Certains joueurs se lâchent sur le compte du sélectionneur Paulo Bento...
Depuis quelques semaines, les portes n’arrêtent pas de claquer en équipe du Portugal. Après Ricardo Carvalho début septembre, José Bosingwa ne veut plus entendre parler de la sélection tant que Paulo Bento en sera le sélectionneur. Le latéral droit n’a pas apprécié d’être oublié pour les barrages de qualification contre la Bosnie (match aller vendredi à Zenica, retour mardi à Lisbonne). «Il est de notoriété publique qu’il est un entraîneur conflictuel avec ses joueurs», balance le joueur de Chelsea dans un entretien au journal A Bola.
Insensible aux critiques de ces cadres déchus, Paulo Bento trace sa route avec un style qui ignore la diplomatie comme lorsqu’il qualifie Carvalho de «mercenaire» entre autres amabilités. Son objectif est d’emmener le Portugal en Pologne et en Ukraine pour le championnat d’Europe et tant pis s’il doit se fâcher avec certains au passage. Mardi, le président de la Fédération a volé à son secours. «Depuis son arrivée, il a crée une ambiance décontractée et a une grande complicité avec ses joueurs», vend Gilberto Madail.
C’est juste oublier cette défaite au Danemark (2-1) qui oblige le Portugal à passer par la case barrages contre la Bosnie (comme en 2009 avant la Coupe du monde). Et cette fois le Portugal va pouvoir compter sur Cristiano Ronaldo, capitaine très critiqué pour son comportement d’enfant gâté lors de la défaite de son équipe face aux Danois. «Cristiano ne peut pas porter, et il ne portera pas tout le poids de la sélection sur ses épaules. C’est moi qui le ferai», prévient-il. Si jamais les choses devaient mal tourner face aux partenaires d’Edin Džeko, Bento devra assumer la première absence du Portugal dans une grande compétition depuis 1998.
http://www.20minutes.fr/article/821326/portugal-pique-crise-avant-barrage-contre-bosnie
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