L'arrivée en fanfare de David Beckham au PSG fait la Une des tabloïds anglais, preuve qu'il reste une des plus stars du foot mondiale, même si ses exploits sont aujourd'hui davantage d'ordre marketing que sportif. Petit florilège de la presse britannique qui s'en donne à cœur joie ce vendredi matin.
The Sun, le tabloïd le plus populaire du Royaume-Uni y va de son jeu de mot osé: «Gaulden Ball» ou «Golden Boules», en référence au surnom anglais de Beckham, «Ball».
Le Sun ajoute qu'il est peut-être «un héros pour avoir fait don de son salaire à une œuvre de charité, mais qu'il aurait mieux fait de garder quelques livres de côté pour permettre à son épouse Spice Girl Victoria de claquer son argent dans les magasins parisiens».
«Beckham place le football avec un dernier tango à Paris, avant son image flamboyante», écrit le Times, qui ne peut s'empêcher de mettre un tacle à la France: «Cette étape annonce au monde et bien sûr à la France qu'il existe un club de football à Paris», ajoute le journal.
«Il ne veut pas de l'ingrat labeur dans une équipe de milieu de tableau en Angleterre. Il veut encore un autre championnat, encore un autre conte de fée. Et si tout cela ajoute à son côté mystique et à son image, c'est encore mieux», écrit encore le journal.
Pour le Daily Telegraph, «Beckham a eu le geste qu'il fallait dans le pays qu'il fallait en faisant don de son salaire».
«L'argent est peut-être l'ultime tabou dans un pays (la France) qui a guillotiné son aristocratie (...) et dont le président socialiste François Hollande, a prononcé la phrase fameuse: je n'aime pas les riches.»
The Guardian y va aussi de sa petite pique sur la France. « C'est le moment le plus attendu dans le monde sportif français depuis des années», estime le quotidien. «Le joueur a donc pris tout le monde par suprise en annonçant qu'il ne touchera pas sa paie, en pleine polémique sur la taxation des hauts revenus. Cela veut-il dire qu'un riche plaira enfin aux français ?»
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