jeudi 30 septembre 2010

Laure Manaudou prête à reprendre la compétition?

Ce n'était donc peut-être qu'une pause. La Française Laure Manaudou aurait repris l'entraînement lundi à Marseille. C'est d'abord une source proche du club qui a révélé cette information à l'AFP. Puis le DTN, Christian Donzé, a confirmé. «J'ai appris il y a un mois que Laure souhaitait renager et se remettre à l'eau pour faire de la compétition. C'est une bonne nouvelle», a indiqué Christian Donzé. La nageuse de 24 ans se préparerait en vue des Championnats du monde en grand bassin à Shanghai (24-31 juillet). Laure Manaudou, dont la distance de prédilection était le 400 m nage libre, privilégie l'option d'un retour sur 100 m dos.


Manaudou, qui fêtera ses 24 ans dans quelques jours, s'entraîne depuis le début de la semaine avec le groupe du Cercle des nageurs de Marseille - où elle est toujours licenciée - sous la direction générale de Romain Barnier. Dans ce groupe figure son compagnon, Frédérick Bousquet, triple médaillé mondial 2009 et champion d'Europe 2010 sur 50 m nage libre. L'information a été confirmée par une autre source, également proche du Cercle des nageurs de Marseille, soulignant que la nageuse suivait des séances de préparation physique depuis quinze jours.


Direction les USA


Selon ces deux sources, Manaudou quittera la France le 14 octobre pour la ville d'Auburn (Etats-Unis) en compagnie de Frédérick Bousquet, qui s'entraîne également à Auburn sous la houlette de l'Australien Brett Hawke, mentor du champion olympique et double champion du monde 2009, le Brésilien Cesar Cielo.


Après son échec aux JO 2008 (8e du 400 m libre, 7e sur 100 m dos, sortie en demi-finales sur 200 m dos), Manaudou avait rejoint Marseille en octobre 2008 avant d'annoncer qu'elle mettait un terme à sa saison en janvier 2009. Le 18 septembre 2009, elle avait annoncé qu'elle mettait un terme à sa carrière, expliquant que l'envie de nager n'était plus revenue. Le 2 avril 2010, elle a donné naissance à une petite Manon.


Retrouver le plaisir


La championne olympique 2004 du 400 m nage libre, une distance sur laquelle elle est restée invaincue durant quatre ans, a donné une interview le 11 septembre lors de l'émission «50 minutes inside», diffusée sur la chaîne privée TF1, au cours de laquelle elle a raconté avoir «retrouvé le plaisir de nager», qui avait «disparu avant les JO de Pékin».
http://www.20minutes.fr/article/603456/sports-laure-manaudou-prete-reprendre-competition
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Qualifications Euro 2012 - Payet arrive, Nasri et Gourcuff reviennent

Dimitri Payet a été appelé pour la première fois en équipe de France pour les matches de qualification pour l'Euro 2012 face à la Roumanie (9 octobre) et au Luxembourg (12 octobre). Samir Nasri et Yoann Gourcuff font leur retour dans la liste des 23 Bleus convoqués par Laurent Blanc.
Laurent Blanc est resté fidèle à ses convictions. Soucieux de conserver la majeure partie des Bleus victorieux en Bosnie (0-2), le sélectionneur français n'a finalement procédé qu'à trois changements. Sans surprise, Yoann Gourcuff, même s'il n'est pas au sommet de sa forme à Lyon, fait son retour en sélection après avoir purgé sa suspension de deux matches, suite à son carton rouge récolté contre l'Afrique du Sud en Coupe du monde. "Il a la chance que je le connaisse beaucoup plus que d'autres joueurs et que je sache ce dont il est capable", a tranché son ancien coach à Bordeaux. Ses soucis de genou oubliés, Samir Nasri retrouve lui aussi les Bleus "pour améliorer le jeu collectif de l'équipe". "Il est en forme, pas forcement au même poste que Gourcuff, dans une position plus excentré. C'est intéressant", a précisé le sélectionneur.


Seul petit nouveau dans ce groupe France, Dimitri Payet. Le Réunionnais surfe sur la vague verte et bénéficie de "sa forme du moment" (7 buts en 7 matches) , le principal critère de sa sélection selon Blanc : "Il y avait d'autres solutions mais il traverse une bonne période." Forcément, ce trio fait des dommages collatéraux et deux hommes, présents face à la Biélorussie (0-1), ne seront pas du prochain rendez-vous tricolore. Louis Saha, blessé au mollet, est toujours indisponible. Le grand perdant de cette nouvelle liste est donc Jérémy Ménez qui paie sans doute sa prestation très moyenne face aux Biélorusses même si Blanc avance d'autres paramètres : "Jérémy n'a pas un temps de jeu très important avec la Roma. Qu'il ne prenne pas ombrage de sa non-sélection. Je suis sûr qu'on reverra notre ami en sélection nationale."


Sans Toulalan, ni Ben Arfa


Pour le reste, Laurent Blanc, dont le souci premier est "de constituer un groupe" a donc fait confiance aux hommes qui avaient redressé la barre en Bosnie. Les six défenseurs du dernier rassemblement sont reconduits. Pas plus de surprise à la récupération où le trio A.Diarra-Diaby-MVila, excellent en Bosnie, est rappelé. Parmi les grands absents de la liste, Jérémy Toulalan paye sans doute un début de saison décevant à l'OL, où il a navigué entre la défense centrale et le milieu de terrain. Le joueur a pourtant purgé la suspension infligée par la commission de discipline de la FFF. "On ne peut pas effacer l'émergence de certains jeunes qui me donnent entière satisfaction ", a ajouté Blanc. Plutôt à son aise sous ses nouvelles couleurs de Newcastle, Ben Arfa n'a pas retenu non plus l'attention du sélectionneur. Lui aussi paye son début de saison et son bras de fer avec Marseille. Mais Blanc promet : "L'équipe de France n'est fermée à personne".


LES 23 FRANCAIS
GARDIENS


Cédric Carrasso (Bordeaux), Hugo Lloris (Lyon), Steve Mandanda (Marseille)


DEFENSEURS


Gaël Clichy (Arsenal), Philippe Mexès (AS Rome), Adil Rami (Lille), Bacary Sagna (Arsenal), Mamadou Sakho (Paris S-G), Benoît Trémoulinas (Bordeaux)


MILIEUX


Abou Diaby (Arsenal), Alou Diarra (Bordeaux), Lassana Diarra (Real Madrid), Yoann Gourcuff (Lyon), Yann M'Vila (Rennes), Florent Malouda (Chelsea), Blaise Matuidi (Saint-Etienne), Samir Nasri (Arsenal), Mathieu Valbuena (Marseille)


ATTAQUANTS


Karim Benzema (Real Madrid), Kevin Gameiro (Lorient), Guillaume Hoarau (Paris S-G), Dimitri Payet (Saint-Etienne), Loïc Rémy (Marseille)


Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/30092010/70/qualifications-euro-2012-payet-arrive-nasri-et-gourcuff-reviennent.html
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Qualifications Euro 2012 - Knysna, "l'erreur de leur vie"

Alain Boghossian, l'adjoint de Domenech puis Blanc, laissent clairement entendre que les conséquences de la grève du 20 juin sont irréversibles pour certains joueurs.
Depuis août 2008 et sa nomination comme adjoint de Raymond Domenech, il n'avait plus accordé d'interview. Alain Boghossian retrouve la parole ce jeudi matin dans les colonnes du Parisien, au titre de témoin entre l'ère Domenech et l'ère Blanc. Ce qu'il dit de la fracture intervenue lors de la Coupe du monde 2010 montre que certains joueurs, qu'il ne nomme pas, ont gâché quasi définitivement leur carrière internationale avec la grève du 20 juin.


"Ils ont commis l'erreur de leur vie, ils en sont tous conscients, déclare le champion du monde 1998. Ils se sont jetés dans un trou noir, dans un puits, sans être certains de pouvoir remonter. Certains ne s'en sont toujours pas remis. Ils ont encore des casseroles attachées aux pieds. Ils s'en mordront les doigts longtemps, car cette grève va rester dans les annales du football."


Blanc : "Il faut se regarder un peu dans la glace."


Toujours enclin à utiliser la métaphore aquatique, Boghossian dit ailleurs dans l'entretien : "A Knysna, certains ont sauté à l'eau avec les canoës, d'autres se sont noyés." Boghossian nie en outre qu'il ait pu exister "un véritable malaise" entre Gourcuff et Ribéry. "Dans un groupe, vous n'aurez jamais vingt-trois mecs qui s'aiment à la folie. Ce qui compte, ce sont les valeurs de respect et de solidarité. Elles étaient en sommeil dans ce groupe."


Paru le même jour, un entretien de Laurent Blanc à France-Soir confirme que Nicolas Anelka ne peut plus faire partie de ses plans. "On sait que c'est un bon joueur. Vous êtes en train de sous-entendre qu'on pourrait peut-être le récupérer. Il faut se regarder un peu dans la glace. J'ai joué avec lui, je sais ce qu'il vaut, mais il faut assumer les conséquences de ce qui s'est passé." Suspendu 18 matches, Anelka ne peut pas revenir avec les Bleus avant le printemps 2012.
http://fr.sports.yahoo.com/30092010/70/qualifications-euro-2012-knysna-l-erreur-de-leur-vie.html
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Contador suspendu après un contrôle antidopage "anormal"

La Grande Boucle et le cyclisme en général se seraient bien passés de cette affaire. L'Espagnol Alberto Contador a été suspendu jeudi après la révélation d'un résultat "anormal", des traces très minimes d'un produit interdit, lors d'un contrôle antidopage du Tour de France qu'il a remporté en juillet dernier. Contador a expliqué par "une contamination alimentaire" ce résultat. Comme le prévoit le règlement, l'Espagnol, qui avait déjà mis un terme à sa saison, a été suspendu à titre provisoire par l'Union cycliste internationale (UCI). L'UCI a confirmé la présence de traces "extrêmement faibles" de clenbutérol, une substance interdite quel que soit le seuil. Si ce contrôle devait être déclaré "positif" par les autorités, une procédure disciplinaire serait ouverte afin de déterminer une éventuelle sanction et, peut-être, la perte du Tour pour Contador. Pour l'heure, la fédération internationale a déclaré devoir mener, en concertation avec l'Agence mondiale antidopage (AMA), "des investigations scientifiques complémentaires avant qu'une quelconque conclusion puisse être tirée". "Ces investigations complémentaires prendront encore quelque temps", a souligné l'UCI.
Puissants effets anabolisants


Le contrôle en cause date du 21 juillet, lors de la seconde journée de repos du Tour de France à Pau. Son résultat a été confirmé par l'analyse de l'échantillon "B", a précisé l'UCI. Contador, qui a enlevé pour la troisième fois la Grande Boucle, a devancé en juillet dernier le Luxembourgeois Andy Schleck. Selon son agent, il a été informé du résultat par l'UCI le 24 août. "Les experts consultés jusqu'à présent sont d'accord pour considérer que c'est un cas de contamination alimentaire, particulièrement au regard du nombre de tests passés par Contador durant le Tour de France", a déclaré l'agent du coureur en soulignant ce qu'il a qualifié d'absence d'intentionnalité. Contador, absent du Championnat du monde dimanche en Australie, a annoncé qu'il tiendrait une conférence de presse, jeudi en milieu de journée dans sa ville de Pinto, près de Madrid. Le Castillan n'a plus disputé de course importante depuis la fin du Tour de France. En partance de l'équipe Astana à la fin de l'année, il a signé un contrat de deux ans en faveur de l'équipe Saxo Bank, celle pour laquelle courait jusqu'à présent Andy Schleck. Le "Pistolero" de Pinto, qui est âgé de 27 ans, a gagné à trois reprises le Tour de France (2007, 2009, 2010). Il a aussi remporté en 2008 le Tour d'Italie (Giro) et le Tour d'Espagne (Vuelta).


Le clenbutérol est la substance, interdite en et hors compétition, relevée dans le contrôle positif du coureur chinois Li Fuyu, le 23 mars dernier. Li Fuyu avait déjà expliqué son cas par une contamination et reçu l'appui d'un biochimiste néerlandais, Douwe de Boer, lequel avait déclaré que "les contaminations au clenbuterol existent dans les suppléments alimentaires et dans la viande". De la classe des bêta-2 agonistes, ce produit est notamment utilisé en médecine pour traiter l'asthme. Administré de façon systématique, il favorise la dilatation des bronches et peut avoir de puissants effets anabolisants. Le clenbutérol est loin d'être un inconnu pour les spécialistes de la lutte antidopage. L'ancienne championne d'athlétisme Kathryn Krabbe (ex-RDA) a vu sa carrière tourner court dans les années 1990 après un contrôle positif dû au clenbutérol. Dans le cas de Contador, la concentration trouvée dans ses urines par le laboratoire allemand de Cologne aété estimée "à 50 picogrammes (ou 0,000 000 000 05 grammes par ml), soit 400 fois moins que la concentration que les laboratoires antidopage accrédités par l'AMA doivent pouvoir détecter", selon les précisions de l'UCI.
http://lci.tf1.fr/sport/contador-suspendu-apres-controle-antidopage-anormal-6082118.html
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mercredi 29 septembre 2010

Dossier Taiwo : « Si l’OM ne fait rien d’ici la fin du mois d’octobre, Taye partira gratuitement »

Cet été, Didier Deschamps a fait des pieds et des mains pour retenir coûte que coûte le Nigérian Taye Taiwo. Fortement courtisé en Espagne, par l’Atlético Madrid plus précisément, le latéral gauche de l’Olympique de Marseille a longtemps cru pouvoir rallier le Stade Sanchez Pizjuan. Frustré de ne pas avoir reçu le même bon de sortie que Mamadou Niang, le Super Eagle semble toutefois s’être reconcentré sur son club.


Lié à l’OM jusqu’en juin prochain, Taiwo n’oublie pas cependant sa situation contractuelle. Annoncé dans le viseur du FC Séville et visiblement attiré par Chelsea, le défenseur phocéen pourrait régler son cas plus rapidement que prévu. Tout du moins sa position vis-à-vis de son club. Contacté par nos soins, son agent nous a en effet confirmé qu’il n’attendra pas éternellement un signe de la part des dirigeants olympiens.


« Nous attendons un signe de l’OM. Mais s’ils ne font rien d’ici la fin du mois d’octobre, c’est terminé. Taye partira gratuitement l’été prochain. Des clubs nous ont déjà contactés, mais je ne peux pas en dire davantage pour le moment. De son côté, si Taye reçoit une offre, il étudiera soigneusement. » Un message très fort qui devrait sans doute pousser l’OM à réagir dans ce dossier. Car bien qu’un départ du Nigérian l’été prochain est fort probable, nul doute que les champions de France en titre ne voudront pas le laisser filer sans récupérer le moindre centime.
http://www.footmercato.net/ligue1/transferts/dossier-taiwo-si-l-om-ne-fait-rien-d-ici-la-fin-du-mois-d-octobre-taye-partira-gratuitement_55990
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Ligue des Champions - La leçon d'opportunisme

Le Real Madrid, pourtant très décevant, a crucifié Auxerre (0-1), mardi à neuf minutes de la fin, sur un but de Di Maria à peine entré en jeu. Jusque-là, les Bourguignons avaient fait mieux que se défendre, plongeant les Espagnols dans un doute profond. Avec zéro point, le rêve européen s'obscurcit.


AUXERRE - REAL MADRID : 0-1




But : Di Maria (81e)


Arrivés en ville en même temps que le cirque Medrano, le Real Madrid et son grand barnum n'ont amusé personne mardi soir à l'Abbé-Deschamps. Les artistes associés de ce Real brillant de loin, terne de près, ont passé la majeure partie de leur soirée à buter inlassablement sur un rempart blanc. Mais sont repartis vers l'Espagne avec trois points dans leur besace (0-1). Sans doute la force des grandes équipes. Mais surtout grâce à Di Maria, entré en jeu à la 74e minute, buteur à la 81e. Avant ça, le Real avait certes dominé, tenu le cuir la majeure partie du temps. Mais n'avait jamais vraiment su l'utiliser à bon escient. Il faut dire qu'en fin connaisseur des choses du football, Jean Fernandez avait bâti un mur. Le coach de l'AJA savait pertinemment que se livrer face aux joueurs de Mourinho serait un suicide. Auxerre et son 4-5-1 de fer ont attendu, longtemps tenu bon... mais fini par craquer et perdre ce point qu'ils méritaient et qui leur aurait fait du bien au moral alors que le début de saison a des allures de chemin de croix.


On pourra toujours ergoter et dire qu'Auxerre n'a pas fait preuve d'une ambition folle et qu'on gagne rarement en jouant dans son camp. Mais quand on n'a pas de pétrole, il faut avoir des idées. Et une once de volonté. Celle-là même qui a longtemps manqué à un Real un brin suffisant, en plus d'être peu flamboyant. Il faut dire que le cadre icaunais, le fameux mini-vestiaire de l'Abbé-Deschamps et l'accueil plein d'humilité, avaient sans doute brouillé les pistes et laissé penser que les superstars merengues étaient à Auxerre en terrain conquis. Ils auraient dû vite se douter du contraire quand Oliech, aligné en pointe, allait défier Casillas et, grâce à un contre favorable, était à deux doigts d'ouvrir le score (4e).


Le plus dangereux ? L'arrière gauche


Propriétaires quasi-exclusifs du ballon durant la totalité du match, les Madrilènes ont rarement su quoi en faire. La triplette Ronaldo, Higuain, Benzema a beaucoup permuté. Mais jamais percuté. Il y a bien eu cette frappe flottante de CR7 (8e), un coup franc repoussé des deux poings par Sorin (68e) ou encore une tentative de l'Argentin repoussée sur la ligne par Chafni (14e). Mais pour le reste, pas grand chose de la part des trois compères et notamment d'un Benzema loin du compte et qui n'a pas survécu à l'heure de jeu. Son compatriote Lassana Diarra a eu le droit à quelques minutes de rab avant de laisser sa place à Di Maria (74e), par qui le malheur arriva. Avant l'entrée en jeu de l'ancien de Benfica, le joueur le plus dangereux de ce Real avait été un arrière-gauche, Marcelo. C'est lui qui, sur une ouverture magnifique de Xabi, s'était créé la meilleure occasion. Mais, comme ses partenaires, n'avait pas eu plus de réussite face à un Sorin impeccable (35e).


A force de manquer d'imagination, on finit par donner des idées aux autres. Solide derrière et loin d'être à l'agonie, Auxerre a commencé à croire en ses chances alors que les minutes filaient. A l'image de Ndinga qui a vu sa tête décroisée filer à deux doigts du but (25e) ou de Pedretti, dont la frappe de l'extérieur du droit a obligé Casillas à s'employer (44e). Au retour des vestiaires, Jelen y est allé de sa petite occasion (61e), Pepe a même failli offrir l'ouverture du score à l'AJA d'une tête maladroite qui a terminé sa course sur le poteau de Casillas (78e). Mais il était écrit qu'Auxerre ne battrait pas le Real Madrid. Il semblait également gravé dans le marbre que l'AJA ne perdrait pas. Malheureusement, Di Maria est passé par là.


Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/28092010/70/ligue-des-champions-la-lecon-d-opportunisme.html
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mardi 28 septembre 2010

Coupe de la Ligue - Des huitièmes de feu

Lyon-PSG et Saint-Etienne-Bordeaux sont les affiches des 8e de finale de la Coupe de la Ligue. Marseille, tenant du titre, se rendra à Guingamp, pensionnaire de National. Monaco accueillera Lorient et Lille, Caen, dans les autres rencontres entre clubs de Ligue 1. Matchs le 26 et 27 octobre.
Il y a eu des dégâts en 16e (Sochaux, Rennes et Toulouse éliminés) et il y en aura également en 8e de finale. Le tirage au sort a accouché d'affiches alléchantes qui laisseront des clubs ambitieux sur le carreau. On ne sait pas où en sera Lyon dans un mois, ni quel entraîneur sera sur le banc, mais la venue du Paris SG ne doit pas faire les affaires du club rhodanien. Même chose pour Bordeaux qui espère que les Verts seront un peu descendus de leur nuage lorsqu'il faudra aller à Geoffroy-Guichard. Sur le papier, ces deux rencontres sont prometteuses. Reste à savoir si les équipes joueront le jeu de la Coupe de la Ligue ou privilégieront Ligue 1 et Coupe d'Europe.


L'Olympique de Marseille a moins de souci à se faire avec Guingamp, l'un des deux Petits Poucets de la compétition. Mais le tenant du titre devra toutefois se méfier du pensionnaire de National, tombeur de Rennes au tour précédent et qui adore les Coupes. Auxerre, accaparé par la Ligue des champions et son mauvais départ en L1, ne devra pas prendre à la légère l'autre formation de National, Bastia. Lille-Caen et Monaco-Lorient sont les autres affiches entre formations de l'élite. Montpellier accueillera Ajaccio (L2) et Valenciennes, Boulogne-sur-Mer (L2), dans un nouveau derby du Nord. En quart de finale, il n'y aura plus de système de têtes de série.


AFFICHES DES 8e DE FINALE


Auxerre-Bastia (Nat)




Montpellier-Ajaccio (L2)




Lyon-Paris SG




Saint-Etienne-Bordeaux




Lille-Caen




Valenciennes-Boulogne-sur-Mer (L2)




Guingamp (Nat)-Marseille




Monaco-Lorient


Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/28092010/70/coupe-de-la-ligue-des-huitiemes-de-feu.html
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Avec Payet, Saint-Etienne tient son "Messi" !

7 buts en 7 rencontres. Dimitri Payet éclabousse la Ligue 1 de son talent depuis le coup d'envoi du championnat. Un coup franc magique, deux sauvetages sur sa ligne, le Stéphanois a tout fait aux Lyonnais samedi soir dans le derby ! Pour Emmanuel Rivière, les Verts tiennent aujourd'hui leur Lionel Messi.
75e minute du 100e derby de l'histoire entre Lyon et Saint-Etienne. Le score est toujours de 0 à 0 mais les Gones ont déjà touché du bois à trois reprises et Payet est venu suppléer Janot sur sa ligne. Les Verts se contentent alors largement de ce résultat mais reçoivent un petit coup de pouce de l'arbitre, M. Gautier, qui leur accorde un coup franc pour une faute pourtant inexistante de Källström sur Perrin. Sans se poser de question, ce diable de Dimitri Payet sort de sa boîte et expédie de son "mauvais" pied, le gauche, le ballon dans la lucarne de Lloris. 1-0 pour l'ASSE.


Dans la foulée, l'ancien Nantais se mue une nouvelle fois en défenseur et vient encore suppléer son gardien sur sa ligne. A Gerland samedi soir, le Réunionnais a tout fait aux Lyonnais ! En ce début de saison, Payet, auteur de 7 buts en 7 journées de championnat, marche sur l'eau. Une statistique incroyable résume d'ailleurs assez bien son état de grâce actuel. Ses 7 réalisations l'ont été sur… 11 frappes cadrées seulement, soit un taux de réussite assez exceptionnel de 64%.




«Tout ce qu'il touche, il le transforme en or»
Après les trois points ramenés de Gerland, Payet a eu droit à un concert de louanges. «On le savait passeur, buteur, désormais on voit que c'est un bon défenseur aussi, plaisantait son entraîneur Christophe Galtier. Il a une étoile au-dessus de sa tête.» Le gardien des Verts, Jérémie Janot, a tenu lui aussi à féliciter son jeune partenaire : «Tout ce qu'il touche, il le transforme en or. Le coup franc, il est pour un gaucher mais il le tente quand même. Et ça rentre ! J'espère le voir chez les Bleus bientôt.»


Emmanuel Rivière ne prend lui pas de pincettes au moment d'établir les comparaisons. Avec Payet, le club du Forez tient aujourd'hui tout simplement son «Lionel Messi» , d'après le jeune attaquant stéphanois. Si on ne s'aventurera pas jusque-là, force est de constater que Payet est aujourd'hui aussi brillant avec les Verts que l'Argentin l'est avec le FC Barcelone. Bref, tout sourit en ce moment pour le Réunionnais. «Ça me fait plaisir de me sentir enfin aimé», lâche de son côté l'ancien Nantais. Payet n'est pas seulement aimé : il est tout simplement en train de devenir la nouvelle idole du peuple vert, qui n'oubliera jamais ce 25 septembre 2010.
http://www.maxifoot.fr/football/article-10604.htm

Ligue des Champions - Mourinho sert show

Vingt-quatre heures avant Auxerre - Real, José Mourinho a assuré le spectacle lors de la conférence de presse. Le Portugais n'a finalement pas dit grand chose sur son équipe et le match de Ligue des Champions de mardi. Mais fait ce que tout le monde attendait : un show.
Dans le paysage footballistique de ce début de XXIe siècle, peu de techniciens peuvent se vanter d'être plus importants que leurs joueurs. José Mourinho est même probablement le seul. Lundi, l'entraîneur du Real Madrid était la personne la plus attendue du côté de l'Abbé-Deschamps. L'ancien coach du FC Porto aurait pu débarquer avec Cristiano Ronaldo qu'il n'en aurait pas été autrement. La star, c'est lui. Il en a donné une nouvelle preuve durant vingt-trois minutes, montre en main. Arrivé en costume avec une cravate négligemment nouée autour du cou, le Portugais n'a pas oublié de saluer Guy Roux, présent dans la tente montée pour l'occasion. Et a commencé son show, répondant aux questions avec un art consommé de la repartie.


Comme tous les entraîneurs du monde, José Mourinho a balancé quelques platitudes du type : "Je m'attends à un match difficile." La différence avec The Special One, c'est que les banalités sont souvent suivies de traits d'esprit. Ou de piques. Quand il décrit son groupe de Ligue des Champions, avec Milan, l'Ajax Amsterdam et Auxerre, il n'oublie pas de parler de "certains (qui) ont eu la chance de tomber dans un groupe qui ressemble à une poule de Coupe de l'UEFA..." Evidemment, il ne citera jamais le FC Barcelone. Mais Mourinho y pense tellement fort qu'on finirait presque par l'entendre. Quand on lui parle de cet environnement auxerrois, si différent de celui dans lequel il baigne avec le Real, là aussi, il s'en sort par une pirouette. Des vestiaires vétustes et trop petits ? Mourinho s'en fiche et contrefiche : "Le problème des vestiaires m'importe peu. Ce qui compte est la pelouse. Certains grands clubs n'ont pas de bonne pelouse." Là, ce sont ses propres dirigeants qui ont les oreilles qui sifflent.


Cynisme et réalisme


Les minutes passent et, finalement, on n'apprend pas grand chose sur le Real Madrid et la rencontre de mardi soir. A qui la faute ? A Mourinho, qui est d'une habilité remarquable. Aux journalistes également, souvent plus intéressés par les bons mots du Special One que ses analyses. Pourtant, celles-ci sont remarquablement justes. Que pense-t-il de la Ligue 1 ? Sans sourciller, il la décrit comme un formidable marché pour les grands clubs européens. Cynique ? Oui. Mais tellement réaliste. "Les centres de formation français me plaisent. Sous tous leurs aspects : tactiques, mentaux et physiques... Un footballeur africain formé en France, comme Didier Drogba ou Michael Essien par exemple, c'est l'idéal."


Les questions fusent. Les réponses aussi. Certains journalistes espagnols en prennent pour leur grade. La traductrice, qu'il reprend avec le sourire après une traduction approximative, perd le fil. Il est temps d'en finir. José Mourinho a réussi son entrée. Le plus dur reste à venir. La sortie. Une énième question sur le cas Pedro Leon, qu'il n'a pas retenu pour le déplacement en Bourgogne, va lui donner l'occasion de quitter la salle comme d'autres quittent la scène :"Je n'ai pas à me justifier pour l'absence de Pedro Leon. Si Florentino (Perez) me demande pourquoi il n'est pas là, je me dois de lui répondre. Mais même lui ne me demande pas. Vous me parlez de Pedro Leon comme si c'était Zidane, Maradona ou Di Stefano. Il n'a qu'à travailler comme je le veux et il jouera. Vous pourriez poser d'autres questions. Me demander si Benzema sera aligné en pointe avec Higuain. Ou si Higuain sera sur le banc..." A peine José Mourinho a-t-il terminé sa phrase qu'il est déjà debout. Un dernier salut à Guy Roux et le Special One est reparti. On ne le reverra que mardi. Pour le match. Et à l'occasion de la traditionnelle conférence de presse d'après-match. Vivement !


Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/27092010/70/ligue-des-champions-mourinho-sert-show.html
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lundi 27 septembre 2010

ITW Gervais Martel Lens PSG 0 2

Liga - Trezegol a frappé

Auteur d'un doublé, David Trezeguet a offert la victoire à Alicante face au FC Séville (2-0), lors de la 5e journée. Le promu est désormais 7e au classement. L'ex-Bordelais Fernando Cavenaghi a également inscrit un doublé pour Majorque, vainqueur de la Real Sociedad (2-0).
David Trezeguet n'a pas mis très longtemps à trouver ses marques en Liga. Après cinq journées, le Français compte déjà trois réalisations, à une unité du meilleur buteur Nilmar (Villarreal). Son doublé face au FC Séville a permis au Hercules Alicante de signer sa deuxième victoire de la saison, après le succès au Camp Nou. Trezeguet a ouvert le score sur penalty à la 21e avant d'inscrire un but de renard des surfaces, typique de lui, juste avant la pause (38e). Le promu a ensuite parfaitement contenu le club andalou. Au classement, Alicante remonte à la 8e place, à cinq unités du leader, Valence.


L'autre fait majeur de cette 5e journée dimanche s'est déroulé à Majorque où l'ex-Bordelais Fernando Cavenaghi a inscrit un doublé lors de la victoire sur la Real Sociedad (2-0). L'entraîneur du club des Baléares, Michael Laudrup, avait choisi de maintenir sa confiance à l'attaquant argentin, pourtant déjà vivement critiqué. Son choix a été récompensé par l'ouverture du compteur buts du "Toro" Cavenaghi: une belle frappe du gauche en se retournant (8e) et une reprise tout seul au second poteau sur corner (63e). Cinquièmes la saison dernière, les Majorquins retrouvent un classement plus honorable (11e).


De son côté, le Deportivo La Corogne va toujours aussi mal. Le club galicien, qui a subi sa deuxième défaite de la saison, à domicile contre Almeria (2-0), n'a toujours pas gagné cette saison et pointe désormais à l'avant dernière place. L'Atletico Madrid, qui restait sur un nul et une défaite, a renoué avec le succès face à Saragosse (1-0) grâce à un but de Diego Costa. Les Colchoneros remontent à la 4e place du classement, en attendant la dernière rencontre lundi soir entre Malaga et Villarreal, qui aura l'occasion de subtiliser la deuxième place au FC Barcelone en cas de succès dans le sud de l'Espagne.


Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/26092010/70/liga-trezegol-a-frappe.html
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dimanche 26 septembre 2010

Ligue 1 - Puel reste en place

Jean-Michel Aulas a confirmé, samedi sur Orange Sport, que Claude Puel restait le manager de l'OL après la défaite dans le derby (0-1) qui place l'OL à la 19e place. Le président de l'OL a souligné la qualité du jeu lyonnais et contesté l'arbitrage.
"Tout entraîneur est menacé par définition, ou pour le moins menaçable, a répété Aulas. Nous sommes sur un match où l'entraîneur n'a pas de responsabilité particulière. On perd ce match contre le cours du jeu, cela ne va pas entraîner de réaction. Il y a un match important à Tel-Aviv (NDLR : mercredi en Ligue des champions). A court terme, c'est ce qui doit être fait."


Aulas assure qu'envisager un départ de Puel à court terme n'est "pas réaliste", et il confirme que Lyon ne "va pas tomber dans des réactions qui ne sont pas celles d'un club sérieux". "On a beaucoup investi sur une organisation qui n'a pas fonctionné jusqu'à maintenant. Mais ce soir, ça peut être le déclic."




"On a trouvé une bonne équipe, a défendu Aulas, on ne doit pas perdre ça. En ce moment on n'a pas de réussite, on a vu non seulement un bon match mais une équipe qui a dominé de la tête et des épaules. On a eu la possession, des occasions très nettes, onze corners à un ou deux, du fonds de jeu. C'était un bon match, on a manqué de réussite on en tiendra compte dans les appréciations qui doivent être faites depuis demain matin."


Puel: "Je suis l'homme de la situation"


Jean-Michel Aulas en veut aussi énormément à l'arbitre Anthony Gautier, qu'il a suivi dans le tunnel pour lui sa façon de voir. "C'est désolant quand on fait un bon match de le perdre sur deux interprétations voire deux erreurs dommageables. Il y a un penalty pour nous qui n'est pas sifflé sur une main très décollée (de Perrin) face à l'arbitre,et sur le contre qui amène le coup franc (du but stéphanois), il n'y a absolument rien. L'arbitre m'explique que c'est la deuxième jambe (de Kallstrom) mais le ballon est parti depuis un non moment."


Dans la foulée, Claude Puel a confirmé qu'il se sentait capable de redresser la situation lyonnaise et qu'il n'envisageait pas un départ de son propre chef. "Je suis l'homme de la situation. Je me pose pas le genre de question au sujet d'une démission. Ce genre de match veut dire que nous allons être compétitif. Le groupe est sain et affiche beaucoup d'envie et d'implication. Il faut continuer car c'est un match référence pour nous et qui veut dire que nous sommes compétitifs."


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Rien ne résiste à Saint-Etienne

Derrière Saint-Etienne, leader après sa victoire à Lyon (0-1), Rennes (2e) et Marseille (5e) confirment à Nice (1-2) et face à Sochaux (2-1). Bordeaux cale à Caen (0-0), comme Auxerre face à Nancy (2-2). Monaco subit sa première défaite à Lorient (2-1). Montpellier enfonce Arles-Avignon (3-1).
Pour la première fois depuis 1994, Saint-Etienne est allé s'imposer à Lyon (0-1) pour le 100e derby entre les deux rivaux. Grâce à l'inévitable Dimitri Payet (75e), meilleur buteur du championnat avec 7 réalisations, les Verts occupent seuls la tête du classement après ce quatrième succès de suite. Pour l'OL, sans victoire depuis la 3e journée, le coup est dur. Même s'ils n'ont pas démérité, les Gones se retrouvent désormais en position de relégable à la 19e place. Ils n'avaient plus concédé 4 défaites après 7 journées depuis 1997. La préhistoire... Pour Claude Puel, la situation devient intenable. Seul Toulouse, qui affronte Lille dimanche (17h), peut encore revenir à hauteur de l'ASSE. En attendant, Rennes a saisi sa chance de s'installer seul à la deuxième place grâce à sa troisième victoire à l'extérieur, à Nice (2-1). Pourtant, les Bretons se sont une nouvelle fois montrés davantage efficaces que spectaculaires. Stéphane Dalmat (7e), qui a profité d'un cadeau d'Ospina, ou Victor Montano (77e), qui a exploité une erreur de Mabiala pour inscrire le but de la victoire, peuvent en témoigner.


Derrière les Aiglons, Marseille poursuit sa marche en avant. Pour la première fois de la saison, les Phocéens ont enchaîné une deuxième victoire, contre Sochaux, (2-1). Ils se retrouvent à la 5e place. Après Arles-Avignon, ils ont confirmé au Vélodrome, à trois jours du choc de Ligue des champions face à Chelsea. Avec un effectif enfin au complet, l'OM a retrouvé une partie de sa solidité, notamment grâce à la charnière centrale Mbia-Diawara, reconstituée pour la première fois cette saison et dont l'association reste une assurance de succès pour les troupes de Didier Deschamps (12 victoires, 3 nuls). Si André-Pierre Gignac n'a toujours pas marqué, Taiwo (18e) a déjà inscrit avec un peu de chance son troisième but de la saison (égalant son bilan des deux exercices précédents) et Rémy est entré pour se muer en passeur décisif pour Lucho Gonzalez (61e). La jeunesse sochalienne, toujours aussi joueuse, aura été récompensée grâce à Maurice-Belay (75e).


Auxerre et Bordeaux, ça coince encore


Si Rennes et l'OM avancent à vive allure, on n'en dira pas autant des autres supposés outsiders. Notamment Auxerre qui n'a pas préparé au mieux la venue du Real Madrid en C1 en concédant son quatrième match nul à domicile face à Nancy (2-2). Si l'AJA a vite prise les devant grâce à deux buts en 11 minutes signés Oliech, dont le but le plus rapide de la saison après 57 secondes de jeu, l'ASNL est venue rappeler ses bonnes dispositions à l'extérieur (deux victoires et deux nuls). De son côté, Bordeaux n'a pas réussi à enchaîner avec un deuxième succès consécutif à Caen (0-0). Après le succès de prestige arraché contre Lyon (2-0), les Girondins subissent un nouveau coup d'arrêt.


Un match nul, Monaco n'en voulait plus après avoir partagé les points à cinq reprises depuis le début de la saison. Mais les joueurs de la Principauté espéraient sans doute autre chose qu'une première défaite sur la pelouse de Lorient (2-1). C'était sans compter sur Kevin Gameiro, auteur de son deuxième but (14e), mais surtout Kitambala, qui conclut en beauté sa belle semaine avec un 2e but à l'arrachée (89e) face à des Monégasques réduits à dix juste avant la pause après l'expulsion de Puygrenier. En revanche, rien ne change pour Arles-Avignon, victime du réveil de Montpellier (3-1). Olivier Giroud, auteur de cinq buts face aux Provençaux la saison dernière en Ligue 2 sous les couleurs de Tours, a repris ses bonnes habitudes avec un doublé (41e, 48e s.p.). Même l'exclusion de Collin (54e) n'y a rien changé... Jamais un promu n'avait débuté la saison avec 7 défaites. Record battu.


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samedi 25 septembre 2010

Serie A - Benitez, si modeste

Tout baigne à l'Inter. Déjà installés dans le fauteuil de leader avant leur déplacement à Rome (ce soir, 20h30), les Nerazzurri semblent poursuivre sur la lancée de la saison dernière. Pourtant, Rafael Benitez, successeur de l'encombrant José Mourinho, n'a de cesse de se mettre en retrait.
S'installer sur le banc du champion d'Europe, auteur d'un triplé historique, voilà qui peut apparaître confortable. Il en a de la chance, Rafael Benitez. Non? Si, si, bien sûr. Il existe des places moins enviables que la sienne. Mais en quittant les bords de la Mersey pour la Lombardie, le technicien espagnol n'a pas franchement choisi la facilité. Pas tant en raison des impératifs de résultat, inévitables à ce niveau, que par la pesante aura de son prédécesseur. Avant d'être le nouvel entraîneur de l'Inter, Benitez est le successeur de Mourinho.


Conscient de marcher sur des oeufs, l'ancien manager de Liverpool cherche à s'imposer en douceur. Il ne l'ignore pas, même parti, Mourinho continue de prendre de la place. D'ailleurs, depuis son arrivée, il n'y a pas une conférence de presse où il a pu échapper à une question sur son collègue portugais. "Est-ce déjà votre Inter?", lui a demandé cette semaine un confrère italien? Sous-entendu, n'est-ce pas encore, avant tout, celui de Mourinho? Telle est d'ailleurs la thèse du Special one, qui ne manque pas une occasion de dire que si l'Inter réussit sa saison, ce sera grâce au travail accompli par sa seigneurie les deux saisons précédentes. Un discours déjà entendu par Avram Grant (et Carlo Ancelotti) à Chelsea.


Stankovic: "Il est très minutieux"


Benitez pourrait polémiquer. Il préfère se mettre en retrait. Derrière ses joueurs et derrière ses prédécesseurs. Voilà donc sa réponse: "ce n'est pas l'Inter de Benitez, non, admet-il. C'est l'Inter des joueurs. La qualité de l'équipe doit aussi beaucoup à ceux qui m'ont précédé. Ils ont fait du bon travail, qu'il s'agisse de Cuper, Mancini ou Mourinho. L'Inter recueille aujourd'hui les fruits du travail qui a été fait et qui a rendu ce groupe toujours plus fort." Une manière de rappeler, au passage, que Mourinho a lui aussi bénéficié des fondations posées par ceux qui l'ont devancé. En somme, à l'Inter, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.


La chance de Benitez, c'est précisément ses joueurs. Eux aussi veulent prouver qu'il existe une vie après Mourinho pour l'Inter. On leur a tellement répété que le triplé du printemps 2010 était avant tout celui du manager star, qu'ils ont envie de démontrer le contraire. "Cela vous étonne peut-être, sourit Dejan Stankovic, mais l'Inter a existé avant José Mourinho, et ce club va continuer à vivre même sans lui." Et le milieu de terrain serbe de saluer le travail du nouveau coach. "Il est très minutieux. Cette victoire, c'est la sienne, il a parfaitement préparé cette rencontre", avait-il confié après la victoire à Palerme (1-2), le week-end dernier.


Explication avec Eto'o


Si Benitez avance aussi prudemment, mettant sur le devant de la scène ses joueurs, c'est aussi pour ne pas froisser certains egos. Mourinho, par sa personnalité hors du commun, les gérait à merveille, entre affection et poigne de fer. Samuel Eto'o, par exemple, a accepté des choses qu'il entend bien ne pas reproduire cette année. Benitez le sait. L'attaquant camerounais a eu une explication de texte musclée avec son nouveau coach cet été. Pas question pour lui de passer à nouveau la moitié de son temps à défendre. Eto'o est d'accord pour rester sur le côté et laisser l'axe à Milito, à condition de pouvoir se rapprocher du but quand il le désire. Benitez a accepté. Il n'avait pas le choix. Et ça paie. Eto'o claque but sur but. Mais c'est maintenant Diego Milito qui se plaint. L'agent de l'attaquant argentin a fait part du "malaise" de son client. "On ne lui fait pas autant confiance que quand Mourinho était là", explique-t-il. Benitez calme le jeu: "Tout va bien, j'ai parlé avec Diego après le match contre Palerme." Trois jours plus tard, Milito a signé un doublé contre Bari (4-0). Comme Eto'o.


Jusqu'ici, tout va bien donc pour Rafael Benitez. Le scepticisme est toujours là. L'ombre de Mourinho aussi. Mais difficile de chercher des poux à l'Espagnol quand l'Inter compte déjà 5 points d'avance sur Milan, 6 sur la Juve et 8 sur la Roma, le tout après seulement quatre journées. En prime, l'Inter joue plutôt mieux que la saison dernière. Mais là encore, Benitez se cache. "Si nous jouons bien, ce n'est pas grâce à moi, mais parce que nous avons des joueurs de très grande qualité. C'est la moindre des choses de bien jouer au football avec Sneijder, Milito, Eto'o ou Maicon." Tiens, ne serait-ce pas un petit tacle déguisé adressé à Mourinho? Bien sûr que non. Benitez est trop modeste pour ça.
/ Eurosport
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Briand : “Voir si nous sommes des hommes

Arrivé cet été à Lyon, Jimmy Briand dresse un constat sévère de la situation actuelle et espère une réaction dès samedi lors du derby contre Saint-Etienne.
France Soir. Jimmy, vous sortez d’une défaite sans doute difficile à digérer à Bordeaux et qui rend votre situation délicate en Ligue 1…
Jimmy Briand. On s’est fait piéger sur un coup de pied arrêté. Il faut continuer à travailler parce que c’est maintenant que nous allons voir si nous sommes des hommes, avec le derby qui nous attend contre Saint-Etienne.


F.-S. Lyon a déjà perdu trois fois en Championnat. Connaissez-vous la nature du problème ?
J. B. Il faut continuer à se procurer des occasions et je suis sûr que ça viendra. Nous devons travailler encore plus pour que la réussite soit de notre côté.


F.-S. Vous n’avez pas une totale confiance dans le collectif lyonnais ?
J. B. Si, je suis très confiant. Mais nous avons cinq points et nous sommes dix-septièmes. C’est dans la difficulté que nous allons voir comment nous réagissons tous ensemble. Maintenant, il n’y a plus le choix, ce derby, il faut le gagner.


F.-S. N’êtes-vous pas un peu sonnés ?
J. B. Bien sûr que nous sommes déçus de notre situation. C’est délicat, mais il ne faut pas être abattus ; cela ne sert à rien.


« Evidemment qu’il y a urgence »
F.-S. Avez-vous un début d’explication tout de même à cette mauvaise passe traversée par Lyon ?
J. B. Nous faisons souvent les mêmes matches et au final, c’est nous qui perdons. Il va falloir analyser tout cela de très près afin de trouver les solutions. Nous sommes dans une spirale négative et nous avons besoin de nous rassurer, c’est pour cela que le match de samedi contre Saint-Etienne est vraiment très important.


F.-S. Il y a urgence ?
J. B. Evidemment ! Mais c’est ensemble que nous allons réussir, en nous serrant les coudes. Je pense que nous avons un bon groupe et nous allons redresser la barre.


F.-S. Vous venez d’arriver à Lyon ; que représente le derby contre Saint-Etienne pour vous ?
J. B. C’est un moment un peu particulier. Mais nous recevons surtout le leader du Championnat, chez nous. Nous allons voir de quoi nous sommes capables. Je pense que ce match va être déterminant pour le reste de la saison. Nous allons être attendus par Saint-Etienne mais aussi par nos supporteurs ; c’est un match à gagner, tout simplement.


F.-S. Le sort de votre entraîneur Claude Puel est souvent évoqué. Qu’en pensez-vous ?
J. B. C’est le lot des entraîneurs quand il n’y a pas de résultats. Mais nous sommes derrière notre entraîneur et les joueurs ont leur part de responsabilité dans ce mauvais début de saison. Il faut assumer et se remettre très rapidement au travail.
http://www.francesoir.fr/equipe-de-france-football-ligue-1-ligue-des-champions/briand-voir-si-nous-sommes-des-hommes.27955


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Charles Kaboré a préféré l’OM au Barça...

Afin de pérenniser sa domination sur la Ligue 1, l’Olympique de Marseille espère recruter toujours plus de pointures, mais compte également sur l’éclosion de ses jeunes pousses. Si le Ghanéen André Ayew incarne aujourd’hui ce rôle, le club phocéen dispose, avec Charles Kaboré, d’un autre grand espoir.


Âgé de 22 ans, le Burkinabé est arrivé sur la Canebière en janvier 2008 en provenance de Libourne. Joueur au profil polyvalent, Kaboré est un milieu défensif capable d’aller dépanner sur le côté droit de la défense. Un atout qui ne lui confère certes pas encore un statut de titulaire, mais qui a visiblement attisé la curiosité de certains grands clubs d’Europe comme le FC Barcelone.


Toujours à la recherche de jeunes prometteurs afin d’assurer l’avenir, la formation blaugrana n’est cependant jamais passée à l’action. Si l’intérêt catalan ne semble pas avoir dépassé le simple stade de l’observation, le principal concerné est revenu sur cet épisode dans un entretien accordé au quotidien local La Provence.


« Ça m’a fait plaisir d’intéresser le FC Barcelone. Cela m’a titillé l’esprit. Mais j’avais déjà discuté de ma prolongation. Et j’aime l’OM. Que ce soit le Barça ou Manchester, je suis heureux à Marseille. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre à l’OM, des étapes à franchir. Je veux confirmer, gagner d’autres titres avec l’équipe, je ne regrette pas d’être resté. Rester est une très bonne chose. »
http://www.footmercato.net/ligue1/transferts/charles-kabore-a-prefere-l-om-au-barca_55835
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Premier League - Maintenant, c'est sérieux

Chelsea a affolé les compteurs lors des cinq premières journées. Mais les Blues ont aussi bénéficié d'un calendrier très clément. Le déplacement à Manchester City, samedi, puis la venue d'Arsenal à Stamford Bridge, permettront de savoir si les joueurs d'Ancelotti sont réellement au-dessus du lot.
La tornade bleue souffle depuis le début de la saison sur la premier League. Pas une petite bise. Une vraie tempête, de force 4, comme la moyenne de buts par match des Blues. Après 5 journées, Chelsea présente des statistiques hallucinantes. 5 victoires, 15 points, 21 buts marqués et 1 seul encaissé. +20 de différence de buts à la sortie de l'été, c'en est presque ridicule. Mais les 90 prochaines minutes, samedi après-midi, sur la pelouse de Manchester City, en diront beaucoup plus que les 450 précédentes. Et comme dans la foulée Chelsea recevra Arsenal à Stamford Bridge (après avoir également accueilli Marseille en Ligue des champions), il parait raisonnable d'attendre les huit prochains jours avant de décréter que le championnat est déjà plié.


Cette idée, certains l'ont pourtant déjà admise. Ou, tout au moins, font-ils semblant de le prétendre, par commodité. C'est le cas de Roberto Mancini. Le manager italien de City a caressé son visiteur du week-end dans le sens du poil, multipliant les compliments à son endroit pour mieux l'endormir. A l'écouter, Chelsea n'a pas d'adversaire à sa mesure. "Ils vont conserver leur titre facilement, assure l'ancien entraîneur de l'Inter. Ils ont une grosse équipe, ils évoluent ensemble depuis plusieurs années et ils ont un entraîneur fantastique". Bien sûr, personne n'est obligé de croire Mancini. D'ailleurs, Ancelotti ne tombe pas dans le panneau. "Vous savez, je connais bien Roberto, s'amuse-t-il. Nous avons joué ensemble en sélection, il était à la tête de l'Inter quand j'étais au Milan, on se connait par coeur. Tout ce qu'il dit est très gentil, mais après cinq journées, ça ne veut pas dire grand chose."


Ferguson: "Il aurait été étonnant que Chelsea ne batte pas Blackpool"


Surtout quand ces cinq journées en question vous ont offert un programme pour le moins favorable (1). Moins enclin à complimenter le rival sud-londonien, Sir Alex Ferguson n'a pas manqué de rappeler à quel point le calendrier a été clément avec les Blues. "Malgré tout le respect que je dois à leurs adversaires, a lancé le manager de Manchester United, il aurait été étonnant que Chelsea ne batte pas Blackpool ou Stoke City. Mais il est un peu tôt pour en déduire que cette équipe est plus forte que les 19 autres". C'est vrai, mais c'est davantage l'ampleur des victoires des Blues que ces succès en eux-mêmes qui ont marqué les esprits. Une fois encore, c'est Ancelotti qui se charge de répondre à Ferguson: "Une fois que vous avez gagné 6-0, le match est facile, c'est certain. Mais avant le coup d'envoi, il n'y a pas de match facile."


S'il est trop prudent et trop intelligent pour voir dans cette entame de championnat le début d'une inexorable domination, Ancelotti estime toutefois que son équipe est mieux armée que la saison dernière. "La principale différence, c'est l'aspect mental des choses, explique-t-il. Je trouve l'équipe beaucoup plus en confiance. Elle dégage quelque chose de très fort, et notre bon début de championnat a encore renforcé cette impression". Mais City puis Arsenal proposeront une équation autrement plus complexe à résoudre. D'autant que les Blues sont privés de plusieurs éléments, dont Frank Lampard, Salomon Kalou et Yossi Benayoun. Sans eux, le jeu du champion en titre perd de son pouvoir de créativité.


Plus que la défaite en Coupe de la Ligue en milieu de semaine (3-4 face à Newcastle), ce sont ces absences qui inquiètent. Ancelotti va pouvoir mesurer si la profondeur de son banc est aussi importante qu'il le pense. A n'en pas douter, Chelsea est fort. Très fort. Tout le monde en convient. Mais les huit jours qui viennent permettront de mesurer plus précisément à quel point. Et si la bande à Terry vient à s'imposer à City avant de dominer Arsenal, il sera peut-être temps, alors, de donner davantage de crédit aux gentilles de Mancini. En attendant, wait and see...


(1) Chelsea a pulvérisé West Brom (6-0), éparpillé Wigan (6-0), battu Stoke (2-0) et West Ham (3-1) et laminé Blackpool (4-0).
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Ligue 1 - Juninho: "J'ai envie d'entraîner l'OL"

Capitaine du grand Lyon des années 2000, Juninho a confié au magazine Planète Lyon qu'il se verrait bien revenir dans la capitale des Gaules. Et pourquoi pas comme entraîneur? Le Brésilien en a très envie, en tout cas. Mais que Claude Puel se rassure, ce n'est pas pour tout de suite.
Il n'y pense pas forcément en se rasant le matin, mais ça lui trotte dans la tête. Juninho aimerait entraîner un jour l'Olympique lyonnais, le club qui lui a tant apporté, et vice versa. L'ancien capitaine de l'OL l'a confié vendredi dans un entretien accordé au trimestriel lyonnais Planète Lyon. A la question "entraîner l'Olympique lyonnais, ça vous intéresserait", le milieu de terrain brésilien répond clairement oui. "Bien sûr. Je veux entraîner l’OL. J’ai envie d’être entraîneur de l’OL un jour, ça s’est sûr. Seulement si je me sens capable de le devenir. Mais si je me prépare, je pense que j’en serai capable..."


A l'heure où l'OL traverse une période de turbulence, et alors que l'entraîneur actuel du club rhodanien, Claude Puel, se retrouve comme jamais sous pression, les paroles de Juninho ne doivent toutefois pas être entendues comme un acte de candidature. D'ailleurs, l'ancien milieu de terrain lyonnais a donné cette interview il y a déjà plusieurs semaines, à la fin du mois de juillet. Juninho évoquait donc à cette occasion un désir, un rêve, davantage qu'une ambition à court terme.


"J'ai un accord de principe avec l'OL"


D'ailleurs, il envisage plutôt de démarrer sa nouvelle carrière d'entraîneur ailleurs qu'à Lyon. Ailleurs qu'en France, surtout. "Je ne veux pas rentrer en France tout de suite, confie Juni. Je préfère arrêter, me préparer, faire des stages, passer dix jours avec un club au Brésil, puis en Espagne, en Italie. Je pense qu’on m’ouvrira des portes. Car j’ai vraiment envie d’être entraîneur, de m’occuper d’un staff. Mais c’est vrai que le diplôme en France n’est pas évident, qu’il prend deux ans. Alors je peux aussi le passer au Brésil. Et au bout d’un an, je vais décider plus précisément de la suite."


Celui qui fut la figure emblématique de l'OL lors des sept titres de champion de France conquis entre 2002 et 2008 reviendra tôt ou tard sur les bords du Rhône. Comme entraîneur, il l'espère, ou à un autre poste. "J'ai un accord de principe avec l'OL, explique-t-il. C’est un plan de reconversion avec le club sans préciser la fonction. Ça pourrait être recruteur, adjoint, éducateur des jeunes... Mais si je suis invité à Lyon pour une activité qui ne me plaît pas, je ne rentrerai pas. Par contre, si j’ai une bonne proposition de l’OL, j’irai." Le poste d'entraîneur, on l'imagine, entre dans la catégorie des bonnes propositions.


Il a failli revenir l'hiver dernier


Juninho a également donné son sentiment sur ce qu'est devenue cette équipe lyonnaise depuis son départ en juin 2009. Il porte un regard mi-tendre, mi-sévère sur la cuvée 2009-2010, qui a atteint les demi-finales de la Ligue des champions, stade de la compétition que le Brésilien n'a jamais connu: "J’avais vraiment envie de jouer la demi-finale (rires) ! Même si j’ai été déçu par leurs matchs contre le Bayern. Je peux quand même dire que ce n’est pas une équipe qui a donné beaucoup de plaisir aux spectateurs... Mais c’était une équipe compétitive quand même, qui a su serrer les dents après la crise de la fin 2009. Et finalement, ils terminent 2es du championnat et en demi-finale de la Ligue des champions."


Une équipe qu'il aurait pu retrouver puisque le Brésilien révèle qu'il a envisagé de revenir l'hiver dernier, lors du mercato. L'OL, alors mal en point, se cherchait une âme. Ce retour, c'était une idée de Cris, son compatriote. "J’ai alors échangé quelques messages avec le président Aulas, raconte-t-il. J’ai aussi discuté un peu avec Bernard Lacombe. D’ailleurs pour Bernard, j’allais rentrer, c’était sûr !" Au-delà de la boutade, Juninho a vraiment failli franchir le pas. "Je me suis dit : “C’est peut-être un défi de revenir pour quatre mois.” Mais en même temps, je savais que c’était difficile parce que Al Gharafa, mon club, comptait sur moi. J’avais signé deux ans et partir seulement au bout de six mois en plein championnat, c’était un peu compliqué." Aujourd'hui, à 35 ans, Juninho évolue au toujours à Al Gharafa. Il prendra sa retraite en fin de saison. Après, il sera temps de penser à la suite. Et de revenir à Lyon. Tôt ou tard.

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vendredi 24 septembre 2010

Arsenal : les Gunners enregistrent des profits records !

Chelsea détenu par le très fortuné Roman Abramovich et Manchester City aux mains du richissime Cheikh Mansour, il est bien difficile pour la concurrence de faire face aux budgets pharaoniques de ces deux formations. Ayant la possibilité d’aligner les zéros sur leurs chèques en vue d’éventuels transferts, Blues et Skyblues ne connaissent pas la crise. Un cas de figure loin d’être partagé par d’autres clubs anglais.


Bien que membre à part entière du Big Four de la Premier League, Arsenal doit jouer de malice pour rivaliser avec les deux formations précédemment citées. N’étant pas entre les mains d’un milliardaire capable d’effacer les dettes d’un coup de baguette magique, la bande à Cesc Fabregas doit donc se diversifier pour trouver des fonds supplémentaires. Et force est de constater que le travail paie, les Gunners engrangeant des sommes pour le moins conséquentes.


Ainsi, les Londoniens viennent d’annoncer des profits records sur leur site internet. La vente de 362 appartements privés à Highbury Square et sur le site de Queensland Road a généré pas moins de 180 M€ de recettes. Une somme plus que conséquente qui a permis à la holding de rembourser 155 M€ de prêts bancaires. Une bonne nouvelle pour les Gunners qui en ont donc profité pour ramener la dette globale à hauteur de 160 M€. Au final, Arsenal dégage un profit avant impôt de 66 M€ et un chiffre d’affaires de 446,5 M€.


De quoi ravir le directeur exécutif Ivan Gazidis : « Dans ce marché où règne la concurrence, il est toujours difficile d’atteindre le succès. L’immobilisme n’a jamais été une option pour le club. Il est important que nous continuions à nous développer avec dynamisme et avec des revenus suffisants pour accompagner nos succès. Le groupe a bien progressé cette année et je suis excité par les perspectives qui s’offrent à nous ». Habituellement discrets sur le marché des transferts, les Gunners en profiteront-ils pour investir ? La balle est dans le camp de la direction londonienne.
http://www.footmercato.net/premier-league/arsenal-les-gunners-enregistrent-des-profits-records_55806
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Puel soutenu, Le Guen attendu ?

Depuis la défaite de l'Olympique Lyonnais à Bordeaux (2-0) dimanche, la démission de Claude Puel est attendue par une grande partie des supporters. Alors que Bernard Lacombe se montre confiant pour son entraîneur, un retour de Paul Le Guen sur le banc de l'OL est évoqué ce vendredi. Difficile dans ces conditions de préparer sereinement le derby de samedi face à Saint-Etienne.
Soutenu par ses joueurs ces derniers jours, Claude Puel a reçu un soutien de poids avec l'intervention de Bernard Lacombe. Le conseiller spécial du président Jean-Michel Aulas souhaite visiblement apaiser les esprits avant le derby de samedi contre Saint-Etienne. Dernièrement, le patron de l'OL annonçait qu'un bilan sera effectué fin octobre pour décider du sort du coach des Gones. Alors que beaucoup aimeraient le voir partir très rapidement, Lacombe se montre encore plus confiant.


«Vous savez, c'est pas parce qu'un entraîneur va changer que les joueurs vont être mieux... Dans le foot, il y a tellement de choses qui se passent. Ce n'est pas parce que Claude Puel va rester ou partir que l'on va gagner ou perdre le derby. (...) Il sera là jusqu'à la fin de saison parce qu'on n'a pas pour habitude de faire partir les entraîneurs en cours de saison. Je pense que le président pense la même chose que moi», a expliqué Lacombe sur RTL. Aulas se montrera-t-il aussi patient ?
Lyon dément pour Lippi


En tout cas, les dirigeants lyonnais ont rapidement coupé court aux rumeurs annonçant la prise de contact avec Marcello Lippi. «L'Olympique Lyonnais dément catégoriquement tout contact avec Marcello Lippi, contrairement à ce qu'affirme Lyon Capitale, ni avec tout autre entraîneur», indiquait un communiqué de presse sur le site officiel du club. De son côté Lacombe mettait les joueurs devant leurs responsabilités, indiquant que ces derniers étaient responsables du jeu produit sur le terrain. Une manière de rassurer Puel.


Pourtant, Le Parisien affirme que les dirigeants lyonnais seraient bien à la recherche d'un éventuel remplaçant en cas de départ de l'ancien technicien du LOSC. Selon le quotidien francilien, l'OL aurait contacté Paul Le Guen, libre depuis son départ de la sélection camerounaise et qui connaît bien la maison depuis son passage entre 2002 et 2005, avec trois titres de champion de France. Une défaite face aux Verts pourrait mettre Lyon en position de relégable. Face à cette situation et la gronde des supporters, il se peut qu'Aulas décide d'agir plus rapidement que prévu...


http://www.maxifoot.fr/football/article-10591.htm




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but Marvin Martin sochaux 4-0 nice

Serie A - Ranieri, "signore" au bord de la crise de nerfs

En Italie, Claudio Ranieri est un entraîneur à part. Son maigre palmarès ne l'empêche pas d'être respecté et ses interventions, pertinentes et intéressantes, sont très appréciées. Problème, l'AS Rome va mal et sa place est menacée. Ses deux dernières sorties ont écorné le mythe.
Claudio Ranieri n'est pas Monsieur Tout-le-Monde en Italie. C'est un "Monsieur" tout court. Un "signore" comme ils disent là-bas. On est loin du surnom de "bricoleur" ("Tinkerman") hérité lors de son passage à Chelsea pour ses multiples rotations dans l'effectif. A 59 ans, l'entraîneur de la Roma n'a pourtant remporté aucun titre de champion, ni de grande compétition internationale*. Mais son expérience, longue d'un quart de siècle, en font un technicien respecté de l'autre côté des Alpes. Ranieri a sublimé des équipes moyennes (Cagliari, Parme), amené les Blues pré-Abramovich en demi-finale de la Ligue des champions (2004) et marqué de son empreinte des formations comme la Fiorentina ou Valence.


L'homme est aussi très apprécié. Très cultivé, bien plus que la plupart de ses collègues selon nos confrères italiens, Claudio Ranieri tient des conférences de presse riches de contenu et ne refuse jamais une sollicitation. De vrais discussions à bâtons rompus. Preuve de son intelligence, un épisode qui remonte à son époque Parme (2007). Quelques temps après la mort d'un policier lors du derby Catane-Palerme, il explique lors de sa présentation qu'avec lui "il n'y aura pas de blessés mais que des morts", référence aux lourdes charges de travail qui attendent ses joueurs, en position de relégables. Sa sortie est vue comme une gaffe. Ni une, ni deux, Ranieri présente ses excuses à la famille du policier.


Et le masque tomba...


L'épisode a marqué les Italiens. Tout comme une altercation avec José Mourinho alors entraîneur de l'Inter Milan. Ranieri dirige de son côté la Juventus (2007-2009). Les deux hommes ne s'apprécient guère et se lancent des piques par voie de presse. Un jour, le Portugais va loin, en réponse à une phrase de Ranieri qui le dit "trop exigeant". "Il est vieux et il n'a rien gagné. A 70 ans, il est trop tard pour qu'il change de mentalité". Sauf que Ranieri en a dix de moins. L'attaque est mal accueillie en Italie. Ranieri, jamais un mot plus haut que l'autre, répond tout en subtilité. "Du haut de mes 70 ans, j'ai une certaine sagesse et je serai le premier à lui serrer la main après le match".


Depuis un an, Ranieri est revenu dans sa ville natale, Rome. Celle qui l'a vu effectuer ses premiers pas de joueur au début des années 70. Un Romain pur jus pour entraîner la Louve, les supporters sont aux anges. Malgré un départ difficile, il termine à la deuxième place du championnat titillant l'Inter jusqu'au bout. Mais cette année, l'état de grâce a pris fin: club en vente, finances dans le rouge, recrutement ultra-limité. Ranieri voit venir la saison difficile et explique qu'il ne faut pas "attendre de miracle". Après quatre journées, deux nuls et deux défaites lui donnent raison. Sa place est menacée.


Cette semaine, c'est avec un tout autre Ranieri que les Italiens on fait connaissance. Hors de ses gonds devant les caméras de télévision, il a fustigé l'arbitrage déplorable, lui qui n'a jamais cherché d'excuse à son équipe en cas de défaite. En conférence de presse, il n'a pas répondu aux questions, optant pour un monologue virulent de neuf minutes accusant ses contradicteurs d'être dignes du "café du commerce". Il est même allé jusqu'à dire qu'il y avait "quelqu'un dans l'ombre qui tirait les ficelles" pour lui prendre sa place, sans doute Marcello Lippi. Une attitude en pleine contradiction avec celle que le "Signore" a montré tout au long de sa carrière. La réception de l’Inter Milan samedi pourrait être sa seule occasion de rectifier le tir.


*Coupe d'Italie (1996) et Supercoupe d'italie (1996) avec la Fiorentina, Coupe Intertoto (1998), Coupe du Roi (1999) et Supercoupe d'Europe (2004) avec Valence.
http://fr.sports.yahoo.com/23092010/70/23092010213243.html
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jeudi 23 septembre 2010

OL : Puel ne se démonte pas face à la pression

Claude Puel ne vit probablement pas les meilleurs moments de sa carrière actuellement, mais pour le déstabiliser, il en faudra bien plus. Bien que l’Olympique Lyonnais réalise son plus mauvais départ depuis 15 ans, l’entraîneur reste stoïque et ne laisse apparaître aucun signe de tension. Comme lorsqu’il était joueur, Puel aime les challenges et les parties disputées. Alors, menacé ou pas, il encaisse sans broncher. « C’est vrai que je me suis senti bien cette semaine. Quand il y a une difficulté, c’est une opportunité, et un challenge à relever. C’est ce genre de caractère dans ces moments difficiles que je cherche à inculquer à mes joueurs », a-t-il expliqué ce midi en conférence de presse.

Pour lui, Lyon doit puiser les réponses à ses problèmes en se référant à la saison passée, elle aussi marquée par un gros passage à vide, entre novembre et décembre. Puel ne renie d’ailleurs pas les ressemblances entre ces deux périodes. « Un petit peu, avec les mêmes symptômes, les blessures, un manque de confiance au niveau des joueurs. On balbutie notre football, et on est en recherche de sensations, de repères, d’enthousiasme. Mais ce qui est intéressant pour une grosse partie de l’effectif, c’est d’avoir vécu ces choses-là l’an dernier pour voir comment il faut faire pour repartir, c’est un acquis. La réussite, il faut aller la chercher. À l’époque on avait remis notre football en place. Et puis il faut construire une âme à cette équipe pour avoir confiance en nos moyens, qui sont de grande qualité. Le groupe et les joueurs ont du caractère, ce sont des compétiteurs, et je ne me fais pas de soucis. Il faut enclencher tout ça », a-t-il affirmé.
À sa place, plus d’un entraîneur aurait peur d’être lâché par ses joueurs. Le derby contre Saint-Étienne est un match unique pour les Lyonnais et le laisser filer sciemment serait probablement fatal à Puel. Mais il garde foi en son effectif. « J’ai confiance en eux. Ils n’ont pas l’habitude de se retrouver dans cette situation, ils sont plus habitués à jouer le haut du tableau. Encore une fois, il y a des moments dans une saison, dans une carrière. Et le propre du sportif de haut niveau est de rebondir après ces périodes. Il faut simplement trouver ce petit déclic ». Le déclic, Jean-Michel Aulas avait tenté de le déclencher en s’invitant à l’entraînement avant la rencontre face à Schalke 04. Comme toujours, dans les moments difficiles, JMA monte au front pour soutenir ses joueurs et son entraîneur.

Toutefois, Puel semble être descendu d’un cran dans le système de défense présidentiel. Intouchable lors des deux premières saisons, il est désormais « menaçable » selon les dires de JMA. De quoi inquiéter réellement l’entraîneur rhodanien ? « Je n’ai pas été choqué », a-t-il répondu. « Il n’a pas à me défendre moi ou des joueurs, il défend son club, l’institution. Il a jugé opportun de faire ces déclarations, et ça ne me choque pas. On se parle tous les jours au téléphone, il n’y a pas de problème. Je ne me pose pas de questions, l’entraîneur est en sursis dès qu’il signe son contrat. Je sais que j’ai un groupe compétitif, et qu’il va l’être. Et c’est à moi de trouver avec mon staff, les mécanismes qui vont faire repartir la machine ». Si possible dès ce week-end face aux Verts, car dans le cas contraire, la tempête sera terrible
http://www.footmercato.net/ligue1/ol-puel-ne-se-demonte-pas-face-a-la-pression_55762


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Ligue 1 : l'AS Saint-Etienne en pleine confiance

Serie A - Mexès pète les plombs

Philippe Mexès était hors de lui après son expulsion à la 63e minute du match de la Roma perdu face à Brescia (2-1) mercredi, lors de la 4e journée de Serie A. Les Romains, en position de relégables à la 18e place, ont fustigé l'arbitre de la rencontre, Carmine Russo.
Le défenseur français a écopé d'un deuxième carton jaune synonyme d'exclusion, provoquant au passage un penalty, pour une faute supposée sur Eder, l'attaquant de Brescia. Sur cette intervention, légèrement à l'extérieur de la surface, l'ancien Auxerrois semble pourtant avoir dégagé le ballon en corner avant de toucher le joueur. Mexès a ensuite perdu ses nerfs, s'en prenant verbalement au corps arbitral avant de donner un coup de pied dans une caméra à sa sortie du terrain.

Déjà malheureux sur l'ensemble du match, dans la foulée d'une prestation décevante à Bologne (2-2), le Romain risque plusieurs matches de suspension. Au grand dam de Daniele Prade, le directeur sportif des Giallorossi, qui n'a pas hésité à fustiger Carmine Russo, l'arbitre du match. "Nous avons été humiliés, a-t-il lancé après la rencontre. En 22 ans, je n'ai jamais vu des arbitres d'un niveau technique aussi faible. On aurait dû avoir trois penalties en notre faveur, et celui sifflé pour Brescia est inexistant. En tant que dirigeant, je devrais être calme. Mais qu'est ce que je peux dire aux joueurs? J'imagine que Mexès aura une suspension assez longue, mais ce n'est pas normal. C'est cet arbitre qui a perdu l'esprit, pas notre joueur".

Prade n'a pas été le seul à manifester sa colère envers l'arbitre après ce revers qui place la Roma dans la zone des relégables, à la 18e place du classement de Serie A. Claudio Ranieri, l'entraineur romain, s'en est pris à l'assistant de Carmine Russo au moment de lâcher sa frustration. "Si le juge de touche estime qu'il y a penalty, il faut qu'il aille consulter. On méritait deux penalties, et celui de Brescia n'existe pas. C'est une sale journée. On a fait de notre mieux et les gars ne méritaient pas cette défaite", rageait l'entraineur romain, plus que jamais sur la sellette après ce début de saison catastrophique. Le Brésilien Leonardo, qui a quitté le Milan AC à la fin de la saison dernière, tiendrait la corde pour le remplacer selon plusieurs médias. Mexès, lui, n'a plus qu'à espérer une sanction pas trop lourde.
http://fr.sports.yahoo.com/23092010/70/serie-a-mexes-pete-les-plombs.html

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Ligue 1 - Rothen vers le bras de fer

La position de Jérôme Rothen se durcit : écarté en CFA, le milieu gauche du PSG, grassement rémunéré pour évoluer en marge du groupe pro, envisage de faire jouer (ses) droits sur le terrain juridique. Il fait comprendre qu’il ne supportera pas sa situation jusqu’à l’ouverture du marché d’hiver
Mis à l'écart du groupe professionnel du Paris Saint-Germain depuis le début de la saison, Jérôme Rothen nage en eaux troubles. Pour ne pas dire dans l'Achéron. Si le Français ne sait pas de quoi sera fait son avenir, il a conscience, depuis quelques temps déjà, que son présent n'est plus au PSG. Ce mercredi, l'ancien Monégasque a confié à nos confrères de France 3 qu’il était prêt à aller au clash avec ses dirigeants si sa situation n'évoluait pas. Vite... "M'évincer, aujourd'hui, du groupe professionnel n'est pas seulement une décision sportive, évalue-t-il. Je ne suis pas passé d'un joueur majeur il y a un an et demi à la plus grosse m... de l'effectif. Il y a un juste milieu, non ?", s'interroge-t-il. Est-il prêt à aller au clash ? Au début du mois, il déclarait ne pas vouloir en arriver là. La donne a changé. "Ce qui est sûr, c'est que je n'irai pas comme ça jusqu'au mois de décembre. Je ferai en sorte de faire jouer mes droits : je suis professionnel et je veux m'entraîner avec l'effectif pro. " Rothen ne serait pas le premier placardisé à faire constater par huissier que le club ne remplit pas toutes les obligations à son égard.

Aujourd'hui, la situation est simple : Rothen, 32 ans, sous contrat jusqu’en 2011, est grassement payé (180 000 euros par mois) pour s'entraîner et jouer avec ... la CFA : "C'est humiliant. J'ai besoin d'une communion avec le public, de sentir des mecs qui visent haut. C'est dur de jouer avec des amateurs, d'affronter des clubs comme Bourg-Péronnas ou Amnéville". Aux dires de l'intéressé, le club ne lui aurait même pas fait parvenir la tenue officielle. S'il veut porter le maillot du PSG floqué à son nom, Rothen n'a qu'une solution : aller l'acheter. Sans se cacher, le gaucher, qui avait trouvé un point de chute à Ankara la saison dernière, reconnaît pourtant certains torts à son mal-être actuel: "Il y a deux ans, lors de ma dernière année à Paris, il y a eu une dégringolade. Elle est de ma faute. Pourquoi ? Car ça faisais quatre ans que j'étais au club. Quand certains joueurs sont arrivés, Ludovic Giuly et Claude Makelele pour ne pas les nommer, je me suis dit : ‘au moins, on ne va pas être un ou deux à prendre, ça va être quatre, cinq‘. Peut-être, inconsciemment, j'en ai fait un peu moins."

"On est perdant tous les deux"

"Derrière, il y a eu la sortie de mon livre. Je pense qu'à ce moment-là, j'ai été très mal conseillé. Après, c'est moi qui ai signé avec cette maison d'édition. On ne m'a pas mis le couteau sous la gorge pour l'écrire. Je savais que ça allait faire parler quand j'évoque Zizou, William Gallas ou encore mon clash avec Guy Lacombe, même si, en tout, ça ne devait pas dépasser les dix phrases", rajoute-t-il. Aujourd'hui, Rothen se sait bloqué, même s'il refuse de raccrocher : "Je n'ai jamais pensé arrêter ma carrière. Cela me manquerait trop. Cela me manque déjà trop aujourd'hui." La semaine dernière, Rothen a rencontré celui qui devrait être son coach, Antoine Kombouaré : "Ça a duré deux minutes. Il m'a dit qu'il ne comptait pas sur moi cette année, comme il me l'avait déjà dit le 1er juillet dernier. Il m'avait clairement fait comprendre que, sportivement, je ne l'intéressais pas". Qui, de Rothen ou du PSG, va gagner ce bras-de-fer ? Interrogé, le joueur répond : "Pour l'instant, on est perdant tous les deux..."


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League Cup - Newcastle à la folie

Au terme d'un match fou, fou, fou, Newcastle a éliminé Chelsea (3-4) à Stamford Bridge, lors du 3e tour de la League Cup. Les Blues sont remontés, à dix contre onze, de 1-3 à 3-3 grâce à un doublé de Nicolas Anelka mais ils ont cédé à la 90e. Ils ont aussi perdu Kalou et Benayoun sur claquage.
Sans que l'on sache pourquoi, certaines rencontres basculent parfois dans la folie pure. Ce Chelsea-Newcastle, à l'origine un simple 3e tour de League Cup, a épousé ce destin. A la mi-temps, il faut déjà se frotter les yeux à la lecture du tableau d'affichage. Les Blues, sur un nuage depuis le début de la saison, sont menés (1-2) malgré une entame de match supersonique et un Gaël Kakuta tranchant puis passeur décisif pour le jeune van Aanholt (6e). Sauf que les Magpies, sans Hatem Ben Arfa cantonné au banc toute la soirée, répliquent par Ranger (27e) et Taylor, ce dernier inscrivant un superbe coup franc à l'entrée de la surface (33e).

2-1 donc et bientôt 3-1 pour Newcastle avec une réalisation d'Ameobi qui profite d'une mauvaise relance de Ferreira pour aller tromper Turnhall d'une frappe à ras de terre enroulée (49e). Et c'est là que le grain de folie fait son apparition dans la rencontre. Salomon Kalou, entré à la pause, sort sur claquage (54e). Anecdotique? Pas vraiment. Dix minutes plus tard, c'est l'Israëlien Benayoun qui doit quitter la pelouse pour les mêmes raisons. Problème, Chelsea a déjà effectué ses trois remplacements. L'équation des Blues semble insoluble: remonter deux buts, au minium, en infériorité numérique.

City out, Liverpool humilié

Mais voilà, Chelsea compte dans ses rangs un joueur en grande forme: Nicolas Anelka. Le Français sonne la révolte avec un plat du pied d'une grande maîtrise (2-3, 70e). Newcastle ne sait pas trop s'il lui faut défendre ou attaquer dans les boulevards que lui laisse son adversaire. Déstabilisés et acculés, les Magpies concèdent un penalty à la 86e minute, que se charge de transformer le Français (3-3) avec, au passage, un mime de mains attachées par des menottes que la FFF appréciera une fois de plus. L'impossible est en passe de se réaliser pour les Blues mais sur un dernier corner pour Newcastle, Ameobi marque de la tête (3-4). Un but qui anéantit tous les efforts des hommes de Carlo Ancelotti mais qui ajoute une dimension dramatique au match.

Dans les autres rencontres, Manchester United n'a pas tremblé même si Scunthorpe, pensionnaire de deuxième division, a ouvert le score. Les Red Devils se sont largement imposés (2-5) avec notamment un doublé de Michael Owen. A Birmingham, Gérard Houllier faisait ses grands débuts comme manager d'Aston Villa face à Blackburn. Là aussi, une légère frayeur avec un premier but de Gaël Givet pour les Rovers mais une victoire a la clé (3-1). En revanche, Liverpool a connu une terrible désillusion devant Northampton Town, formation de quatrième division. A Anfield, les Reds, qui ont accroché de justesse la prolongation grâce à N'Gog (2-2), se sont finalement inclinés au tirs au buts (4-2). Manchester City a aussi quitté la compétition, battu sur la pelouse de West Bromwich Albion (2-1).

Eurosport
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