jeudi 31 mars 2011

Ligue 1 - Garcia prolonge

Rudi Garcia a prolongé jeudi son contrat avec Lille de deux saisons supplémentaires. L'entraîneur est désormais lié avec le LOSC jusqu'en 2014. Après Béria, Mavuba, Landreau, Debuchy et Hazard, le LOSC enregistre une nouvelle prolongation qui devrait lui permettre d'affirmer ses ambitions.
C'est au tour du maitre à jouer de continuer l'aventure. Le LOSC a enregistré ce jeudi la prolongation de Rudy Garcia pour les deux prochaines saisons, soit jusqu'en 2014. Tout sauf une surprise tant ces dernières semaines le coach et les dirigeants nordistes semblaient proches d'un accord. "De la part de Michel Seydoux et de l’entraîneur lillois, c’est un nouveau message fort symbolisant les ambitions du LOSC", précise le communiqué du club nordiste. Lille poursuit ainsi sa politique de prolongations des principaux cadres de l'effectif qui domine la Ligue 1 actuellement.
Avant Rudi Garcia, Franck Béria, Rio Mavuba, Mickaël Landreau, Mathieu Debuchy et Eden Hazard avaient eux aussi décidé de prolonger leur contrat. Ce n'est pas le cas d'Adil Rami. Le défenseur central, pièce maitresse du dispositif défensif des Dogues, poursuivra sa carrière du côté de l'Espagne et de Valence dès juin. Gros point d'interrogation, Gervinho. Le LOSC a proposé une prolongation à l'Ivoirien. Mais l'ancien Manceau semble attiré par les sirènes anglaises et espagnoles.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/31032011/70/ligue-1-garcia-prolonge.html
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mercredi 30 mars 2011

Franck Ribéry est content «de la façon dont le public a réagi»

Malgré les sifflets lors de son entrée en jeu...
Pour ses retrouvailles redoutées avec le public français au Stade de France, Franck Ribéry n’a pas échappé à une pluie de sifflets lors de son entrée en jeu mardi soir face à la Croatie (0-0). Pourtant, l’ancien «banni» voyait le verre à moitié plein à l’issue de la rencontre. «Le contexte était spécial. Au moment de mon entrée en jeu, il y a eu des sifflets, je m'y attendais, mais par la suite, je suis content de la façon dont le public a réagi. J'ai vraiment senti qu'il ne manquait pas grand-chose pour qu'il soit derrière moi», positive le milieu des Bleus à qui cette entrée a même rappelé même «mes (ses) débuts en équipe de France».
Le joueur du Bayern Munich était aussi heureux d’avoir pu évoluer sur son cher côté gauche. «Je peux jouer partout, mais mon meilleur poste, c'est à gauche. C'est vraiment là que je me sens le mieux, que je peux être dangereux comme je l'ai fait ce soir», souligne celui qui a marqué des points par rapport à un Florent Malouda encore très discret mardi sur ce côté gauche.
http://www.20minutes.fr/article/697333/sports-franck-ribery-content-de-facon-dont-public-reagi
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mardi 29 mars 2011

Fed-Cup - Escudé : "Mensonges"

Nicolas Escudé a déclaré dans L'Equipe que les propos tenus par Marion Bartoli la veille, expliquant que le capitaine de Fed Cup lui avait promis d'envoyer une lettre à l'ITF pour lui permettre de participer aux Jeux Olympiques, étaient des "mensonges". Retour à la case départ.
Il faut qu'ils (Bartoli père et fille) arrêtent de prendre les gens pour des cons", c'est lancé par Nicolas Escudé ce mardi matin dans L'Equipe mais ce n'est pas un pavé dans la mare, plutôt la suite logique d'un conflit souvent étouffé et pourtant bien réel entre l'encadrement de l'équipe de France de Fed Cup et la famille Bartoli.
Escudé, capitaine sous pression depuis 2009, a répondu aux propos tenus par la joueuse la veille dans le même quotidien. Elle y expliquait que le capitaine allait "écrire une note à la Fédération Internationale disant : 'Marion Bartoli s'est mise à disposition pour la Fed Cup, mais moi, en tant que capitaine, j'ai décidé de ne pas la sélectionner.' C'est pour cela que j'apprécie l'attitude de Nicolas et Alex, ils ne m'empêcheront pas d'aller aux Jeux."
"Marion, on ne l'a jamais vue"
Nicolas Escudé réfute en bloc cette proposition. "A aucun moment je ne lui ai promis quoi que ce soit, à aucun moment je n'ai pu lui dire que j'allais envoyer une lettre à l'ITF", précise l'ancien joueur qui raconte : "Ce qui me dérange le plus, c'est qu'on a eu une discussion les yeux dans les yeux avec Walter, et pas avec Marion. Marion, on ne l'a jamais vue (...) Quand 'on crève d'envie de représenter son pays' en Fed Cup ou aux JO et qu'on n'est pas capable de se déplacer pour rencontrer, ne serait-ce que dix minutes le sélectionneur, c'est qu'il y a un problème. Elle était dans le club mais elle avait un planning serré."
Bilan : tout est sur la table, ce qui évitera des non-dits supplémentaires. Escudé juge "déplorable" le comportement des Bartoli et ne compte pas passer pour le "méchant" : "Attention, ce n'est pas moi qui priverais Marin de Jeux. c'est elle qui s'en priverait. (...) si je sélectionne Marion et qu'elle refuse parce que je n'accepte pas d'intégrer son père dans l'équipe, c'est elle qui fait un choix qui la prive de Jeux. Mais c'est vrai, je n'ai aucunement l'intention de lui faire une fleur en ne la sélectionnant pas en Fed Cup"... La balle est dans le camp de la N.1 tricolore...
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/29032011/70/fed-cup-escude-mensonges.html
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lundi 28 mars 2011

Matches amicaux - Equipes nationales - Nouveaux Bleus, nouveau lieu

Clairefontaine n'est plus le centre du monde. Depuis le mois d'octobre, les Bleus se délocalisent à Enghien-les-Bains lorsqu'ils jouent au Stade de France. Ce changement pratique, intimé par Laurent Blanc, semble faire l'unanimité au sein du groupe avant son amical face à la Croatie, demain
Depuis le mois d'août et la première de Laurent Blanc en équipe de France, beaucoup de choses ont changé. Et pas des moindres. D'ailleurs, égréner ici toutes les nouveautés qui ont été instaurées par le sélectionneur actuel des Bleus reviendrait à se lancer dans le nettoyage les écuries d'Augias. Anecdotique à première vue, loin de l'être avec du recul, la décision de préparer les matches disputés au Stade de France à Enghien-les-Bains, dans un hôtel luxueux de la non moins luxueuse - certains diront "bling bling" - ville d'eau val-d'oisienne, fait partie de cette nouvelle donne.
Cette idée, Laurent Blanc l'a eue au début de son bail. Le sélectionneur s'est rendu compte que les joueurs, jeunes en premiers lieu, étaient impressionnés par le Stade de France et avaient tendance à débarquer dans l'antre des champions du monde 1998 comme des gamins, mitraillant les quatre coins du terrain avec leurs appareils photo ou smartphones dernier cri. Et, plus grave, étaient pour une partie d'entre eux écrasés par l'immensité du lieu. La défaite inaugurale face à la Biélorussie (0-1) a évidemment conforté Laurent Blanc, qui a jugé qu'il serait bien que ses Bleus passent un peu plus de temps dans l'enceinte dionysienne. Avant les matches notamment, histoire d'apprivoiser l'endroit. Pour ce faire, le sélectionneur a donc décidé qu'Enghien-les-Bains serait l'autre retraite des Bleus avec Clairefontaine-en-Yvelines. Enghien ayant l'immense avantage de se trouver à moins de dix kilomètres du Stade de France.
"Clairefontaine ? Tu arrives au stade à moitié endormi"
Pour préparer le match face à la Roumanie (2-0), le 9 octobre dernier, les Tricolores avaient déjà fait escale à Enghien. Evidemment tout ceci a un coût supplémentaire. Mais cela n'a pas l'air de catastropher les principaux intéressés qui voient dans ce petit déménagement que de bonnes choses. "C'est pas mal, ça coupe un peu, juge Gaël Clichy. On voit des gens. A Clairefontaine, c'est dur, il n'y a pas grand chose à faire. Ici c'est différent, on voit les gens de l'hôtel, il y a du monde dehors." Les temps changent. Il fut un temps où l'isolement était la panacée.
Autre génération, autre vision. Philippe Mexès est lui ravi de ne plus arriver au Stade de France enfariné. "La différence, c'est surtout avant les matches. En partant de Clairefontaine, avec le trajet en le bus, tu arrives au stade à moitié endormi", a confié le défenseur central on-ne-peut-plus en phase avec Laurent Blanc : "Ici, c'est plus facile car on gagne du temps pour aller au stade." Et pour ne rien gâcher, il y a un casino en face de l'hôtel. Mais, juré, c'est proscrit. Les Bleus à Enghien, c'est ville d'eau, boulot, dodo.
 Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/28032011/70/matches-amicaux-equipes-nationales-nouveaux-bleus-nouveau-lieu.html
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dimanche 27 mars 2011

Urgent.Formule 1 : Sebastien Vettel s'impose d'entrée

L'Allemand Sebastien Vettel () a écrasé la concurrence d'entrée, lors du premier Grand Prix de la saison couru dimanche en Australie : après avoir survolé samedi la séance de qualifications, le plus jeune champion du monde de l'histoire de la Formule 1 a mené la course de bout en bout sur le circuit de Melbourne.

Pour sa 11e victoire en F1,
a repoussé l'ancien champion du monde britannique (McLaren), 2ème, à plus de 22 secondes.                                            Le Russe Vitaly Petrov (Lotus Renault), premier Russe à monter sur un podium, termine troisième à plus de 30 secondes.

Vettel a vaincu la malédiction australienne

Le champion du monde en titre, après trois abandons en autant de courses sur le circuit de l'Albert Park, a finalement vaincu la malédiction australienne, en donnant l'impression d'avoir constamment dominé son sujet.

Hamilton, méritant 2e, peut remercier McLaren pour le travail exceptionnel réalisé en quelques semaines. La MP4-26 (modèle 2011), complètement hors du coup lors de tous les essais hivernaux, a réalisé une progression spectaculaire à la faveur du changement de sa partie arrière.

Les deux Williams et les deux Mercedes Benz out

Derrière, Fernando Alonso termine 4e au volant d'une Ferrari pas au niveau du podium. L'Australien Mark Webber, sur la seconde Red Bull, poursuit sa mauvaise série chez lui, ne terminant qu'à la 5e place, juste devant Jenson Button (McLaren, 6e), grand animateur de la course.

Six voitures n'ont pas terminé la course : les deux Williams de Rubens Barrichello et Pastor Maldonado, les deux
Mercedes Benz de Michael Schumacher et Nico Rosberg, la Virgin Racing de Timo Glock et la Team Lotus de Heikki Kovalainen.
http://www.leparisien.fr/formule-1-saison-2011/formule-1-sebastien-vettel-s-impose-d-entree-27-03-2011-1379553.php

vendredi 25 mars 2011

Championnats de France - Agnel en trouble-fête

Yannick Agnel a réalisé le meilleur chrono des séries du 100m des championnats de France, à Strasbourg. En étant le seul à nager sous les 49 secondes (48"89), le champion de France du 400m a devancé Alain Bernard (49"05) et Fabien Gilot (49"06). Meynard (49"18) et Bousquet (49"34) sont en finale.Yannick Agnel voulait jouer le trublion sur 100m, il aura réussi son coup, au moins sur les séries. Le seul sous les 49 secondes (48"89), le récent champion de France sur 400m a réalisé le meilleur chrono pour se qualifier pour la finale de ce soir de l'épreuve reine des Championnats de France. Une course qui n'enverra que deux nageurs français aux Mondiaux de Shanghai, prévus de fin juillet. Les deux pressentis, Alain Bernard (49"05) et Fabien Gilot (49"06), en ont sans doute gardé sous la semelle en vue de la finale, mais le message est clair : les places seront chères.
Très chères même : William Meynard a signé le 4e temps en 49"18, devant Jérémy Stravius (49"27) qui assure sa place dans le relais. Frédérick Bousquet, déjà champion de France sur 50m libre et 100m papillon, est 6e (49"34). Mal remis d'une bronchite, Amaury Leveaux était sur le 50m forfait jeudi, discipline où il est pourtant vice-champion olympique de la distance, mais est finalement de retour avec le 7e temps des séries (49"53). La finale, prévue à 18h08, promet d'être relevée.
La 8e et dernière place est revenue à Romain Maluga (49"67). Le Français du Cercle des Nageurs de Marseille, qui aura 4 représentants cet après-midi en finale, a devancé un autre du CNM, Grégory Mallet (49"73) et surtout Boris Steimetz. Avec le 10e temps (49"76), l'Antibois ne disputera pas les Mondiaux dans les relais comme il avait l'habitude de le faire.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/25032011/70/championnats-de-france-agnel-en-trouble-fete.html
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mercredi 23 mars 2011

Strasbourg, tension et inconfort

Les Championnats de France en grand bassin, disputés de mercredi à dimanche à Strasbourg, vont se dérouler sous haute tension : deux sésames par spécialité seront distribués aux vainqueurs et vice-champions pour les Mondiaux de Shanghai qui auront lieu du 24 au 31 juillet 2011. Et pas un de plus.
Pour Alain Bernard, Frédérick Bousquet, Camille Lacourt, Yannick Agnel, Fabien Gilot ou encore Amaury Leveaux, il n'y aura qu'un seul mot d'ordre, de mercredi à dimanche, aux Championnats de France à Strasbourg : décrocher leur billet pour les Mondiaux de Shanghai, fin juillet. Les sésames seront délivrés à la piscine de Schiltigheim où le clou du spectacle sera assuré avec l'épreuve reine, le 100 m nage libre messieurs, vendredi.
. Un seul enjeu : les Mondiaux
Organisés tous les deux ans, les Championnats du monde sont l'objectif majeur des nageurs, en attendant les jeux Olympiques en 2012 à Londres. L'enjeu est d'autant plus de taille qu'aucun Français, chez les messieurs, n'a jamais réussi à décrocher un titre mondial depuis la création officielle de l'événément en 1973. Chez les femmes, la dernière championne du monde a été Laure Manaudou en 2007. Or, les Français sont de plus en plus nombreux à caracoler parmi les meilleurs du monde et ont à coeur de confirmer les résultats historiques de l'Euro-2010 à Budapest (21 médailles dont 8 en or). A Strasbourg, seuls deux nageurs par épreuve peuvent se qualifier, le champion de France et le vice-champion de France, à condition que ce dernier ait réalisé un temps requis en séries et en finale.
. Un coup de projecteur pour une pléiade de stars
Exit les compétitions où seule Laure Manaudou tenait l'affiche. En Alsace, ils seront une bonne dizaine à capter l'attention, à commencer par le champion olympique du 100 m libre Alain Bernard. Frédérick Bousquet, champion d'Europe 2010 sur 50 m libre, a déjà fait parler de lui en évoquant une non participation aux Mondiaux de Shanghai si la Fédération française n'autorise pas la présence à ses côtés de son coach américain Brett Hawke. Bousquet détient la meilleure performance mondiale de l'année sur 50 m (22.07). Fabien Gilot est le sprinteur en forme du moment. Son coéquipier à Marseille, Camille Lacourt (50 m et 100 m dos) sera très regardé. Le polyvalent Yannick Agnel (nage libre) est la star montante de la natation française. Moins médiatique et tout aussi polyvalent, Jérémy Stravius (nage libre et dos), pourrait bien créer la sensation. Amaury Leveaux, vice-champion olympique sur 50 m libre, n'aura pas le droit à l'erreur. Enfin, Camille Muffat (200 m et 400 m libre) et Alexianne Castel (200 m dos) sont les deux belles promesses féminines après leur premier titre mondial en décembre (petit bassin).
 Une course où les places seront très chères : le 100 m nage libre
La plus belle des courses, le 100 m nage libre messieurs, s'annonce des plus intenses tant sont nombreux et talentueux les postulants aux deux billets pour Shanghai. Cinq Français figurent dans le Top 10 des meilleures performances mondiales 2011. Eternel favori depuis son titre olympique en 2008, Alain Bernard sait toujours répondre présent même s'il n'a pas encore nagé sous les 49 secondes cette saison. Seul Fabien Gilot l'a fait il y a deux semaines (48"82, meilleure performance de l'année). Yannick Agnel compte bien jouer sa carte alors que Stravius, dernier venu sur la distance, pourrait bien jouer les perturbateurs. Reste William Meynard, le couteau entre les dents après avoir eu un début de saison perturbé par un accident de scooter.
http://fr.sports.yahoo.com/23032011/70/championnats-de-france-strasbourg-tension-et-inconfort.html
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dimanche 20 mars 2011

La fureur de survivre

Une semaine après leur débâcle en Italie, les Français ont terminé le Tournoi des 6 Nations sur une bonne note en s'imposant (28-9) contre le pays de Galles ce samedi soir. Cela n'effacera pas l'humiliation subie à Flaminio mais cette belle réaction collective des Bleus fait du bien au moral...
Etait-ce une révolte ? Certains diront que oui. D'autres estimeront qu'on n'a pas vu les Bleus mettre leurs adversaires "sur le cul" comme on aurait pu s'y attendre. Mais les Français ont bel et bien réagi, comme ils s'étaient promis de le faire. Ils ont répondu présents dans le combat et dans l'agressivité. Ont montré de l'envie et des intentions. Et c'est ce qui leur était demandé. Le public du Stade de France, qui a animé les tribunes d'une longue ola après moins d'une demi-heure de jeu, ne s'y est pas trompé... Alors, si l'entame était galloise, la défense tricolore, haute et agressive, endiguait les assauts adverses en début de match. Et temporisait autant que possible. Offensivement, les Français parvenaient à enchaîner mais se montraient incapables de trouver des solutions dans la défense des Diables rouges. Pire, ils reculaient parfois sur leurs mouvements d'attaque ou subissaient à l'impact. Et rendaient des ballons, beaucoup trop de ballons.
Nallet montre la voie
Si la France virait en tête à la mi-temps (11-3), c'était grâce aux fautes galloises, qu'elle provoquait dans le jeu au sol notamment (pénalités de Parra, 8e, 26e). Grâce à certaines individualités également, à l'image de Lionel Nallet. Durant la semaine, le Racingman avait fait son mea culpa et affirmé "devoir montrer l'exemple". Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il a tenu parole puisqu'il a inscrit deux essais en moins de dix minutes ! Il y avait d'abord ce ballon qu'il récupérait au sol dans les 30 m gallois avant de percer et de s'écrouler, plein de rage, dans l'en-but (38e). Ensuite, le deuxième ligne profitait du contre opportuniste de son coéquipier Julien Pierre, sur un coup de pied de James Hook dans ses 22 m, pour aller marquer un doublé, le deuxième de sa carrière internationale après celui contre la Namibie en Coupe du monde en 2007.
Des solutions au pied
A la 46e, les Bleus menaient ainsi 18-6... comme c'était le cas au Flaminio la semaine dernière ! Mais ils ont retenu la leçon semble-t-il et ne se sont pas démobilisés. Puisque ça ne passait pas à la main, ils insistaient au pied. Et Clerc marquait le troisième essai après une touche bien captée dans les 22 m gallois et un coup de pied par-dessus de Trinh-Duc (59e). Le XV du Poireau payait cher l'exclusion temporaire de son ouvreur et buteur James Hook pour plaquage illicite deux minutes plus tôt... Mais il ne baissait pas les bras et parvenait à remettre la main sur le ballon. Bien que désorganisée et inquiétante par moments, la défense française ne pliait pas pour autant. Grâce à ses individualités une nouvelle fois (cuillère de Trinh-Duc sur Halfpenny à la 32e, ou plaquage de Traille sur Roberts tout près de la ligne à la 64e).
Les Gallois avaient beau dominer durant les vingt dernières minutes de jeu, ils ne trouvaient pas de solutions. Les Tricolores avaient mis les barbelés et mettaient un point d'honneur à ne pas craquer pour conserver ce score de 28-9. Un écart de toute façon plus que symbolique puisqu'il permet aux Français de devancer leurs adversaires du jour au goal-average et de terminer ce Tournoi 2011 à la deuxième place du classement. Alors le rugby français est-il sauvé ? Certainement pas, mais les apparences, elles, le sont.
http://fr.sports.yahoo.com/20032011/70/6-nations-la-fureur-de-survivre.html
Emilie DUDON, envoyée spéciale Midi Olympique-Rugbyrama.fr /
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samedi 19 mars 2011

France-Galles: le match de trop?

Peut-être aurait-il eu mieux valu que le XV de France s’offre des vacances romaines. Après la défaite contre l’Italie, à quoi peut bien servir l’ultime match contre les Gallois? Le bricolage dans la composition de l’équipe de départ ne convainc personne. On ne voit pas pourquoi la cinquième paire de centres en cinq matches du Tournoi des 6 Nations pourrait réveiller une attaque en panade, gouffre des espoirs offensifs du rugby français. Est-il raisonnable, voire simplement humain, d’infliger 80 minutes sur le pré à des joueurs qui ne transpercent plus rien?
Comme d’habitude, les gros pardessus vont nous faire le coup du match du rachat. Ils vont nous rappeler ces scenarii (comme diraient les Italiens) à répétition qui sont une spécialité nationale: un coup, on perd limite ridicule, un coup on se surpasse, on gagne, on renverse la montagne. Et alors? Même si dopés à l’orgueil, les Bleus bousculaient les Rouges gallois pourtant nantis de bien plus riches qualités que les Italiens, qu’est-ce que cela changerait au fond du fond?
Les maux sont trop profonds. Absence de ligne directrice, absence de fonds de jeu, absence de joueurs décisifs, le XV de France de Marc Lièvremont est une trop longue absence. Les tricolores semblent perdus en un no man s’ land du rugby où la simple connaissance des règles suffit comme passeport d’entrée. Ce triste bilan rend plus que jamais nécessaire une reconstruction sans tabou. Toutes les questions doivent être posées: sur la formation des joueurs, sur le calendrier, sur les relations entre les entraîneurs du top 14 avec ceux de l’équipe nationale, sur le statut des internationaux, etc.
On en viendrait presque à souhaiter que l’équipe de James Hook pendent les Bleus aux crochets de son artiste de l’ouverture. Cela contraindrait peut-être la Fédération à s’engager dans la voie révolutionnaire. Bref à modifier les structures. Car Lièvremont n’est peut-être pas le seul responsable de ses insuffisances. Si l’équipe de France, à l’instar des Anglais seuls triomphateurs de l’hémisphère nord, veut un jour soulever la coupe du monde, la quête du Graal commence aujourd’hui.
France-Galles au stade de France, samedi 19 mars, 20h 45
Composition du XV de France: 15. Maxime Médard (stade toulousain); 14. Alexis Palisson (Brive), 13. David Marty (Perpignan), 12. Damien Traille (Biarritz), 11. Vincent Clerc (stade toulousain); 10. François Trinh-Duc (Montpellier), 9. Morgan Parra (Clermont-Ferrand); 8. Imanol Harinordoquy (Biarritz), 7. Julien Bonnaire (Clermont-Ferrrand), 6. Thierry Dusautoir (stade toulousain, cap.); 5. Julien Pierre (Clermont-Ferrand), 4. Lionel Nallet (Racing); 3. Nicolas Mas (Perpignan), 2. William Servat (stade toulousain), 1. Thomas Domingo (Clermont-Ferrand).
http://blogs.lexpress.fr/rugby/2011/03/18/france-galles-le-match-de-trop/

mercredi 16 mars 2011

Football: l'opération d'Eric Abidal avancée à jeudi

L'opération chirurgicale sur l'international français de Barcelone Eric Abidal visant à l'ablation d'une tumeur au foie, prévue à l'origine vendredi, a été avancée à jeudi, annonce le club catalan sur son site internet
Le club a refusé de dire si la tumeur était bénigne ou cancéreuse et demandé pour son défenseur le droit au respect de la vie privée.


A 31 ans, Abidal traverse une période sportive exceptionnelle, en étant reconnu à Barcelone comme l'un des meilleurs joueurs de l'équipe, que ce soit en défense centrale ou comme latéral gauche, poste auquel il a réintégré l'équipe de France en novembre dernier.


http://fr.news.yahoo.com/4/20110316/tts-football-abidal-ca02f96.html

lundi 14 mars 2011

6 Nations - A la rencontre d’un champ de ruines

Après les naufrages en Afrique du Sud et en Argentine, après le cataclysme de l’Australie, les Bleus se sont inclinés pour la première fois de leur histoire en Italie (21-22) samedi. Le tout en l’espace de neuf mois. Et à six mois du Mondial, le XV de France est à l’agonie. Voici le terrible constat


Un système anarchique :


C’est le principal enseignement de ce week-end cauchemardesque en Italie. Le rupture entre staff et joueurs était officieuse lors de la tournée de novembre. Là, elle a été de notoriété publique. Parce que d’un côté, les acteurs sont accusés de faire ce qu’ils veulent sur le terrain. Mais surtout parce que d’un autre, Marc Lièvremont les a lâchés et lynchés après la déroute romaine. Les priant de "se démerder tout seuls" quelques minutes après le match. Puis les accusant de l’avoir "trahi" le lendemain. Et enfin avouant son envie de les laisser fonctionner en auto-gestion. "C’est déjà ce qu’ils font. Mais même ça, ils n’en sont pas capables." Le divorce avec le groupe actuel est consommé – "ce n’est plus eux et moi ensemble" - et en pratiquant la politique de l’exil, le sélectionneur a définitivement instauré une forme d’organisation anarchique, au moins l’espace de quelques heures.


. Un projet de jeu toujours aussi flou :


Le rugby proposé par les Bleus n’a jamais été aussi triste. Perméable défensivement en début de Tournoi, l’équipe de France fait preuve d’une pauvreté considérable dans son animation offensive depuis des mois. Peu de franchissement, une alternance réduite, une redistribution défaillante, des combinaisons stériles, un manque d’inventivité flagrant… Et voilà comment le XV de France bute la plupart du temps sur les défenses adverses. Les intéressés prônent une incompréhension autour du plan de jeu. "Il existe sûrement des choses qui sont encore mal comprises ou pas assimilées, reconnaît Clerc. Pour intégrer, il faut du temps." Marc Lièvremont, lui, pointe les joueurs après l’Italie: "Cela dépassait l'entendement. Je ne me suis pas reconnu dans leur prestation. Vous croyez que c'est qu'ils ont fait contre l'Italie que je leur demande ? J'en ai honte. Ce match était une hallucination. Je ne veux pas me dédouaner mais ils inventent des choses sur le terrain." Le fameux carnet de jeu distribué en début de compétition à chacun n’a donc pas servi à grand-chose…


. Des ressources insuffisantes :


Dominés dans tous les secteurs à Flaminio, les Bleus ont beaucoup subi. Notamment physiquement. Et pourtant, ils ont mené jusqu’à 18-6 dans le second acte avant de se faire renverser par le rouleau compresseur italien. Comment est-ce possible ? Mais parce qu’outre son manque d’engagement et d’investissement, cette équipe a évolué sans des valeurs essentielles au niveau international: combat, rigueur, envie, solidarité… Et peut-être fierté aussi ! Chacun le reconnaissait samedi soir. Il n’empêche que les Français ont complètement baissé les bras et démissionné à Rome. "L’explication est avant tout mentale. Il y a un parallèle entre l’Australie en novembre et l’Italie sur le plan de la faillite mentale en fin de match. On doit grandir et mûrir à ce niveau", confirme Julien Bonnaire. Certes, mais aujourd’hui, l’équipe de France ne possède clairement pas les ressources pour se faire violence, réaliser un exploit ou tout simplement être à l’abri d’un naufrage.


. L’éternelle attente d’une réaction d’orgueil :


Le scénario se répète. A l’été dernier, après les corrections subies en Afrique du Sud et en Argentine, on attendait des Bleus qu’ils montrent un autre visage en novembre. Après le cataclysme du revers face à l’Australie au stade de France, on attendait du XV de France qu’il réagisse lors de ce Tournoi 2011. Et maintenant, au lendemain d’une défaite humiliante en Italie, on attend quoi ? "Il est impossible de classer les déceptions en équipe de France. Il commence à y en avoir tellement", soufflait Lièvremont samedi soir. "La victoire est indispensable contre le pays de Galles", explique Clerc. "Il faut au moins une prestation honorable. On ne peut pas espérer plus. On va juste attendre une réaction d’orgueil. Encore une fois", répond Lièvremont. Car le Tournoi est déjà largement gâché. Démuni, le sélectionneur, qui avait annoncé avoir fermé son groupe, a effectué six changements. Certainement dans l’espoir de créer un électrochoc. A coup sûr son ultime cartouche.


Retrouvez ce lundi dans Midi Olympique un dossier spécial XV de France. Midol pose les questions qui fâchent : "L'inévitable rupture", "A qui la faute ?", "Comment sortir de l'impasse ?"


Midi Olympique-Rugbyrama.fr
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dimanche 13 mars 2011

6 Nations - Le début de la fin

Enorme sensation avec la défaite des Bleus en Italie pour le compte de la 4e journée du Tournoi des 6 nations (22-21). A six mois du prochain Mondial, les Français sont au plus bas. Ils ont montré toutes leurs limites face à des Italiens valeureux. Un revers qui va faire couler beaucoup d'encre...


Incroyable, invraisemblable… Les Français se sont inclinés (21-22) pour la première fois de leur histoire en terres italiennes. Pour la première fois, ils ont perdu en match officiel face à la Squadra azzurra. Quatre mois après le naufrage contre l’Australie, les Bleus ont donc vécu un second cataclysme ce samedi. Ils s’étaient présentés au Flaminio avec deux objectifs. Celui de l’emporter pour rester dans la course au titre dans ce Tournoi, et ensuite se rassurer sur le plan offensif. Ni l’un, ni l’autre n’a été atteint. C’était impensable avant le match. Cela s’est pourtant produit… Acculés dans leur propre camp durant la dernière demi-heure, les Bleus ont fini par s’écrouler sous les coups de boutoir italiens, via une dernière pénalité de Mirco Bergamasco (76e). L’humiliation suprême… C’est désormais officiel : le chantier menant à la Coupe du monde est immense pour le staff français. Certainement insurmontable.


Stériles sur leurs lancements de jeu, en panne de solutions au large, en manque de créativité, les Bleus n’ont pu s’en remettre qu’à la supériorité de certains talents individuels pour tenter de s’en sortir. Cela n’a même pas suffi. Vincent Clerc avait pourtant essayé de réveiller une équipe apathique après un premier quart d’heure totalement à l’avantage d’Italiens plus mordants et agressifs. La France subissait chaque impact quand vint la 14e minute, ce ballon pour Clerc. Une accélération le long de la touche et un coup de pied par-dessus pour un exploit personnel qui donnait l’avantage aux Bleus (5-3). Mais Aurélien Rougerie laissait passer une énorme occasion de marquer en échappant le ballon au moment d’aplatir quelques minutes plus tard.


Un déchet affligeant


Surtout, les Bleus ne sont jamais vraiment arrivés à franchir, excepté sur des ballons de récupération, alignant approximations et fautes techniques. Une stérilité symbolisée par les chandelles à répétition de Trinh-Duc en début de match, par les charges infructueuses de Chabal, par les passes hasardeuses de Rougerie… On en passe ! Voilà comment les Français ne menaient que deux petites longueurs (8-6) à la mi-temps. Voilà comment ils ont fini par s’effondrer sur la pelouse du Flaminio.


Au retour des vestiaires, les Italiens ont donné l’illusion de baisser pavillon physiquement. Les Bleus en ont profité. Très peu. Une pénalité puis un essai de Morgan Parra (50e) après un exploit individuel de Trinh-Duc (encore !) et ils avaient creusé un écart conséquent (18-6). A cet instant, on pensait logiquement voir l’équipe de France s’envoler au tableau d’affichage. Il n’en fut rien, bien au contraire. Ennuyeuse et improductive, sa prestation allait même atteindre l’inacceptable, voire le ridicule… Complètement mis sous pression par des Transalpins survoltés, elle encaissait d’abord un essai de Masi (58e) en bout de ligne. Incapables de réagir, les Bleus ont définitivement plié à quatre minutes de la fin. Ce samedi, ils savent qu’ils ne peuvent plus remporter le Tournoi. Mais cela ne doit être que le dernier des soucis de Marc Lièvremont… Aujourd’hui, c’est la honte pour le rugby français !


Rugbyrama
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jeudi 10 mars 2011

Paris-Nice: Thomas Voeckler remporte la 4e étape

Le Français s'impose au sprint dans un petit groupe d'échappés...
A force d’attaquer à tout va, Thomas Voeckler a bien fini par trouver la faille. Le Français d’Europcar, déjà à l’avant mardi, a remporté la 4e étape de Paris – Nice en réglant au sprint le groupe de quatre échappés dans lequel il s’est encore glissé. Sa première victoire d’étape dans l’épreuve.


A l’arrivée à Bellevile, le champion de France devance Rémi Pauriol, Thomas De Gendt et Rémi Di Grégorio, les trois coureurs qui l’ont accompagné aux avant postes lors de la première étape vallonnée de la semaine. Au général, Thomas Voeckler revient à la deuxième place du général, à dix secondes du Belge De Gendt.


http://www.20minutes.fr/article/684136/sports-paris-nice-thomas-voeckler-remporte-4e-etape

mercredi 9 mars 2011

Ligue des Champions - Le Shakhtar dans le grand huit

Le Shakhtar Donetsk est en quarts de finale de la Ligue des Champions pour la première fois de son histoire. Victorieux 3 à 2 à l'aller, les Ukrainiens n'ont pas tremblé au retour (3-0) pour sortir la Roma. Les Italiens ont joué à 10 après l'expulsion de Mexès à la 41e et ont raté un penalty.


SHAKHTAR DONETSK - AS ROME : 3-0 (aller : 3-2)




Buts : Hubschman (18e), Willian (58e) et Eduardo (87e)


Le Shakhtar Donetsk va découvrir les quarts de finale de la Ligue des Champions. Après leur victoire au match aller en Italie (2-3), les Ukrainiens se sont facilement imposés (3-0) face à l'AS Rome qui a complètement manqué son rendez-vous. Les hommes de Vincenzo Montella se sont mis eux-mêmes en difficulté en multipliant les erreurs grossières. Ils ont pourtant bien entamé la rencontre et ont dominé le premier quart d'heure mais sans concrétiser leurs occasions. Contre le cours du jeu, sur leur première opportunité, les joueurs de Mircea Lucescu ont donc ouvert le score. Sur un centre de Willian de la gauche, Hubschman a légèrement dévié le ballon qui a franchi la ligne après avoir touché le deuxième poteau (1-0, 18e).


Les malheurs romains ne se sont pas arrêtés là puisque Borriello a ensuite manqué un penalty repoussé par un Pyatov inspiré (28e). Et après une interruption de deux minutes de la rencontre pour une panne partielle d'électricité, Philippe Mexès a récolté un deuxième carton jaune, synonyme d'expulsion (41e). Sa onzième depuis son arrivée en Italie. L'international français a laissé ses coéquipiers à dix qui auraient même dû se retrouver à neuf juste avant la pause. Mais l'arbitre anglais Howard Webb n'a pas vu le coup de coude volontaire de De Rossi sur Srna (45e+3).


Mexès n'aurait pas dû être le seul expulsé


Au retour des vestiaires, malgré une tentative excentrée du gauche de Borriello (48e), la Roma n'a pas fait illusion et s'est laissé dominer par des Ukrainiens bien meilleurs dans tous les domaines. Emmené par son capitaine Srna omniprésent sur son côté droit, le Shakhtar a donc logiquement doublé la mise. Sur un corner tiré au deuxième poteau, Willian, étrangement seul dans l'angle de la surface, a le temps de contrôler puis d'enrouler une frappe du droit en pleine lucarne (2-0, 58e).


Malgré un nouvel attentat sur Srna de Borriello qui aurait mérité un nouveau rouge (73e), les joueurs ukrainiens ont géré tranquillement le reste de la seconde période. La qualification assurée, ils ont continué de jouer et ont profité d'une nouvelle boulette italienne pour clore la marque. Sur une passe en retrait ratée de Rosi, Eduardo a devancé Doni pour marquer du gauche son quatrième but personnel de la compétition (3-0, 87e). Une soirée noire à vite oublier pour la Roma.


Eurosport
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mardi 8 mars 2011

6 Nations - Bleus : Avec Chabal et Marconnet

Le sélectionneur des Bleus Marc Lièvremont a dévoilé le XV de départ retenu pour le match en Italie samedi. Il a effectué trois changements avec les titularisations de Médard, Bonnaire et Marconnet. Poitrenaud et Harinordoquy glissent sur le banc. Chabal conserve sa place et Domingo est 23e homme.


Des surprises, encore des surprises... Alors qu'on attendait le remplacement de Sébastien Chabal, peu en vue en Angleterre, Marc Lièvremont a décidé de le reconduire pour la deuxième fois consécutive au poste de numéro 8. Le sélectionneur souhaitait lui donner du temps de jeu puisqu'il n'a pas joué avec le Racing-Metro le week-end dernier en Top 14. "J'ai revu son match en Angleterre et il n'avait pas été catastrophique", a justifié Lièvremont, qui a ainsi prouvé sa confiance à son joueur. Et c'est le Biarrot Imanol Harinordoquy, titulaire en 7 à Twickenham, qui cède sa place à Julien Bonnaire, excellent avec Clermont face à Toulon le week-end dernier. Lièvremont a toutefois précisé que le Basque devrait retrouver le poste de troisième ligne centre contre le pays de Galles la semaine prochaine.


Autre changement, en première ligne cette fois. Thomas Domingo cède sa place au Biarrot Sylvain Marconnet. Le pilier le plus sélectionné du rugby français (34 ans, 82 capes) bénéficie là de sa première titularisation du Tournoi. Il avait effectué une rentrée intéressante à Londres il y a dix jours et se voit offrir une chance. Quant au Clermontois, aux soins lundi et mardi, il sera 23e homme. Lièvremont a souhaité le faire souffler. C'est le Castrais Luc Ducalcon qui se retrouve sur le banc. Devant, aucune autre modification n'a été effectuée. Bien que ménagé ce mardi encore, le talonneur de Toulouse William Servat conserve sa place.


Huget reconduit


Derrière, Dimitri Yachvili a de nouveau été préféré à Morgan Parra au poste de demi de mêlée. Il sera logiquement associé à François Trinh-Duc à la charnière. Statut quo également au centre, avec la reconduction du duo Jauzion-Rougerie, et aux ailes. Vincent Clerc et Yoann Huget, décisifs lors du Bayonne-Toulouse de la 20e journée du Top 14 samedi dernier, ont été de nouveau alignés. Ce dernier, bien que décrié, garde la confiance de Marc Lièvremont. La seule modification dans les lignes arrières était attendue : il s'agit du remplacement de Clément Poitrenaud par son coéquipier toulousain Maxime Médard. Ce dernier devait débuter en Angleterre mais il avait été contraint de déclarer forfait en raison d'un problème aux ischio-jambiers.


Le XV de départ tricolore : Médard ; Huget, Rougerie, Jauzion, Clerc ; (o) Trinh-Duc, (m) Yachvili ; Bonnaire, Chabal, Dusautoir (cap) ; Pierre, Nallet ; Mas, Servat, Marconnet


Remplaçants : Guirado, Ducalcon, Thion, Harinordoquy, Parra, Traille, Poitrenaud.


23e homme : Domingo.


Emilie Dudon / Rugbyrama
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lundi 7 mars 2011

Coupe Davis - Air Chardy embarque les Bleus en quart

Jérémy Chardy a permis à la France de l'emporter 3-2 en Autriche, dimanche au premier tour de la Coupe Davis, en dominant Martin Fischer dans le cinquième match décisif (2-6, 7-6, 6-3, 6-3). Pour sa première sélection, il a apporté deux points aux Bleus. Simon avait échoué devant Melzer en 5 sets.


Jérémy Chardy est le héros improbable du voyage tricolore en Autriche. En remportant ses deux matches de simple, vendredi et dimanche, le Palois a été à la hauteur de la confiance accordée par Guy Forget. Il est passé par toutes les émotions, de l'euphorie face à Jürgen Melzer aux doutes face à Martin Fischer. Il a surmonté tous les obstacles. Il a gardé ses schémas de jeu face au N.10 mondial, il a retrouvé son tennis face au 138e mondial. Sans victoire pendant cinq mois, il a assumé un rôle que personne ne lui voyait tenir. "Chapeau", dit ce soir le capitaine à son joueur.


Quand Martin Fischer, joueur décisif pour l'Autriche lors du cinquième match en Israël en 2010, a remporté le premier set, l'équipe de France n'en menait pas large. Le pire scénario possible se déroulait : Chardy était clairement meilleur que son adversaire, cela se voyait techniquement et physiquement, mais Fischer jouait son meilleur tennis possible, et Chardy s'obstinait à jouer à la pelote basque. Aux championnats du monde de Jaï Alaï, le Palois aurait fait des ravages. A Vienne, c'est l'opportunisme de Fischer, ses retours à la Jim Courier et ses revers long de ligne qui faisaient la loi.


Chardy, remède anti-déprime


Soutenu par un public embrasé par la performance renversante de Jürgen Melzer, Fischer utilisait intelligemment la géométrie du court. Chardy, crispé sur son coup droit, son coup fort, laissait beaucoup d'espace en se décalant côté revers, et Martin s'en est aperçu. Pendant trois sets et demi, il a également su prendre la balle assez tôt pour ne pas subir le lift de Jérémy.


Après deux sets déconcertants, Chardy a tenu son tennis lors d'un jeu décisif crucial. Il y a fait le break le premier, l'a perdu deux fois, avant de s'imposer sur quelques détails, un coup droit formidable en demi-volée, sur les talons, un passing de Fischer dans la bande... Dès ce tie-break empoché, le match s'est équilibré. Chardy se précipitait moins et malgré un déchet certain, il a ensuite imposé la dynamique du match grâce à une première balle solide (50% seulement de premières mais 86% de points derrière, soit 8 points perdus seulement)


Il faut donc rendre hommage à Fischer qui a joué largement au-dessus de son classement actuel, mais aussi à Chardy, qui a finalement su gérer une pression étrange, inattendue pour lui. Après quatre mois de déceptions et de remise en cause profondes, Jérémy Chardy est arrivée comme une fleur dans un groupe en plein désarroi, limite déprime, post-Belgrade. Sa fraîcheur a eu raison de tous ses adversaires et du doute ambiant. Il a gagné son premier (et unique) tournoi à Stuttgart en 2009, il postule désormais naturellement pour une place contre l'Allemagne en quart de finale, très loin des barrages qui menaçaient les Bleus...


Programme des quarts (8-10 juillet):


Suède - Serbie




Kazakhstan - Argentine




Etats-Unis - Espagne




Allemagne - France


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dimanche 6 mars 2011

Triple saut : Tamgho bat son record du monde

Teddy Tamgho a assommé, dès son 2e essai, la finale du triple saut des championnats d'Europe d'athlétisme en salle, disputés à Bercy. Dimanche après-midi, le Français de 21 ans a amélioré son propre record du monde (en salle), en sautant à 17,92m, soit 1 cm de mieux que sa précédente prouesse.


60 m : Lemaitre en bronze


Côté sprint, Christophe Lemaitre, triple champion d'Europe en plein air l'an dernier à Barcelone (100m, 200m, 4x100m), n'a pu faire mieux qu'une 3e place sur 60 mètres derrière le Portugais Francis Obikwelu, médaillé d'or, et le Britannique Dwain Chambers. L'autre Français de cette finale, Martial Mbandjock, prend la 5e place.


Chez les filles, les Françaises Véronique Mang et Myriam Soumaré ont respectivement terminé à la 6e et 7e place de la finale du 60 mètres. La victoire est revenue à l'Ukrainienne Olesya Povh, qui a devancé sa compatriote Olesya Ryemyen et la Norvégienne Ezinne Okparaebo

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Ch. Europe Indoor Paris - Lavillenie dans les étoiles

Toujours plus haut. Renaud Lavillenie a mis le feu à Bercy samedi. Non content de s'offrir le titre de champion d'Europe en salle, il a établi un nouveau record de France en franchissant 6,03m. Le perchiste clermontois confirme qu'il est bien au sommet de son art. Jérôme Clavier a pris l'argent.


L'athlétisme français gâte son public ce week-end à Bercy. Mais dans ce flot de médailles et de performances, Renaud Lavillenie mérite sans doute la palme d'or. Le perchiste tricolore a confirmé samedi qu'il était bien une des références mondiales de sa discipline. En Europe en tout cas, personne ne lui arrive à la cheville. Le voir sacré champion d'Europe à Paris est tout sauf une surprise. Mais il a ajouté une énorme cerise sur le gâteau en établissant un nouveau record de France, à 6,03m.


Débarrassé de ses derniers adversaires à 5,81m, franchis au premier essai, Lavillenie a d'abord effacé, 5,91m, cette fois premier essai, avec une marge conséquente. A cette hauteur, il s'est offert le record des Championnats d'Europe en salle. Mais le meilleur restait à venir. Toujours frais, l'Auvergnat a demandé une barre à 6,03m. Cette fois, la barre a tremblé, mais elle n'est pas tombée. Dès sa première tentative, Lavillenie était passé. Fou de joie, il a alors célébré ce record avec tout le public de Bercy en se lançant dans une course folle.


"6,15m, c'est mythique"


"J'espère que le public a vibré. J'ai senti qu'il y avait du monde derrière moi pour m'encourager", a-t-il confié. Déchainé, le Français s'est senti pousser des ailes. Il s'est alors attaqué au record du monde intouchable de Serguei Bubka. Les 6,15m de l'Ukrainien tenaient depuis le 21 février 1993. Ils tiennent toujours. Mais sur son deuxième saut à 6,16m, Lavillenie avait réussi à engager. Peut-être une promesse pour l'avenir. Et pas une promesse en l'air. "6,15m, c'est un record du monde mythique, rappelle-t-il. Le tenter est déjà fantastique. Mais je retenterai ma chance". A 6,03m, le voilà déjà deuxième dans l'histoire en salle. Seul Bubka reste devant.


Avec ce troisième titre européen consécutif (il avait déjà été sacré en salle en 2009 puis en plein air l'été dernier à Barcelone), l'élève de Damien Innocencio s'impose plus que jamais comme le numéro un du Vieux Continent. Il confirme aussi son aptitude à briller dans les grands championnats. Mais c'est bien évidemment l'or mondial qu'il vise désormais, lors des prochains Mondiaux de Daegu, au mois d'août prochain. La perche française se porte mieux que jamais en tout cas, car derrière Lavillenie, il ne faut pas oublier la belle deuxième place de Jérôme Clavier, lequel a franchi 5,76m. Une hauteur à laquelle Renaud Lavillenie avait choisi de faire l'impasse. Il se sentait très fort. Il l'était.
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samedi 5 mars 2011

Ch. Europe Indoor Paris - Lemaitre au rendez-vous

Carton plein pour les Français lors des séries du 60m des Championnats d'Europe en salle, samedi, à Bercy. Christophe Lemaitre (6"59) et Martial Mbandjock (6"66) ont déroulé pour se hisser en demi-finales. Chez les dames, Véronique Mang et Myriam Soumaré (7"27) ont fait le métier.


60M - SERIES


L'ensemble du contingent tricolore a répondu présent lors des séries du 60m des Championnats d'Europe en salle. Les dames ont d'abord montré l'exemple en gérant idéalement leur effort. Présente dans la première des quatre séries, Véronique Mang a maîtrisé sa course. En 7"27, la vice-championne d'Europe du 100m a pris la 2e place derrière la puissante Norvégienne Ezinne Okparaebo (7"21). Sa compatriote Myriam Soumaré a signé le même chrono dans la 3e série, à égalité avec Hrystyna Stuy. Une autre Ukrainienne s'est illustrée en effaçant la ligne droite en 7"18, soit le meilleur temps des 16 qualifiées pour les demi-finales, qui auront lieu cet après-midi à 16h10. "Je suis contente du chrono, surtout à 10h du matin", s'est satisfaite Soumaré. "Mon temps de réaction a été très mauvais (0.227) mais je vais travailler ça pour cet après-midi. Mais j'ai pris du plaisir à courir".




Chez les messieurs, le duo composé de Martial Mbandjock et Christophe Lemaitre a passé sans encombre ces séries. Deuxième de sa course, celui qui s'entraîne désormais avec l'Américain Maurice Greene n'a été devancé (6"66) que par le Portugais Francis Obikwelu (6"61). Mais l'essentiel était de terminer parmi les quatre premiers. De son côté, Christophe Lemaitre a impressionné. Avec un chrono de 6"59, à un centième de sa meilleure marque en 2011, le triple champion d'Europe de Barcelone a été le plus rapide des 16 qualifiés pour les demies. Loin devant les 6"71 du Britannique Dwain Chambers, qui n'a pris que la 3e place de sa série et qui n'avait pas l'air très bien réveillé. "Il fallait tout de suite envoyer pour bien rentrer dans la compétition", a commenté Lemaitre.


"Je suis libéré totalement maintenant. Cette série, c'était sans doute le plus difficile pour moi. Depuis jeudi, j'avais trop envie d'y être. Franchement, j'ai envie de donner le meilleur. Je ne suis pas mécontent d'être là", a rajouté le Français qui espère aller plus vite cet après-midi (16h30) : "Dès la demi-finale, le chrono devrait être bien meilleur". Pour cela, à l'instar de Soumaré, il devra corriger quelques détails : "Ma mise en action n'a pas été parfaite, mais je commence à retrouver mes temps de réaction de la saison dernière. J'ai toujours rêvé de faire un grand championnat en France. J'ai encore plus envie que d'habitude d'aller chercher une médaille".




HAUTEUR DAMES - QUALIFICATIONS


Le contrat est rempli également pour Mélanie Melfort. La Française est parvenue à passer la hauteur de qualification (1,94m) à son 2e essai pour obtenir le droit de figurer en finale, dimanche (15h30). En l'absence de la Croate Blanka Vlasic, Antonietta Di Martino fait figure de grande favorite. L'Italienne n'a eu besoin que de cinq sauts (de 1,80m à 1,94m) pour passer les qualifications. Bien qu'incapable de franchir 1,94m, l'Espagnole Ruth Beitia s'est classée 8e et dernière qualifiée.


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vendredi 4 mars 2011

Coupe Davis: Melzer - Chardy et Koubek - Simon en live ici cet après midi

En match d'ouverture du premier tour à Vienne...
C’est l’invité surprise de cette rencontre de Coupe Davis. Jérémy Chardy, 25 ans et zéro victoire en simple depuis le début de la saison est attendu le premier dans le hangar d’avions où les Bleus repartent en campagne, dès vendredi. Face à l’avalanche de forfaits (Tsonga, Monfils, Gasquet), Guy Forget a fait appel à un novice, pas très à l’aise sur terre battue, mais qui a le mérite d’être en bonne forme physique.


«A la régulière, Melzer est le plus fort. Mais s'il y a bien un joueur qui peut le faire douter d'entrée de jeu, c'est Jérémy», a justifié Forget, déterminé à faire déjouer le leader autrichien dans ce «match-piège». Une victoire du Français face au 10e joueur mondial (qu’il n’a jamais battu) serait une performance exceptionnelle. S’il se contente de faire durer les échanges et de fatiguer un joueur amené à jouer en double demain, Chardy aura déjà contrat rempli
Suivez les matchs en cliquant sur ce lien à partir de .....14h00 http://www.20minutes.fr/article/680928/sports-coupe-davis-melzer-chardy-suivre-live-comme-a-la-maison-des-14h
http://www.20minutes.fr/article/680950/sports-coupe-davis-koubek-simon-suivre-live-comme-a-la-maison-partir-16h30
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jeudi 3 mars 2011

Coupe Davis - Gare au hangar ?

Un hangar de maintenance de l'aéroport de Vienne : c'est le lieu insolite où se déroulera le premier tour de Coupe Davis opposant la France à l'Autriche. Une grande première qui n'effraie pas plus que cela le clan tricolore.


Remisez les gros porteurs, place aux petites balles jaunes ! La fédération autrichienne a choisi le cadre insolite d'un hangar de maintenance de l'aéroport de Vienne pour dresser le court en terre battue où Français et Autrichiens s'affronteront lors du premier tour de la Coupe Davis. La raquette et le short ont remplacé le bleu de travail et la caisse à outils dans l'imposant hangar N.3, habitué des Boeing 777 et autre Airbus A340.


En moins d'une semaine, cette halle de 10 600 m2, soit 38 terrains de tennis, s'est muée en court central, avec une hauteur de 27 mètres sous plafond. Les ouvriers ont monté des tribunes pouvant accueillir 5000 spectateurs, des dizaine de loges, des vestiaires, un centre de presse de deux étages sans oublier les sanitaires. L'Autriche, qui avait déjà reçu les Etats-Unis en 1990 dans l'antre de l'équipe nationale de football (le stade Ernst-Happel de Vienne), a décidé de retenter une expérience originale, loin des traditionnels palais des sports. "Jouer dans un aéroport n'a jamais été fait", se félicite Helmut Dorn, vice-président de la Fédération autrichienne.


Forget à moitié séduit


Habitués à des installations plus luxueuses, les joueurs devront se changer dans des préfabriqués. "On s'attendait à ce genre de conditions, on sait que c'est jamais évident d'organiser une rencontre de Coupe Davis", relève Michaël Llodra, pas franchement gêné par cet environnement. Son capitaine trace le même sillon : "Les vestiaires sont assez petits. On va dire que c’est assez rustique, mais les joueurs autrichiens sont logés à la même enseigne. Alors, on ne va pas faire la fine bouche." Quant aux conditions de jeu, Guy Forget ne lance même pas le débat : "Franchement, une fois que l’on est sur le court, c’est très correct."


Malgré la présence d'avions à réaction sur le tarmac tout proche, le vacarme risque de venir de l'intérieur, car le hangar va servir d'incroyable caisse de résonance aux clameurs montant des tribunes. "On avait peur d’entendre les avions décoller en bout de piste, mais ce n’est pas du tout le cas. On ne les entend quasiment pas. En revanche, il fait très chaud dans la salle. L’air est sec. Avec 5 000 personnes, cela risque d’être une fournaise", note toutefois Forget.


Les organisateurs sont parvenus à minimiser les inconvénients d'un tel lieu pour les spectateurs: ils ne seront pas soumis à des contrôles de sécurité comme s'ils allaient prendre un avion, mais devront emprunter une navette pour rejoindre la halle depuis l'aérogare. Le concept semble faire des émules: la fédération autrichienne accueillera pour la rencontre plusieurs délégations étrangères. Guy Forget, lui, n'est qu'à moitié séduit : "On est là pour bosser, pour battre une équipe autrichienne qui sera dangereuse. Après, on aurait bien sûr préféré jouer à Ipanema à Rio de Janeiro ! L’ambiance aurait sans doute été plus sympathique…"


http://fr.sports.yahoo.com/03032011/70/coupe-davis-gare-au-hangar.html
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mercredi 2 mars 2011

Serena Williams hospitalisée

Serena Williams a été victime d'une embollie pulmonaire la semaine dernière. L'Américaine a dû étre opérée d'urgence à Los Angeles ce lundi. "Les médecins surveillent de près l'évolution de son état", a indiqué son agent au magazine People.


"La semaine dernière, Serena souffrait d’une embolie pulmonaire qui a été découverte lors de son retour à LA, après un saut à New York pour une consultation médicale liée à une blessure au pied." L'information est délivrée par la porte parole de l'Américaine au magazine People et s'est répandue dans de nombreux médias outre-Atlantique. Ce lundi, l'ex n°1 mondiale âgée de 29 ans a dû subir un traitement d'urgence au Cedars-Sinaï de Los Angeles "à cause de la formation d’un hématome consécutif aux soins subis les jours précédents", a poursuivi Nicole Chabot.


"Le caillot de sang situé dans l'un de ses poumons a été découvert après une visite auprès de son médecin new-yorkais." Les médecins surveillent de près son état de santé afin d'éviter toute complication. Blessée au pied et absente du circuit depuis sa victoire à Wimbledon en juillet 2010, l'Américaine, désormais 11e joueuse mondiale, déclarait récemment au New York Post que son pied allait mieux et qu'elle envisageait de s'aligner à Roland Garros en mai prochain. Elle devait d'ailleurs reprendre l'entrainement dans quelques jours.


Eurosport
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Euro 2012: Michel Platini demande l'arbitrage à cinq

Le patron de l'UEFA ne croit toujours pas en la vidéo...
L’expérience de la Ligue Europa et la Ligue des champions l’a donc séduit. En matière d’arbitrage, Michel Platini est un partisan de la multiplication des paires d’yeux, comme c’est le cas cette saison en Coupe d’Europe. Mardi à Varsovie, le président de l’UEFA a réitéré sa préférence pour un arbitrage à cinq, plutôt que faire appel à l’aide de la vidéo. Pour le prochain Euro, en Pologne et en Ukraine, il a même demandé à l’International Board d’appliquer cette option.


«Sur l'arbitrage à cinq, je suis à 500% satisfait en ce qui concerne la Ligue des champions et l'Europa League. Nous avons d'exceptionnels résultats, explique Platini. J'espère que la réponse de l’International Board sera positive. Les arbitres sont de plus en plus heureux d'avoir deux collègues qui peuvent les aider».


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mardi 1 mars 2011

6 Nations - Bleus : Pas de remaniement

Les incertitudes qui planaient sur Trinh-Duc et Médard étant levées, le sélectionneur de l'équipe de France Marc Lièvremont a dévoilé le groupe retenu pour le match en Italie le 12 mars. Malgré la défaite en Angleterre, il n'a rien changé. Seul Palisson s'en va, compte tenu du retour de Médard.


L'annonce devait être effectuée dimanche, au lendemain du match à Twickenham. Mais compte tenu de la blessure à un genou de Trinh-Duc durant le match et de l'incertitude qui planait sur la cuisse de Médard, Marc Lièvremont avait décidé, dès samedi soir, de repousser l'officialisation de sa liste à "mercredi au plus tard". Le sélectionneur des Bleus a finalement dévoilé ce mardi midi les noms des 23 joueurs retenus pour affronter l'Italie. Et il n'y a pas de surprise.


Lièvremont l'avait précisé le week-end dernier : il aurait reconduit le groupe initialement retenu pour l'Angleterre sans les blessures de son ouvreur et de son arrière. Finalement, les examens passés par le Montpelliérain se sont révélés rassurants et il a d'ores et déjà été déclaré "apte" pour le voyage à Rome le 12 mars. Le retour de Maxime Médard, qui aurait peut-être pu être aligné face aux Anglais mais que le staff avait choisi de "ménager", était pour sa part attendu. C'est donc sans surprise que le polyvalent briviste Alexis Palisson, appelé en cours de semaine dernière, est écarté.


En attendant ce week-end de Top 14...


Bien que plusieurs joueurs aient déçu en Angleterre, le staff persiste et signe. C'est qu'il s'inscrit désormais dans une logique de continuité d'ici la Coupe du monde. Il reste, on le rappelle, seulement quatre matchs aux Bleus avant leur première sortie du Mondial, contre le Japon le 10 septembre. Et ce mardi, c'est d'ailleurs la deuxième fois d'affilée que Marc Lièvremont reconduit son groupe en intégralité. Il a toutefois laissé entendre que des changements dans le XV de départ devraient intervenir.


Les joueurs de l'équipe de France, qui se sont séparés dimanche à l'issue de leur défaite face au XV de la Rose (9-17), se retrouveront au CNR de Linas-Marcoussis dimanche soir. En attendant, ils pourront, pour la première fois depuis le début du Tournoi, être alignés par leurs clubs respectifs ce week-end afin de disputer la 20e journée de Top 14. On sera alors hors fenêtre internationale et la FFR ne peut pas s'opposer à ce qu'ils jouent. Marc Lièvremont, qui estime que ses joueurs sont "mâchés", a déclaré "espérer que les club en tiendront compte et qu'au moins en début de semaine, ils vont laisser souffler un peu les garçons".


Le groupe tricolore :


Avants (13): Nicolas Mas (Perpignan), Thomas Domingo (Clermont), Luc Ducalcon (Castres), Sylvain Marconnet (Biarritz), William Servat (Stade toulousain), Guilhem Guirado (Perpignan), Lionel Nallet (Racing-Métro), Julien Pierre (Clermont), Jérôme Thion (Biarritz), Thierry Dusautoir (Stade toulousain, cap.), Julien Bonnaire (Clermont), Imanol Harinordoquy (Biarritz), Sébastien Chabal (Racing-Métro)


Arrières (10): Morgan Parra (Clermont), Dimitri Yachvili (Biarritz), François Trinh-Duc (Montpellier), Yannick Jauzion (Stade toulousain), Aurélien Rougerie (Clermont), Vincent Clerc (Stade toulousain), Yoann Huget (Bayonne), Maxime Médard (Stade toulousain), Damien Traille (Biarritz), Clément Poitrenaud (Stade toulousain)


Emilie DUDON / Rugbyrama
http://fr.sports.yahoo.com/01032011/70/6-nations-bleus-pas-de-remaniement.html
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