d’Espagne ? Une chose est sûre, si le Special One décide de conserver le natif de Mula, ce dernier pourrait être le renfort offensif pour le côté droit tant désiré

http://www.footmercato.net/liga/transferts/le-real-madrid-decroche-la-signature-d-un-talent-ibere-au-nez-et-a-la-barbe-du-barca_52261

Armstrong «a baissé les bras»

Quand Lance Armstrong félicite Andy Schleck, vainqueur d'étape à Morzine, et Cadel Evans, nouveau Maillot Jaune, il le fait avec une certaine distance : «Ils ont bien roulé tous les deux d'après ce qu'on m'a dit !», ironise le septuple vainqueur du Tour de France à l'issue d'une journée noire finie très loin des favoris. Habitué à défier le sort, à l'image de cette traversée de champs en 2003 pour éviter la chute de Beloki, l'Américain de 37 ans a été rattrapé par la malchance dimanche en subissant deux chutes au cours de la 8e étape. «J'ai vécu une mauvaise journée, une très mauvaise journée. Au départ, cela allait, je me sentais fort et puis c'était de pire en pire», a-t-il reconnu après son arrivée à Avoriaz 11'45'' après Andy Schleck. «C'est triste à voir, il n'est pas battu aujourd'hui sur sa valeur physique mais par la malchance, assure le manager de l'équipe Johan Bruyneel. Ce matin, on n'avait pas de doutes sur sa forme. On avait de grandes ambitions pour faire la course.»
Après avoir tâté le bitume après six kilomètres de parcours dans une chute collective, Armstrong s'est à nouveau retrouvé à terre à 65 km de l'arrivée, cette fois assez durement : «Il y a eu ce rond-point avant La Ramaz. Une pédale a touché et ma roue avant a déjanté. J'ai cogné la route à 60-65 km/h. C'était difficile de repartir avec une chute pareille», a raconté le coureur de 38 ans, le maillot rapé, noirci par les chutes et le coude bandé. «Nous sommes revenus au pied de la montée et tout le monde était déjà lancé.» Après avoir lâché une minute dans les derniers kilomètres du col de la Ramaz (1re catégorie), à 34 km de l'arrivée, l'Américain a été arrêté une dernière fois, à 20 km de l'arrivée, le vélo bloqué par la chute d'un rival. Le coup de grâce pour le moral d'un champion en difficulté et qui a de fini l'étape à un rythme moins soutenu, dans la roue de Janez Brajkovic. Avant la première journée de repos, le leader désigné de RadioShack pointe au 39e rang du classement général (à 13''26 de Cadel Evans).
Après avoir accompagné Lance Armstrong dans son septennat de domination sur le Tour (1999-2005) puis l'avoir assisté pour son retour en 2009, le manager de RadioShack Johan Bruyneel a découvert pour la première fois sur les routes de la Grande Boucle un Armstrong résigné : «Il a baissé les bras, a raconté le Belge. Dans la dernière montée, il m'a dit qu'il avait pris un grand coup sur la hanche et qu'il ne pouvait pas pousser à fond.» Et Bruyneel de rappeler la malchance qui poursuit Armstrong depuis Rotterdam avec notamment la crevaison vers Arenberg qui l'avait laissé derrière tous ses rivaux. «Mon Tour est fini mais je vais rester, a prévenu le Boss. Je vais essayer d'aider l'équipe et de profiter de ces deux dernières semaines.» Autour de lui, c'est tout le groupe RadioShack qui est désormais à la peine : avant la première journée de repos, Levi Leipheimer (8e à 2'14'' d'Evans) est le seul du groupe à figurer parmi les prétendants au podium
http://www.lequipe.fr/Cyclisme/breves2010/20100711_201553_armstrong-a-baisse-les-bras.html

Forlan meilleur joueur du tournoi

Au pied du podium avec la sélection uruguayenne, Diego Forlan n'a pas tout perdu. La FIFA a en effet désigné l'attaquant de la Celeste meilleur joueur de cette Coupe du monde 2010. Il obtient ce ballon d'Or du tournoi avec 23,4% des votes, devançant le finaliste déchu Wesley Sneijder (21,8%) et le meilleur buteur de l'équipe championne du monde, David Villa (16,9%).

Le joueur de l'Atletico Madrid a inscrit cinq buts dans ce Mondial sud-africain, autant que trois autres joueurs. Mais c'est Thomas Müller qui rafle la mise, bénéficiant d'un total supérieur avec les passes décisives (trois contre une seule pour les autres prétendants).

http://www.francefootball.fr/FF/breves2010/20100711_235248_forlan-meilleur-joueur-du-tournoi.html

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On attaque la montagne!!!

Llodra, le conquérant

L'horloge affiche 20 heures et 2h23' de jeu. Fernando Verdasco vient d'obtenir sa première balle de break. Cela situe la performance de Michaël Llodra au service (14 aces, 41 services gagnants). Mais cela ne raconte pas l'essentiel de la victoire (6-7 [5], 6-4, 6-3, 7-6 [2] en 3h25') du Français. C'est le succès de l'intelligence de jeu et de la constance. Brillant, le 35e mondial l'a toujours été, mais quelques éclipses pouvaient survenir. Contre l'Espagnol, il a ajouté la régularité, la sobriété à la percussion. Cela s'appelle l'expérience et la lucidité pour décrocher «la plus belle victoire de sa carrière».

Pendant 3h25', son attitude ne trompe pas. Quand il perd le premier set au tie-break après avoir obtenu deux balles de set à 5-4 puis à 6-5 (sauvées par un service gagnant et un ace), il ne se frustre pas. « Après la perte du premier set qui aurait dû tourner en ma faveur, je ne m'affole pas, commente le Parisien qui explique avoir bien retenu les leçons du passé, notamment contre Andy Roddick à Wimbledon. Je savais que j'aurais de nouvelles occasions. J'ai essayé de rester concentré sur ce que j'avais à faire : penser au service, essayer de gagner les premiers points, être bien présent au filet, bien varier, jouer mon jeu, le priver de temps.» Calme et lucidité. Bien au contraire. Il se libère. Quand il mène deux sets à un et 4-1 avant de se faire débreaker à 4-3, il ne s'énerve pas. Bien au contraire. Bien aidé par son service (2 aces et un service gagnant) et un retour de revers bloqué à cinq points à deux, il réalise un tie-break parfait.

Lucidité et efficacité
Même dans la victoire, il n'exulte pas. Il pense déjà à la suite et à son double avec Julien Benneteau contre Feliciano Lopez et Fernando Verdasco. Pourtant il peut se réjouir de la qualité de sa relance et de son engagement et de sa première grande victoire en simple en Coupe Davis. Le 10e mondial a vécu un calvaire en retour. Sur sa chaise, il palabre avec son capitaine Albert Costa sur le service de son adversaire. « Sur ce genre de surface, j'en agace plus d'un, commente en souriant le Tricolore. Aujourd'hui, j'ai fait service-volée sur les première et secondes balles, sur une surface aussi rapide et avec des balles lourdes, je savais très bien que cela se jouerait dans la tête. »

L'Espagnol n'a pas l'habitude d'affronter un tel poison. Il ne trouve jamais la solution, alors il force (40 fautes directes). Il aime dicter le jeu, Michaël Llodra ne lui en laisse pas le temps. «Je sentais que je pouvais le gêner avec mon chip sur son revers, avoue le Français qui est entré sur le court avec la consigne de ne pas faire plus de trois frappes. Je ne voulais pas qu'il se règle et qu'il me manoeuvre. Volontairement, je tentais des coups pour éviter qu'il rentre dans la partie. » Quant à la volée du Français, elle relève de la pièce de musée. Les 6400 spectateurs, eux, ont le droit de jubiler. Ils n'ont pas vu Rafael Nadal ni Jo-Wilfried Tsonga, mais ils ont admiré du grand spectacle. Et la France peut se nourrir de statistiques. En 105 matches, elle n'a perdu que deux fois après avoir mené deux points à zéro. Et l'Espagne n'a jamais gagné après avoir perdu les deux premiers simples. Mais ce n'est qu'un chiffre, la prudence dans les esprits et l'audace dans le jeu restent le mot d'ordre. -
http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2010/20100709_210759_llodra-confirme.html