Pasteur d'une église, Ewolo ne redescend plus à Lorient que pour la messe dominicale. Des joueurs dont il était proche à l'époque, il ne reste plus que le seul Yann Jouffre. «C'est le seul avec qui on s'appelle». Les autres tauliers de l'effectif, Audel, Morel, Gameiro, il les croise «avec plaisir, mais c'est tout». Quand il évoluait au FCL, Ewolo avait pris l'habitude d'emmener Audel, Gignac, Ciani et autres Genton dans son cercle de prières. A Brest, il continue de prêcher la bonne parole, même s'il n'est pas encore parvenu à attirer ses équipiers dans son église. «C'est un endroit pour se rassembler, mais ce n'est pas elle qui t'amène vers la foi, relativise-t-il. Avant chaque match, avant même de rentrer sur la pelouse, je prie avec certains de mes équipiers».
Ewolo n'a pas changé. Il n'est pas dupe non plus. A Lorient comme à Brest, au-delà de ses qualités footballistiques, il s'est d'abord distingué par sa foi en Dieu. Dans la rue, il est assez courant que les gens l'arrêtent pour tenter de mieux comprendre le personnage. Lui s'en amuse et y voit une bonne occasion pour transmettre son message. Avec «les valeurs familiales» et «le manque d'infrastructures», ce sont bien les seules similitudes qu'il remarque entre les deux clubs. «Sinon, je dirais que Lorient est un club avec des supporters, alors que Brest est un club avec toute une ville derrière». Pour illustrer ses propos, Ewolo nous renvoie à une photo prise lors d'un reportage de L'Equipe Mag avant le début de la saison. «Je tenais la main d'une grand-mère. Brest, c'est vraiment ça».
http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20100920_161945_ewolo-le-retour-de-l-atypique.html

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